C’est une nouveauté dans le monde du cyclisme. L’Union Cycliste Internationale vient d’officialiser la mise en place d’un protocole de prise en charge des commotions cérébrales.
C’est une avancée, qui verra le jour dès la saison 2021. Un protocole commotion cérébrale mis en place va à présent pouvoir être appliqué. Le cyclisme suit ainsi la trace de sports tels que le rugby qui en disposaient déjà. Ce projet lancé en septembre 2019 est donc désormais concret. Et cela fait forcément écho à ce qui s’était produit lors du dernier Tour de France avec la chute violente de Romain Bardet. Le Français tombé dans une descente avait eu éprouvé quelques difficultés pour remonter sur son vélo avant finalement de repartir et finir l’étape. Mais il avait dû se résoudre à abandonner le soir même pour cause d’une commotion cérébrale.
Le cyclisme met en place un dispositif pour sécuriser la santé des coureurs
Ce qui est prévu, après un choc violent, le coureur ou les coureurs impliqués devront être en mesure de répondre à des questions en lien avec la course, et l’équilibre sera aussi étudier. Dans un espace de temps réduit, si cela s’avère concluant, il n’y aura pas de contre-indication pour repartir. Dans le cas contraire, pour la sécurité du coureur, il ne lui sera pas permis de reprendre la route. D’ailleurs, des examens complémentaires seront à chaque fois prévus dans ce genre de cas le soir même de l’incident et le lendemain. Une commotion révélée impliquerait une interdiction de compétition d’au moins sept jours chez les seniors, et le double pour les juniors.
S’il y a un médecin, pourquoi avoir un protocole ? En filigrane, la création de ce protocole est donc une critique envers les soignants, y compris à l’encontre du médecin du Tour de France dans le cas de Bardet. Décidément, le chapeautage des scientifiques par des politiques m’insupporte de plus en plus.