En difficulté dans la montée de Bisanne, puis lâché dans la montée finale, Adam Yates a vécu une journée difficile. Toujours maillot blanc, il n’est cependant plus sur le podium du classement général, et il semble difficile à croire que le leader d’Orica BikeExchange pourra dépasser Quintana ou Bardet, demain, sur la dernière étape de haute montagne.
Adam Yates tient à son maillot blanc
Sur le site du Tour de France, Adam Yates a admis avoir souffert sur cette étape. « J’ai commencé à avoir du mal dans la montée de Bisanne. J’ai réussi à revenir, mais ensuite je ne pouvais plus suivre sur la fin, alors j’ai perdu du temps. Mais c’est ma première mauvaise journée sur ce Tour de France, alors j’ai de quoi être satisfait. » Plus surprenant, le meilleur jeune du Tour annonce qu’il n’est pas venu pour le général. « Je n’étais pas venu ici pour jouer le général, et je me retrouve 4e, avec en plus le maillot blanc sur les épaules. Ce n’est pas si mal. Maintenant il faut que je le garde jusqu’à Paris. Je sais que j’ai perdu un peu de temps par rapport à Meintjes… il faut encore tenir une journée. »
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La victoire en solitaire de Romain Bardet sur la 19e étape
Rafal Majka, actuel maillot à pois, est assuré de remporter le maillot du meilleur grimpeur du Tour de France 2016 s’il parvient à rallier l’arrivée aux Champs-Élysées sans encombre.
Rafal Majka peut enfin souffler
Le coureur polonais de la Tinkoff, qui possède plus de 100 points d’avance sur son dauphin au classement du maillot à pois de meilleur grimpeur, le Belge de la formation Lotto Soudal Thomas De Gendt, est assuré de garder son maillot jusqu’à Paris. Une récompense méritée au vu de tous ses efforts tout au long de ces trois semaines de course. Le coureur se dit soulagé : « Je suis très heureux parce que dans l’équipe nous avons bataillé pendant toute la course pour aller chercher nos deux maillots, à pois pour moi, et vert pour Sagan. Aujourd’hui nous sommes assurés de les remporter et c’est un soulagement. Surtout que c’est devenu très stressant dès qu’il s’est mis à pleuvoir : la route devait être sèche depuis très longtemps, et elle est devenue très glissante, c’était dangereux ».
Si l’étape a souri au Français Romain Bardet, celle-ci n’a pas fait que des heureux à l’image de Pierre Rolland (Cannondale-Drapac), victime d’une chute après le col des Saisies.
Pierre Rolland, sonné par sa chute
Alors qu’il tentait une attaque en compagnie de Rui Costa (Lampre-Merida), Pierre Rolland a été victime d’une chute à un peu plus de 40 kilomètres de l’arrivée. Les intempéries s’étant invitées sur la course, rendant ainsi les routes glissantes, n’ont laissé aucune chance au leader de la formation Cannondale-Drapac qui est allé au sol, inévitablement. Chanceux, le Français a tout de même pu remonter sur son vélo et terminer l’étape. Maintenant, son seul objectif est de rallier Paris, comme il l’indique sur le site du Tour de France : « Je commençais à retrouver un peu de vie sur ce Tour après la chute du Tourmalet et puis voilà, avec la route mouillée, j’ai glissé dans une courbe et je n’ai pas eu le temps de freiner. Le vélo a glissé des deux roues. J’ai mis du temps à me relever parce que j’étais sonné. J’ai cru que c’était fini. Peu après, j’ai repris mes esprits. Maintenant, le but, c’est d’aller jusqu’à Paris ».
Tombé à une dizaine de kilomètres de l’arrivée en glissant sur une bande blanche humide, Christopher Froome s’est présenté touché et grimaçant sur le podium protocolaire du Tour de France. Bandé au genou et souffrant de plaies sur tout le flanc droit, le maillot jaune assure ne pas être blessé, mais attend avec l’impatience d’arriver à Paris.
