Elia Viviani vainqueur logique au sprint de la 3e étape de la Vuelta

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Elia Viviani débloque son compteur
Elia Viviani domine le premier sprint de la Vuelta 2018. Capture d'écran Tour d'Espagne.

Comme attendu, la troisième étape de la Vuelta a découlé sur une arrivée massive. Au sprint, Elia Viviani (Quick-Step Floors) a assumé son staut de favori en dominant le reste de la concurrence. Le champion d’Italie en titre a fini devant Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo) et Peter Sagan (Bora Hansgrohe). Nacer Bouhanni (Cofidis), premier français, doit se contenter de la 4e place.

Elia Viviani décroche un premier succès sur cette Vuelta

Presque comme une évidence. Elia Viviani vainqueur de la première arrivée au sprint, cela apparaît déjà comme un scénario qui était écrit d’avance. Cependant, il fallait quand même le confirmer sur la route. Une chose qu’a fait admirablement le porteur du maillot de champion d’Italie, dont le succès du jour ne souffre d’aucune contestation. Vraiment au-dessus de ses adversaires, il n’y a pas eu le moindre doute sur sa première place. Bien positionné au moment de lancer son sprint, sa puissance a ensuite fait la différence. Giacomo Nizzolo, Peter Sagan, Nacer Bouhanni qui ont terminé dans le top 4 ne peuvent que s’avérer battus. Et vont avoir la lourde tâche d’empêcher Viviani ces prochains jours de poursuivre sa série.

La seizième victoire de la saison pour le coureur transalpin a été tout de même longue à se dessiner et contrairement à ce que le résultat pourrait laisser penser. D’abord, une échappée de six coureurs composée notamment de Luis Angel Mate (Cofidis) meilleur grimpeur actuel de cette édition et de Pierre Rolland (EF Education First-Drapac) a essayé d’anticiper. Et alors que le rythme était assez lent que ça soit à l’avant et à l’arrière, la Lotto Soudal a décidé de tout animer d’un coup. Victor Campenaerts et Jelle Wallays ont attaqué pour revenir sur la tête et ont été accompagné par Lukas Postlberger (Bora Hansgrohe) puis par Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale). Sur une partie de parcours vallonné, ces hommes vont opposer rune belle résistance au peloton sans pour autant aller jusqu’au bout. C’est l’Autrichien Postlberger qui aura prolongé son effort le plus loin, mais repris dans les derniers kilomètres, il était désormais acté qu’un sprinteur allait s’imposer.

Si aucune équipe n’a vraiment eu un train pour emmener son sprinteur, celui qui s’est démarqué a été Viviani. Favori désigné, l’Italien a été à la hauteur des attentes. Pour le moment, le coureur de Quick-Step Floors est parti sur le même rythme que le Giro en gagnant le premier sprint. En mai dernier, ça s’était terminé avec quatre succès d’étape. Un tel résultat peut être largement envisageable pour ces trois semaines. Mais à coup sûr ce compteur ne sera pas amélioré demain avec une quatrième étape favorable aux grimpeurs et une arrivée à la Sierra de la Alfaguara. Le classement général pourrait connaître de nouveaux chamboulements.

1 COMMENTAIRE

  1. En effet, il a bien assumé son statut de favori. La victoire est nette et sans bavure. Bouhanni avait pris la roue de Sagan et il y est plus ou moins resté, le slovaque aparaissant en période de récupération après les différents efforts qu’il a fournis à la suite du tour de France. Côté FDJ, Sarreau, plus ou moins aux fraises, ne pouvait filer train de son lanceur Delage, tandis que le brillant Benjamin Thomas étirait vainement la meute au kilomètre… Deux fois plus fort que le sprinter maison, B.Thomas aurait bien mieux fait de faire le sprint, même s’il n’est pas un pur sprinter !

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