Une semaine après le Tour de France, le parcours du Giro 2019 est désormais connu. La 102e édition fera au total 3 518,5 km et comportera notamment trois contre-la-montre individuel. A noter également qu’il n’y aura pas une seule étape de haute montagne dans la première moitié de ce Grand Tour avant d’avoir une très large part en deuxième et troisième semaine. La compétition débutera le 11 mai à Bologne et se terminera le 2 juin à Vérone. Elle se fera sans son tenant du titre Chris Froome, qui a choisi d’axer sa saison sur le Tour de France. Par contre, son dauphin lors de la dernière édition et vainqueur en 2017, Tom Dumoulin sera présent.
Deux contre-la-montre, des étapes vallonnées, les sprinteurs à l’honneur : un programme riche dans la première partie de course
Pour sa 102e édition, le Giro va redonner la part belle à l’épreuve du contre-la-montre. Il y aura trois étapes de ce type en mai et juin prochain sur les routes italiennes. De plus, ce Grand Tour commencera et se terminera de cette manière. Mais entre Bologne le premier jour et Vérone le dernier jour, du chemin attend les coureurs.
Lors de la première semaine, et même un peu au-delà, les puncheurs et les sprinteurs auront clairement l’avantage. Assez inhabituel pour le Tour d’Italie, la première étape de haute montagne se tiendra seulement au 13e jour de course. Avant de très nombreuses étapes dépasseront les 200 kilomètres et mettront en valeur des coureurs qui ne risquent pas de jouer le classement général. Cependant, les favoris ne devront pas rater certains rendez-vous dont les deux chronos individuels qui ont lieu en ouverture lors de la prochaine édition et à Saint Marin le neuvième jour.
La haute montagne concentrée dans la deuxième partie de course
A partir de la 13e étape, le Giro entrera assurément dans une nouvelle dimension. En trois journées, le classement général pourrait subir de larges modifications. A Ceresole Reale et à Courmayeur, deux grandes arrivées au sommet attendront les coureurs. Puis l’étape entre Ivrea et Como aura de fortes similitudes avec le tracé du Tour de Lombardie.
Pour la dernière semaine, pas moins de quatre arrivées au sommet seront programmées. De quoi provoquer des différences au classement général. Lors de la 16e étape vers Ponte di Legno, le peloton devra passer par les mythiques Passo Gavia le Mortirolo. Les autres journées à Antholz Anterselva, San Martino di Castrozza et celle de Croce d’Aune – Monte Avena serviront à épuiser encore un peu plus les organismes. Jusqu’au dernier instant, le Giro pourra basculer dans des étapes montagneuses présentant un fort dénivelé. Et si les écarts seront encore restreints entre certains coureurs, le dernier jour, un contre-la-montre individuel de 15 km à Vérone pourrait permettre de modifier la hiérarchie.
Le programme complet du Giro 2019
Etape 1 : Bologne – San Luca (contre-la-montre individuel de 8,2 km)
Pour commencer le Tour d’Italie 2019, c’est du côté de Bologne que tous les yeux seront rivés. Et cette première journée aura déjà une certaine importance pour les coureurs prétendants au classement général. Si la distance est plutôt courte, ne faisant que 8,2 kilomètres, du temps pourrait être rapidement perdu dans la montée vers San Luca. C’est exactement la même qui est empruntée pour l’arrivée du GP d’Emilie, une semi-classique italienne. Les spécialistes du chrono, mais aussi les grimpeurs auront donc leur mot à dire et pourront envoyer un message fort à la concurrence.
Etape 2 : Bologne – Fucecchio (200 km)
La première étape en ligne de cette 102e édition ne sera pas de tout repos. Et c’est peu dire, le profil sera même assez accidenté dans les cinquante derniers kilomètres. Les sprinteurs devront s’accrocher afin d’espérer jouer la gagne, car les derniers kilomètres sont dessinés en leur faveur. A moins qu’un baroudeur ou bien un puncheur arrive à les devancer, ce qui est une hypothèse à envisager.
