L’issue de la seizième étape de ce Tour de France 2016 nous a offert une grande première dans l’histoire du Tour et plus particulièrement dans celle du classement de la combativité. Et oui, non pas un mais bel et bien deux coureurs, de la même équipe, se sont vus récompensés du Prix de la combativité.

Julian Alaphilippe et Tony Martin, belle histoire du jour

La belle histoire du jour a débuté au km 16 (d’une étape en comptant 209 au total) où le français Julian Alaphilippe ainsi que son coéquipier de la Team ETIXX l’allemand Tony Martin, décident tous deux de se faire la belle et de s’offrir un Trophée « Baracchi » version XXL de 176 kms. Repris à 20kms de l’arrivée et, assez logiquement au vu des efforts fournis, distancé dans la foulée, le tandem n’aura pas totalement perdu sa journée. De fait, parfois décrié pour ses choix d’attribution, le Jury a cette fois décidé…de ne pas vraiment décider et a finalement attribué le prix de la combativité du jour aux deux valeureux guerriers de la Team Etixx QuickStep. Il est vrai qu’il eut été impossible de désigner l’un ou l’autre, tant les deux baroudeurs du jour méritent amplement la récompense.

L’Histoire du Prix de la combativité

Le prix de la combativité existe depuis 1952, mais c’est seulement à partir de 1956, qu’un prix de la combativité pour l’ensemble du Tour est attribué. Pour la petite histoire, on retiendra que c’est le « Lévrier des Landes », André Darrigade qui remportera ce prix en cette année 1956. Le système des prix a changé au cours des années. En effet, à l’origine, les coureurs accumulaient des points à l’issue de chaque étape. Le système actuel attribue des prix à chaque étape (excepté pour les étapes de contre-la-montre) puis un prix appelé « super-combatif » récompense le coureur le plus combatif pour l’ensemble du Tour. Bien qu’aucun maillot distinctif n’existe pour ce prix, le coureur combatif est identifiable par un dossard de couleur rouge et ce, lors de l’étape suivante. En 2011, déjà, alors renversés par une voiture alors qu’ils étaient en échappée, Johnny Hoogerland et Juan Antonio Flecha avaient eux aussi reçu la récompense commune.

Cliquez ici pour consulter le classement de l’étape et le classement général à l’issue de la 16e étape du Tour de France 2016

https://twitter.com/PrixAntargaz/status/755071855694864385

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Le résumé de la 16e étape du Tour de France 2016

Le leader du Tour de France, Chris Froome, a terminé l’étape dans le peloton, sans prendre de risques inutiles. Il termine 14e de la seizième étape remportée par le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff).

Chris Froome a hâte d’en découdre dans les Alpes

Malgré la chaleur, Chris Froome a préféré passer la journée au chaud, dans un peloton lancé à vive allure. Le Britannique leader de l’équipe Sky, qui a préféré rester prudent lors de la 16e étape, a hâte d’arriver dans les Alpes. « C’était un final très mouvementé donc j’ai simplement essayé d’éviter les problèmes. L’étape a été difficile, je pense que tout le monde est heureux d’arriver à la journée de repos. Je suis très fatigué mais j’attends les Alpes avec impatience. Je suis motivé, l’équipe est en pleine forme… Je pense qu’on n’a jamais été aussi fort pour la troisième semaine. On a toujours neuf coureurs et le moral est au top. Demain, je ferai une conférence de presse. J’essaierai de faire une sortie à vélo et de décompresser un peu », assure-t-il sur le site du Tour de France.

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L’arrivée de la 13e étape, et le coup du chapeau de Peter Sagan

Vainqueur de sa troisième étape sur le Tour de France 2016, la septième de sa carrière sur la plus grande course du monde, Peter Sagan pensait être second au moment de passer la ligne d’arrivée. C’est donc avec surprise que le porteur du maillot vert a découvert qu’il avait décroché son premier coup du chapeau sur la Grande Boucle, au nez et à la barbe d’Alexander Kristoff. Le Norvégien pourra s’en vouloir ne pas avoir jeté son vélo sur la ligne.

