Valentin Madouas (23 ans) est passé par toutes les émotions en début de saisons. Dans le coup dès sa première course sur le Grand Prix la Marseillaise (2e), le coureur de la Groupama-FDJ a ensuite été victime d’une lourde chute qui a occasionné une fracture de la mâchoire. Le premier test, qui devait intervenir sur Paris-Nice aux côtés de Thibaut Pinot, n’a donc pas eu lieu. Et puis le Covid-19 s’est chargé du reste…
Valentin Madouas en pleine possession de ses moyens
« Aujourd’hui, je n’ai plus aucun problème, a rassuré Valentin Madouas dans un communiqué de la Groupama-FDJ. Il me reste des petits soins à faire au niveau des dents car l’une d’entre elles s’est cassée. Sinon, tout est revenu à la normale. Physiquement, j’ai retrouvé un niveau très correct. Je me sens bien, mieux que lors d’une préparation hivernale. » Prévu sur la Route d’Occitanie dès le 1er août, Madouas admet manquer encore de rythme et d’intensités. Malgré tout, la motivation est présente d’autant plus que cette saison 2020 très particulière s’annonce dense et riche en découvertes. En effet, le jeune puncheur-grimpeur découvrira le Tour de France (29 août – 20 septembre) mais également les classiques flandriennes (18 octobre) avec le Tour des Flandres et Paris-Roubaix (25 octobre).
Un premier Tour de France pour Madouas
« Dans ma tête, je me voyais faire le Tour au moins une fois dans ma carrière. C’est donc une petite consécration et ça fait énormément plaisir », a ajouté Valentin Madouas. Le défi du coureur de 23 ans sera d’intégrer un groupe qui fonctionnait déjà bien. L’an passé, à l’occasion du Tour de France lors duquel Thibaut Pinot était en passe de jouer la victoire finale, la formation Groupama-FDJ possédait un collectif homogène. « Il apparaissait compliqué d’entrer dans un groupe si soudé et si fort, mais j’avais dit dès le début de saison que je voulais l’intégrer et disputer cette course. Maintenant, être sélectionné est loin d’être une finalité. Le vrai objectif est d’être le plus fort possible le jour du départ de l’épreuve. »
Le Tour de France, l’occasion de passer un cap
« J’espère que ça pourra non seulement me faire passer un palier pour la fin de saison, mais aussi que ça m’ouvrira des opportunités pour les années à venir, a continué Valentin Madouas. J’espère que le Tour va me rendre plus performant. Les à-côtés sont démesurés par rapport aux autres courses. C’est sur ce point que je vais pouvoir progresser, car il faut le vivre pour l’assimiler. Grâce au Giro l’an passé (13e au général, ndlr), j’ai pu situer mon point de départ sur les grandes courses par étapes. » Suivront ensuite les classiques. « J’espère aussi que le Tour me donnera beaucoup de force pour pouvoir enchaîner avec les Classiques. Faire les Ardennaises, c’était logique. Je voulais aussi maintenir le Tour des Flandres à mon calendrier et l’équipe l’a très bien compris. Puis il restait Paris-Roubaix… On s’est dit que la coupure pouvait attendre une semaine et que c’était aussi bien que j’en fasse l’expérience dès cette année. Si je suis performant tant mieux, si je ne le suis pas, je ne pourrai qu’apprendre », a-t-il conclu.