Etape 3 : Vinci – Orbetello (219 km)
Une opportunité claire et nette pour les sprinteurs. Si la deuxième étape reste indécise au niveau du scénario, la troisième devrait en toute vraisemblance se terminer par un sprint massif. En tout cas, les sprinteurs ne pourront pas laisser filer cette occasion. Si la première moitié est certes vallonnée, il n’y a rien d’insurmontable. Et puis, plus les coureurs se rapprocheront de l’arrivée, moins de dénivelé il y aura.
Etape 4 : Orbetello – Frascati (228 km)
Une arrivée piégeuse. A Frascati, le Giro ne basculera pas d’un côté ni de l’autre. Mais il faudra tout de même se montrer méfiant. La portion finale avec quelques pourcentages pourrait provoquer quelques cassures, et qui sait la perte de quelques secondes précieuses pour un candidat au général. Les puncheurs auront un beau terrain d’expression pour tirer leur épingle du jeu, c’est certain.
Etape 5 : Frascati – Terracina (140 km)
Le sprinteurs de nouveau en lice pour la victoire ? Le profil de la cinquième étape s’y prête en tout cas. Il est vrai que la première partie de course sera particulièrement difficile à contrôler pour le peloton. Mais passé les vingt-cinq premiers kilomètres, ce dernier retrouvera une portion favorable. Et ce n’est pas une difficulté répertoriée à une cinquantaine de bornes de la ligne d’arrivée qui devrait changer quoi que ce soit. A Terracina, c’est le sacre d’un homme rapide qui est attendu.
Etape 6 : Cassino – San Giovanni Rotondo (233 km)
Après quelques journées de course, la difficulté va monter d’un cran pour la sixième étape. Celle-ci ne pardonnera pas la moindre petite faiblesse. Après avoir effectué une grande partie de la journée un parcours sans difficultés, cela se durcira avec l’ascension de la Coppa Casarinelle, qui n’est pas non plus très difficile mais devrait faire l’écrémage. Son sommet est situé à treize kilomètres du but. Autant un grimpeur dans une belle journée, un puncheur profitant du profil ou un baroudeur parti plus tôt peut espérer lever les bras. C’est toute l’incertitude qui entoure cette journée.
Etape 7 : Vasto – L’Aquila (180 km)
A l’image de la veille, difficile de prédire qui va s’illustrer au mieux lors de cette septième étape. Cela peut convenir à différents types de coureurs. C’est réellement un profil casse-pattes auquel les coureurs seront confrontés. Le sommet de la principale difficulté du jour, le Svolte di Popoli, sera situé à moins de quarante kilomètres, ce qui peut permettre d’assister à différents scénarios possible. Les deux dernières petites bosses à cinq kilomètres du terme et celle de l’arrivée à L’Aquila auront très certainement une incidence sur le dénouement.
Etape 8 : Tortoreto Lido – Pesaro (235 km)
Une journée clairement divisé en deux parties. Alors que plus de la première moitié du parcours sera pratiquement plat comme une main, la deuxième partie s’avérera beaucoup plus casse-pattes, pour ne pas dire vallonnée. A partir du Monte Della Mattera et jusqu’à Pesaro, les temps de répit seront que très peu nombreux. De quoi forcément donner des idées aux attaquants qui devront utiliser eu mieux le terrain proposé, mais attention les sprinteurs seront motivés pour parvenir à leurs fins aussi.
Etape 9 : Riccione – San Marino (contre-la-montre individuel de 34,7 km)
Une journée cruciale. C’est sans doute celle qui devrait provoquer le plus d’écarts entre les favoris du général depuis le Grand Départ donné de Bologne. Avec aucune véritable étape de montagne depuis, le contre-la-montre entre Riccione et Saint Marin apparaît comme fondamental à ne pas rater. Concéder un temps conséquent sur quelques uns de ses adversaires ne serait pas une bonne manière d’envisager la suite avec sérénité et pourrait mettre à mal certaines grandes ambitions. C’est dire l’enjeu qui attend les différents protagonistes sur cet exercice solitaire de près de trente-cinq kilomètres. Après avoir réalisé environ deux tiers de l’épreuve, le parcours va en plus se durcir quasiment sans interruption jusqu’à la ligne d’arrivée. Une bonne gestion de l’effort sera impérative pour espérer performer.
