Dimanche, Simon Yates a remporté la 8e étape de Paris-Nice 2022 en devançant de quelques secondes le duo du Team Jumbo-Visma, Wout Van Aert et Primoz Roglic. Ce dernier a inscrit son nom au palmarès de la Course au soleil pour la première fois.
Paris-Nice : Le résumé de la 8e étape
Un final de toute beauté. Une fois de plus, la dernière journée de course de Paris-Nice a tenu toutes ses promesses. Le profil très vallonné autour de Nice a provoqué un sacré écrémage dans le peloton. Ca a commencé assez loin de l’arrivée, il n’y avait « que » 115,6 kilomètres à effectuer. Et la grande explication entre les cadors du général a bien eu lieu. Simon Yates s’est montré le plus fort, en faisant la différence dans l’ultime difficulté, le Col d’Eze emprunté par un versant inédit. Les deux coureurs de la Jumbo-Visma, Primoz Roglic leader et Wout Van Aert n’ont pas été en mesure de suivre, mais ont ensuite très bien limité les écarts. De son côté, Nairo Quintana (Team Arkea – Samsic) dernier membre de ce quatuor de tête a craqué complètement. Le Colombien a même été rattrapé par un deuxième groupe, qui finira à 1 minute 45 secondes du vainqueur du jour. Dans celui-ci, il y avait notamment Daniel Felipe Martinez (INEOS Grenaiders) malheureux sur cette journée puisque une crevaison lui avait fait perdre le contact avec le premier groupe.
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Poussé dans ses retranchements, Primoz Roglic est quand même parvenu à conserver sa première place au général. Pour moins de 30 secondes, le Slovène aura donc résisté au retour de Simon Yates. Daniel Felipe Martinez complète ce trio de tête. Présents dans le top 10 avant cette ultime journée, Aleksandr Valsov (6e) et Pierre Latour (8e) ont finalement dévissé, profitant ainsi à deux coureurs français. Guillaume Martin (Cofidis) et Aurélien Paret-Peintre (AG2R Citroën Team) finissent respectivement au neuvième et dixième rang. Assez loin de Roglic vainqueur de la Course au soleil, qui se refusait jusqu’à présent toujours à lui.
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Le profil rendu périlleux par les conditions climatiques a encore une fois donné un caractère particulier à la dernière étape de Paris-Nice, une épreuve où la dernière étape se devrait de donner lieu, ces dernières années, à un mélange assez spécial où se mêlent beaucoup de difficultés, de risques ou même d’appréhension du côté des coureurs – du moins pour ceux qui désirent encore en terminer-, ou bien une conclusion à suspense côté spectateurs, dans cet indispensable besoin de spectacle des temps moderne, ce désir de toujours voir le sort se décider le dernier jour, au dernier moment, à coups de secondes…
Après une journée bien compliquée, le vainqueur attendu, P. Roglic, soumis à très forte pression après un dernier jour cauchemardesque l’an passé, l’emporte finalement, au prix de beaucoup de courage, par une victoire très collective de ses Jumbo, vainqueurs de trois étapes… Mais tous rencontrèrent un S. Yates exceptionnel ce dernier jour, un Yates comme à ses meilleurs jours de 2017… Car le britannique, bien qu’isolé au sein de son équipe, avait bigrement préparé son Paris-Nice !… Il reste qu’en dehors du vainqueur Roglic, ce Paris-Nice reste essentiellement marqué par un W. Van Aert quelque peu hors-concours, indispensable ce dernier jour, conduisant tout au long de l’étape P. Roglic à la victoire finale …
S. Yates n’a pas volé sa belle victoire . Entreprenant et résistant aux poursuivants . Il aurait pu gagner le Paris Nice si Van Aert n’avait pas secouru notre slovène Roglic un peu à la dérive sur le final . Ce dernier m’a paru ne plu savoir où il en était , enfin sur la côte d’ Azur mon brave …. Quel beau pays, sous la pluie cela me fait penser au nord , mais il vrai que nous sommes encore en hiver . Bravo à tous donc .