Tour d’Italie. Ce n’était pas un jour de repos pour Bram Tankink

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Sur le Giro 2017, il y a bien eu le jeudi de l'Ascension pour Bram Tankink
Le vélo de Bram Tankink au repos. Ce ne fut pas le cas le jeudi de l'Ascension. Crédit photo : DR

Pour beaucoup, le jeudi de l’Ascension fut synonyme de se la couler douce sur une plage ensoleillée. Avec peut-être pour les plus chanceux le prolongement de l’inaction sur un pont tendu gracieusement par des employeurs charitables et soucieux du bronzage de leurs salariés. Bram Tankink n’avait ni les pieds dans l’eau ni le pédalage à l’arrêt sous un parasol, il a appuyé sur ses pédales entre Moena et Val Gardena dans la 18e étape du Giro. Quand son calendrier de course le lui permet, le coureur néerlandais de la formation Lotto NL-Jumbo prend tout de même du bon temps et en procure par la même occasion à son vélo, perché !    

L’Ascension de Bram Tankink, un jeudi haut en pourcentages

L’Ascension vient du latin « ascensio », qui signifie « monter vers ». Bran Tankink tout comme le peloton est presque monté au ciel, mais n’a pas vu la Vierge Marie pour autant. Pas moins de cinq cols à franchir hier et pas un vélo suspendu à un arbre dans les descentes. Aucune envolée à déplorer durant l’étape, et tant mieux. Aucun coureur n’a raccroché son biclou à une branche d’un arbre pour marquer la fin de sa carrière. En plein Giro, c’eût été une première dans l’histoire du cyclisme. Dans les trois derniers kilomètres, sur un faux plat montant, Nairo Quintana, Vincenzo Nibali et Tom Dumoulin se sont regardés en chien de faïence pour savoir lequel des trois allait emmener les autres. Enfin du mouvement en roue libre. Car l’étape fut encore d’un classique ennuyeux hormis la fugue de Thibaut Pinot qui reprit une minute au classement général. Quel dommage qu’elle ne fut pas le pendant de la veille heureuse de Pierre Rolland. Et Bram Tankink dans tout cela ? « Tranquille » dans l’Ascension.

Un Bianchi sur un arbre perché tenait par son guidon une bonace

Un vélo a aussi droit au repos. C’est bien lui qui supporte le poids du coureur même s’il ne supporte pas le poids de la course. À quand un syndicat qui représente la défense de cet outil de travail. Bram Tankink, lui, prend soin du sien pendant ses jours de repos. Je te remercie Bram au nom de ceux qui souffrent souvent au plus profond de leur fibre de carbone. Tu n’as pas hésité à lui offrir une bonace au bout de son guidon.

Vidéo. Une gueuze pour Bram Tankink dans la montée de l’Alpe d’Huez sur le Tour de France 2015

@bramtankink

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