Le Critérium Beking à Monaco a tenu toutes ses promesses. Grâce à la présence de stars comme Tadej Pogacar, la course a été un véritable succès. Le Slovène a remporté l’épreuve, ajoutant une nouvelle ligne à son palmarès.
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Le Champion du Monde sur route, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), a remporté ce dimanche la 4e édition du Critérium Beking Monaco, une course caritative organisée autour du port Hercule. Le Slovène a devancé Mads Pedersen (Lidl-Trek) et Michael Matthews (Jayco AlUla) après une heure d’efforts sur le circuit urbain.
L’événement, imaginé par l’Italien Matteo Trentin (Tudor Pro Cycling), ancien coéquipier de Pogacar, a réuni un plateau prestigieux. Parmi les participants figuraient notamment Jonathan Milan, Tim Wellens, ou encore Peter Sagan, vainqueur en 2023.
Au-delà de la compétition, la journée a offert une immersion pour les passionnés de cyclisme. Le matin, une épreuve a permis aux amateurs, légendes et professionnels de partager un moment unique. Une session dédiée aux enfants a également été organisée, leur offrant l’occasion de rouler aux côtés des champions.
Beking, fidèle à son engagement caritatif, continue de promouvoir le cyclisme tout en soutenant des causes solidaires, faisant de cet événement un rendez-vous incontournable à Monaco.
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Autre actualité, le décès de Jean Jourden, un coureur qui a fortement marqué le monde du cyclisme amateur puis professionnel français dans les années 60 à 70, l’époque du duel Anquetil-Poulidor, et l’actualité spécialiste du coup de balai ou trop souvent ignorante du passé ne relaie pas beaucoup cette information. Il serait trop long de relater la carrière de ce coureur bien particulier, très rapidement présenté comme le successeur de Jacques Anquetil, d’autant plus qu’il fut suivi à ses débuts par le même entraineur, André Boucher. La notoriété lui vint très vite, à 19 ans, en 1961, après ses succès dans les plus grandes courses amateur, puis son titre de champion du monde amateur à Berne, championnat ponctué d’un fameux et inoubliable triplé tricolore Jourden-Gestraud-Belena… Notamment sujet à une pleurésie au début de sa carrière pro, Jean Jourden ne put jamais confirmer les espoirs mis en lui, une espérance portée par la totalité du public ou du monde cycliste… Et malgré cette espérance renouvelée ou régénérée au fil des ans, Jean Jourden n’a même jamais terminé le Tour, y compris au sein de l’équipe de France, lors du si particulier Tour 68… Il y eut ensuite Régis Ovion, champion du monde amateur lui aussi, plus ou moins décevant lui aussi chez lez pros, mais dans le monde du vélo et les souvenirs de chacun, l’histoire d’ Ovion portait celle de Jourden, celle d’un premier espoir inabouti, un espoir encore plus grand… Jean Jourden demeure une figure marquante de l’histoire du vélo, une allure à la fois fragile et exemplaire, le plus grand archétype du jeune coureur porteur de grandes espérances déçues au contact du monde professionnel ou qui se brûlent avec le temps…