Les organisateurs du Tour de France ont récemment annoncé que l’édition 2027 s’élancera d’Édimbourg, capitale de l’Écosse. Ce nouveau départ à l’étranger fait débat, et ce dimanche, c’est le manager de la formation Groupama-FDJ Marc Madiot qui a exprimé son désaccord.
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Peut-on vraiment rester muet face à la multiplication des grands départs du Tour de France au-delà des frontières nationales ? En tout cas, ce n’est pas le choix de Marc Madiot, connu pour sa franchise et son amour du vélo, qui a pris la parole au micro des « Grandes Gueules du Sport » sur RMC :
« On est au Tour de France. Partir de temps à autre de l’étranger me semble normal et économiquement indispensable. Mais que ça devienne aussi récurrent me semble beaucoup trop […] L’épreuve s’appelle le Tour de France! Je sais que ce n’est pas toujours facile d’obtenir les indemnités financières espérées sur chaque édition. Mais je pense qu’il faut être raisonnable et ne pas voir que le côté financier. On a besoin d’avoir un Tour de France en France. Si on continue comme ça, on fera bientôt la moitié du Tour de France à l’étranger… ».
Le manager de la Groupama-FDJ a terminé par expliquer les pertes économiques que peuvent engendrer les départs à l’étranger pour les équipes participantes :
« Le Tour de France c’est le Tour de France, c’est un fleuron de notre nation. Je ne vois pas pourquoi on passerait notre temps à le disputer sur des terres étrangères. Nous on n’a pas d’indemnité supplémentaire quand ça part de l’étranger. Ça nous coûte plus cher. On ne nous verse rien là-dessus. Zéro, pas un centime ».
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Il s’agit surtout d’une affaire de fric, et il y a bien longtemps que le Tour de France ne s’attarde plus sur les régions de France et qu’il en ignore souvent la plupart, beaucoup moins intéressé par la vie et l’enracinement du sport cycliste au sein du public et sur les routes de France que par les intérêts des puissants qui financent et gèrent; ça a commencé en 1969 ! Après 68 ! Ah oui alors !… Cette année-là, le Tour passe à Bordeaux, repart de Libourne, mais il ignore l’Ouest et remonte direct à Paris… M. Madiot parle, pour parler surtout d’argent, et il arrive bien tard…