La roue tourne pour Peter Sagan

Réputé pour collectionner les places de deuxième (cinq sur le Tour 2015), Peter Sagan n’a pas caché sa satisfaction au site de la course, d’enchaîner désormais les victoires d’étapes. Et celle-ci restera particulière. « Je n’attendais pas le résultat, je pensais que j’étais deuxième jusqu’à ce qu’on vienne me dire que j’avais gagné. C’est incroyable. Après avoir fait tant de fois deuxième… La roue tourne. Je remercie mon équipe pour tout leur travail aujourd’hui. Ensuite, c’était fou dans le final, très technique. Tout le monde voulait être dans ma roue. »

Selon Sagan, Kristoff a commis une erreur

Le champion du monde reconnait que sans l’erreur d’Alexander Kristoff, il n’aurait pas pu apporter un troisième succès à la Tinkoff. « Je pense que Kristoff a fait une erreur. Il jette son vélo trop tard et c’est comme ça que j’ai gagné. » Alors que les coureurs se reposeront demain, les sprinteurs devront s’accrocher pour passer les trois étapes de montagne à venir cette semaine, pour aller se disputer une ultime victoire d’étape sur les Champs Elysées, dimanche.

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L’arrivée de la 13e étape, et le coup du chapeau de Peter Sagan

À Berne, terme de cette 16e étape du Tour de France, Fabian Cancellara était fatigué mais heureux d’arriver au sein de sa ville. Le Suisse, qui habite à dix kilomètres de l’arrivée, a tenté de jouer les premiers rôles devant ses compatriotes. En vain.

Cancellara : « Hier, j’ai perdu plus de cinq kilos »

Éreinté  par les quinze premiers jours de course, le Suisse de la formation Trek-Segafredo à néanmoins voulu jouer  la victoire d’étape sur ses routes. « Ça n’a pas marché. Mais à la fin, c’était vraiment difficile de contrôler, les meilleurs coureurs étaient à l’avant pour la bagarre. À la fin, je manquais un peu de force mais j’ai donné le maximum et c’est l’essentiel. C’est spécial d’être dans mes rues, mais pour l‘instant, c’est surtout la fatigue qui prédomine. Je n’aime pas trop la chaleur, hier j’ai perdu plus de cinq kilos. Berne nous a offert une jolie arrivée. » À la veille de la journée de repos, Cancellara, qui prendra sa retraite à la fin de l’année, a dévoilé une partie de son programme au site du Tour de France… « Demain, c’est journée de repos, je vais peut-être boire une bière. Le vin, ce sera pour la fin de la saison. »

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La victoire au sprint de Peter Sagan, de justesse devant Kristoff

Dernière étape relativement plate avant celle des Champs-Elysées. La 16e étape arrivant à Bern, s’est finalement jouée au sprint. Dans un final plus propice aux puncheurs qu’aux sprinteurs, c’est Peter Sagan (Tinkoff) qui a su tirer son épingle du jeu en devançant sur la ligne Alexander Kristoff. Pourtant devant à quelques mètres de la ligne d’arrivée, le norvégien n’a pas lancé son vélo sur la ligne, contrairement à son adversaire slovaque qui en profité pour décrocher son troisième succès sur le Tour 2016.

Tony Martin et Alaphilippe forment l’échappée du jour

Au lendemain de sa belle cinquième place sur la première étape alpestre, Julian Alaphilippe est reparti à l’avant ce lundi. Le français n’est pas sorti seul puisqu’il a profité de la compagnie de son ami et coéquipier, Tony Martin. Pendant près de 150km, le duo d’Etixx-QuickStep, emmené la plupart du temps par l’impressionnant rouleur allemand, a résisté au peloton, ne laissant jamais plus de 6′ aux fuyards. Et même si 4 coureurs (Breen, Edet, Craddock et Roosen) ont tenté de rejoindre le duo de tête, Tony Martin n’a semblé jamais vouloir lever le pied pour les laisser revenir. A 23 kilomètres de l’arrivée, les deux coéquipiers, désignés exceptionnellement les deux plus combatifs de l’étape, ont été repris, à bout de force, par le peloton.

