Né au le début de la décennie, le dopage mécanique est un peu l’arlésienne du cyclisme. Tout le monde en parle, le suspecte, mais personne n’a rien vu. Cheval de bataille de Thierry Vildary (France Télévision), cette forme de dopage a fait l’objet d’un troisième reportage diffusé dans le magazine Stade 2 hier. Et on y a la confirmation que l’UCI fait bien peu pour mettre un terme aux rumeurs…
Dopage mécanique : Stade 2 pointe les manquements de l’UCI
40000 contrôles ont été effectués depuis l’an passé, pour un seul cas positif. Celui de la jeune belge Femke Van den Driessche en janvier 2016. Depuis, rien, pas même un petit moteur de rien du tout n’a été détecté. Pourtant, les soupçons existent, et semblent parfois légitimes… L’UCI pourrait couper court à tout cela en organisant des contrôles rigoureux et irréfutables. Hélas, il n’en est rien !
Le journaliste de France TV s’est procuré deux tablettes officielles de l’UCI afin de les tester, et le verdict est sans appel : basique, le matériel de contrôle ne permet de détecter qu’une petite partie du dopage mécanique tel qu’il existe aujourd’hui. Pire ! La rapidité avec laquelle sont effectués les contrôles ne permet pas de détecter ce qui pourrait l’être. En d’autres termes, l’UCI ne se donne absolument pas les moyens de laver son sport des soupçons qui pèsent sur lui.
Les tablettes (Ipad 3), auxquelles sont rajoutées une application lambda et un aimant, ne peuvent détecter que les moteurs de première génération, et encore… Stefano Varjas, l’un des pontes du camouflage de moteurs dans les vélos, affirme : « Ces tablettes donnent de faux résultats. Il suffit de mettre une double épaisseur de carbone dans le cadre pour rendre le moteur indétectable« .
Des solutions simples contre le dopage mécanique…
Les roues magiques de Stefano Varjas, disponibles parfois à « petit budget », permettent quant à elles de gagner entre 40 et 3000 watts, avec une autonomie qui peut atteindre une demie heure. Le tout contrôlé par une télécommande ou par un simple compteur… Une technologie abordable, efficace et… Indétectable ? Avec les méthodes utilisées actuellement par l’UCI, assurément !
Le dopage mécanique est pourtant l’un des pires fléaux du cyclisme professionnel actuel. S’il existe, il donne un tel avantage à ceux qui l’utilisent que la compétition en est totalement faussée, au moins autant que lors des débuts de l’ère EPO. Et si ce dopage mécanique n’est qu’un mythe, il est tellement fantasmé que les doutes qu’il fait naître nuisent très fortement à l’image des coureurs et à celle de ce sport en général.
L’idée de fournir un matériel neutre à tous les coureurs relevant de nos jours de l’utopie, il existe des solutions alternatives très simples à mettre en place : passer les vélos aux rayons X, contrôler les compteurs à l’arrivée, voire casser les vélos pour un contrôle intégral dans le cas d’un doute réel… Toutes ces méthodes, efficaces et peu onéreuses, mettraient toute triche éventuelle au grand jour. Mais l’UCI le veut-elle seulement ?
Dopage mécanique – Le documentaire de Stade 2 (Vidéo)
Site officiel du Replay de France TV
Les enquêtes sur le « dopage mécanique » semble émaner le plus souvent de la télé publique… Les chaines dites « commerciales » n’ont pas l’air de trop s’y intéresser ?!… Très bonne initiative de relayer autant que possible ces enquêtes sur cet énorme scandale qui gangrène sans doute encore le cyclisme…
D’autant plus que, sur cette tricherie, il sera pour le moins difficile de remonter le temps… L’idée de casser les vélos pour voir est assez originale… On pourrait aussi faire des prélèvements de vélo après l’arrivée pour les analyser plus tard, le temps de trouver les procédés des tricheurs, puisque cela parait si difficile . En attendant, je me propose de conserver quelques vélos prélevés.
Malheureusement plus rien ne m’étonne tout est a l’image du Monde actuel …..!
En résumé tout le Monde est au courant (ou au jus comme vous voulez)mais tout le monde ferme sa gueule …?
« L’argent l’argent tout s’achète et tout se vend ».
Méme le monde amateur est gangréné ……!