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Loïc Vliegen : un nouveau départ en 2025 pour tourner la page 2024

Loïc Vliegen (30 ans) aborde la saison 2025 avec une grande détermination à retrouver son meilleur niveau. Après une année 2024 sous les couleurs Bingoal WB marquée par des problèmes physiques, notamment une blessure à l’articulation sacro-iliaque, le coureur belge a dû faire une croix sur une grande partie de ses objectifs.

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Loïc Vliegen aborde 2025 avec une détermination renouvelée. Après une saison 2024 marquée par des déceptions et des soucis physiques, notamment une blessure à l’articulation sacro-iliaque droite, le Liégeois est prêt à se relancer sur les meilleures bases.

En 2024, ses ambitions ont été freinées dès le début de l’année. Obligé d’abandonner au Tour d’Antalya en février, il a dû observer un mois de repos avant de reprendre la compétition. Malgré tout, le double vainqueur du Tour de Wallonie (2019, 2022) et du Tour du Doubs (2020) a aligné plusieurs courses majeures comme les classiques wallonnes, le Baloise Belgium Tour, et Paris-Tours, sans toutefois retrouver son meilleur niveau.

Des bases solides pour 2025

À 30 ans, fort de huit saisons à la BMC Racing Team et cinq avec Intermarché – Wanty, Loïc sait ce qu’il faut pour performer au plus haut niveau. Après Paris-Tours, il a pris deux semaines de repos complet avant de se plonger dans une préparation intense. Il a passé plusieurs semaines en Espagne pour bénéficier des meilleures conditions avant le stage collectif de décembre. « 2024 est derrière moi. Je suis concentré sur 2025 », confie-t-il. « Mon objectif est d’arriver en grande forme dès ma première course. Je veux retrouver la confiance et les bonnes sensations dès le début de saison, et redevenir un acteur dans les courses. »

Un calendrier précis pour lancer sa saison

Loïc Vliegen débutera sa campagne 2025 au GP La Marseillaise (2 février), avant de s’aligner sur le Tour d’Andalousie (19-23 février). Avec cette préparation minutieuse, il compte bien renouer avec ses ambitions et marquer de nouveau le peloton de son empreinte.

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Peter Øxenberg et Theodor Storm rejoignent Lotto Kern-Haus PSD Bank en 2025

Suite à la mise en place d’un partenariat entre INEOS Grenadiers et Lotto Kern-Haus PSD Bank, il a été décidé de placer deux de ses jeunes espoirs de 19 ans, Peter Øxenberg et Theodor Storm, au sein de l’équipe continentale allemande.

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INEOS Grenadiers poursuit son engagement envers les jeunes talents en plaçant les prometteurs Peter Øxenberg et Theodor Storm au sein de son équipe partenaire de développement, Lotto Kern-Haus PSD Bank, pour la saison 2025.

À seulement 19 ans, les deux Danois intégreront l’équipe allemande UCI Continental dès le 1er janvier. Ce passage leur offrira l’occasion de participer à des courses et camps aux côtés de leurs nouveaux coéquipiers, tout en bénéficiant du soutien et du coaching de l’équipe de performance d’INEOS Grenadiers. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du programme interne « Ascent », conçu pour préparer les jeunes coureurs à intégrer le WorldTour. Ce partenariat avec Lotto Kern-Haus PSD Bank illustre l’engagement d’INEOS Grenadiers envers le développement des futures stars du cyclisme.

Une opportunité unique pour progresser

Scott Drawer, directeur de la performance d’INEOS Grenadiers, s’est montré enthousiaste : « Voir Peter et Theodor rejoindre Lotto Kern-Haus PSD Bank est un moment fort. Cet environnement leur permettra de progresser et de se préparer à la vie dans le WorldTour. En parallèle, ils bénéficieront de notre coaching continu tout au long de leur parcours. » Florian Monreal, propriétaire de Lotto Kern-Haus PSD Bank, a souligné le potentiel du duo : « Peter et Theo sont deux super talents. Ce partenariat démarre en force et nous ferons tout pour les préparer à leur future carrière professionnelle. » Pour Peter Øxenberg, cette expérience est une étape clé : « Courir avec Lotto Kern-Haus PSD Bank, tout en travaillant avec INEOS Grenadiers, est le scénario idéal pour mon développement. J’ai hâte de débuter la saison. » Theodor Storm partage le même enthousiasme : « Rejoindre Lotto Kern-Haus PSD Bank est une superbe opportunité. Je suis impatient de courir à leurs côtés et de continuer à progresser avec le soutien d’INEOS Grenadiers. »

Avec cette initiative, INEOS Grenadiers et Lotto Kern-Haus PSD Bank renforcent leur collaboration, offrant aux jeunes talents un tremplin idéal vers l’élite du cyclisme.

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Tour d’Algarve 2025 : Soudal Quick-Step et Red Bull – BORA de retour pour une édition prometteuse

La 51ème édition du Tour d’Algarve (19 au 23 février 2025) s’annonce déjà palpitante avec le retour de deux équipes de renom : Soudal Quick-Step et Red Bull-BORA-hansgrohe. Ces deux formations ont un palmarès impressionnant sur cette course portugaise et promettent une fois de plus un spectacle de haut niveau.

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Le peloton de la 51e édition du Tour d’Algarve (Volta ao Algarve), en 2025, s’annonce spectaculaire. Deux équipes emblématiques, Soudal Quick-Step et Red Bull-BORA-hansgrohe, seront une nouvelle fois au rendez-vous de cette course qui attire les plus grands cyclistes du monde.

Soudal Quick-Step : une histoire de succès

L’équipe belge, menée par Remco Evenepoel, triple vainqueur au classement général (2020, 2022, 2024), revient pour une 19e participation consécutive depuis 2007. Avec 25 victoires d’étapes et 6 titres au général, Soudal Quick-Step est l’une des formations les plus titrées de l’Algarve. En 2025, elle alignera plusieurs têtes d’affiche : Remco Evenepoel, mais aussi Ethan Hayter, Maximilian Schachmann et Ilan Van Wilder, tous déjà montés sur le podium de la Volta.

Red Bull-BORA-hansgrohe : une ambition renouvelée

Pour Red Bull-BORA-hansgrohe, l’Algarve est une opportunité de marquer les esprits. Bien que l’équipe allemande n’ait jamais remporté le général, elle compte deux deuxièmes places, notamment grâce à Maximilian Schachmann (2020) et Daniel Martínez (2024). Avec un effectif impressionnant pour 2025, incluant Primoz Roglic, vainqueur en 2017, et Jan Tratnik, troisième en 2024, l’équipe entend jouer les premiers rôles. Roglic, véritable légende du cyclisme avec 88 victoires en carrière, a déjà annoncé qu’il débuterait sa saison sur les routes de l’Algarve.

Un peloton de haut niveau

Outre ces deux équipes, la Volta ao Algarve accueillera plusieurs WorldTeams prestigieuses, comme UAE Team Emirates, INEOS Grenadiers ou encore Bahrain Victorious. Les ProTeams, dont Caja Rural-Seguros RGA et Tudor Pro Cycling, viendront compléter un plateau d’exception. Avec un tel casting, cette 51e édition promet d’être mémorable, mêlant tradition et spectacle sur les routes ensoleillées du Portugal.

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Sécurité routière : nouvelles règles sur le feu clignotant rouge arrière interdit sur les vélos

Les nouvelles règles de sécurité routière, introduites par le Décret n° 2024-1074 du 27 novembre 2024, interdisent désormais les feux rouges clignotants à l’arrière des vélos. Objectif : renforcer la visibilité des cyclistes tout en réduisant les risques d’éblouissement pour les autres usagers de la route. L’accent est désormais mis sur des feux arrière fixes et non clignotants.

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Le Décret n° 2024-1074, publié au Journal Officiel du 29 novembre 2024, modifie le Code de la route en imposant de nouvelles normes pour améliorer la visibilité des cyclistes et utilisateurs d’engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). Ces changements visent à réduire les accidents et renforcer la sécurité.