Sagan profite de l’erreur de Kristoff

Alors que Rui Costa, sorti du peloton à moins de vingt kilomètres de l’arrivée, a tenté de surprendre les équipes de sprinteurs/puncheurs, le peloton a bien contrôlé le portugais pour le reprendre à cinq kilomètres de l’arrivée. Warren Barguil a ensuite contrôlé les attaques jusqu’à la flamme rouge, pour tenter d’offrir à son sprinteur Degenkolb, sa première victoire sur le Tour de France 2016. Mais l’allemand n’a pu rivaliser avec Kristoff et Sagan, qui s’impose pour quelques centimètres devant le norvégien. Le sprinteur de la Katusha sera certainement déçu ce soir d’avoir « lancé » son vélo trop tard sur la ligne.

Classement Tour de France 2016 – Etape 16

Classement Tour de France 2016 – Classement général

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Le résumé de la 16e étape du Tour de France 2016

Mollema n’a pas lâché la roue de Froome

Mollema croit-il vraiment à la victoire sur le Tour de France ?

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Le résumé de la 15e étape, et la victoire de Jarlinson Pantano

Warren Barguil a perdu toutes ses chances de bien figurer au classement général ce dimanche. Lâché dans l’ascension du Grand Colombier, le Breton a terminé 44e de l’étape à 13min49 du vainqueur, bien aidé par son coéquipier hollandais Tom Dumoulin, déjà lauréat de deux étapes sur cette édition 2016. 

Warren Barguil : « je vais me concentrer sur les victoires d’étapes ».

Très mauvaise journée pour Warren Barguil lâché très tôt du peton maillot jaune ce dimanche entre Bourg-en-Bresse et Culoz lors de la 15e étape du Tour de France 2016. Incapable de suivre le rythme du Team Sky, le Français ne comprend toujours pas ce qui est à l’origine de sa terrible défaillance : « Je suis très déçu, parce que j’ai travaillé dur pour rien », a-t-il expliqué sur le site internet de la formation Giant-Apecin. « Mes espoirs pour le classement général se sont envolés. Mais tout n’est pas perdu je vais me concentrer sur les victoires d’étapes ». 

Avec la troisième semaine qui s’annonce ardue, Warren Barguil aura plus d’une occasion de renverser la vapeur et de s’adjuger une première victoire d’étape sur le Tour de France. Il pointe actuellement à la

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Résumé de la 15e étape du Tour de France 2016

Dimanche, à l’occasion de la 15e étape du Tour de France, Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) a perdu son maillot à pois.

Thomas De Gendt laisse filer l’échappée

Le coureur de la formation Lotto-Soudal savait que son unique chance de sauver sa tunique à pois était de se glisser dans l’échappée. Chose à laquelle il a failli. « J’ai essayé quatre à cinq fois de me glisser dans une échappée en début d’étape. Cela n’a pas fonctionné. Quand l’ascension a commencé après seize kilomètres, j’ai vite senti que je n’avais pas les jambes pour une échappée. Quand le coup décisif est parti, je n’ai pas pu accrocher le bon wagon. Plus tard, j’ai même perdu du terrain sur le peloton », raconte Thomas De Gendt sur le site officiel de son équipe.

De Gendt privilégie une nouvelle victoire d’étape

Si Thomas De Gendt, vainqueur au Mont Ventoux, n’abandonne pas la lutte au maillot à pois, celui-ci reconnaît préférer viser une nouvelle victoire d’étape. « Avant l’étape, j’avais dit que j’allais essayer de conserver mon maillot à pois, mais j’ai aussi dit que les jambes devaient tourner pour que cela soit possible. Rafal Majka était le plus proche au classement, et il a roulé très fort. Il a pris des points sur chaque ascension, raison pour laquelle il compte à présent 37 points d’avance. Je n’abandonne certainement pas la lutte, mais ce ne sera pas une tâche facile. Personnellement, je préfère lutter pour une deuxième victoire d’étape, après quoi nous verrons ce qui est possible concernant le classement de la montagne », conclut-il.

