Bahrain-Merida vise haut, très haut !

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TodayCycling - La monarchie de poche a des ambitions XXL à moyen terme...
TodayCycling - La monarchie de poche a des ambitions XXL à moyen terme...

Parachutée dans l’élite du WorldTour dès sa création, la structure créée de toute pièce par la volonté du prince Nasser Bin Hamad Al Khalifa ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son manager général Brent Copeland a expliqué à cyclingweekly quelles étaient les ambitions de Bahrain-Merida à court et moyen terme.

Brent Copeland : « Rivaliser avec Sky« 

Brent Copeland, transfuge de la Lampre, a trouvé dans Bahrain-Merida une équipe à la mesure de ses ambitions, qui sont grandes. Il se montre d’emblée très satisfait des coureurs qu’il a pu recruter ces derniers mois : « Si vous regardez la qualité de notre effectif compte tenu du peu de temps que nous avions pour le former, vous voyez que nous sommes sur la bonne voie ». Et effectivement, l’équipe a fière allure. Pour autant, le jeune prince voit plus loin, comme le confirme Copeland : « L’idée est de progresser pour rivaliser avec des équipes comme Sky Team afin de devenir la meilleure équipe du monde. Si tout fonctionne comme nous le souhaitons, ce projet s’inscrira à long terme ».

Pour l’élaboration de l’effectif de l’An I, le recrutement d’une pointure sur les classiques du profil de Tom Boonen a été envisagé puis écarté pour cause de budget encore insuffisant. Copeland détaille : « La saison sera axée sur le Giro car c’est le principal objectif de notre leader, Vincenzo Nibali ». Mais d’autres objectifs sont évidemment énoncés : « Nous avons également des coureurs pour les courses à étapes d’une semaine et pour certaines classiques. Mais en tant que nouvelle entité, il nous est très difficile de viser tout à la fois. L’objectif principal ces derniers mois a été de construire une équipe autour de Vincenzo, dans deux ans nous devrions pouvoir diversifier davantage nos challenges. A terme, l’objectif est clairement d’avoir une équipe compétitive sur les classiques ». Cette modestie doit être relativisée car l’équipe a de réels atouts dès cette saison sur les classiques avec des coureurs comme Enrico Gasparotto (tenant de l’Amstel), Heinrich Haussler (multiple tops 10 sur les Monuments) voire le tendre mais prometteur Niccolo Bonifazio (5e sur Milan-San Remo 2015).

Former des coureurs locaux

Au-delà de sa volonté de dominer le cyclisme mondial, Nasser Bin Hamad a un autre objectif qui lui tient à cœur, celui de former de jeunes cyclistes dans son pays. A l’heure actuelle, aucun Bahreïni n’est là pour épauler Nibali, et pour cause : il n’y en a pas dans le peloton professionnel. Le manager de 44 ans explique que l’équipe travaille main dans la main avec la fédération nationale de cyclisme pour trouver la perle rare : « Attirer des cyclistes étrangers à coup de millions, c’est bien, ça satisfait les sponsors, confirme-t-il, mais former un coureur à partir de rien procure une satisfaction supérieure à celle de la victoire. Et cela nous permettrait en plus d’avoir le soutien de la population locale ». Dans un pays de moins de deux millions d’habitants où la culture du cyclisme professionnel est au mieux embryonnaire, nul doute que les fonds inépuisables du prince ne seront pas de trop pour mener à bien cet objectif.

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VIDEO CYCLISME
19e étape du Giro 2016 – Victoire de Vincenzo Nibali

1 COMMENTAIRE

  1. Ah bon ! Il veut former des coureurs au Barhein pour avoir le soutien de la population locale ? Cachés dans le sable , on sait jamais ! Notre Nasser Bin Hamad a du boire un coup de pétrole .

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