Froome assure ne pas souffrir
Méfiant avant le début d’étape, le britannique savait qu’il avait beaucoup à perdre sur cette étape. « Aujourd’hui, je voulais rester devant et éviter les problèmes autant que possible. » Et malgré ses précautions, Christopher Froome est tombé. Touché sur tout le flanc droit, il assure que ses plaies ne sont que superficielles. « J’ai glissé en roulant sur une bande de peinture et je suis tombé. Par chance, ce n’est pas grand-chose, mais dans un jour comme celui-là, je suis bien content d’avoir autant d’avance sur mes rivaux au classement général. »
Froome salue le soutient de sa formation Sky
« J’ai aussi la chance d’avoir des coéquipiers géniaux, comme Geraint Thomas qui m’a passé son vélo », a insisté Froomey au site de la course. « C’était la démonstration que le Tour n’est jamais terminé tant qu’on n’a pas passé la ligne d’arrivée. Demain, c’est le dernier effort »
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La victoire pleine de panache de Romain Bardet
La 19e étape du Tour de France a été le théâtre d’un grand spectacle avec, à la clé, la première victoire française. Romain Bardet a en effet su tirer profit de cette journée difficile pour passer à l’offensive et aller s’envoler vers la victoire.
Flamboyant Romain Bardet
Il aura donc fallu attendre 19 étapes pour voir une première victoire française. Une magnifique victoire, qui plus est ! Romain Bardet a réussi à tirer son épingle du jeu lors d’une étape marquée par des conditions climatiques compliquées rendant la route glissante, offrant son lot de chutes. En effet, de nombreux coureurs sont allés au sol, dont le maillot jaune, Chris Froome (Team Sky), et Tom Dumoulin (Giant-Alpecin), double vainqueur d’étape sur ce Tour de France. Le Néerlandais a été contraint à l’abandon. Ainsi, et à 25 ans seulement, Romain Bardet s’est offert une deuxième victoire d’étape sur la Grande Boucle après celle décrochée à Saint-Jean-de-Maurienne en 2015.
Romain Bardet sur un nuage
Tout s’est joué dans la descente de Domancy, où Romain Bardet est sorti du groupe de contre-attaque en compagnie de son fidèle équipier Mikaël Cherel. Le leader de l’équipe savoyarde Ag2r-La Mondiale a ensuite rattrapé Rui Costa (Lampre-Merida), en tête de la course, avant de le lâcher et faire cavalier seul jusqu’à l’arrivée. « Je suis sur un nuage. C’est beau le vélo à l’instinct, juste fou. Mika a fait un truc de fou, je ne me suis occupé de rien. Il n’y avait rien de prévu, mais juste avant la dernière descente, il m’a dit “viens, on la fait à fond et on verra bien”. On a réussi à faire un trou, et je suis revenu sur Costa. Je le connais bien, et j’étais un peu déçu qu’il ne passe aucun relais. Mais contrairement au Dauphiné, j’ai pris mes responsabilités et j’ai roulé en pensant uniquement au classement général. Au final, je fais une bonne opération et l’étape vient avec. C’est fabuleux parce que j’étais un peu frustré de ne pas pouvoir jouer d’étape jusqu’ici. Dans les derniers kilomètres je tenais un bon rythme et je savais que les autres auraient du mal à me rattraper. J’ai pu savourer, car je sais que c’est unique de vivre de tels moments, soutenu toute la journée par le public qui crie mon nom, qui le peint sur les routes ! »
Romain Bardet, dauphin de Chris Froome ?
Grâce à sa victoire, Romain Bardet s’est également hissé à la deuxième place au classement général provisoire. L’objectif du coureur de la formation Ag2r-La Mondiale est maintenant de conserver ce rang et monter sur la deuxième marche du podium sur les Champs Élysées, derrière l’indétrônable roi anglais. « Maintenant la consécration ce serait de terminer sur le podium à Paris, mais les écarts sont faibles. Je m’apprête à souffrir demain, mais je sais qu’en ce moment, personne n’est dans la facilité », déclare-t-il sur le site du Tour de France.
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La victoire de Romain Bardet à Saint-Gervais Mont Blanc
Avant-dernière étape de montagne sur le Tour de France 2016, les 146 kilomètres entre Albertville et Saint-Gervais Mont Blanc ont été l’occasion pour les favoris au classement général de s’expliquer pour tenter d’aller décrocher une place sur le podium à Paris. Au milieu des chutes, dues aux tensions et à la pluie, Romain Bardet a été immense en remportant l’étape. Le français est désormais deuxième au classement général.