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La victoire de Thomas De Gent au Mont Ventoux

Tejay Van Garderen a été une nouvelle fois à la peine entre Bourg-en-Bresse et Culoz sur le parcours de la 15e étape du Tour de France 2016. L’Américain, co-leader de la formation BMC avec Richie Porte semble en-deçà de son niveau habituel. Trentième de l’étape dimanche, il a encore déboursé plus d’une minute au classement général. 

Tejay Van Garderen : « Je ne pouvais pas tenir le rythme »

Tejay Van Garderen figure toujours dans le top 10 du classement général du Tour de France 2016. Mais dimanche, il aurait pu tout perdre puisqu’il a été une nouvelle fois lâché lors de l’ultime ascension du jour dans les lacets du Grand Colombier : « J’essayais juste de garder la roue de devant moi mais je ne pouvais pas tenir le rythme », a déclaré le pensionnaire de l’équipe BMC sur le site internet de sa formation. « Pour être honnête, je me sentais bien, c’est simplement que le rythme était assez incroyable. Je ne peux pas dire que j’avais de mauvaises sensations, c’était juste au-dessus de mon niveau du jour ». 

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Résumé de la 15e étape du Tour de France 2016 remportée par Jarlinson Pantano

La formation Katusha était très bien représentée dimanche entre Bourg-en-Bresse et Culoz. En effet, deux de ses membres figuraient dans l’échappée matinale, à savoir le Russe Ilnur Zakarin et l’Espagnol Alberto Losada. Le grimpeur tsar était même dans une forme éclatante, malheureusement une mésaventure insolite lui a fait probablement perdre le gain de l’étape. 

Ilnur Zarakarin : « J’ai perdu ma lentille de contact »

Ilnur Zakarin, échappé en compagnie de 30 coureurs ce dimanche sur la 15e étape du Tour de France, était sur son terrain de prédilection, la montagne. Il a ainsi décidé de placer une attaque au sommet du premier col de la journée, le col du Grand Colombier, rattrapant ainsi Rafal Majka (Tinkoff). Malheureusement, lors de la descente très sinueuse il perdit sa lentille de contact : « Je me sentais très bien aujourd’hui (dimanche). Dans la montée tout s’est très bien passé mais dans la descente, j’ai perdu ma lentille de contact. Je n’ai jamais pu la remettre. La fin de la descente était très difficile car je ne voyais que d’un oeil ». 

Ilnur Zakarin repassera à l’offensive avant la fin du Tour

Le Russe annonce toutefois sur le site de la formation Katusha, qu’on le reverra à l’offensive lors des prochaines étapes :« J’ai vraiment de joué malchance. J’espère avoir plus de chance lors des prochains jours. Je vais essayer de ré-attaquer ».  Au final, Ilnur Zakarin a terminé l’étape à la huitième place , 1min30 derrière Jarlinson Pantano (IAM) le lauréat du jour.

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Résumé de la 15e étape du Tour de France 2016 remportée par Jarlinson Pantano

Plusieurs jours après la fameuse étape du Mont Ventoux, le manager général du Team Sky, Dave Brailsford, s’est amusé à imiter son coureur, Chris Froome, reparti à pied après son incident. L’intéressé a pris cette situation avec beaucoup d’humour car c’est lui-même qui a partagé l’imitation sur les réseaux sociaux.

Chris Froome court dans le Ventoux

Les images ont fait très vite le tour de la toile et la scène a beaucoup amusé la twittosphère qui se sont empressés de créer toute sorte de montages. Cette fois, c’est Dave Brailsford, le manager du Team Sky, qui s’y est collé. Il a tenté, tant bien que mal, d’imiter Chris Froome en train de courir dans le Ventoux. Pas facile avec des chaussures et cales automatiques…

https://twitter.com/chrisfroome/status/754386114580971524

Au départ du Tour de France, il semblait être le seul à pouvoir mettre Chris Froome en difficulté. Deux semaines plus tard, Nairo Quintana accuse un retard de presque trois minutes sur le maillot jaune et semble résigné face à la puissance collective du Team Sky. Pourtant, l’équipe Movistar essaie de faire bouger les choses, en vain.

Nairo Quintana souffre de la chaleur ?