Etape 10 : Ravenna – Modena (147 km)
Impossible de faire plus plat. Arrivé quasiment à la moitié de ce Tour d’Italie, le peloton ne devrait pas connaître de difficultés particulières entre Ravenna et Modena. C’est une journée que devrait apprécier les équipes des sprinteurs. Un sprint royal est à attendre.
Etape 11 : Carrpi – Novi Ligure (206 km)
Une deuxième journée consécutive pour les sprinteurs. Un fait assez rare dans ce Tour d’Italie mais dont vont devoir profiter les coureurs concernés, car passé cette onzième étape, les opportunités seront quasiment inexistantes. C’est dire l’enjeu de cette journée pour un certain nombre d’engagés. Ce sera peut-être la dernière arrivée massive alors qu’à peine un peu plus de la moitié de la course aura été effectuée.
Etape 12 : Cuneo – Pinerolo (146 km)
Une journée typique pour les baroudeurs. Mais attention, il faudra tout de même afficher certaines qualités de grimpeur pour espérer s’imposer. C’est à partir d’une quarantaine de kilomètres de l’arrivée que la course devrait entrer dans sa phase décisive. Avec le Montoso à escalader, des différences pourraient bien s’opérer à différents échelons. Peut-être que des leaders utiliseront cette montée pour passer à l’offensive. Au sommet, il restera à peine plus de trente kilomètres comprenant une dizaine de descente et une vingtaine de portion plate. A Pinerolo, le faux-pas est fortement déconseillé car la moindre faiblesse pourrait coûter cher.
Etape 13 : Pinerolo – Ceresole Reale (188 km)
La première grande journée de haute montagne de la 102e édition. Elle est prévue pour la 13e étape qui se disputera entre Pinerolo et Ceresole Reale. Ce sera d’ailleurs la première véritable arrivée au sommet, à plus de 2 200 mètres d’altitude (2 2247 mètres pour être précis). C’est dire le niveau de difficulté de ce tracé, qui n’épargnera pas les coureurs. Ces derniers vont devoir après 35 kilomètres de course aborder l’ascension du Colle del Lys, qui devrait fatiguer les organismes. Tout comme un peu plus tard le Plan del Lupo dont son sommet est situé au kilomètre 126. Après cela, une descente sera à effectuer avant de se lancer progressivement dans la montée finale de menant vers Ceresole Reale. Longue et usante, seul un replat de quelques kilomètres permettra de souffler un peu avant de rejoindre le sommet. Au soir de cette étape, la hiérarchie risque de se décanter. En tout cas, les grimpeurs les plus en forme auront une belle occasion de provoquer des écarts. A eux d’en profiter pour réaliser une opération fructueuse au classement général.
Etape 14 : Saint-Vincent – Courmayeur (131 km)
Une nouvelle journée dantesque. Voici ce qui attend les coureurs pour ce quatorzième opus du Giro 2019. C’est un véritable parcours du combattant en perspective entre Saint-Vincent et Courmayeur tant les difficultés sont nombreuses. Les moments de répit seront que très peu nombreux. Après seulement quelques kilomètres, le peloton abordera la première des cinq difficultés. Une fois la descente réalisée de ce col, une portion plate sera à parcourir, la seule pratiquement de toute la journée. Puis, il faudra enchaîner la montée de Verrogne et le Truc d’Arbe. De quoi bien éprouver tous les coureurs, qui ne seront pas au bout de leurs peines, car arrivera peu de temps après, l’ascension la plus dure. Ce sera le Colle San carlo qui culmine à 1951 mètres d’altitude. Dans celle-ci, de l’action est à envisager très sérieusement puisqu’une fois le sommet franchi, il restera vingt-six kilomètres dont une grande partie en descente avant de remonter vers Courmayeur, mais plus avec le même degré de difficulté. Tout est réuni pour assister à une grande bataille. Il se pourrait bien que la liste des prétendants à la victoire finale se réduise encore.
