Mercredi, au terme des 177 kilomètres de Milan-Turin, c’est Alberto Bettiol (EF Education EasyPost) qui l’a emporté à Salassa, l’Italien ayant attaqué à 30 kilomètres de l’arrivée. L’ancien vainqueur du Tour des Flandres a réalisé un vrai numéro tenant tête jusqu’à la ligne d’arrivée à un groupe de 15 coureurs. Les deux coureurs de l’UAE Team Emirates, Jan Christen et Marc Hirschi, ont pris les 2e et 3e places.
Marc Hirschi (UAE Team Emirates), un des favoris du jour, a passé la ligne d’arrivée ensanglanté au niveau du visage. Il faudra voir dans les heures et jours qui viennent si sa participation à Milan-Sanremo est remise en question.
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Classement de Milan-Turin 2024 (Top 10)
1 – BETTIOL Alberto (EF Education – EasyPost) les 177 km en 3:54:13 (45,3 km/h)
2 – CHRISTEN Jan (UAE Team Emirates) + 0:07
3 – HIRSCHI Marc (UAE Team Emirates) + 0:09
4 – ULISSI Diego (UAE Team Emirates) m.t
5 – VERMAERKE Kevin( Team dsm-firmenich PostNL) m.t
6 – BRAMBILLA Gianluca (Q36.5 Pro Cycling Team) m.t
7 – HERZOG Emil (BORA – hansgrohe ) m.t
8 – MARCELLUSI Martin (VF Group – Bardiani CSF – Faizanè) m.t
9 – SCHULTZ Nick (Israel – Premier Tech) m.t
10 – WANDAHL Frederik (BORA – hansgrohe) m.t
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119 coureurs classés, 3 abandons et 3 coureurs non partants
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Moi qui pensait à un sprint à l’arrivée, comme les années passées, je me suis complètement gourré ! Voilà à quoi ça mène de ne pas s’intéresser aux parcours très détaillés que propose ce site, Today Cycling !… En fait, cette année, la fin du parcours avait été sérieusement modifiée, sans doute pour se rapprocher des efforts de Milan San Remo samedi… Alors que le parcours de Milan San Remo ne change jamais ou presque, pour la doyenne Milan Turin, ça n’est pas pareil !… Depuis la création en 1876, ça change tout le temps , de saison comme de parcours…
Exploit solitaire de Bettiol; apprès Evenepoel au Portugal, Vingegaard dans les montagnes ou Pogacar sur 80 km dans les Strade Bianche, ou même Van Aert, certes en duo, à Kuurne, ce départ de saison multiplie ce genre de performances : inutile de partir en dithyrambes, il n’y a qu’à écarquiller les yeux…
Bettiol l’emporte, parti tel un canon, comme pour terroriser toute la région, et il avait tout pris pour préparer sa tentative solitaire, la combinaison avec les gants , les socquettes, etc… Mais là encore, observons l’incapacité de s’entendre ou de s’unir dans les groupes à l’arrière, comme une constante des courses actuelles, dès lors que le sprinteur n’est plus là et que l’oreillette cafouille… Ici, les Bora seuls chassaient Bettiol, mais pour qui ?… Un peu comme dans l’étape du Mont Brouilly dans Paris-Nice, tous devant… Par contre, aucun relais des UAE, qui vont faire sans vergogne 2, 3 et 4… Hirschi fait 3, il me semble qu’il saignait du nez : il pistait du nez, Bestiol en rose, juste devant…