Froome, Mollema et Porte au tapis
Sur les 40 kilomètres de descente entre le sommet de la Montée de Bisanne et le pied du Bettex, nombreuses ont été les chutes sur une chaussée humide et parfois détrempée. Pierre Rolland, à l’avant en compagnie de Rui Costa, a été le premier à goûté du bitume. Reparti derrière le peloton, le leader de la Cannondale a terminé cette étape, meurtri. Puis ce fut au tour des leaders d’être victimes de chutes. Coup sur coup, Porte, Mollema et surtout Chris Froome ont mis le pied, et parfois l’épaule, à terre. Mollema n’a jamais pu rentrer, et à même continuer a perdre du temps au fil de la montée finale. Quant à Froome, le maillot jaune du Tour de France a chuté sur tout le franc droit, laissant apparaître différentes brûlures. Le britannique, tombé à 15 kilomètres de l’arrivée, à même fini l’étape avec le vélo de son coéquipier, Geraint Thomas.
Le coup de maître de Bardet
Parti en compagnie de son ami et coéquipier Mickael Chérel dans la descente à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée, Romain Bardet a réalisé un sacré numéro en s’envolant seul dans la montée finale, Le Bettex (9.8km à 8%). Le leader d’AG2R La Mondiale est revenu sur Rui Costa, puis l’a déposé, avant d’aller décrocher en solitaire le succès le plus important de sa carrière. Yates, Mollema et surtout Porte ont été laché, ce qui permet au français de prendre la deuxième place du classement général, à deux jours des Champs Elysées !
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Victoire de Romain Bardet dans les Alpes
Romain Bardet a un sacré coup à jouer en cette fin de Tour de France. Le Français, actuellement cinquième du classement général possède seulement vingt secondes de retard sur Nairo Quintana, quatrième. De plus, Adam Yates, troisième du général et Bauke Mollema, deuxième ne semble pas au mieux.
Julien Jurdie : « Romain Bardet est dans une forme éblouissante »
Il y a donc une ouverture pour Romain Bardet qui selon Julien Jurdie visera une place sur le podium. Le directeur sportif de la formation AG2R-La-Mondiale, croit en son coureur qui est dans une forme éblouissante : « L’objectif est la deuxième place à Paris. Il faut optimiser les efforts pour être forts sur cette dernière semaine. Il faut lâcher le frein à main. Romain est dans une forme éblouissante. Il a le bon état d’esprit, de la maturité et il progresse donc il a un avantage psychologique sur certains autres. Il va falloir attaquer parce qu’on ne veut pas être lundi dans le canapé à se dire qu’on aurait pu mieux faire. On vise la deuxième place ».
Il poursuit sur l’étape de vendredi arrivant à Saint-Gervais : « Il faudra être prudent dans la Montée de Bisanne. Elle n’est pas connue même si on l’a reconnue. Il faudra voir si une équipe lance les hostilités de loin car il y a quand même 50 kilomètres à gérer après ».
L’organisation cycliste d’Euskadi (OCETA), qui organise la Clásica San Sebastián (30 juillet), a décidé de modifier le final de la course à la demande de l’UCI.
Le final de la Clásica San Sebastián modifié
Conséquence de l’incident qui s’est produit l’année passée au même endroit et à la demande de l’UCI, le final de la 36e édition de la classique espagnole a dû être revu. Ainsi, l’ascension du Igeldo (Bordako Tontorra) sera remplacée par le Murgil Bidea. Pour rappel, le Belge Greg Van Avermaet (BMC Racing Team), qui était en route vers la victoire, a été renversé par une moto suiveuse dans cette ascension, lui ôtant toute chance de remporter l’épreuve.
Une épreuve rallongée
Cette modification de parcours implique un changement dans la distance totale de la course : en effet, celle-ci sera prolongée de 1,2 km, faisant parcourir 220,2 km aux coureurs. La longueur de l’ascension sera de 1 800 mètres à 10,5 % de moyenne, bien que certains courts passages atteignent les 20 %. Le pourcentage moyen des 600 derniers mètres s’élèvera à 12,5 %. Par ailleurs, une déviation sera prévue pour les véhicules suiveurs. « Le début de la montée de Murgil Bidea se fait via le même chemin que celle de Bordako Tontorra, mais il faut continuer quelques mètres sur la route descendante menant au Camping de Igara. C’est là que commence réellement l’ascension de Murgil », expliquent les organisateurs.
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La chute de Greg Van Avermaet dans l’ascension de Bordako Tontorra
Double vainqueur d’étape sur le Tour de France 2016, Tom Dumoulin, victime d’une chute à plus de 60 kilomètres de l’arrivée à Saint-Gervais Mont Blanc, a décidé de quitter la route du Tour du France.
