Sur la ligne de départ de la deuxième étape reliant Camaiore à Follonica. « Salut, ça va ? Salut, oui ça va et toi ? Ça va bien, merci. Heuuuu…tu as sûrement des choses à me dire ? Enfin à nous dire, car je ne suis pas le seul à attendre une réponse de ta part à propos de ton contrôle anormal au Salbutamol. Ben…Tu sais Romain, je n’ai pas grand-chose à te dire si ce n’est que j’ai pris ma dose et qu’il s’avère que j’en ai pris trop. Ah ! Pour en avoir pris trop c’est le moins que l’on puisse dire. Tu ne crois pas qu’avec cette affaire on va encore être ridiculisés aux yeux de tous ceux qui nous considèrent comme des rats de laboratoire ? Tu sais Romain à la Sky on ne se considère pas comme des rats, mais comme des souris qui augmentent en l’absence du chat. Mais c’est qui le chat, il ne sera pas sur Tirreno-Adriatico ? Romain, est-ce qu’il faut que je t’explique tout ?! Rigoberto Uran (EF Education First-Drapac) intervient sur le coup de pétard du départ, « Bonne route les gars ! »
Un grande saluto a tutti i fan della #TirrenoAdriatico da @chrisfroome! pic.twitter.com/KlIG8p6mFc
— Tirreno Adriatico (@TirrenAdriatico) March 6, 2018
Du 7 au 13 Tirreno-Adriatico dans un dialogue de sourds ?
Allons-nous assister à un règlement de compte à O.K Tirreno-Adriatico entre Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Christophe Froome, (Sky) ? L’explication sur le vélo, en s’évitant du regard ou en se regardant en chien de faïence, sera du pareil au même, les deux leaders devront en découdre sur la course des deux mers. Placé au centre des débats pourrait-on dire, le Colombien Rigoberto Uran (EF Education First-Drapac), 2e du podium de la dernière Grande Boucle. Il fut peu loquace après l’annonce du contrôle anormal au salbutamol du quadruple vainqueur du Tour de France, contrairement à Romain Bardet qui n’a pas mâché ses mots envers son indésirable adversaire. Les promesses d’un rude combat attendu chez les Transalpins et bien plus chez nous autres de l’autre coté de la frontière devraient nous régaler durant sept jours à moins qu’elles accouchent d’une souris !
Où il est beaucoup question d’animaux en tous genres… « On nous prend pour des bêtes »… L’expression a souvent été utilisée dans l’histoire du vélo, notamment par des têtes d’affiche qui entendaient protester à l’égard des organisateurs ou de diverse instances : J.Robic, B.Hinault, L.Jalabert sur le sinistre tour 98, etc… Pour l’heure, et si l’on en juge par certains commentaires, les rats seraient plutôt en ce moment sur Paris-Nice avec les Direct-Energie. Normal, Paris en est envahi, ils sont partis avec. Pour ce qui est de se regarder en chiens de faience, si Froome est sur le tour, ça commencera sans doute du côté de Quimper,. Les bœufs, on les a vu par bandes sur le premier chrono par équipes de ce Tirreno. Le gorille est à Sisteron mais le requin est bien là sur cette course « des deux mers », ou des « dents de la mer » car V.Nibali est bien accompagné, et pas qu’à vélo, notamment par des gros cous plein de son pour les ânes… Froome sourit, c’est habituel chez lui.