Feux fixes obligatoires à l’avant et à l’arrière

Désormais, les vélos, trottinettes, gyroroues et hoverboards doivent être équipés : À l’avant : d’un feu fixe blanc ou jaune. À l’arrière : d’un feu rouge fixe. Le feu rouge clignotant est strictement interdit, une mesure visant à éviter l’éblouissement des autres usagers de la route.

Éclairages supplémentaires autorisés

Les cyclistes peuvent compléter leur équipement avec : Un feu blanc ou jaune supplémentaire à l’avant. Un feu stop rouge fixe à l’arrière. Des feux de direction clignotants orange, sous réserve qu’ils soient non éblouissants. Ces dispositifs peuvent être fixés au vélo, portés sur le casque ou intégrés à un gilet haute visibilité, à condition qu’ils respectent les règles et ne clignotent pas.

Circuler à deux de front, une liberté élargie

Autre nouveauté : dans certaines zones apaisées (aires piétonnes, zones de rencontre, voies vertes), les cyclistes peuvent circuler à deux de front sans obligation de se rabattre, tout en respectant la priorité des piétons.

Sanctions en cas d’infraction

Rouler avec un feu arrière clignotant ou sans équipement conforme expose le contrevenant à une contravention de première classe, avec une amende forfaitaire de 11 €.

Ce qu’il faut retenir

Avec ces nouvelles règles, le législateur cherche à clarifier les équipements obligatoires pour tous les cycles et EDPM, tout en autorisant des options supplémentaires pour renforcer la sécurité. Les cyclistes doivent désormais s’équiper de feux arrière fixes, tandis que le clignotement est réservé aux feux de direction.

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Uno-X Mobility : Un maillot 2025 classique et revisité

Uno-X Mobility conserve un look épuré pour 2025. L’équipe cycliste norvégienne a dévoilé un nouveau maillot qui s’inspire fortement de son design précédent. Le rouge reste la couleur dominante, mais avec un motif plus graphique. La bande jaune caractéristique demeure au centre, tandis que le cuissard noir contraste élégamment. Ce choix de continuité souligne l’identité visuelle de l’équipe et sa volonté de rester facilement reconnaissable dans le peloton.

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Lotto (Dstny) dévoile son maillot 2025 : un hommage au passé, résolument moderne

Lotto Dstny a dévoilé son nouveau maillot pour la saison 2025, conçu en collaboration avec son partenaire de longue date, Vermarc Sport. Ce nouveau design marque un retour aux sources pour l’équipe belge, avec une prédominance de rouge, couleur emblématique de Lotto. Le maillot, à la fois rétro et moderne, célèbre les 40 ans de partenariat entre Lotto et l’équipe cycliste.

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Lotto Dstny et Vermarc Sport, partenaires depuis 2004, lèvent le voile sur la tenue que porteront les coureurs à partir du 1er janvier 2025. Cette nouvelle version mise sur un maillot presque entièrement rouge, symbole de l’histoire riche de l’équipe. Kenny Provyn, Directeur Commercial, détaille le concept : « Ce design reflète les 40 ans de Lotto dans le cyclisme. Avec une touche rétro et ludique, il célèbre notre partenariat de longue date avec la Loterie Nationale tout en restant moderne et rapide. »

En 2025, Lotto sera le sponsor principal unique de l’équipe belge, dont le nom trônera fièrement au centre du maillot. Le dégradé rouge, qui s’assombrit en bas, se marie élégamment avec un short noir pour un style simple et intemporel. Produit par Vermarc, ce kit mêle élégance et tradition, rendant hommage aux décennies d’héritage de Lotto dans le cyclisme. Une tenue pensée pour marquer les esprits sur les routes.

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Team Jayco AlUla dévoile son nouveau maillot 2025

Team Jayco AlUla (GreenEDGE Cycling) a dévoilé son nouveau maillot distinctif et vibrant pour la saison 2025. Ce changement de look s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec la marque australienne MAAP, nouveau fournisseur technique officiel de l’équipe.

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La Team Jayco AlUla a révélé sa toute nouvelle tenue pour la saison 2025, marquée par une collaboration avec MAAP, son fournisseur technique officiel. L’équipement, à la fois distinctif et dynamique, donne un nouveau souffle aux équipes masculines et féminines de l’UCI WorldTour. Inspirée des paysages australiens, la nouvelle tenue combine des éléments du désert d’AlUla et de l’Outback, avec des teintes évoquant les ciels nocturnes et les couchers de soleil. Les couleurs dominantes – un violet ‘Aurora’ et un bleu foncé ‘Midnight’ – rappellent l’Aurora Australis, tandis que les cuissards ‘Shadow’ symbolisent l’audace et l’originalité de MAAP.

L’équipement 2025 est conçu pour transmettre un sens du mouvement et de la vitesse. Des influences du cyclisme professionnel, comme les photos floues en mouvement et les tests en soufflerie, se retrouvent dans le design. Les touches de vert, présentes dans les logos, rendent hommage à l’histoire de GreenEDGE dans le peloton. Avec les vélos et casques Giant et Liv assortis, cette nouvelle tenue incarne parfaitement la fusion entre performance, innovation et style. Un look qui marque le début d’une nouvelle ère pour GreenEDGE et MAAP.

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Ethan Vernon opéré de la clavicule après une chute en Espagne

Ethan Vernon (24 ans) a subi une opération à la clavicule suite à une chute lors d’un stage en Espagne. L’intervention s’est bien déroulée et le coureur est déjà de retour à la maison a-t-on appris ce jeudi de son équipe Israel Premier-Tech.

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Ethan Vernon, victime d’une chute lors du camp d’entraînement de son équipe en Espagne, a subi une intervention chirurgicale mercredi matin (hier) pour une fracture de la clavicule gauche. L’opération s’est déroulée sans complications, et le coureur a pu quitter l’hôpital peu après.

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HJC Furion 3 TotalEnergies : le casque qui allie vitesse et confort

Le casque HJC Furion 3 n’est pas qu’un simple équipement de protection. C’est une véritable prouesse technologique utiliser par la Team TotalEnergies, conçue pour répondre aux exigences des cyclistes les plus exigeants. Fruit d’une expertise issue du monde de la moto et du cyclisme professionnel, il allie performance, confort et sécurité de manière inédite.

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Le HJC Furion 3 est bien plus qu’un casque de vélo. C’est une déclaration de performance et de style, une pièce d’ingénierie pensée pour les cyclistes exigeants qui veulent conjuguer vitesse, confort et sécurité. Héritier direct des technologies issues du monde de la moto, ce casque semi-aérodynamique a été conçu pour exceller dans tous les domaines.

Avec le Furion 3, HJC repousse une nouvelle fois les limites. Développé en soufflerie et peaufiné grâce à des retours issus des professionnels du team TotalEnergies Pro Cycling, ce casque s’adresse autant aux compétiteurs qu’aux amateurs passionnés. Que ce soit sur une ligne droite à pleine vitesse ou lors d’une sortie entre amis, il promet de faire la différence.

Un design pensé pour gagner
Ce qui frappe d’emblée, c’est l’équilibre parfait entre aérodynamisme et ventilation. Avec un poids plume d’environ 245 g, le Furion 3 reste incroyablement léger tout en offrant une excellente pénétration dans l’air. Chaque détail de son design a été pensé pour minimiser la résistance tout en garantissant une aération optimale. Vous êtes assuré de rester au frais, même lors des journées les plus chaudes ou des montées les plus exigeantes.

Une technologie au service de la précision
Le Furion 3 intègre le système révolutionnaire SELFIT PRO™, véritable bijou d’innovation. Ce mécanisme d’ajustement automatique permet un réglage en temps réel, sans effort, offrant un maintien parfait quelle que soit la morphologie de votre tête. Associé au Snap Fit 5 crans, qui permet un ajustement millimétrique, et au 11 Step Micro Control, qui garantit un serrage précis et sécurisé, ce casque s’adapte à toutes vos exigences.