Tom Dumoulin chute et abandonne
Alors que le peloton était dans la vallée, au pied de la Montée de Bisanne, une chute est survenue, entraînant Tom Dumoulin et Daniel Teklehaimanot ont sol. Si les deux coureurs sont repartis, le Hollandais, souffrant du poignet, a été contraint de monter dans la voiture de son directeur sportif et de quitter le Tour de France, à deux jours de l’arrivée à Paris. Le coureur de Giant-Alpecin quitte tristement la « Grande Boucle », où il a brillé avec une victoire à Andorre Arcalis et sur le premier contre-la-montre.
Les JO en tête pour Dumoulin
Favori du contre-la-montre des Jeux olympiques de Rio, qu’il rêve de remporter, Tom Dumoulin dit peut-être adieu au principal objectif de sa saison. Souffrant du poignet, le Hollandais était au bord des larmes, et ses pensées devaient déjà être dirigées vers le Brésil, et les JO qui débutent maintenant dans 14 jours.
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Le résumé de la 9e étape, remportée par Tom Dumoulin
Peter Sagan a enfilé le maillot rouge lors de l’étape vers Arcalis et le maillot vert le lendemain à Revel grâce à sa deuxième place derrière Michael Matthews. Avec déjà trois étapes et trois sprints intermédiaires à son actif, le Slovaque est vorace et va doubler maillot vert et maillot rouge pour la quatrième fois en cinq ans.
Michael Matthews l’emporte à Doussard
Michael Matthews vient d’empocher les 20 points rouges du jour dans l’échappée du début d’après-midi. Un joli coup lui permetantt d’occuper ce soir la 3e place du classement des sprints intermédiaires et de dépasser Bryan Coquard au classement du maillot vert. Il pointera ce soir à la 3ème place, 65 points derrière Marcel Kittel et… 262 points derrière le monstre « Peto ».
La tactique slovaque
Depuis cinq ans, il étaye sa quête du vert en disputant les sprints intermédiaires notamment en mettant le nez à la fenêtre lors des étapes de montagne, loin devant ses concurrents sprinteurs. Au final, en moyenne depuis 2012, un point vert sur trois est rouge ! Voire plus comme en 2014 et 2015 quand il n’avait pas levé les bras et qu’il devait donc rattraper en cours d’étape le déficit de points à l’arrivée du jour.
Déjà 3 étapes + 3 sprints intermédiaires sur ce Tour
Avec 425 points au vert ce matin (et ce soir), Peter Sagan a déjà dépassé son total de 2012 (3 étapes) et 2013 (1 étape). Il lui en manque huit pour faire mieux que ses 432 points de 2015, un gain vraisemblablement atteignable avec encore deux sprints intermédiaires et les Champs en jeu.
Au maillot rouge, alors qu’il reste encore deux sprints intermédiaires à disputer, le Slovaque compte déjà 158 points. C’est déjà mieux qu’en 2012, 2013 et 2014 mais moins que les 184 gagnés en 2015. À suivre… Cette hégémonie qui éparpille la concurrence ne donne que plus de valeur à la performance de Juan Antonio Flecha en 2013 qui avait conquis le maillot rouge au nez et à la barbe de l’impétueux Sagan.
Légende vivante du cyclisme, le belge Eddy Merckx est convaincu que le Tour de France 2019 passera au sein de sa capitale, Bruxelles. L’organisation de la course n’a pas encore répondu à cette rumeur, mais on peut légitiment y croire, puisque ce sera l’occasion pour la plus grande course du monde de fêter les 50 ans de la première victoire du « Cannibale » sur le Tour.
Merkx veut le Tour à Bruxelles
Six ans après la dernière arrivée du Tour dans la capitale belge, la rumeur d’un retour à Bruxelles s’amplifie et pourrait devenir concrète pour 2019. Grand départ ou simple ville étape, la question reste en suspens. Et même si le Danemark et la Vendée ont déjà montré leur intérêt organiser le Grand Départ dans trois ans, Bruxelles compte bien se positionner sur le dossier. La ville dispose d’un atout de poids avec Eddy Merckx, proche des organisateurs de la course, et qui fêtera le 50e anniversaire de son premier succès sur le Tour de France. Au micro de la RTBF, le principal intéressé à livré son sentiment. » Je pense que le Tour passera de toute façon à Bruxelles (en 2019). Pour un Grand départ ? Ce n’est pas moi qui décide. Il faut demander à ASO »
Bruxelles connaît bien le Tour de France
Passé de nombreuses fois par la Belgique, la dernière était en 2014 avec notamment l’arrivée au Mur de Huy, le Tour de France connaît bien également Bruxelles. La capitale belge à déjà connu un Grand Départ, c’était en 1958, et dix arrivées d’étape. Depuis 2010, les bruxellois n’ont plu connu ce bonheur.
