Arnaud Démare, de l’ambition à revendre sur le Giro

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Arnaud Démare sur le Giro pour la deuxième année de suite
En 2019, Arnaud Démare avait remporté la 10e étape du Giro. Photo : @giroditalia

A partir de ce samedi 3 octobre va s’élancer le 103e Tour d’Italie de l’Histoire. Une édition disputée exceptionnellement à l’automne durant laquelle les principaux espoirs de victoire côté français seront tournés vers un coureur : Arnaud Démare. Avec sa tenue distinctive de champion de France, le Picard a les atouts pour marquer de son empreinte ces trois semaines de course.

Pour la quatrième fois de sa carrière, Arnaud Démare va prendre le départ du Tour d’Italie. Pour démarrer ce Grand Tour, le Français n’a jamais semblé aussi fort. En tout cas, ce qui est certain, c’est qu’il arrive avec un capital confiance bien rempli. En forme depuis la reprise des compétitions, dix succès ont été décrochés par le coureur de la Groupama-FDJ. C’est un record absolu. Personne d’autre dans le peloton a gagné autant que lui. C’est dire le niveau de performance atteint durant les deux derniers mois.

Arnaud Démare inarrêtable depuis début août

Entre sa victoire sur Milan-San Remo après un sprint massif, sur le Tour de Wallonie en battant au passage Philippe Gilbert et Greg van Avermaet, sans oublier le championnat de France remporté pour la troisième fois, Arnaud Démare a démontré dernièrement sa capacité à briller sur différents terrains. De quoi aborder le Giro serein, et surtout avec des ambitions légitimes par rapport à son statut. Si l’an passé, son Giro avait été réussi en remportant une étape, il semble être en mesure de franchir un cap supérieur.

https://twitter.com/GroupamaFDJ/status/1311611124354347008

Un candidat à la victoire sur tous les sprints au Giro

Sur chacune des étapes promises aux sprinteurs, Arnaud Démare sera favori, voire l’homme à battre. Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) apparaît comme son plus sérieux rival sur les arrivées massives parmi l’ensemble des engagés. Mais il faudra également se méfier de Peter Sagan (BORA – hansgrohe), d’Elia Viviani (Cofidis Solutions Crédits) et Michael Matthews (Team Sunweb). Et au-delà de ces victoires d’étapes derrière lesquelles va courir Démare, le maillot cyclamen correspondant au leader du classement par points sera aussi un objectif. Passé proche l’an dernier, seulement battu par Pascal Ackermann (BORA-hansgrohe), une telle récompense à Milan dans plus de trois semaines aurait assurément une forte signification.

En restant dans la lignée de ses performances des semaines précédentes, ce 103e Tour d’Italie peut tout à fait être celui d’Arnaud Démare. A défaut de coureurs en lice pour le classement général, le cyclisme français peut connaître grâce à l’un de ses chefs de file et son meilleur sprinteur un Giro historique. Et toute l’équipe Groupama-FDJ qui lui sera dévouée compte bien arriver à ses fins. La première occasion de débloquer le compteur se présentera certainement à l’occasion de la quatrième étape.

Equipe Groupama-FDJ au Tour d’Italie (3 – 25 octobre)

  • Arnaud Démare
  • Kilian Frankiny
  • Jacopo Guarnieri
  • Simon Guglielmi
  • Ignatas Konovalovas
  • Miles Scotson
  • Ramon Sinkeldam
  • Benjamin Thomas

3 Commentaires

  1. Il est certain que si l’on compare le nombre de victoires obtenues par A.Démare, le vainqueur de Milan-Turin, avec celui d’Alaphilippe, cela fait à peu près 10 à 2, par rapport à Sagan, 10 à zéro, etc… Reconnaissons que la statistique possède un intérêt trés relatif… Souvenons-nous un passé assez récent : il est un sprinter français, Nacer Bouhanni, avec son manager Yvon Sanquer, qui étaient tellement focalisés par le nombre de succés obtenus dans la saison qu’ils finirent par en désintéresser leur propre sponsor, au point qu’ils furent plus ou moins contraints de dégager la place….
    Il reste bien entendu qu’un succés reste un succés, particulièrement dans ce sport si exigeant, et que certaines victoires obtenus par A.Démare, notamment sur le tour de Wallonnie face à notamment Ewan ou Bennett, les deux sprinters numéro un du tour de France, ou bien aprés des fins de parcours exigeants où il dut s’employer en dehors du seul sprint, comme sur la fin du championnat de France, indiquent bien que le picard a retrouvé à la fois des jambes et une motivation supérieure… Nous suivrons bien sûr avec grand intérêt le leader unique des Groupama, d’autant plus qu’il trouve sur ce giro une opposition un peu différente, à priori inférieure, en dehors de Gaviria qu’il avait déjà affronté sur le tour de Burgos.

  2. bravo Arnaud, mais également à l’èquipe groupama FDJ notamment avec Kilian Frankiny

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