Je sais que ce n’est pas gentil pour les adversaires de Christopher Froome, mais il faut bien se rendre à l’évidence que sa suprématie n’est inquiétée par personne. Sauf par une circonstance de course qui pourrait bien causer, sa chute !
Christopher Froome la redoute plus que Contador, Nibali et Bardet
Le quadruple vainqueur du Tour de France craint comme la peste ce qui peut lui arriver de pire en course. Se retrouver à terre et ne plus pouvoir repartir. Ce qui lui était arrivé lors du Dauphiné 2014 et surtout sur la Grande Boucle la même année avec un total de trois chutes en deux jours. Les sept secteurs pavés prévus au programme avaient causé la perte du Britannique. Contraint à l’abandon sur des routes qui ressemblaient à une patinoire extérieure où les coureurs du mois de juillet avaient glissé dessus sans pneus cloutés. C’est tous les éléments météorologiques mêlés aux tracés qui font la grandeur du cyclisme et surtout celle des coursiers me direz-vous. Cette étape entre Ypres et Arenberg n’est plus qu’un mauvais souvenir pluvieux pour Christopher Froome (Sky) qui préfère un climat ensoleillé comme celui que lui offre gratuitement la Principauté de Monaco où il y réside à l’année avec sa petite famille. Mais ce n’est pas pour autant qu’il est propice à une bonne tenue de route. La preuve avec sa double chute hier sur la Vuelta 2017 à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée sous un soleil plombant. Tandis qu’un autre, tombant !
Alberto Contador était l’instigateur des déboires de Froomey
On a retrouvé le coupable de la chute de Christopher Froome. Il s’appelle Alberto Contador et ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme « El Pistolero ». Il a encore dégainé hier pour attaquer le leader de la course. L’homme en rouge est à abattre, pacifiquement. Christopher Froome a été touché deux fois. L’Espagnol « Wanted » a perturbé l’esprit du Britannique dans la descente vers Antequera. Dans la tête de Christopher Froome, la panique et la perte de contrôle émotionnellement l’ont démobilisé physiquement en le faisant décrocher de la route. Même, pour une petite poignée de dollars, si vous retrouvez « El Pistolero », ne le livrez pas au shérif de la Sky. Il fait le spectacle comme à son habitude et ira jusqu’au bout de ses forces dans ses coups de pétard pour marquer encore plus de son empreinte son Tour qu’il a remporté à trois reprises (2008-2012-2014). N’en déplaise à son ancien patron Oleg Tinkov, qui lui, ne vaut pas un coup de cidre.
Vidéo – Froomey à terre et sans gravité, c’est rassurant dans ses malheurs
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Ces deux chutes de Froome annoncent-elles une baisse de frome pour le leader ? Son niveau en pâtira-t-il ou faut-il n’y voir que simples pertes d’équilibre ?
De nombreux observateurs rêvent de voir C.Froome se coucher en troisième semaine, mais la probabilité demeurent faible, même si parfois certains se touchent en cours d’Espagne.