Pour ce Giro 2022 (6-29 mai), les grimpeurs seront une nouvelle fois mis à l’honneur. Sur l’ensemble du tracé, six étapes sont classées comme montagneuses par l’organisation. Et réparties tout au long des trois semaines de course, du quatrième jour jusqu’à l’avant-dernier.
La montagne présente en force au Giro 2022
Le verdict est tombé. Le Giro 2022 sera composé de six étapes de montagne. Et même quatre d’entre elles se termineront au sommet d’une ascension. Soit autant d’opportunités pour les plus forts parmi les grimpeurs de se livrer à de belles batailles, sans oublier des possibilités sur des terrains vallonnés. Et ça commencera tôt, dès la quatrième étape, ce qui équivaut au retour sur le sol italien après trois étapes disputées en Hongrie. Il faudra alors affronter la redoutable ascension de l’Etna. De quoi provoquer les premiers écarts significatifs sur cette édition. Mais autre élément à prendre en considération, ce sera la seule journée dite de montagne qui comportera une seule difficulté répertoriée.
Autre gros morceau, le Blockhaus sera l’arrivée de la 9e étape, soit en fin de première semaine. Et là, le parcours sera exigeant tout au long de la journée avant de finir en beauté. Pour certains, l’ambition d’un très bon classement général pourrait bien disparaître. Sur la deuxième semaine de course, il faudra attendre le dernier jour soit la 15e étape pour retrouver un parcours montagneux jusqu’à Cogne. Trois cols seront à enchaîner, mais le final restera un peu plus abordable.
De la très haute montagne pour finir
Pour la troisième et dernière semaine de course, ce sera du très costaud avec des étapes de montagne aussi difficiles les unes par rapport aux autres. En direction d’Aprica, lors de la 16e étape, pas d’arrivée jugée au sommet mais les 5 000 mètres de dénivelé seront allégrement franchis avec notamment comme difficulté le Mortirolo. Le lendemain, sur la 17e étape, ça n’ira jamais très haut en altitude, par contre ça montera sévère dans les deux dernières ascensions précédant l’arrivée à Lavarone. Et à la veille de l’arrivée, une grande journée attendra les coureurs. Il faudra passer par le Passo San Pellegrino, le Passo Pordoi qui fera office de Cima Coppi à 2 239 mètres d’altitude et le Passo Fedaia à plus de 2 000 mètres d’altitude pour l’arrivée. Avec un tel tracé, jusqu’au bout le maillot rose pourrait bien changer d’épaules.
FORUM : Participez à nos forums, créez votre profil…
Étape 4, AVOLA – ETNA (166 km)
Étape 9, ISERNIA – BLOCKHAUS (187 km)
Étape 15, RIVAROLO CANAVESE – COGNE (177 km)
Étape 16, SALO – APRICA (200 km)
Étape 17, PONTE DI LEGNO – LAVARONE (165 km)
Étape 20, BELLUNO – MARMOLADA (167 km)
Il faut arriver à comprendre comment les organisateurs ont pu arriver à cette « idée » ou « évolution mentale » dans la présentation du giro… Ce n’est pas évident, mais sans doute convient-il de se placer dans le contexte d’une évolution « géo-politico-sportivo-eco-umberto-etc »… Les étapes seraient à découvrir séparément, comme si il n’y avait pas ou peu de lien géographique ou de continuité sportive entre elles… Dans l’esprit de l’organisation et dans un futur plus ou moins proche, peu importe où les étapes auraient lieu, dans vingt pays s’il le faut…Là où la carte d’un tour national se découvrait et s’imposait d’emblée, elle pourrait désormais apparaitre à la fin, passer même au second plan, voire devenir inutile…
Il est vrai que c’est tellement plus difficile de faire un tour AR de l’Italie. Ce qu’il y a de bien avec l’ Italie, c’est que les parcours montagneux ne sont pas que dans les alpes. C’est vrai aussi que ce Giro ne se termine pas une fois de plus pas à Rome, mais à Milan et cette année à Vérone, qu’est ce que vous en pensez les parisiens ?