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Le résumé de l’étape arrivant à Bruxelles en 2010
Dan Martin a toujours eu un jour sans sur le Tour de France, mais pas cette année. L’Irlandais est même dans une forme éblouissante et s’est permis le luxe d’attaquer dans le final de l’étape arrivant sur les hauteurs de Finhaut Emosson. Dixième du classement général, il a tout de même rétrogradé d’une place, doublé par Louis Meintjes (Lampre).
Dan Martin : « J’ai eu le meilleur équipement possible »
Le coureur de la formation Etixx-Quick Step a exprimé son ressenti à l’issue du contre-la-montre entre Sallanches et Megève, terme de la 18e étape du Tour de France 2016 : « J’ai eu le meilleur équipement possible et je suis reconnaissant car ç’a été très important hier (jeudi). J’ai fait de mon mieux, même si ça n’a pas été facile. J’ai souffert pendant environ deux kilomètres après la Côte de Domancy et j’ai perdu un peu de temps là-bas ».
« Je ne me suis jamais vraiment senti aussi bien sur la fin d’un Tour de France et j’ai aussi réussi à éviter d’être malade donc je suis content de cela. Deux étapes cruciales de montagne arrivent maintenant et j’espère que les choses vont aller dans mon sens », a confié l’Irlandais dans un communiqué.
Nouvelle prolongation de contrat pour la formation FDJ. Après Steve Morabito, c’est au tour du deuxième Suisse de l’équipe de Marc Madiot de prolonger.
Sébastien Reichenbach avec la FDJ jusqu’en 2018
Actuellement treizième du Tour de France, le Suisse Sébastien Reichenbach, dont le contrat se termine en 2017, a prolongé ce dernier pour une année supplémentaire avec la FDJ. Tout comme son compatriote, Steve Morabito, qui, lui, a renouvelé son contrat pour deux saisons de plus, Sébastien Reichenbach roulera sous les couleurs de l’équipe au trèfle jusqu’en 2018, au moins.
Toute l’actualité cyclisme « Transfert » est à retrouver sur TodayCycling en cliquant ici.
Alberto Contador (Tinkoff) a dévoilé son programme de course pour les semaines à venir. Ainsi, nous apprenons qu’après avoir pris part à la Clasica San Sebastian et le Tour de Burgos, l’Espagnol participera à la Vuelta.
Alberto Contador peaufine sa préparation
Alberto Contador a confirmé qu’il effectuera son retour à la compétition lors de la Clasica San Sebastian (30 juillet), et ce, dans l’optique de se préparer pour le prochain Tour d’Espagne qui débutera le samedi 20 août. Toujours en vue de la préparation à la Vuelta, l’Espagnol prendra également part au Tour de Burgos (2–8 août).
L’Ibère a été contraint à l’abandon sur le Tour de France suite à plusieurs chutes qui l’ont fortement diminué et écarté des premiers rôles. Le coureur de la formation Tinkoff tentera de remporter une quatrième victoire après celles acquises en 2008, en 2012 et 2014.
Nairo Quintana, l’autre grand nom aligné sur la Vuelta ?
D’autre part, il apparaît de plus en plus probable que le grimpeur colombien Nairo Quintana, déçu de ses performances sur l’actuel Tour de France, pourrait également prendre part à la Vuelta. Peu à son avantage sur les routes du Tour, il y a fort à parier que le grimpeur de poche de l’équipe Movistar aura à cœur de se rattraper sur les routes espagnoles.
Pour rappel, le Tour d’Espagne 2016 débutera le samedi 20 août avec un contre-la-montre par équipe pour s’achever le dimanche 11 septembre avec la traditionnelle arrivée dans les rues de Madrid.
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La chute d’Alberto Contador lors de la 1re étape du Tour de France
Alors que Christopher Froome est assuré, ou presque, de ramener le maillot jaune à Paris, pour la troisième fois après 2013 et 2015, la bataille pour les deux places restantes sur le podium du Tour de France est plus que jamais ouverte. A trois jours de l’arrivée, cinq hommes se tiennent en 1’08. Sur les deux dernières étapes alpestres, vendredi et samedi, Mollema, Yates, Quintana, Bardet et Porte vont pouvoir avoir une réelle explication entre costauds. Etat des lieux.