« Il faisait très chaud et notre but principal était de récupérer après ces derniers jours passés dans le vent, a déclaré Nairo Quintana sur le site officiel de l’équipe Movistar. Pour être honnête, la formation Sky avait l’air vraiment, vraiment forte. Ils chassent même certaines attaques que d’autres équipes dans leur même situation ne chasseraient pas. Nous avons essayé de faire bouger le peloton avec Alejandro et nous avons senti leur force. Nous avons essayé de faire exploser à nouveau le groupe des favoris dans la descente, mais le rythme rapide, la chaleur, leur insistance… c’est difficile pour nous. »

Nairo Quintana est-il fait pour le Tour de France ?

Le temps perdu par Nairo Quintana face à Chris Froome, l’actuel leader du Tour de France, ne s’est que très peu fait en montagne. Dans les pentes du Mont Ventoux, le grimpeur colombien a tenté quelques attaques, peu incisives, avant de se faire contrer. Mais c’est en descente ou encore dans les bordures que le leader de la formation Movistar a pris un coup derrière le casque. Des secondes envolées inutilement avant de prouver une nouvelle fois sa faiblesse sur les contre-la-montre qui requièrent de la force. Finalement, il est possible de se demander si la typologie du Tour de France convient à Nairo Quintana.

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Nairo Quintana impuissant face à Chris Froome et la Sky

Alexis Vuillermoz est passé à l’attaque sur la 15e étape du Tour de France. Présent dans le bon coup, le coureur d’AG2R La Mondiale n’est cependant pas parvenu à accrocher le duo qui s’est disputé la victoire. Et même s’il a tout donné pour revenir dans les derniers kilomètres en compagnie de Sébastien Reichenbach (FDJ), le puncheur français a dû se contenter de la 3e place à Culoz.

La frustration règne chez Alexis Vuillermoz

Alexis Vuillermoz avait les capacités physiques d’aller chercher la victoire. Mais dans la descente du Grand Colombier, le coureur d’AG2R La Mondiale a pris la mauvaise roue et a perdu peu à peu le contact avec Jarlinson Pantano et Rafal Majka. « Je suis un peu déçu. En haut du Grand Colombier, je bascule avec Pantano et j’avais les moyens de le suivre. Je suis resté dans la roue de Sébastien Reicheinbach et on a perdu le contact. On termine à 6 secondes de la victoire, c’est forcément frustrant sur une étape de haute montagne comme celle la. J’avais à cœur de montrer que je pouvais être un bon grimpeur et que la forme est ascendante depuis le début du Tour de France », a-t-il dit.

Alexis Vuillermoz rêve des Jeux olympiques

Alors que Bernard Bourreau a annoncé il y a peu les quatre coureurs qui porteront les couleurs de la France à Rio à l’occasion des Jeux olympiques, Thibaut Pinot, l’un des leaders de la sélection française, a renoncé à l’épreuve après être tombé malade sur le Tour de France. Pour le remplacer, plusieurs coureurs sont sur la liste : Tony Gallopin, Pierre Rolland et évidemment Alexis Vuillermoz. L’an dernier, sur « l’épreuve test », Vuillermoz s’était imposé… « Après un début de saison compliqué, je suis bien en juillet et en août et je compte bien le prouver encore à l’avenir pour décrocher ma sélection en vue des Jeux Olympiques de Rio. »

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Alexis Vuillermoz passe proche de la victoire sur le Tour de France

Le leader de la formation Sky et actuel maillot jaune Chris Froome se dit surpris du manque d’attaques lors de la 15e étape, dimanche. Si l’étape semblait au début prometteuse de spectacle, celle-ci s’est finalement révélée plutôt ennuyeuse…

La suprématie de l’équipe Sky

La machine Sky est bien huilée et rien ni personne ne semble pouvoir venir entraver ses plans. Pas même Diego Rosa (Astana) qui était simplement venu imposer le rythme à l’avant du peloton. Ce geste, pourtant normal en course, aura valu des explications à son leader, Fabio Aru : en effet, Chris Froome s’est présenté à la hauteur de l’Italien et l’a interrogé sur ses plans. Les seules attaques recensées lors de l’étape ont été initiées par Fabio Aru accompagné d’Alejandro Valverde (Movistar), et par le Français Romain Bardet (Ag2r-La Mondiale) qui aura vaillamment résisté jusqu’à quelques hectomètres du sommet du Grand Colombier. Les concurrents les plus proches de Chris Froome se seront, eux, contentés de rester au chaud.