HJC ne s’arrête pas là. La technologie SLID™ est également de la partie, conçue pour minimiser les forces de rotation en cas d’impact. Une sécurité supplémentaire qui rassurera les cyclistes les plus prudents sans compromettre la performance.

Le confort dans les moindres détails
Au-delà de ses prouesses techniques, le Furion 3 séduit par son confort. Les coussinets antibactériens IONIC+ maintiennent une fraîcheur agréable tout au long de vos sorties, tandis que des détails pratiques, comme le support pour lunettes et le sac de transport inclus, montrent que rien n’a été laissé au hasard.

Un casque signé HJC, symbole d’excellence
Depuis des décennies, HJC brille par son savoir-faire dans l’univers de la moto et du cyclisme. Ce casque, utilisé par les coureurs du team TotalEnergies mais aussi testé au plus haut niveau dans le MotoGP, reflète cette expertise unique. Le Furion 3 est un condensé de technologies issues de ces deux mondes, conçu pour répondre aux attentes des cyclistes les plus pointilleux.

Le casque HJC Furion 3 de l’équipe TotalEnergies

Avec le Furion 3, HJC ne propose pas simplement un casque : il offre un outil de performance, un partenaire de route et une touche d’élégance. Que vous soyez un compétiteur aguerri ou un amateur en quête d’excellence, ce casque est fait pour vous.

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Cyclisme : Le top 10 des coureurs pavés de la saison 2024

Ils sont les « gueules cassées » du cyclisme. Entre le froid de la fin de l’hiver et les premiers rayons de soleil du printemps, ils se livrent une guerre sans merci dans les tranchées pavés, de la Belgique au nord de la France. Face à la domination de Mathieu Van der Poel, la résistance s’organise avec Mads Pedersen, Nils Politt ou Wout Van Aert. Retrouvez le top 10 des coureurs pavés, ceux que l’on appelle les « Flandriens », selon TodayCycling.

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Retrouvez le top 10 des rouleurs de la saison 2024 en cliquant ici.
Retrouvez le top 10 des puncheurs de la saison 2024 en cliquant ici.
Retrouvez le top 10 des sprinteurs de l’année en cliquant ici.
Retrouvez le top 10 des coureurs par étapes de l’année en cliquant ici.

10 – Laurence Pithie (Groupama-FDJ)

Ce n’est pas tant par les résultats que Laurence Pithie a marqué ces classiques printanières, mais bien par son impressionnante activité. Très peu récompensé, avec une 7e place sur Paris-Roubaix comme meilleur résultat sur les pavés, le jeune Néo-Zélandais a pesé sur les courses avant de manquer de caisse pour concrétiser. Sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne et Gand-Wevelgem, le sprinteur de la Groupama-FDJ avait à chaque fois flairé le bon coup, accompagnant les meilleurs, avant de céder dans les dernières difficultés puis d’être repris par le peloton. Tombé lors de l’Enfer du Nord alors qu’il était dans le match pour le podium, le jeune homme a finalement accroché une belle place d’honneur, 7e. Chez Red Bull – BORA – hansgrohe en 2025, il aura fort à faire rien, qu’en interne, pour espérer jouer les premiers rôles.

9 – Jan Tratnik (Team Visma Lease a Bike)

Vainqueur surprise de l’Omloop Het Nieuwsblad pour l’ouverture de la saison des classiques, Jan Tratnik a remporté l’une des plus belles victoires de sa carrière en devançant Nils Politt fin février. Sorti en facteur à 8 km de la ligne avec l’Allemand, il a dominé ce dernier au sprint. Si le reste de sa saison sur les pavés n’a pas été reluisante, avec des abandons sur Gand-Wevelgem ou À Travers la Flandre, son succès à Ninove lui ouvre les portes de ce top 10.

8 – Jasper Stuyven (Lidl-Trek)

Privé du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix par une fracture de la clavicule après une chute sur À Travers la Flandre, Jasper Stuyven était pourtant en grande forme avant les monuments. 7e de l’Omloop et 10e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne fin février, le Belge a pris la 2e place de l’E3, seulement battu par Mathieu Van der Poel. Propulsé au rang d’outsider pour le Ronde, il n’a pu défendre ses chances après avoir goûté le bitume sur le Dwaars deux jours plus tard, en compagnie notamment de Wout Van Aert. Une grosse frustration.

7 – Tim Wellens (UAE Team Emirates)

2e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, 4e de l’E3, 12e du Tour des Flandres ou encore 15e de Paris-Roubaix, Tim Wellens a de nouveau réalisé une campagne de classiques exemplaires. Toujours dans le match, tout proche de la victoire à Kuurne, seulement battu au sprint par Van Aert, le Belge a finalement dû se contenter des accessites. Équipier important de Politt sur le Ronde et l’Enfer du Nord, le coureur d’UAE Team Emirates continue, à 33 ans, d’épater par sa polyvalence. Un régal pour n’importe quel manager.

6 – Matteo Jorgenson (Team Visma Lease a Bike)

Excellent sur les pavés en 2023 avec Movistar, Matteo Jorgenson a fait encore mieux pour ses débuts avec la Visma Lease a Bike en remportant À Travers la Flandre. Vainqueur en solitaire, l’Américain a parfaitement pris le relais de Wout Van Aert, tombé lourdement plus tôt dans la journée et contraint de déclarer forfait pour la suite des classiques. Après ce succès et sa 5e place deux jours plus tôt sur l’E3, le coureur de 25 ans s’est affirmé comme le candidat naturel au leadership chez Visma pour le Tour des Flandres. Seul homme à essayer de suivre Mathieu Van der Poel dans le Koppenberg, Jorgenson s’est brulé les ailes avant d’exploser, finalement 31e. Sa campagne belge reste néanmoins pleine de promesses.

5 – Wout Van Aert (Team Visma Lease a Bike)

Rival numéro un de Mathieu Van der Poel sur les pavés, Wout Van Aert n’a pu défendre ses chances face au Néerlandais sur le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix, victime d’une grosse chute sur À Travers la Flandre et de plusieurs fractures à la clavicule, au sternum et aux côtes. La saison des classiques avait pourtant bien démarré pour le Belge, 3e de l’Omloop Het Nieuwsblad avant de remporter Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Également 3e de l’E3, le coureur de la Visma avait déjà pris une première claque par « MVDP » sur cette course, relégué à plus de 1’30. Venu sur le Dwaars pour se rassurer avant les monuments, « WVA » n’a donc pu tenter de remporter enfin le Ronde ou l’Enfer du Nord. Rendez-vous au printemps prochain !

4 – Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck)

On le connaissait excellent sprinteur, Jasper Philipsen s’affirme depuis deux saisons comme un redoutable coureur sur les pavés. Déjà 2e de Paris-Roubaix en 2023 derrière son coéquipier Mathieu Van der Poel, le Belge a réédité la performance en 2024, impérial au sprint sur le Vélodrome. Également 3 de Nokere Koerse ou 2e du Scheldeprijs, le Flamand a également montré sa capacité à jouer les premiers rôles sur des parcours vallonés comme Gand-Wevelgem (4e) ou À Travers la Flandre (15e). Vainqueur de Brugge-de-Panne, la « Classique des sprinteurs », pour la deuxième fois consécutive, il est devenu un client supplémentaire du printemps.

3 – Nils Politt (UAE Team Emirates)

Battu au sprint par Jan Tratnik sur l’Omloop Het Nieuwblad lors de l’ouverture de la saison des classiques, Nils Politt a fait partie des hommes forts du printemps cycliste. 7e de l’E3 et 12e d’À Travers la Flandre, l’Allemand a passé la seconde sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. 3e du Ronde, 4e de l’Enfer du Nord, le solide rouleur de 30 ans a réalisé une campagne printanière de haut vol, la meilleure de sa carrière, lui qui avait terminé 2e de Paris-Roubaix en 2019. Il ne lui a manqué qu’un succès pour repartir complètement comblé.

