Une fois encore, et à l’occasion de la 4e étape du Tour Down Under, Biniam Girmay a flirté avec la victoire pour la troisième fois. A Port Elliot, l’Erythréen a terminé 2e, après avoir déjà pris les 3e et 4e places. C’est ce qu’on appelle « tourner autour de la victoire ». A l’arrivée de l’étape du jour, le coureur âgé de 23 ans est revenu sur cette nouvelle place d’honneur mais aussi sur l’étape de Willunga Hill.
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Biniam Girmay a déclaré à l’arrivée de la 4e étape du Tour Down Under : « L’équipe m’a bien protégé toute la journée pour le dernier sprint annoncé de ce Tour Down Under. Madis Mihkels m’a parfaitement positionné avant le dernier virage à 500 mètres de l’arrivée, mais au final Sam Welsford était à nouveau le plus rapide du peloton. L’étape de samedi promet d’être explosive avec la montée de Willunga Hill à gravir à deux reprises, après une phase initiale plate. Je m’attends à une bataille intense entre les coureurs du classement, une bataille adaptée à Georg Zimmermann et nos autres grimpeurs. Mais j’ai aussi l’intention de tout donner et de voir jusqu’où je peux tenir car je n’ai rien à perdre ! »
Classement de la 4e étape du Tour Down Under 2024
1 – WELSFORD Sam (BORA – hansgrohe) les 136,2 km en 2:59:50 (45,5 km/h)
2 – GIRMAY Biniam (Intermarché – Wanty) m.t
3 – BOVEN Lars (Alpecin – Deceuninck) m.t
4 – FRETIN Milan (Cofidis) m.t
5 – PITHIE Laurence (Groupama – FDJ) m.t
6 – SERRANO Gonzalo (Movistar Team) m.t
7 – KANTER Max (Astana Qazaqstan Team) m.t
8 – HUBY Antoine (Soudal – Quick Step) m.t
9 – BAUHAUS Phil (Bahrain – Victorious) m.t
10 – CLARKE Simon (Israel – Premier Tech) m.t
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Sur cette photo, l’expression du coureur d’Alpecin qui suit Girmay peut retenir l’attention. Lars Boven « tire la langue », mais dans un sens bien particulier : il ne s’agirait pas de « tirer la langue » au sens traditionnel de l’expression cycliste, à savoir souffrir ou peiner face aux difficultés de la route; mais plutôt d’exprimer comme une certaine satisfaction au plaisir d’accéder au podium de l’étape, ceci après un substantiel effort. Girmay affiche pours sa part un faciès qui lui assez habituel, un sourire que l’on pourrait qualifier « de carte postale », assez impassible malgré la farouche lutte qui précéda.