Etape 15 : Ivrea – Como (237 km)
Un air de classique. Après avoir deux journées dantesques en haute montagne, les coureurs n’en auront pas fini des difficultés même s’il y a aura pas de grands cols à franchir. Cependant, les ascensions programmées s’annoncent redoutables. Celles-ci sont généralement empruntées sur le mythique Tour de Lombardie, qui est un des cinq Monuments du cyclisme et qui a coutume clore les grands événements de la saison cycliste. En plus, cela va ressembler à une journée marathon avec 237 kilomètres à effectuer, ce qui va forcément ajouter une difficulté supplémentaire. La Madonna del Ghsallo sera la première difficulté suivi quasi immédiatement de la Colma di Sormano, qui est réputé pour faire très mal dans la classique des feuilles mortes. Un scénario tout à fait similaire est à envisager en cas d’offensive lointaine. Puis, le Civiglio et le San Fermo della Bataglia pourront ensuite permettre d’accroître un avantage ou alors de faire la différence définitivement. Une journée à ne pas rater dans la quête du classement général. Pour l’étape, seul un homme en très bonne condition pourra s’illustrer.
Etape 16 : Lovere – Ponte Di Legno (226 km)
Les grimpeurs vont être servis. Pour commencer la troisième et dernière semaine de compétition, les organisateurs ont prévu un programme très copieux pour les coureurs. Avec pas moins de quatre cols à franchir dont deux qui font partie des plus mythiques, cela peut ressembler à une journée épique qui peut faire basculer le Tour d’Italie en faveur d’un coureur en particulier. Sans oublier les deux premières ascensions, le Passo della Presolana et le Croce di Salven, c’est vraiment avec le Passo Gavia que cette seizième étape entrera dans une autre dimension. Col réputé pour sa difficulté mais sa très haute altitude avec un sommet à plus de 2 600 mètres d’altitude, le peloton aura perdu de très nombreux éléments à ce stade, c’est une certitude. Reste à savoir combien et qui sait la course entre les favoris se sera déjà déclenchée. Une fois le sommet passé, une longue descente mènera l’ensemble des coureurs jusqu’au pied d’un autre obstacle de taille. Le Passo del Mortirolo permettra de provoquer une nouvelle sélection, plus ou moins grosse selon les circonstances. Mais au sommet, l’étape ne sera pas finie pour autant car il restera la descente puis une quinzaine de kilomètres à faire en direction de Ponte di Legno, une section en constante montée mais surtout usante.
Etape 17 : Commezzadura – Anterselva/Antholz (180 km)
Une journée de léger répit ? Pas vraiment ou en tout cas moins terrifiante sur le papier que la veille. Mais pour arriver à Antholz Anterselva depuis Commezzadura, la route ne sera pas aisée. Deux types de courses pourraient bien avoir lieu ce jour là. Une mettant aux prises les baroudeurs et grimpeurs distancés au général et une autre qui concerne les coureurs luttant pour le maillot rose ou une belle place d’honneur. Avec pas moins de trois difficultés répertoriées avant l’arrivée, il y aura de quoi faire pour animer cette journée. Mais vraisemblablement, c’est dans les derniers kilomètres que tout devrait logiquement se jouer. Si ce n’est pas très long en ce qui concerne la montée pour rejoindre la station d’Antholz Anterselva, elle pourra permettre quand même de se démarquer pour aller gagner l’étape ou même faire la différence avec des concurrents directs, voire les deux.
