Michael Rogers : « Le modèle économique du cyclisme est cassé »

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Michael Rogers. Photo : Tinkoff.
Michael Rogers. Photo : Tinkoff.

Michael Rogers, qui est actuellement sur le projet d’une création d’équipe avec Bjarne Riis pour la saison 2018, est revenu sur l’état actuel du cyclisme. Selon le jeune retraité, il faut revoir ce modèle où les équipes sont dépendantes des sponsors. Il partage le même avis que son ancien employer Oleg Tinkov.

Rogers : « Le modèle économique du cyclisme est cassé »

« Oleg est bien évidemment quelqu’un qui a su se faire entendre dans le monde du cyclisme et honnêtement, je vois déjà son passage dans le vélo comme une bonne chose. Il peut permettre de faire sortir le cyclisme de sa zone de confort », a expliqué Michael Rogers auprès de SBS. « Le vélo n’est pas viable. Essayer d’aller voir une entreprise et de lui demander d’investir 45 millions d’euros sur 10 ans. De plus, prenez le football ou un tout autre sport, avec 15 millions je suis persuadé qu’on peut avoir une meilleure exposition. Le modèle économique est cassé. Nous avons besoin de personnes qui ne soient pas accrochés à l’histoire du cyclisme pour pouvoir essayer d’avancer. »

L’une des pistes avancées, notamment par Oleg Tinkoff, est le partage des droits TV qui permettrait aux équipes d’avoir des entrées d’argent diverses et du coup, pérenniser les équipes du point de vue financier.

Michael Rogers a pris sa retraite en avril dernier. L’Australien, qui souffrait de problèmes cardiaques, n’a disputé que le Dubaï Tour cette saison (il a abandonné lors de la 3ème étape). Depuis, il est devenu le ‘PDG’ du projet Riis-Seier.

Riis-Seier Project toujours en construction

Mettre en place une formation n’est pas si simple. Même quand on a travaillé près de 30 ans dans le cyclisme comme c’est le cas pour Bjarne Riis. En effet, son projet d’équipe World Tour avec la collaboration de Lars Seier Christensen a été repoussé à 2018 comme ils l’ont confirmé à Ekstra Bladet :

« Ce n’est pas un signe comme quoi nous avons baissé les bras. C’est juste la preuve que nous n’essayons pas de mettre sur pied l’équipe tout de suite coûte que coûte. Tout doit être fait correctement et avec soin », explique l’ancien vainqueur du Tour. « En 2017, nous allons nous concentrer sur les nombreuses autres choses qu’il nous reste à faire dans la construction du Riis-Seier projet. Ça n’avait en tout cas aucun sens de demander une licence WorldTour cette année. »

VIDEO DE CYCLISME
Michael Rogers Tribute

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