2 – Mads Pedersen (Lidl-Trek)

Rival numéro un de Mathieu Van der Poel sur les pavés cette saison, Mads Pedersen est le seul homme à avoir battu le Néerlandais sur son terrain. Le Danois a devancé son adversaire au sprint après un duel âpre sur Gand-Wevelgem, remportant l’épreuve pour la deuxième fois après 2020. Victime lui aussi de la chute sur À Travers la Flandre, l’ancien champion du monde a cependant pu participer aux monuments de la fin du printemps. Pas au mieux sur le Tour des Flandres, il s’est lancé dans un raid en solitaire suicidaire à 100 km d’Oudenaarde avant de prendre une anonyme 22e place. Plus à son aise une semaine plus tard sur les pavés de Paris-Roubaix, le coureur de 28 ans a complété le podium derrière les Alpecin-Deceuninck. Tout en restant impuissant face à « MVDP ».

1 – Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck)

À l’image de Tadej Pogacar sur les Grands Tours, Mathieu Van der Poel a écrasé la saison des classiques. Impérial dès sa rentrée sur l’E3, vainqueur avec plus de 1’30 de marge malgré Wout Van Aert, le Néerlandais a ensuite connu son seul revers de la campagne printanière, battu au sprint par Mads Pedersen. Au repos avant le Tour des Flandres alors que ses adversaires s’auto-éliminaient sur À Travers la Flandre, le champion du monde a dominé les débats sur le Ronde puis Paris-Roubaix. Un raid solitaire de 45 km sur le premier, 60 km sur l’Enfer du Nord, pour terminer en roue libre avec respectivement 1’02 et 3′ d’avance sur la concurrence. Le petit-fils de Poulidor n’a jamais laissé espérer ses adversaires, réalisant le doublé des monuments pavés sur la même année. Avec un troisième Tour des Flandres et un deuxième Paris-Roubaix en poche, il s’inscrit déjà parmi les meilleurs flandriens de l’histoire.

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Cyclisme : Le top 10 des coureurs par étapes de la saison 2024

Les rois du cyclisme, ce sont eux. Ils cherchent la gloire et rêvent de Grands Tours, s’accrochent aux sommets les plus prestigieux pour inscrire leur nom dans la légende. Coureurs complets, ils n’ont pas une seconde à perdre, peu importe le terrain, pour garder une chance d’atteindre leur objectif. Alors que Pogacar a repris le contrôle face à Vingegaard, Roglic est devenu le plus grand roi d’Espagne tandis qu’Evenepoel a décidé de venir jouer dans la cour des grands dans nouvelle saison riche en émotions. Retrouvez le top 10 des coureurs par étapes en 2024, vu par TodayCycling.

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10 – Enric Mas (Movistar Team)

Prince d’Espagne avec trois secondes deuxièmes sur la Vuelta au compteur, Enric Mas espérait bien monter sur le trône cette saison après un Tour de France conclu à une décevante 19e place. Battu une nouvelle fois par Primoz Roglic, qui doit être devenu son pire cauchemar après toutes ces années à lui courir après, l’Espagnol a également dû céder la deuxième place à Ben O’Connor, auteur d’un Tour d’Espagne fantastique. Finalement 3e, il ramène tout de même un quatrième podium en sept participations. Également 12e de Tirreno-Adriatico, 5e du Tour de Catalogne, 6e du Tour de Romandie et 7e du Tour de Suisse, sa saison est consistante mais manque de folie, avec en point noir ce Tour de France manqué.

9 – João Almeida (UAE Team Emirates)

Après un début de saison en douceur, avec une 11e place sur Paris-Nice et une 9e sur le Tour de Catalogne au service de Tadej Pogacar, João Almeida a connu un bel été. D’abord 2e du Tour de Suisse avec deux victoires, seulement battu par son coéquipier Adam Yates, le Portugais a réalisé un superbe Tour de France. Alors que le Britannique semblait moins bien que l’an dernier et que Juan Ayuso rencontrait le Covid, l’ancien porteur du maillot rose a brillé aux côtés de son leader. Meilleur lieutenant du Slovène, le natif de Caldas da Rainha a pris une excellente 4e place pour sa première Grande Boucle. Touché par le Covid, il n’a pu confirmer cela sur la Vuelta, où il avait pourtant un rôle de leader.

8 – Mattias Skjelmose (Lidl-Trek)

La saison 2024 de Mattias Skjelmose pourrait être synonyme de régularité. Toujours entre la 3e et la 5e place, le jeune Danois de 24 ans continue de s’affirmer comme un futur grand des courses par étapes. Excellent rouleur, il grimpe bien et possède le punch nécessaire pour aller gagner des courses, en témoigne sa victoire à La-Colle-sur-Loup lors de Paris-Nice. 4e de la Course au Soleil, il a perdu la victoire finale du Tour du Pays Basque sur la dernière étape, finalement 3e après avoir porté deux jours le maillot de leader. Également 3e et meilleur jeune du Tour de Suisse derrière le duo UAE Team Emirates, il a aussi ramené la tunique blanche sur la Vuelta, son premier maillot distinctif sur un Grand Tour, en plus d’une 5e place chipée à David Gaudu sur le dernier contre-la-montre. Une vraie belle saison.

7 – Mattéo Jorgenson (Team Visma Lease a Bike)

Vainqueur surprise de Paris-Nice en début de saison devant Remco Evenepoel pour ses premiers pas en tant que leader chez Visma Lease a Bike, Matteo Jorgenson a confirmé par la suite. Excellent 2e et meilleur jeune du Critérium du Dauphiné à huit petites secondes de Primoz Roglic, passant tout près de le renverser lors de la dernière étape, l’Américain a également réalisé un joli Tour de France en soutien de Jonas Vingegaard, terminant à la 8e place finale. Excellent rouleur, capable de s’adapter à n’importe quel terrain comme en témoigne sa campagne de classiques flandriennes et sa victoire sur À Travers la Flandre, le coureur de 25 ans pourrait prétendre à un rôle de leader sur un Grand Tour. Dès 2025 ?

6 – Carlos Rodriguez (INEOS Grenadiers)

On a beaucoup critiqué sa formation, INEOS Grenadiers, pour leur saison médiocre, mais Carlos Rodriguez est sans aucun doute une satisfaction de l’équipe britannique. Après un début de saison en mode diesel, l’Espagnol s’est lancé dans une superbe série. 2e du Tour du Pays Basque avec une victoire, le jeune homme de 23 ans a remporté le Tour de Romandie, sa première course par étape World Tour. 4e du Critérium du Dauphiné à la suite d’une magnifique dernière étape dont il est sorti vainqueur, l’Andalou a réalisé un Tour de France un peu en dessous des attentes après sa 5e place l’an dernier, mais prend tout de même la 7e place. Également 10e de la Vuelta, la fatigue de la fin de saison a pu se faire ressentir pour le grimpeur de 23 ans. Une nouvelle année pleine de promesses.

5 – Ben O’Connor (Décathlon AG2R La Mondiale)

La surprise de 2024. Si on attendait Ben O’Connor à la lutte pour le top 10 sur les Grands Tours, personne ne l’imaginait à ce niveau sur la saison, faisant de lui le quatrième meilleur coureur de l’année au classement UCI. Tout proche de remporter sa première course par étape World Tour avec l’UAE Tour, battu pour seulement deux secondes par Van Eetvelt, l’Australien a enchaîné avec la 5e place sur Tirreno-Adriatico et la 2e place du Tour des Alpes, avant un solide Giro terminé au pied du podium. Absent sur le Tour de France, le grimpeur de Décathlon AG2R La Mondiale a réalisé une Vuelta de folie, vainqueur de la 6e étape avant une résistance héroïque à Primoz Roglic durant douze jours. Obligé de céder à deux jours de l’arrivée à Madrid, le coureur de 29 ans est néanmoins monté pour la première fois sur le podium d’un Grand Tour. Une consécration.