Wout Poels monte la garde

Dans un peloton mené par Wout Poels (Team Sky), ni Bauke Mollema (Trek-Segafredo) ni Nairo Quintana (Movistar) n’auront osé aller se mouiller. Un manque de prise de responsabilités qui a surpris Chris Froome : « Honnêtement ? Oui, je suis plutôt surpris. Aujourd’hui, je m’attendais à voir Movistar à l’attaque. Ils avaient deux coureurs à l’avant, c’est pourquoi j’ai pensé qu’ils tenteraient quelque chose dans la montée finale. Valverde a essayé, mais c’était uniquement pour suivre Aru. Romain Bardet a lui aussi tenté sa chance, mais j’ai eu l’impression que tout le monde était tellement à la limite que personne ne pouvait réellement faire la différence ».

Une équipe Sky très solide

Selon Chris Froome, la solidité de son équipe doit être démoralisante pour leurs concurrents. Lorsqu’il évoque Wout Poels, vainqueur de Liège-Bastogne-Liège, et ses autres équipiers, celui-ci reconnaît : « Je suis vraiment privilégié d’avoir une équipe aussi forte à mes côtés, probablement la plus forte alignée par Sky depuis qu’elle participe au Tour de France. Chaque coureur pourrait être le leader d’une autre équipe. […] Ce doit être démoralisant pour les autres de penser à attaquer tout en sachant qu’ils seront repris par de si bons coureurs ».

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Résumé de la 15e étape

A la veille de la deuxième journée de repos (mardi), les coureurs du Tour de France disputeront lundi la 16e étape qui s’achèvera en Suisse, à Berne, au terme de 209 kilomètres de course. Et avec une côte située dans le final, le maillot vert Peter Sagan fait office de grandissime favori.

Fabian Cancellara pour battre Peter Sagan

Si Peter Sagan (Tinkoff) reste le favori de l’étape, à condition que les échappés n’aient pas pris le dessus, il est probable que le Suisse Fabian Cancellara qui effectue son dernier Tour de France ainsi que sa dernière saison cycliste tente le tout pour le tout, avec détermination, pour l’emporter en Suisse et signer une dernière victoire sur la plus belle course au monde. Par le passé, le coureur de l’équipe Trek-Segafredo s’est imposé à sept reprises sur le Grande Boucle.

Les favoris de la 16e étape du TDF

*** Peter Sagan

** Alexander Kristoff, Mark Cavendish, Bryan Coquard, Fabian Cancellara, Marcel Kittel

* Greg van Avermaet, Andre Greipel, Michael Albasini, Michael Matthews, John Degenkolb, Edvald Boasson Hagen, Julian Alaphilippe, Tony Gallopin, Jasper Stuyven

Les ascensions de la 16e étape du Tour de France 2016

Km 183,5 – Côte de Mühleberg – 1,2 KM (4,8% de moyenne) – 4e catégorie

Le final de la 16e étape du Tour de France 2016

Cliquez ici pour consulter le classement de l’étape de la veille et le classement général au départ de la 16e étape du Tour de France 2016.

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Le résumé de la 15e étape du Tour de France

Victime d’un ennui mécanique alors qu’il était en tête peu avant la dernière ascension, Julian Alaphilippe n’a pas pu disputer la victoire à Culoz, dimanche.

