Ce mardi 17 mai, et au lendemain de la seconde journée de repos, c’est la 10e étape du Giro 2022. C’est une étape de plaine qui va longer la Mer Adriatique, en direction du Nord, avec au programme 196 kilomètres et 1.760 mètres de dénivelé positif. Les sprinteurs sont logiquement attendus en vainqueurs à l’arrivée à Jesi, après s’être élancés en fin de matinée depuis Pescara.
Un début de 10e étape plat comme la main
Difficile de faire plus plat que les premiers 100 kilomètres de cette nouvelle étape du Giro d’Italia. Effectivement, durant 99 kilomètres, les coureurs vont pouvoir en profiter un maximum, sans la moindre ascension ou même le moindre sprint intermédiaire. Une fois arrivés à ce point précis de la course, les échappés puis le peloton disputeront le premier sprint bonifications où les prétendants au maillot cyclamen du classement par points s’affronteront pour la première fois de la journée. Rappelons que ce classement annexe est mené par Arnaud Démare, un des favoris à la victoire du jour. Immédiatement après, interviendra la toute première ascension du jour avec la montée de Crocette di Montecosaro dont le pourcentage le plus élevé s’élèvera à 4%. Compte tenu de son avance au classement de meilleur grimpeur, il y a fort à parier que le leader, Diego Rosa (EOLO Kometa), restera bien tranquille, blotti dans le peloton.
Dès lors, c’est une étape légèrement accidentée avec un nouveau profil que les coureurs vont avoir à appréhender. Le deuxième Grand Prix de la Montagne (KOM), l’ascension de Recanati, interviendra 16 kilomètres après le premier. Les difficultés vont alors se succéder les unes les autres, sans pour autant être répertoriées. Il s’agira d’un moment stratégique où les équipes de sprinteurs devraient « mettre en route ». A 50 kilomètres de Jesi, un nouveau sprint intermédiaire aura lieu.
Direction Jesi et un sprint massif
Bien que la dernière côte du jour interviendra à moins de 10 kilomètres de l’arrivée (montée de Monsano), les pourcentages affichés ne devraient pas mettre en difficulté même les moins bons grimpeurs-sprinteurs tels que Mark Cavendish ou encore Caleb Ewan. Et comme ces derniers kilomètres de course vont se disputer à très grande vitesse, cette catégorie de spécialistes de la dernière ligne droite pourrait alors être cependant piégée en queue de peloton au terme de cette ultime difficulté. Mais cette interrogation pourrait ne pas avoir raison d’être dans le cas où les échappés dament le pion au peloton. A l’issue de cette journée de vélo, il semble très probable que le maillot rose, Juan Pedro Lopez (Trek Segafredo), conserve son leadership au classement général.
Le Tour d’Italie en direct à la télé : le guide TV
Les côtes de la 10e étape du Giro 2022
Kilomètre 110,8 : Crocette di Montecosaro (4e catégorie – 4,9 km à 2,2%)
Kilomètre 126,3 : Recanati (4e catégorie – 3,4 km à 6,9%)
Kilomètre 153,6 : Monsano (4e catégorie – 4,2 km à 4,2%)
Les favoris de la 10e étape du Tour d’Italie 2022
*** Arnaud Démare, Mathieu van der Poel
** Caleb Ewan, Mark Cavendish, Fernando Gaviria
* Phil Bauhaus, Giacomo Nizzolo, Biniam Girmay, Andrea Vendrame, Simone Consonni, Vincenzo Albanese, Edward Theuns, Sacha Modolo, Rick Zabel, Davide Gabburo, Edoardo Affini, Filippo Tagliani, Davide Ballerini, Natnael Tesfatsion, Magnus Cort, Pascal Eenkhoorn
La liste complète des coureurs engagés et les abandons
La 10e étape du Giro 2022 en direct
La 10e étape du Giro 2022 qui se déroule ce mardi 17 mai est à suivre en direct à la télé. Comme chaque jour, le diffuseur exclusif n’est autre que la chaine Eurosport qui retransmettra en intégralité l’étape du jour. C’est dès 12h40 sur Eurosport1 que le direct débutera. L’étape sera également à suivre sur GCN+ à partir de 12h10 et jusqu’à 17h35. Diffusion précédée et suivie par l’émission des « Rois de la Pédale ». Aux commentaires, vous retrouverez Guillaume di Grazia, Jacky Durand et Steve Chainel, entre autres journalistes, consultants et invités.