4 – Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step)

Remco Evenepoel était venu sur le Tour de France pour se confronter aux plus grands, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Son début de saison, malgré sa victoire sur le Tour de l’Algarve, inquiétait. Incapable de se débarrasser de ses rivaux sur Paris-Nice et battu par Jorgenson, il a été victime de la grave chute du Tour du Pays Basque. Seulement 7e du Dauphiné pour son retour à la compétition, il a finalement réalisé un Tour de France magnifique, tenant parfois même Jonas Vingegaard en respect. Offensif, sur le podium derrière les deux aliens, le maillot blanc en poche et un succès sur le premier contre-la-montre, le bilan est excellent pour une première Grande Boucle. On en redemande.

3 – Primoz Roglic (Red Bull – BORA – hansgrohe)

L’Espagne connaît son vingt-et-unième souverain. Lauréat de sa quatrième Vuelta en septembre, Primoz Roglic a égalé le record de victoires de l’épreuve, détenu par Roberto Heras. Au-dessus du lot durant les trois semaines, le Slovène a tout de même dû batailler plus que nécessaire après avoir laissé presque cinq minutes d’avance à Ben O’Connor. Une fin de saison en apothéose, après un début d’année bien compliqué pour le nouveau pensionnaire de la Red Bull – BORA – hansgrohe. Seulement 10e de Paris-Nice pour sa rentrée avant de chuter lourdement sur le Tour du Pays Basque, le vainqueur du Giro 2023 avait rassuré en remportant le Dauphiné. Mais de nouvelles chutes sur le Tour de France l’ont contraint à abandonner pour la troisième fois consécutive la Grande Boucle, alors qu’il était dans le match pour le podium. Une véritable malédiction, qu’il a finalement exorcisé une fois de plus sur le Tour d’Espagne.

2 – Jonas Vingegaard (Team Visma Lease a Bike)

Ce n’est certainement pas la saison qu’il espérait. Double tenant du titre du Tour de France, Jonas Vingegaard a dû céder cette année dans son duel face à Tadej Pogacar, battu par bien plus fort. Mais le Danois est revenu des enfers. Après un début de saison où il a écrasé la concurrence sur le Gran Camino et Tirreno-Adriatico, le grimpeur de 27 ans a pris la direction du Tour du Pays Basque, où il a connu une grave chute. Touché au pneumothorax, victime de contusions pulmonaires et de fractures de la clavicule gauche ainsi que de plusieurs côtes, il a été question pendant de longues semaines de sa participation ou non à la Grande Boucle. Finalement présent, le Danois n’a pas pu résister à un « Pogi » au sommet de son art, malgré sa victoire au Lioran. Il décroche tout de même une 2e place inespérée quelques semaines plus tôt.

1 – Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

La plus grande saison de l’histoire. Ou en tout cas l’une des plus grandes. Tadej Pogacar a tout écrasé en 2024, réduisant ses adversaires au rang de juniors à chacune de ses sorties. Vainqueur facile du Tour de Catalogne pour se mettre en jambe, le Slovène a ensuite écrasé le Giro pour remporter son premier Tour d’Italie. Après deux défaites face à Vingegaard sur la Grande Boucle, Pogi n’a cette fois pas laissé passer sa chance. Vainqueur avec plus de six minutes d’avance sur le Danois, il a remporté son troisième Tour de France haut la main, et a surtout signé un doublé Giro/Tour inédit depuis Marco Pantani en 1998. Tout simplement phénoménal.

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Cyclisme : Le top 10 des puncheurs de la saison 2024

Quand il s’agit de faire des différences dans une bosse, ils n’ont pas leur pareil. Capables de créer des écarts sur quelques mètres, les pourcentages à plus de 10 % sont leur terrain de jeu quand les autres grimacent rien qu’à l’idée de devoir y passer. Explosifs, rapides, à l’aise dans les bosses, les puncheurs animent le final des étapes escarpées. Le réveil de Marc Hirschi, les prouesses de Thibau Nys ou le règne de Tadej Pogacar, retrouvez le top 10 des puncheurs de la saison 2024, selon TodayCycling.

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10 – Benoît Cosnefroy (Décathlon AG2R La Mondiale)

Il est l’un des symboles de l’énorme première partie de saison de Décathlon AG2R La Mondiale. Avec sept victoires en trois mois et demi, dont six en puncheur, Benoît Cosnefroy était sur les bases d’une saison exceptionnelle. Lauréat du Tour des Alpes-Maritimes avec une étape, de Paris-Camembert, du Tour du Finistère et du Grand Prix du Morbihan, il manque au Français un succès majeur en World Tour. 4e de la Flèche Wallonne, 6e des Strade Bianche, son plus grand triomphe en 2024 restera la Flèche Brabançonne, qu’il remporte enfin après trois podiums. Un joli bilan, un record de victoires personnel sur l’année, mais une deuxième partie de saison et un manque de relief dans ses succès qui placent le Normand au fond de ce top 10.

9 – Thomas Pidcock (INEOS Grenadiers)

Battu d’un souffle par Van Aert en 2021, sur le podium l’an dernier, Tom Pidcock a enfin décroché l’Amstel Gold Race, sa première Ardennaise et seule victoire de la saison, en devançant Marc Hirschi. À 25 ans, le Britannique n’est plus le grand espoir du cyclisme qu’il était, mais un coureur confirmé, et l’on attend plus du natif de Leeds. 4e des Strade Bianche, 2e du Tour d’Emilie, ces résultats prouvent la qualité de l’Anglais sur ces terrains, mais son profil multifonctions, capable de briller aussi bien en montagne que sur les pavés, le dessert parfois dans ses choix d’objectifs. En retrait sur les JO, invisible lors des championnats du monde, battu par Turgis sur le Tour de France, le jeune homme a déçu sur des courses pourtant taillées pour lui, mais reste un des meilleurs puncheurs du peloton.

8 – Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck)

Après un début de saison où il s’est de nouveau illustré sur les classiques flandriennes, Mathieu Van der Poel a changé sa préparation pour la suite de l’année, avec de gros objectifs sur les Jeux Olympiques et les championnats du monde, promis aux puncheurs. Pour sa deuxième participation à Liège-Bastogne-Liège, le Néerlandais est monté sur le podium en réglant le groupe de contre au sprint. Piégé à Paris par Remco Evenepoel après avoir placé plusieurs accélération, le champion du monde n’a pu conserver son titre à Zürich, battu par le numéro de Tadej Pogacar et finalement en bronze. Si « MVDP » ne compte que peu de jours de courses, il sait choisir ses objectifs, et avec ses podiums sur la Doyenne et les Mondiaux, ou sa démonstration pour contenir Tadej Pogacar dans le Poggio sur Milan-San Remo, il fait sans aucun doute partie des meilleurs puncheurs du peloton en 2024.

7 – Lennert Van Eetvelt (Lotto Dstny)

Des qualités de puncheur indéniables, que l’on a malheureusement trop peu vue en 2024. Vainqueur de l’UAE Tour et 11e des Strade Bianche en début de saison, Lennert Van Eetvelt a dû renoncer aux classiques ardennaises en raison d’une opération au genou. De retour en l’été lors du Sibiu Cycling Tour en Roumanie, il est revenu dans les radars sur la Clasica San Sebastian en prenant la 3e place. Après un excellent début de Vuelta, où il aurait dû remporter la 4e étape s’il n’avait pas levé les bras trop tôt, le jeune Belge à de nouveau dû interrompre sa montée en puissance après un souci pulmonaire, obligé d’abandonner au douzième jour de course. 7e du Tour de Lombardie et lauréat du Tour de Guangxi avec la victoire sur l’étape reine, le puncheur de 23 ans a confirmé cette saison ses indéniables qualités malgré ses blessures. On espère le voir plus souvent l’an prochain.

6 – Jhonatan Narváez (INEOS Grenadiers)

L’un des rares à avoir battu Tadej Pogacar à la pédale. Sur la première étape du Giro, Jhonatan Narváez a résisté au Slovène dans le Bivio di San Vito avant de l’aligner au sprint dans la dernière ligne droite. Un exploit qui lui a offert le maillot rose pendant une journée. Très actif tout au long trois semaines, il est passé proche d’un deuxième succès à plusieurs reprises. Il s’est aussi montré à son aise sur la Vuelta avec plusieurs places d’honneurs, sans jamais réussir à lever les bras. Également 2e du Tour Down Under et 5e de la Clasica San Sebastian, il a clairement passé un cap cette saison.