Mollema s’essoufle
Dauphin de Chris Froome depuis le contre-la-montre de la Caverne du Pont-d’Arc, Bauke Mollema ne cesse depuis, de perdre du temps sur ses poursuivants. A la peine dans la montée Finhaut-Emosson, le hollandais de Trek-Segafredo a de nouveau concédé du temps sur le contre-la-montre de Megève. Pourtant un exercice sur lequel il marche bien habituellement. Mollema semble être le coureur le plus éreinté par les trois semaines de course, et ses quelques dizaines de secondes d’avance sur ses poursuivants semblent fragiles. Notre pronostique : En sursis, un top5 serait déjà une belle performance.
Yates est dans l’inconnu
Troisième du classement général et maillot blanc de meilleur jeune sur les épaules, Adam Yates réalise un Tour de France remarquable. Habitué aux courses par étapes d’une semaine, le britannique à pour l’instant la « caisse » pour jouer prétendre au podium à Paris. Alors qu’il ne reste plus que deux étapes de haute montagne, le grimpeur d’Orica BikeExchange, révélation de l’édition 2016, ne semble pas avoir grand chose à perdre. Notre pronostique : Il semble tout a fait capable de suivre Bardet & Co. et donc de défendre sa place sur le podium.
Quintana la tête à l’envers
Seulement quatrième à trois jours de l’arrivée à Paris, Nairo Quintana vit une « Grande Boucle » particulièrement difficile cette année. Souffrant d’allergies, raison invoquée par le colombien pour justifier sa condition, le deuxième du Tour 2015 n’est que l’ombre de lui-même cette année. Favori à la victoire finale avant le départ, Quintana se doit d’aller au moins chercher le podium, sans quoi, son Tour serait totalement raté. Notre pronostique : Touché mentalement et physiquement, c’est tout ou rien pour Quintana désormais.
Bardet veut tirer les marrons du feu
Auteur d’un bon Tour de France, et dernier français encore concerné par le classement général, Romain Bardet est bien placé pour rêver d’un podium sur les Champs-Elysées. Avec 41″ de déboire sur Yates, troisième, et avec une condition plutôt bonne sur cette troisième semaine, le leader d’AG2R La Mondiale va devoir passer à l’attaque. Et sur des routes qu’il connait bien, porté par un public acquis à sa cause, Bardet peut y croire Notre pronostique : Un tout petit peu chauvin, mais Romain Bardet peut le faire !
Porte semble être le plus fort
Seul coureur à pouvoir suivre Christopher Froome, sur le Mont Ventoux et dans la montée à Finhaut-Emosson, Richie Porte fait figure de favori pour monter sur le podium à Paris. Ami du maillot jaune et habitué au train Sky, l’australien de la BMC devrait profiter de ces conditions et du profil des étapes pour refaire son retard de 1’08 sur Mollema et aller décrocher une légitime place de deuxième à Paris. Mais pour cela, Porte devra être costaud et creuser des écarts. Notre pronostique : C’est clairement le plus fort, et donc notre favori pour monter sur le podium à Paris.
Froome en arbitre
Avec 3’52 d’avance sur son premier poursuivant, Bauke Mollema, Christopher Froome est assuré de remporter son troisième Tour. Mais sa formation Sky va certainement avoir du poids sur la bataille pour le podium. Qui laisseront, ou qui ne laisseront-ils pas partir ? Sur ce point, nous aurons vite la réponse, et il sera curieux de voir quel sera le comportement de la formation britannique dans cette bagarre pour la deuxième et troisième place.
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Le résumé de la 18e étape du Tour de France
Alors que Chris Froome (Team Sky) a confirmé qu’il était au-dessus de tout le monde lors de la 18e étape, Romain Bardet a, quant à lui, réalisé l’un de ses meilleurs contre-la-montre.
Romain Bardet, soutenu comme jamais
Ce n’est pas très loin de Chambéry, où est basée l’équipe Ag2r-La Mondiale, que Romain Bardet a excellé devant un public qui n’avait d’yeux que pour lui, jeudi. Sur le site de son équipe, il déclare : « J’avais de bonnes sensations, j’ai pris du plaisir. J’ai été soutenu comme jamais et c’était vraiment plaisant. J’ai eu l’impression d’être dans un stade de rugby, j’en avais des frissons. Je me suis vraiment régalé ».