Classement général au départ de la 10e étape
1 – LÓPEZ Juan Pedro (Trek – Segafredo) en 37:52:01
2 – ALMEIDA João (UAE Team Emirates) + 0:12
3 – BARDET Romain (Team DSM) + 0:14
4 – CARAPAZ Richard (INEOS Grenadiers) + 0:15
5 – HINDLEY Jai (BORA – hansgrohe) + 0:20
6 – MARTIN Guillaume (Cofidis) + 0:28
7 – LANDA Mikel (Bahrain – Victorious) + 0:29
8 – POZZOVIVO Domenico (Intermarché – Wanty – Gobert Matériaux) + 0:54
9 – BUCHMANN Emanuel (BORA – hansgrohe) + 1:09
10 – BILBAO Pello (Bahrain – Victorious) + 1:22
11 – VALVERDE Alejandro (Movistar Team) + 1:23
12 – ARENSMAN Thymen (Team DSM) + 1:27
13 – NIBALI Vincenzo (Astana Qazaqstan Team) + 3:04
14 – HIRT Jan (Intermarché – Wanty – Gobert Matériaux) + 3:09
15 – KÄMNA Lennard (BORA – hansgrohe) + 3:26
16 – PORTE Richie (INEOS Grenadiers) + 4:19
17 – CARTHY Hugh (EF Education-EasyPost) + 4:22
18 – FORTUNATO Lorenzo (EOLO-Kometa) + 5:49
19 – SOSA Iván Ramiro (Movistar Team) + 5:53
20 – OOMEN Sam (Jumbo-Visma) + 7:21
Le parcours sur la carte donne une très bonne idée de l’étape; en quittant la partie plane au bord de l’Adriatique, la course peut totalement changer de forme… Les côtes à forts pourcentages, parfois de véritables murs, vont s’enchainer et il peut devenir très difficile à certains sprinteurs ou à leurs trains de contrôler la situation… L’étape arrive certes au lendemain d’une journée de repos, mais pour par exemple A. Démare, le profil final n’a rien à voir avec celui de ses étapes gagnantes de Messine et Scalea, d’autant plus que les routes sont parfois étroites et tortueuses, avec ces difficultés qu’emprunte souvent le Tirreno-Adriatico et qui donnent toujours lieu à des étapes très spectaculaires… De quoi accorder une étoile à M. Van der Poel !…
Mais en dehors de la course elle-même, pour de nombreux tifosi ou simples spectateurs, l’étape véhiculera tout au long le caractère assez spécial d’un temps de mémoire ou d’un périple empreint de tristesse en lieu de souvenir, celui de Michele Scarponi, décédé il y a déjà cinq ans… La course passe à Filottrano, avec sa côte où sera jugé le second sprint, là où M. Scarponi résidait, et puis elle se poursuit sur les routes qu’empruntait souvent l’enfant des Marches, vers l’arrivée à Jesi, là où il était né.
Si cette étape semble sur le papier assez simple à gérer , il nous faut oublier qu’elle se présente après une journée de repos . L’adriatique sera calme avec très peu de vent de face ou de coté le long de cette côte ensoleillée, admirable avec des plages infinies ( souvenir ) pendant 100 kilomètres de plaisir . La deuxième partie de l’étape est plus vallonnée avec de petites cotes à répétions favorables aux attaques … Italiennes car aucune victoire d’étape à ce jour . Mama mia au pays de la Pasta rien ne va plus . Un sprint massif pas sur ,
Alors Pizza pour tous ce soir .