A l’occasion de ce Paris-Nice 2021 (7 au 14 mars), Alexis Vuillermoz endossera tout logiquement le rôle de leader de la formation Total Direct Energie, lui qui évolue sous ses nouvelles couleurs. L’équipe Vendéenne pourra aussi notamment compter sur l’excellent Anthony Turgis ou encore Pierre Latour. Quant à Edvald Boasson-Hagen, c’est un peu l’énigme, voire le point d’interrogation.
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Les Vendéens à l’attaque de Paris à Nice
Avec un Alexis Vuillermoz qui excellera dès que la route s’élèvera et que les favoris à la victoire finale sur Paris-Nice se jetteront dans la bataille, l’équipe de Jean-René Bernaudeau aura d’autres cartes majeures à jouer. Et ce à commencer par Anthony Turgis actuellement en très bonne condition physique en témoignent sa seconde place glanée il y a quelques jours sur le prestigieux Kuurne-Bruxelles-Kuurne, mais aussi sa 15e place obtenue sur le Het Nieuwsblad, épreuve WorldTour. Autre argument, et de taille, Pierre Latour, double champion de France du contre-la-montre, saura se mettre en avant chaque jour à n’en pas douter et ne manquera sans doute pas le rendez-vous qui lui est fixé à l’occasion de la 3e étape (Gien – Gien) disputée sous forme de chrono individuel long de 14 kilomètres.
Concernant, la recrue Edvald Boasson-Hagen, la question se pose de savoir s’il est en mesure de peser sur la moindre étape. Ses classements récents sur l’Etoile de Bessèges et le Het Nieuwsblad ne reflètent pas tout son talent. Et quand on y ajoute son abandon sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne et qu’il gagne beaucoup plus rarement en début de saison, les observateurs sont autorisés à se poser des questions concernant le champion norvégien.
L’effectif Total Direct Energie sur Paris-Nice
Pierre Latour (27 ans – France), Alexis Vuillermoz (32 ans – France), Fabien Doubey (27 ans – France), Anthony Turgis (26 ans – France), Edvald Boasson Hagen (33 ans – Norvège), Chris Lawless (25 ans – Grande-Bretagne) et Dries Van Gestel (26 ans – Belgique).
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Concernant Boasson-Hagen, avec le valdingue qu’il s’est pris sur le rond-point de la deuxième arrivée de l’Etoile de Bessèges, comment pourrait-il flamboyer par temps qui courent … Le voici qui traine sa misère, comme sur dernier Het Nieuswblad, en queue de peloton, la guibole qui flageolle et le survêtement qui bâille… Ceux qui devraient avant tout s’interroger s’interroger, ce sont ceux qui ont pu le pousser à prendre de tels risques sur cette entrée en matière de seconde envergure : simple constat d’incompétence. Quant à La Tour, il n’a pas à refléchir de trop, ni à faire preuve de beaucoup de Gien-Gien pour donner son maximum dans le chrono… Plus en vue que La Tour, si Turgis surgit dans une arrivée, il concrétiserait ses trés belles places en classiques, mais l’opposition s’avère de taille… Bonne chance à lui ainsi qu’à Vuillermoz, même si en tant que leader il n’aura sans doute pas grand chose à gagner, au mieux rien à perdre…