Romain Bardet avec les meilleurs
Pas spécialiste de l’épreuve chronométrée, Romain Bardet a profité du profil principalement en côte de l’étape pour se hisser au niveau des meilleurs. Ainsi, il termine 5e, reprenant même du temps sur certains de ses rivaux. « J’avais reconnu ce chrono. Plus les chronos sont durs, plus ils sont censés me plaire et surtout en fin de troisième semaine avec la fatigue. Je suis resté bien uni, bien concentré. Il reste deux belles étapes pour passer à l’attaque et j’espère trouver un terrain à ma convenance. J’ai géré le chrono comme une montée sèche de trente minutes », explique le coureur sur le site de l’équipe Ag2r-La Mondiale.
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Romain Bardet fend la foule sur la 18e étape
Le coureur néo-zélandais Jesse Sergent (Ag2r-La Mondiale) a annoncé qu’il mettait un terme à sa carrière à la suite d’une année difficile.
Clap de fin pour Jesse Sergent
Jesse Sergent, coureur cycliste professionnel depuis 2011, a annoncé mettre un terme à sa carrière. Le pensionnaire de l’équipe Ag2r-La Mondiale évoque une année difficile durant laquelle il n’est pas parvenu à revenir à son meilleur niveau depuis sa chute en avril 2015 lors du Tour des Flandres. Pour rappel, le coureur avait été heurté par une voiture Shimano alors qu’il était à l’avant de la course.
Jesse Sergent, un coureur de talent
Bien que discret depuis son passage chez Vincent Lavenu, le Néo-Zélandais a pourtant un palmarès qui donne envie. S’il était très à l’aise dans les épreuves chronométrées, Jesse Sergent a notamment remporté deux médailles de bronze en poursuite par équipes lors des Jeux olympiques, l’une à Beijing en 2008, l’autre à Londres en 2012.
Une surprise pour toute l’équipe
« C’est une vraie surprise pour toute l’équipe, » assure Jurdie. « Il avait préparé les classiques très sérieusement. Il n’a jamais montré de lassitude quand il bossait avec l’équipe ». Probablement le mal du pays pour Sergent avec qui le staff assure qu’il n’y a jamais eu de malentendu. Julien Jurdie était d’ailleurs surpris d’apprendre que la chute du Néo-Zélandais lors du Ronde 2015 pouvait en être l’une des causes. L’adaptation ne se passait pas mal selon lui.
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La chute de Jesse Sergent lors du Tour des Flandres 2015
A l’occasion de la 19e étape disputée vendredi entre Albertville et Saint-Gervais Mont Blanc (146 kilomètres), le français Romain Bardet jouera son podium sur cette 103e édition de la Grande Boucle.
Le possible podium de Romain Bardet
Au départ de l’avant-dernière étape alpestre, le français de l’Ag2r La Mondiale pointe à la 5e place du classement général, à 4’57 du maillot jaune de Chris Froome, mais surtout dans la même minute que le colombien Nairo Quintana (Movistar) et le britannique Adam Yates (Orica BikeExchange), actuellement sur le podium, 3e. Mais il s’avère que Romain Bardet a également sur ses talons un certain Richie Porte (BMC Racing Team) qui, lui également, se verrait bien sur le podium du Tour de France, dimanche, à l’issue de l’étape des Champs Elysées.
Les favoris de la 19e étape du TDF
*** Chris Froome
** Ilnur Zakarin, Richie Porte
* Romain Bardet, Fabio Aru, Rafal Majka, Nairo Quintana, Pierre Rolland, Jarlinson Pantano, Vincenzo Nibali, Adam Yates, Diego Rosa, Alejandro Valverde
Les ascensions de la 19e étape du Tour de France 2016
Km 42,5 – Col de la Forclaz de Montmin (1157m) – 9,8 KM (6,9% de moyenne) – 1ère catégorie
Km 73,5 – Col de la Forclaz de Queige (870m) – 5,6 KM (7,8% de moyenne) – 2e catégorie
Km 96,5 – Montée de Bisanne (1723m) – 12,4 KM (8,2% de moyenne) – Hors catégorie
Km 146 – Le Bettex (1372m) – 9,8 KM (8% de moyenne) – 1ère catégorie
Cliquez ici pour consulter le classement de l’étape de la veille et le classement général au départ de la 19e étape du Tour de France 2016.
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Le résumé de la 18e étape du Tour de France
Jérôme Coppel a terminé à une honorable 11e place lors du chrono constituant la 18e étape du Tour de France. Malgré la fatigue, le coureur de la formation suisse IAM Cycling est satisfait de sa performance.