Objectif victoire d’étape pour Alaphilippe

Pour son premier Tour de France, Julian Alaphilippe s’est offert le luxe de porter le maillot blanc pendant cinq jours. Cependant, il a dû se résigner à laisser filer la tunique récompensant le meilleur jeune de l’épreuve lors du passage dans les Pyrénées. Pour autant, il ne baisse pas les bras et reste aux avant-postes, à l’image d’aujourd’hui où il était à l’attaque dès les premiers kilomètres. Le jeune Français, pensionnaire de l’équipe Etixx-Quick Step, a même basculé en tête au sommet du Grand Colombien, quelques secondes devant le duo composé de Rafal Majka et Jarlinson Pantano, vainqueur du jour. Mais c’était sans compter sur un incident dont il se serait bien passé…

Espoirs anéantis pour Julian Alaphilippe

À l’avant dans la descente, Julian Alaphilippe a été victime d’un ennui mécanique, coup du sort qui a anéanti tous les espoirs de victoire d’étape sur ce Tour de France du jeune coureur. Il s’est exprimé au micro de nos confrères de L’Équipe : « J’étais devant dans la descente, je ne voulais pas forcément prendre de risques, je ne la connaissais pas vraiment. J’étais content d’être devant et garder de la vitesse. J’ai déraillé plusieurs fois, la chaîne est partie du plateau et elle s’est bloquée. J’ai dû m’arrêter, il fallait absolument que je change de vélo car la chaîne était coincé, c’était impossible de l’enlever avec la main. J’ai attendu la voiture de mon directeur sportif et j’ai perdu pas mal de temps. Je voulais que ce soit une journée particulière, j’ai tout fait pour être devant. Je suis vraiment déçu. […] En plus, le final me correspondait bien…». Gageons que le coureur retentera sa chance prochainement.

Propos recueillis par L’Équipe.

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Résumé de la 15e étape

Le britannique Adam Yates (23 ans) a terminé dans le groupe du maillot jaune la 15e étape du Tour de France remportée le colombien Jarlinson Pantano (IAM Cycling). A l’arrivée, le coureur meilleur jeune du Tour a confié qu’il n’avait pas eu « les moyens d’attaquer » , tout comme Nairo Quintana il semblerait.

Une étape difficile pour Adam Yates

A l’arrivée de l’étape, le maillot blanc de meilleur jeune du Tour de France, coureur de l’équipe Orica BikeExchange a déclaré : « Aujourd’hui je me sentais plutôt bien, mais pas au meilleur de ma forme non plus. Lorsque les coureurs d’Astana ont commencé à mettre la pression, ça roulait vraiment à fond. Je ne pense pas que j’avais les moyens d’attaquer, c’était déjà très bien de suivre le rythme. Et je me suis dit la même chose quand Romain Bardet a accéléré, c’était très dur. J’avais bien sûr un œil sur tout le monde, et en ce qui concerne Quintana je n’ai pas eu l’impression qu’il était au mieux non plus, il n’était pas en position d’attaquer. Nous nous en sortons bien. Pour l’instant, Froome est le plus fort et l’équipe Sky est en ce moment presque invincible ».

Retrouvez les classements complets et le résumé de la 15e étape du Tour de France en cliquant ici

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Rafal Majka battu par Jarlinson Pantano à Culoz

A 27 ans, la carrière de Jarlinson Pantano a pris un nouvel envol. Vainqueur d’une étape sur le Tour de Suisse, le Colombien a prouvé qu’il était un gagneur en s’imposant sur la 15e étape du Tour de France. Une victoire qui arrive à point puisque son équipe, IAM Cycling, s’arrête en fin de saison.

Un rêve pour Jarlinson Pantano

« Le Tour de France, c’est la plus belle course du monde, a dit Jarlinson Pantano sur le site officiel de la course. C’est un rêve de se retrouver sur le podium. La dernière ascension a été si difficile ! Rafal Majka était très fort, mais je savais que si je n’étais pas trop loin en haut, je pourrais revenir sur lui dans la descente. C’est ce qui s’est passé. J’ai dû prendre quelques risques pour revenir sur lui, mais quand on tient une opportunité comme celle-là, il faut tout donner. »

Jarlinson Pantano, icône du cyclisme colombien

« C’est vrai que tout le monde parle beaucoup de Nairo Quintana et Esteban Chaves, mais il y a beaucoup de grimpeurs colombiens dans le peloton, a poursuivi Jarlison Pantano (IAM Cycling). J’ai toujours été là, mais peut-être que j’ai progressé de façon plus lente par rapport à eux. J’ai été 3ème du Tour de l’Avenir que Nairo a gagné, et cela fait deux ans que je roule en World Tour. Ça a changé ma vie. J’ai passé l’année dernière à apprendre à courir à ce niveau, et cette année, le travail porte ses fruits. »