Etape 18 : Valdaora/Olang – Santa Maria di Sala (220 km)
La dernière étape dite de plaine, c’est pour la dix-huitième journée de ce Giro 2019. Cela correspond donc à l’ultime possibilité pour un large panel de coureurs d’espérer s’imposer durant cette édition. Pour les non-grimpeurs ou non-spécialistes du chrono, il n’y aura plus aucune raison de prétendre lever les bras ensuite. C’est pourquoi cette étape relève d’une importance capitale à ce point de vue. Seul es 220 kilomètres à parcourir, une échappée composé de quelques courageux tentera certainement de mettre à mal les quelques sprinteurs encore en capacité de lorgner sur la première place. Ce sera le duel à prévoir. Tout autre fait sortirait de l’ordinaire.
Etape 19 : Treviso – San Martino di Castrozza (151 km)
Pour l’antépénultième étape, le Tour d’Italie entrera dans sa phase finale mais aussi décisive, car tout pourrait encore basculer. Les profils s’y prêtent à ce changement comme ce parcours tracé entre Treviso et San Martino di Castrozza. Compte tenu de ce qui est à effectuer, cela ressemblera davantage à une course de côte à moins d’une grosse surprise. Pour autant, ça ne devrait pas manquer d’intérêts. A la fois, les baroudeurs pourront profiter d’un parcours vallonné avant de s’expliquer dans la montée finale alors que les acteurs principaux du général pourront en découdre en s’approchant de San Martino di Castrozza. Une dizaine de kilomètres d’ascension qui peuvent modifier pourquoi pas une certaine hiérarchie établie. Toute défaillance n’est pas à exclure, comme ce fut le cas pour Simon Yates en 2018 à 48 heures du terme.
Etape 20 : Feltre – Croce d’Aune – Monte Avena (193 km)
Un dernier gros morceau ! Pour l’ultime étape en ligne de cette édition, la haute montagne aura la part belle. Et c’est le moins que l’on puisse dire avec quatre cols répartis sur 193 kilomètres. De quoi pouvoir assister à une sorte de final en apothéose. En tout cas, ce qui certain, il ne reste plus que cette possibilité pour réaliser des différences conséquentes dans l’optique du classement général. Après une mise en jambe relativement courte, les choses sérieuses débuteront par la Cima Campo, puis le terrible Passo Manghen se présentera sous la roue des coureurs. Une fois passé le sommet, la moitié de l’étape n’aura même pas été parcourue. Il faudra ensuite passer par le Passo Rolle, une montée redoutable mais irrégulière en deux temps. Après cela, une assez longue descente amènera les protagonistes au pied de la dernière difficulté. Les forces restantes serviront alors pour grimper Croce d’Aune – Monte Avena, qui permettra ou non de changer la donne. Au soir de cette étape, à part des écarts relativement faibles, les positions seront figées et peut-être même l’identité du vainqueur sera connu.
Etape 21 : Verona – Verona (15,6 km)
Pas d’étape en ligne pour finir, mais un contre-la-montre. Au lieu d’assister à une arrivée mettant aux prises les sprinteurs encore présents dans le plateau, les spécialistes de l’effort solitaire, voire les coureurs bien placés au général auront quelque chose à jouer. S’il sera intéressant de savoir qui réalisera le plus rapidement le parcours de 15,6 kilomètres autour de Vérone après trois semaines de course éprouvantes, l’éventuel suspense pour la victoire finale ou le podium le sera tout autant. C’est surtout cet aspect qui pourrait bien donner une toute autre dimension à cette vingt-et-unième et dernière étape. Un énième rebondissement est toujours possible.
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Voici une belle boucle, mais elle oublie malgré tout le bas de la botte. Le nord est bien servi. C’est pas facile de se baisser pour voir le bas de la godasse et encore moins sous la semelle. Ils casseront pas dans les Pouilles pas plus qu’en Palabre. Inutile de se perdre en paroles, c’est malgré tout pas pire que ce tour de France partant de Belgique, y perdant le Nord et incapable de trouver un sens pour faire une boucle, pas plus une grande qu’une petite.