Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) : « J’ai attaqué au bon moment »

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Sagan reçoit le pavé du vainqueur de Paris-Roubaix 2018. Photo : @Paris_Roubaix

Arrivé dans la peau d’un favori au départ de ce 116e Paris-Roubaix, Peter Sagan a tenu son rang. Vainqueur de l’Enfer du Nord après une course remarquable, le Slovaque triple champion du monde en titre a ajouté une nouvelle ligne de prestige à son palmarès. A 28 ans, c’est son deuxième succès dans un Monument après le Tour des Flandres 2016. Un grand jour pour le Slovaque.

Peter Sagan, sublime vainqueur de Paris-Roubaix 2018

La réponse d’un grand, immense champion ! Dominé sur les deux premiers Monuments que sont le Milan-San Remo et le Tour des Flandres, Peter Sagan n’a pas manqué sa revanche sur Paris-Roubaix. Auteur d’une course remarquable en attaquant à 54 kilomètres du but, le coureur de Bora-Hansgrohe a été récompensé en s’imposant au Vélodrome de Roubaix. Il a inscrit à son palmarès une course qui ne lui avait jamais réussi par le passé avec comme meilleur résultat une 6e place en 2014. Mais son jour de gloire sur l’Enfer du Nord est arrivé. Un accomplissement pour le Slovaque heureux d’avoir atteint cet objectif.

« C’est incroyable. Je suis tellement fatigué après cette course. Cette année, j’ai eu de la de chance y a pas eu de chute de crevaison j’ai pu gardé de l’énergie pour le final. J’ai attaqué au bon moment. Et j’ai pu tenir jusqu’à l’arrivée. Je suis vraiment très heureux. Je remercie tous mes coéquipiers et tous les gras du staff. C’est un groupe qui a gagné. C’est pour eux. Etre premier ici, c’est un sentiment incroyable. C’est génial pour moi. J’ai vraiment fait de mon mieux. » Sagan « J’ai attaqué au bon moment »

Pour Peter Sagan, cette victoire est un véritable soulagement, qui met définitivement un terme à son histoire avec Paris-Roubaix. Mais plus qu’il y paraît, cela a été difficile jusqu’au bout pour le Slovaque qui a été confronté à un adversaire de poids mais inattendu Silvan Dillier. Le coureur Suisse d’AG2R La Mondiale qui a réussi à prendre l’échappée du jour dans un premier temps a tenu tête ensuite au champion du monde. Il a joué sa chance jusqu’au sprint, mais ça n’a pas suffi face au vainqueur de cette édition, qui se sentait encore suffisamment fort.

« J’étais vraiment heureux de le garder (Dillier) avec moi dans le final. on a bien travaillé tous les deux. il m’a beaucoup aidé sur les routes asphaltées, et c’est moi qui prenait les relais sur les pavés. Ensuite, on est arrivé tous les deux. j’avais vraiment confiance parce que j’avais encore assez d’énergie pour le sprint. » STADE 2 DU DIMANCHE 8 AVRIL

1 COMMENTAIRE

  1. Partir à 54 km du but, de cette façon, cela rappelle les plus grands vainqueurs à Roubaix et donne une valeur particulière à ce succès, de quoi sortir définitivement Sagan de la catégorie des « sprinters qui attendent », critique totalement inadaptée à son égard, même si Dillier a été un précieux accompagnateur… Car la question peut être posée : seul, Sagan serait-il parvenu au terme de son entreprise ?… La performance est de toutes façons époustouflante, avec le groupe des meilleurs qui se relaient et ne reviennent pas, un duo un peu dans le genre de Terpstra au tour des Flandres le dimanche précédent, comme si les rôles ou les forces des deux coureurs avaient été inverséees… Et pour Sagan, une progression en niveau assez étonnante, relativement à ses concurrents qui, eux, auraient plutôt régressés pour cette dernière de la première partie des classiques… De quoi juger judicieux le choix pour Sagan de faire l’impasse sur le premier week-end en Belgique…

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