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Jarlinson Pantano remporté la 15e étape du Tour de France

Dimanche, à l’occasion de la 15e étape du Tour de France remportée par le colombien de l’équipe IAM Cycling, Jarlinson Pantano (27 ans), le français Romain Bardet a repris une place au classement général (6e), ce qui témoigne selon l’intéressé que les « voyants sont au vert. »

Romain Bardet profite de la défaillance de TVG

Profitant de la défaillance du jour de l’américain Tejay van Garderen (BMC Racing Team), Romain Bardet, à la pédale quand même, a pris au soir de cette 15e étape la 6e place du classement général. Les deux champions cyclistes ont échangé leurs classements. Sur cette étape disputée entre Bourg-en-Bresse et Culoz, le coureur de l’AG2R La Mondiale a pris la 17e place à l’arrivée dans le groupe du maillot jaune, tandis que TVG est arrivé une minute trente plus tard dans un petit groupe de quatre unités, ce qui lui vaut désormais une 7e place au général.

Tous les voyants sont au vert pour Bardet

A l’arrivée de l’étape, Bardet s’est exprimé : « J’ai essayé parce que ce sont des routes que je connais bien… J’attendais un peu de renfort mais il n’est pas venu. Je n’ai pas insisté. Les Movistar ont une tactique bien définie pour la troisième semaine et ils ne veulent pas se dévoiler avant. Chacun a ses tactiques…. Depuis le début de ce Tour, je cours un peu contre nature en attendant mon heure. J’ai un peu battu le rappel aujourd’hui. Les voyants sont au vert. C’est notre premier podium avec Alexis et je suis dans une bonne position au général. »

.@romainbardet, désormais 6e du général : "Quand j'ai attaqué, j'espérais du renfort." + infos : https://t.co/YOZvuAOlXj #TDF2016 #ALLEZALM

— AG2RLM Cyclisme (@AG2RLMCyclisme) July 17, 2016

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Rafal Majka battu par Jarlinson Pantano à Culoz

Chris Froome est confortablement assis à la première place du classement général du Tour de France. Le coureur britannique n’est pas souvent mis en difficulté et s’étonne du manque d’attaques de la part de ses adversaires. Il est vrai que depuis le départ, peu ont tenté de renverser le leader du Team Sky. Peut-être en troisième semaine ?

Un impressionnant collectif autour de Chris Froome

A en croire ses mots, Chris Froome a passé une journée tranquille sur cette 15e étape du Tour de France. Le Britannique s’est même permis de faire une fausse attaque, histoire de narguer un peu ses adversaires. Le collectif du Team Sky a été impressionnant et même si Geraint Thomas a été écarté sur crevaison, Wout Poels a parfaitement mené le groupe des favoris, prêt à anéantir toutes tentatives. Et dans la dernière ascension, le porteur du maillot jaune ne manquait pas de soutien avec d’autres équipiers encore présents. Décidemment, il est difficile, voire impossible, pour les adversaires de Froome de passer à l’attaque. La troisième et dernière semaine pourrait changer la donne.

Froome : « Surpris qu’il n’y ait pas davantage d’attaques »

« Je suis surpris qu’il n’y ait pas eu davantage d’attaques, a déclaré Chris Froome dit sur le site officiel du Tour de France. C’était une bonne journée pour que mes adversaires passent à l’action, surtout que nous avons perdu Geraint Thomas assez tôt sur crevaison. Avec un équipier de moins, c’était peut-être une opportunité, surtout sur une étape aussi difficile. Finalement, il y a eu une attaque de Romain Bardet, mais ça n’a pas été si difficile à contrôler, nous sommes revenus sur lui sans paniquer. Nous n’étions qu’une quinzaine de coureurs dans le groupe des favoris, ce qui montre bien que le parcours était très dur et que le rythme était élevé. Dès lors, je pense que la plupart des coureurs étaient déjà contents de pouvoir garder leur place. »

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Chris Froome, tranquille sur la 15e étape du Tour de France