5 – Stephen Williams (Israel – Premier Tech)

À 28 ans, Stephen Williams a littéralement explosé. Vainqueur du Tour Down Under en début de saison, première course par étapes World Tour de l’année, avec un succès au sommet du Mont Lofty devant Narvaez, le Britannique a ensuite remporté LA course des puncheurs par excellence, la Flèche Wallonne. Moins en vue ensuite sur le Tour de France, il s’est repris sur son tour national, en remportant le Tour de Grande-Bretagne avec deux étapes dans la besace. Une véritable révélation.

4 – Maxim Van Gils (Lotto Dstny)

Avec Lennert Van Eetvelt, Maxim Van Gils incarne l’avenir du cyclisme belge sur les classiques. Puissant, rapide, le natif de Brasschaat a réalisé un début de saison tonitruant, où il ne lui a manqué qu’une victoire pour concrétiser ses efforts. 5e de la Faun-Ardèche Classic, 3e de la Drôme Classic, des Strade Bianche et de la Flèche Wallonne, 4e de Liège-Bastogne-Liège ou encore 7e de Milan-San Remo, il est passé tout proche du succès à maintes reprises avant d’enfin concrétiser sur l’Eschborn-Frankfurt Classic. Vainqueur également du Grand Prix des Cantons d’Argovie, il a connu ensuite une fin de saison moins resplendissante, avec un Tour de France discret et des championnats du monde où il n’a pas pesé. Sa 4e place sur le Grand Prix de Montréal rappelle néanmoins son talent. À surveiller de près l’an prochain.

3 – Thibau Nys (Lidl-Trek)

Tout simplement irrésistible. Après avoir débuté sa saison sur route tardivement, en avril, Thibau Nys a épaté le monde de la « Petite Reine ». Avec neuf succès, dont cinq en World Tour, il s’est montré absolument inarrêtable lors des arrivées en bosse. Vainqueur en baroudeur sur le Tour de Romandie, il a dominé le Tour de Hongrie malgré la présence de Marc Hirschi. Lauréat également de la première étape du Tour de Norvège, il brillé sur le Tour de Suisse en dominant Stephen Williams, avant d’écraser la concurrence sur le Tour de Pologne. Le fils de Sven a en effet levé les bras trois fois en sept jours, à chaque fois sur le même schéma, une arrivée punchy. À seulement 21 ans, on a déjà hâte de le voir face aux tout meilleurs sur les Ardennaises en 2025.

2 – Marc Hirschi (UAE Team Emirates)

Un début d’année en demi-teinte, marquée par sa victoire sur la Drôme Classic et une 2e place sur l’Amstel Gold Race, avant une deuxième partie de saison phénoménale. Vainqueur du Tour de République-Tchèque, il a ensuite enchaîné cinq succès consécutifs après les Jeux Olympiques, notamment la Classica San Sebastian et la Bretagne Classic, avant d’être irrésistible sur les routes italiennes. 6e des championnats du monde, il a profité de la fin de saison pour ajouter un neuvième succès à son tableau de chasse en 2024 avec la Coppa Agostoni. Alors qu’il va rejoindre Tudor en 2025, où il retrouvera Julian Alaphilippe, il sera intéressant de voir si le Suisse pourra continuer sur sa lancée.

1 – Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Le patron du peloton. Que dire d’autre tant l’année 2024 de Tadej Pogacar a été phénoménale. Vainqueur des Strade Bianche, de Liège-Bastogne-Liège, du Tour d’Émilie, du Tour de Lombardie ou encore champion du monde, il a remporté les plus belles classiques dont rêve tout puncheur. Quand le Slovène se dresse sur sa selle pour placer son attaque décisive ou lancer son sprint, personne, ou presque, ne peut rivaliser. Quelques-uns ont bien réussi, comme Narvaez sur la première étape du Giro avant de lui souffler la victoire au sprint, ou Van der Poel sur Milan-San Remo, contrôlant parfaitement pour Philipsen. Mais bien souvent, ses rivaux n’ont rien pu faire, avec des raids en solitaire toujours plus longs. 35 km sur la Doyenne, 80 km sur les Strade Bianche et plus de 100 km lors des Mondiaux. Quand il choisit d’accélérer, c’est bien souvent déjà terminé.

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Le top 10 des rouleurs de la saison 2024

Ils ont affolé les chronos et les capteurs de watts tout au long de la saison. Dans l’exercice si spécifique du contre-la-montre, les rouleurs nous ont encore régalé par leur position aérodynamique parfaite. Le doublé de Remco Evenepoel aux championnats du monde et aux JO, les contre-la-montre de Tadej Pogacar, la première victoire en Grand Tour de Stefan Küng… Les grands moments sur l’exercice chronométré n’ont pas manqué. Découvrez le top 10 des meilleurs rouleurs du peloton en 2024, selon TodayCycling.

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10 – Magnus Sheffield (INEOS Grenadiers)

Régulier et puissant, Magnus Sheffield fait sans aucun doute partie des meilleurs rouleurs du peloton. Battu par Evenepoel en Algarve, par McNulty sur le Tour de Romandie et par Segaert sur le Renewi Tour, l’Américain a collectionné les places d’honneur, mais a parfois craqué dans les moments importants. Dans les temps de Juan Ayuso sur le Tour de Romandie, le coureur d’INEOS Grenadiers a chuté, voyant ses rêves de victoire s’envoler. Également engagé pour une belle place d’honneur lors du deuxième contre-la-montre du Giro, il a de nouveau goûté au bitume, réduisant ses chances à néant. Sa performance la plus marquante de l’année dans l’exercice restera sa troisième place lors du chrono d’ouverture du Tour d’Italie, derrière Pogacar et Ganna.

9 – Jay Vine (UAE Team Emirates)

Tout le monde se souvient de sa lourde chute lors des championnats du monde alors qu’il était dans la course au podium. Le visage ensanglanté, Jay Vine s’est tout de même appliqué à finir pour prendre une cinquième place pleine de résilience, avant de remporter la médaille d’or avec l’Australie lors du relais mixte trois jours plus tard. Vainqueur du contre-la-montre du Tour de Burgos, deuxième dans l’exercice sur le Tour du Pays-Basque, l’UAE Tour et le Chrono des Nations, essentiel dans la victoire de son équipe sur le chrono par équipe de Paris-Nice, le coureur d’UAE Team Emirates est redoutable quand il s’agit d’envoyer des watts. Malgré une Vuelta manquée, il mérite sa place dans ce top 10.

8 – Joshua Tarling (INEOS Grenadiers)

Après une fin de saison exceptionnelle en 2023 et un titre de champion d’Europe à seulement 19 ans, on attendait la deuxième saison professionnelle de Joshua Tarling avec impatience. Le Britannique n’a finalement pas explosé autant qu’attendu, mais a réalisé une saison de bonne facture. Vainqueur du contre-la-montre du Gran Camino en début de saison, il a également conservé son titre de champion de Grande-Bretagne dans la discipline. Sixième du premier chrono de la Vuelta pour son premier Grand Tour, il est passé tout proche d’une première victoire sur le Dauphiné, seulement battu par Evenepoel. Le point d’orgue de sa saison aurait dû être les Jeux Olympiques, mais il a été privé d’une médaille par un ennui mécanique, terminant finalement au pied du podium à deux petites secondes de Van Aert. Également malheureux quatrième à Zürich lors des championnats du monde, il n’a pas défendu son titre européen. Attention à lui en 2025.

