Elia Viviani : « L’important c’est que le cyclisme reprenne »

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Elia Viviani espère sur une relance du cyclisme
Elia Viviani est prêt à reprendre. Photo : @bettiniphoto

A l’image des autres coureurs du peloton, Elia Viviani prend son mal en patience. Mais l’Italien n’attend qu’une seule chose, c’est de pouvoir reprendre dans un premier temps l’entraînement sur la route puis la compétition plus tard.

Elia Viviani se tient prêt pour la reprise

Vers une reprise du cyclisme sur la route ? Après une période sans pouvoir rouler dehors, Elia Viviani pense que le moment est venu. « Je pense qu’il est temps de reprendre. Le nombre de personnes infectées a commencé à diminuer. Je tiens à indiquer que nous, les coureurs, ne sommes pas un danger pour qui que ce soit. Le cyclisme s’est arrêté pour éviter d’augmenter la pression qui pèse déjà sur les hôpitaux.»

Selon le coureur de la formation Cofidis, l’évolution de la situation permet une reprise en prenant toutes les dispositions nécessaires bien sûr. « Cette situation peut être résolue avec des règles strictes, par exemple que chaque personne sorte seule. Les coureurs peuvent s’entraîner sur les routes quelques heures. Nous pouvons faire des séances d’entraînement normales et éviter d’être un danger pour les autres. C’est la chose la plus importante. C’est pourquoi je pense qu’il est temps de reprendre.»

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Viviani s’attend à une fin d’année spéciale

Portant son regard de coureur professionnel, l’Italien pense que le calendrier forcément spécial de cette année va amener à faire des choix différents. Tout en rappelant que l’essentiel sera quand même de pouvoir prendre part à plusieurs épreuves. « Je pense que personne ne va participer aux trois grands Tours (de France, d’Italie et d’Espagne). Les équipes sont composées d’environ trente coureurs. Peut-être que les coureurs ne feront pas deux de ces compétitions, étant donné la situation. Peut-être que certains le feront. Mais je pense qu’il est important que les courses aient lieu. […] L’année prochaine, tout sera revenu à la normale. Dans un premier temps, l’important c’est que le cyclisme reprenne, pour les équipes, les coureurs et les promoteurs. Je suis prêt. » Sa présence sur le prochain Tour de France (29 août – 20 septembre) ne fait pas grand doute. Quant à la suite, un choix devra notamment s’opérer entre le Giro et le Tour des Flandres qu’il ambitionnait de disputer cette saison. Affaire à suivre.

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