Jérôme Coppel devant son public
Le Français l’affirme : il « s’est fait plaisir devant son public ». En effet, le contre-la-montre de jeudi se disputait non loin de sa ville natale, Annemasse. Jérôme Coppel a terminé à la 11e place derrière l’indétrônable Chris Froome (Team Sky), qui a encore un peu plus assis sa domination.
Jérôme Coppel a hâte d’arriver à Paris
Malgré la satisfaction qu’il retire de sa prestation dans l’épreuve chronométrée, Jérôme Coppel ressent la fatigue et est impatient d’arriver à Paris. « Je n’avais pas ou plus les sensations que celles ressenties lors du chrono précédent. Nous sommes en 3e semaine et cela a influencé tout le monde je pense. Malgré tout, je suis satisfait de ma performance mais j’ai surtout hâte de voir Paris et Les Champs-Elysées », avoue le coureur haut-savoyard sur le site de sa formation, IAM Cycling.
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Jérôme Coppel vous présente la 19e étape du Tour de France 2016
Actuellement sur le Tour de France, Steve Morabito a prolongé son contrat avec la formation FDJ. Le coureur suisse, essentiellement recruté en 2015 pour aider Thibaut Pinot, semble avoir conquis ses dirigeants qui ont décidé de poursuivre leur collaboration jusqu’en 2018.
Steve Morabito, lieutenant et capitaine de route
A 33 ans, Steve Morabito jouit d’une grande expérience. Alors qu’il a débuté chez Phonak en 2006, le grimpeur suisse s’est ensuite retrouvé chez Astana avant d’atterrir au sein de l’équipe BMC en 2010. Fidèle coéquipier, Morabito a été l’un des éléments forts de la victoire finale de Cadel Evans sur le Tour de France 2011. En 2015, comme un grand leader, Thibaut Pinot a demandé à ce que le Suisse intègre l’équipe FDJ. Depuis, les choses se déroulent à merveille et ce sera encore le cas pendant au moins deux ans.
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Le Colombien Nairo Quitana a encore démontré ne pas être à la hauteur face à l’indéboulonnable Chris Froome (Team Sky). Le coureur de la Movistar, qui a encore concédé du temps au Britannique jeudi lors de la 18e étape, pense être handicapé par une allergie.
Nairo Quintana souffrirait d’une allergie
« Je ne m’attendais pas à être comme ça. Ce n’est pas de la fatigue que je ressens mais mon corps ne répond pas. Cela pourrait être dû à une sorte d’allergie qui m’a affecté lors des derniers jours parce que les jambes ne s’oxygènent pas », a déclaré Nairo Quintana.
Nairo Quintana ne voit plus la vie en jaune
Le Colombien semble à la peine sur ce Tour de France. Le leader de la formation Movistar, qui a terminé 10e du contre-la-montre entre Sallanches et Megève, semble abdiquer devant le sort qui lui est fait et tire un trait sur ses rêves de maillot jaune. « J’espère que je me sentirai mieux et que je pourrai me battre pour le podium grâce à la pluie qui est prévue dans les prochains jours. Malgré ma méforme, ce n’est pas non plus mauvais d’être quatrième et de pouvoir se battre pour le podium du Tour. Nous allons observer l’évolution du corps, pour voir si cette allergie va encore me limiter », ajoute Nairo Quintana.
C’est l’image qui aura probablement marqué le public aujourd’hui. Si la chute d’Oliver Naesen a été spectaculaire, elle n’a heureusement pas eu de conséquences.
La chute d’Oliver Naesen
Le coureur belge de la formation IAM Cycling a mal négocié le dernier virage et a basculé par-dessus les barrières, en plein dans les spectateurs. Oliver Naesen a pu remonter sur son vélo avant de terminer son contre-la-montre.
Plus de peur que de mal pour Oliver Naesen
Après avoir franchi la ligne d’arrivée, Oliver Naesen se voulait rassurant : « C’est une chute sans conséquence. C’était plutôt spectaculaire. Je n’ai pas senti de douleur sur le moment, mais c’est peut-être l’adrénaline qui joue. Je ferai peut-être des analyses tout à l’heure. […] J’espère que je n’ai blessé personne. Pour ma part, je pense bien que je vais terminer ma course à Paris ». Notons que le coureur de l’équipe IAM Cycling n’a pas été le seul à se faire piéger dans ce virage : les Français Alexis Gougeard (Ag2r-La Mondiale) et Jérémy Roy (FDJ) ont connu pareille mésaventure.