7 – Primoz Roglic (Red Bull – BORA – hansgrohe)

S’il a été plus discret cette saison, la faute à de grosses chutes au Pays Basque et sur la Grande Boucle, Primoz Roglic a une fois de plus montré qu’il faisait partie des meilleurs rouleurs au monde. Vainqueur du contre-la-montre du Tour du Pays Basque, sa troisième place dans l’exercice sur le Dauphiné lui a permis de construire son avance au classement général. Également troisième du premier chrono du Tour de France, le Slovène semblait dans le match avant son abandon, qui l’a également privé de défendre son titre olympique. Huitième et deuxième des contre-la-montre de la Vuelta, ses qualités de rouleur lui ont de nouveau permis d’aller chercher un Tour d’Espagne, le quatrième. Patron.

6 – Edoardo Affini (Team Visma Lease a Bike)

Une deuxième partie de saison de haut vol. Après un Giro manqué où il n’a pas pesé sur les contre-la-montre, Edoardo Affini a repris confiance en prenant la deuxième place sur les championnats d’Italie de l’exercice, seulement battu par Ganna. Deuxième du chrono sur le Tour de Burgos derrière Jay Vine, il n’est pas passé loin de décrocher le premier maillot rouge de la Vuelta, cinquième mais à seulement sept secondes de McNulty. Sa fin de saison restera la plus belle de sa carrière pour le moment. Champion d’Europe du contre-la-montre à Hasselt devant Küng, l’Italien a pris la médaille de bronze sur les championnats du monde derrière Evenepoel et son compatriote Ganna. Une véritable révélation pour un coureur de 28 ans, bon rouleur, mais qui n’avait jamais fait partie des tout meilleurs.

5 – Stefan Küng (Groupama-FDJ)

Il la tient enfin. Sa première victoire sur un Grand Tour. Après tant d’années à la recherche de ce succès, tant de désillusions, la pièce a enfin basculé du bon côté pour Stefan Küng. Lors de la dernière étape du Tour d’Espagne, le Suisse a livré une prestation parfaite pour remporter le contre-la-montre. Sa saison dans la discipline est dans l’ensemble réussie. En plus de ce succès sur la Vuelta, il faut ajouter les championnats de Suisse et le Chrono des Nations, ainsi qu’un titre de vice-champion d’Europe et une place dans le top 10 de tous les chronos disputés (hormis la dernière étape du Tour de Suisse), signe de sa régularité. Ses défaillances dans les moments importants resteront les points noirs de sa saison. Seulement huitième sur les JO et les championnats du monde, il n’a pu faire mieux que dixième de l’unique chrono du Tour de France auquel il a participé. Des résultats face aux meilleurs qui l’empêchent de viser plus haut.

4 – Brandon McNulty (UAE Team Emirates)

Un coureur énigmatique, capable de jouer le général un jour et de s’effondrer le lendemain. Mais si on ne parle que d’envoyer des watts, Brandon McNulty est tout en haut dans la hiérarchie. Sa saison 2024 est excellente, avec quatre succès dans les épreuves chronométrées, et pas des moindres. Vainqueur des chronos de l’UAE Tour et du Tour de Romandie, il a décroché son deuxième titre consécutif de champion du contre-la-montre des États-Unis. Porteur du maillot rouge de la Vuelta après avoir remporté le chrono d’ouverture, point d’orgue de sa saison, il a également été un coureur clé du succès d’UAE Team Emirates dans l’épreuve par équipe sur Paris-Nice. Sa cinquième place aux Jeux Olympiques confirme sa capacité à performer face aux tout meilleurs. Il termine au pied du podium de ce top 10.

3 – Tadej Pogacar (UAE Team Emirates)

Quatre contre-la-montre disputés, deux victoires et deux deuxièmes places. Les résultats parlent d’eux-mêmes, et montrent la classe du bonhomme. Peu importe le profil et les adversaires, quand Tadej Pogacar s’aligne sur un chrono, il est immédiatement propulsé au rang de favori. Déjà solide leader du classement général, le Slovène a assommé le Giro dès le premier exercice chronométré, surprenant Filippo Ganna sur son terrain, dans sa discipline et son pays. Le Transalpin le lui a bien rendu lors du match retour. Sur le Tour de France, même étape, mais cette fois-ci le maillot jaune s’incline face au spécialiste, Remco Evenepoel. Qu’à cela ne tienne, « Pogi », vexé, écrase le deuxième contre-la-montre de la Grande Boucle à Nice. World class.

2 – Filippo Ganna (INEOS Grenadiers)

Dans une saison olympique, toujours difficile de cerner Filippo Ganna. Concentré sur le contre-la-montre à Paris et les épreuves sur piste, le rouleur italien a démarré sa saison doucement, battu dans l’exercice lors du Tour d’Algarve et de Tirreno-Adriatico. Sur le Giro, on attendait avec impatience de situer le Transalpin. Dominé par Pogacar lors du premier des deux chronos, le coureur d’INEOS Grenadiers a répondu au maillot rose sur le second par une victoire autoritaire, avant de décrocher le titre sur les championnats d’Italie. Arrivé aux Jeux Olympiques avec la médaille d’or en tête, Ganna est tombé sur un Evenepoel extraordinaire. Lors de la revanche deux mois plus tard à Zürich sur les championnats du monde, même sentence. L’Italien s’est heurté au meilleur rouleur du monde.

1 – Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step)

Champion olympique en juillet, champion du monde en septembre. Remco Evenepoel n’a rien laissé (ou presque) à ses adversaires en 2024 sur l’épreuve chronométrée. Le Belge a écoeuré par deux fois Filippo Ganna et le rejoint au nombre de titres mondiaux dans l’exercice avec ce deuxième sacre. Également vainqueur du premier chrono du Tour de France, de celui du Dauphiné et en Algarve, le Belge a dominé le monde du contre-la-montre. Preuve en est, il n’a été battu que deux fois en sept sorties, sur le Tour du Pays Basque et lors de la dernière étape de la Grande Boucle, et s’affirme toujours plus comme le meilleur rouleur du monde. Une année en or.

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Le top 10 des sprinteurs de la saison en 2024

Au terme d’une année 2024 une fois de plus riche en sprints, l’heure est au bilan. Les duels entre Tim Merlier et Jonathan Milan sur le Giro, Jasper Philipsen et Biniam Girmay sur le Tour de France ou encore Wout van Aert et Kaden Groves sur la Vuelta ont rythmé la saison. À cette occasion, découvrez le top 10 des sprinteurs de la saison selon TodayCycling.

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10 – Arnaud De Lie (Lotto Dstny)

Une puissance brute mais un côté « foufou » et des difficultés de placement dans l’approche des sprints, qui lui font parfois perdre beaucoup de force avant l’emballage final. Un profil particulier, qui peine à la mettre au fond face aux meilleurs sprinteurs mondiaux. Avec sept succès en 2024, Arnaud De Lie n’a remporté que trois sprints massifs, dont aucun en World Tour malgré deux podiums sur le Tour de France. Sa victoire sur Binche-Chimay-Binche devant Biniam Girmay et surtout son sprint phénoménal devant Philipsen, Merlier ou encore Van Aert pour devenir champion de Belgique resteront les moments forts de son année.

9 – Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck)

Une saison décevante sauvée par une jolie Vuelta. Kaden Groves a tardé à trouver la faille cette saison. Battu par plus fort sur le Tour d’Italie, l’Australien n’a pas confirmé les promesses de l’an passé et a dû attendre le Tour d’Espagne pour décrocher sa première victoire en 2024. Le sprinteur venu Down Under a remporté ses trois succès de la saison durant ces trois semaines, face à une concurrence assez faible où seul Wout van Aert était à son niveau. Le coureur d’Alpecin-Deceuninck repart avec le maillot vert suite à la chute du Belge, mais doit encore progresser pour lutter face aux tous meilleurs mondiaux dans l’exercice.

8 – Alexander Kristoff (Uno-X Mobility)

À 37 ans, Alexander Kristoff a connu sa saison la plus prolifique depuis 2017, avec huit succès, tous sur des sprints massifs. Toujours aussi puissant lorsqu’il a l’occasion de s’exprimer, le « Killer » a notamment triomphé chez lui, sur l’Arctic Race of Norway et le Tour de Norvège. Par trois fois sur le podium en World Tour, dont deux troisièmes places sur le Tour de France, le Norvégien n’est pas passé loin d’un premier succès au plus haut niveau depuis sa victoire surprise sur la Grande Boucle en 2020. Une jeunesse retrouvée.

