Dans un peu moins de trois mois, le départ du Tour de France (29 août – 20 septembre) doit logiquement avoir lieu. Une compétition dans laquelle sera normalement aligné Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Bien que vainqueur de trois étapes sur la dernière Vuelta et troisième au final pour son premier Grand Tour, le Slovène ne veut pas se mettre plus de pression que nécessaire.
Tadej Pogacar, du recul sur le Tour de France
« Il est trop tôt pour parler de résultat sur le Tour. Je vais essayer de bien me préparer, mais je ne peux pas parler de résultat. Je sais que ça va être difficile, peut-être encore plus difficile que prévu car beaucoup de coureurs attendus sur le Giro ou la Vuelta vont faire le Tour. » C’est ce qu’a confié Tadej Pogacar à Cyclingnews. Pour le coureur slovène dont le contrat avec UAE Team Emirates va jusqu’à 2024, il n’est pas question encore de trop penser au général du prochain Tour de France. D’ailleurs, il ne semble pas en faire une fixette. Pourtant, son statut grandissant grâce à ses performances réalisées depuis un an le place comme un candidat sérieux aux premières places, voire à la victoire finale.
Dans ce même entretien, Tadej Pogacar tient vraiment à relativiser la prochaine Grande Boucle quoi qu’il arrive. « Les gens n’attendent pas grand-chose de moi après cette pandémie, certains ne croient même pas que le Tour de France aura lieu. » Mais si tout va bien, le jeune coureur de 21 ans va bientôt découvrir la Grande Boucle, ce qui ne lui met « pas plus de pression sur (ses) épaules. » Sa première expérience sur une épreuve de trois semaines avait été une immense réussite. C’était sur la Vuelta qu’il terminait sur le podium à la troisième place. Et depuis, l’ex vainqueur du Tour de l’Avenir a poursuivi sur son élan en début de saison. Ses deux apparitions, en 2020, se sont achevées par une victoire au Tour de la Communauté de Valence et une deuxième place sur l’UAE Tour.
Un programme pas complètement défini pour Pogacar
Quant à sa préparation en vu du Tour de France, cela semble se diriger vers les classiques italiennes plus une course par étape française. De quoi accumuler au moins quelques jours de compétition sur des épreuves où l’adversité sera déjà élevée. « Ce n’est pas sûr à 100 %, mais je vais probablement commencer avec les Strade Bianche (1er août), puis faire le Tour de Lombardie ou Milan-San Remo. Puis le Dauphiné, le Tour, et les Mondiaux. Mais rien n’est sûr. »