7 – Dylan Groenewegen (Jayco-AlUla)

Capable du meilleur comme du pire, Dylan Groenewegen a connu une nouvelle saison en dents de scie, avec cinq succès mais une inconstance tout du long. Point d’orgue de son année 2024, sa victoire sur la 6e étape du Tour de France devant le maillot vert Biniam Girmay, témoignage de sa pointe de vitesse toujours présente. Une Grande Boucle à l’image de sa saison, où il est susceptible de battre les tous meilleurs mondiaux sur une étape et de traverser le reste de l’épreuve comme une ombre. Un mystère depuis son retour à la compétition après sa suspension pour son grave geste sur Fabio Jakobsen en 2020.

6 – Wout van Aert (Team Visma Lease a Bike)

Dans une saison difficile, où il a connu des blessures à deux reprises avant des moments importants, d’abord en mars à l’aube des classiques, puis sur la Vuelta aux prémices des championnats du monde, Wout Van Aert a tout de même brillé avec cinq victoires, dont trois au sprint. Vainqueur face aux grosses cuisses sur le Tour d’Algarve et par deux fois sur le Tour d’Espagne, le Belge est même passé tout proche d’un succès sur le Tour de France avec trois podiums. Capable de battre les plus rapides, ses graves chutes l’ont sans nul doute privé d’une plus grosse razzia.

5 – Biniam Girmay (Intermarché- Wanty)

L’homme en vert de cette année 2024 ! Vainqueur uniquement de la Surf Coast Classic et du Circuit Franco-Belge face à une concurrence peu relevée, Biniam Girmay a explosé sur le Tour de France en remportant trois victoires autoritaires, reléguant Jasper Philipsen au second plan. Après un Giro quitté prématurément dès 3e étape, l’Érytréen a écrit l’histoire sur la Grande Boucle, devenant le premier Africain à remporter un maillot distinctif sur la plus prestigieuse course cycliste au monde. Accueilli en héros dans son pays, la nouvelle star a terminé la saison en flirtant avec le succès à plusieurs reprises. Il faudra confirmer l’an prochain.

4 – Olav Kooij (Team Visma Lease a Bike)

Il n’est pas celui qui fait le plus de bruit, mais fait assurément déjà partie du gratin du sprint mondial, à seulement 23 ans. Avec huit succès en 2024, dont sept en World Tour, Olav Kooij possède l’une des plus grosses pointes de vitesse du peloton. Vainqueur pour la première fois sur un Grand Tour lors du Giro, le Néerlandais a également levé les bras sur l’UAE Tour, par deux fois sur Paris-Nice et le Tour de Pologne, avant de remporter la BEMER Classic. Également vice-champion d’Europe derrière Merlier, le jeune homme poursuit sa progression vers le plus haut niveau tout en étoffant un peu plus son palmarès. Avant le Tour de France dès 2025 ?

3 – Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck)

Meilleur sprinteur du monde en 2023, Jasper Philipsen a connu une année 2024 moins fructueuse, avec neuf succès contre dix-neuf l’an dernier. Le Belge n’en reste pas moins l’un des hommes les plus rapides du peloton. Vainqueur par trois fois sur le Tour de France après un début difficile où il a été dominé par Girmay, il a également remporté Brugge-De Panne et une étape sur Tirreno-Adriatico et le Renewi Tour. Souvent battu par Tim Merlier dans les sprints en Belgique, le coureur d’Alpecin-Deceuninck a également remporté Milan-San Remo dans un autre contexte, au sprint mais après la sélection du Poggio. De quoi lui permettre de conserver sa place sur le podium.

2 – Jonathan Milan (Lidl-Trek)

Avec onze victoires, dont dix au sprint, Jonathan Milan est le deuxième meilleur scoreur de l’année parmi les grosses cuisses. Révélé l’an dernier sur le Giro où il avait remporté le maillot cyclamen, l’Italien a réédité la performance cette saison dans un superbe duel avec Tim Merlier. Vainqueur à trois reprises, il s’est affirmé comme l’un des sprinteurs les plus dominants du peloton. Également lauréat d’une étape par deux fois sur le Renewi Tour et Tirreno-Adriatico pour un total de sept succès en World Tour, le seul échec de la saison du Transalpin restera la course en ligne des championnats d’Europe, où il n’a pu faire mieux que 13e alors que la Squadra Azzurra avait contrôlé pour lui. Une saison de haute voltige.

1 – Tim Merlier (Soudal Quick-Step)

Le meilleur sprinteur de l’année. Seize victoires, son record, meilleur scoreur de la saison parmi les hommes rapides du peloton, Tim Merlier a réalisé la meilleure année de sa carrière en 2024. Vainqueur sur toutes les courses par étapes qu’il a disputé, hormis Tirreno-Adriatico et le Renewi Tour, qu’il a abandonné dès 2e étape, le Flamand a fait une razzia sur les classiques belges. Avec trois succès sur le Giro, il a offert un duel magnifique avec Jonathan Milan. Également champion d’Europe en battant le gratin du sprint mondial, Olav Kooij, Jasper Philipsen ou son rival italien, le Belge a réussi une saison exceptionnelle qui fait de lui le meilleur sprinteur du monde en 2024.

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Telefónica prolonge son partenariat avec Movistar Team jusqu’en 2029

L’équipe WorldTour Movistar Team, a annoncé ce mercredi le renouvellement de son contrat de sponsoring avec Telefónica pour cinq années supplémentaires. Cette annonce s’est faite à l’occasion de la présentation officielle de l’équipe pour la saison 2025, marquée par la présentation du nouveau maillot bleu et blanc.

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L’équipe Movistar Team a dévoilé mercredi (hier) sa 46e saison dans l’élite du cyclisme à l’Espacio Movistar rénové, situé sur la Gran Vía de Madrid. Cette annonce a été marquée par la présentation du maillot 2025 et du nouvel effectif, accompagné d’une prolongation majeure du sponsoring. Telefónica a confirmé son engagement en prolongeant de cinq ans son soutien à Movistar Team, portant ce partenariat à 19 saisons d’ici 2029. Cette décision renforce la stabilité de l’unique équipe espagnole évoluant au WorldTour.

Un partenariat historique

Depuis 14 saisons, Telefónica soutient Movistar Team, qui cumule plus de 1 100 victoires en 45 ans d’histoire. Ensemble, ils ont parcouru plus de 4,5 millions de kilomètres en compétition. Ce partenariat symbolise des valeurs partagées comme le dépassement, le travail et le sacrifice. José María Álvarez-Pallete, président de Telefónica, a déclaré : « Nous sommes fiers d’annoncer cette prolongation jusqu’en 2029. Le cyclisme est un sport exigeant qui rassemble de nombreux passionnés à travers le monde. Movistar Team continuera, j’en suis sûr, à enrichir son palmarès. » Eusebio Unzué, manager général d’Abarca Sports, a ajouté : « Ce partenariat nous donne la sérénité pour construire l’avenir. Nous sommes reconnaissants de cette confiance et nous voulons la récompenser par nos résultats. »

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La Movistar dévoile son nouveau maillot bleu et blanc pour 2025

La Movistar a officiellement dévoilé son nouveau maillot pour 2025. Après quelques fuites, la formation espagnole a confirmé un design radicalement différent de celui de l’année précédente, avec une combinaison de bleu et de blanc.

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La formation espagnole Movistar a officiellement révélé son nouveau maillot pour la saison 2025, mettant fin aux spéculations après les fuites de la semaine dernière. Exit les couleurs de 2024, place à un design audacieux, avec un bleu et blanc dominant. Dans un post sur X, l’équipe a décrit sa nouvelle tenue comme un mélange de « brutalisme numérique » et de « collage typographique unique« . Le maillot, conçu par GOBIK, se distingue par des couleurs vibrantes et un style moderne, marquant un tournant dans l’identité visuelle de la formation.

Une vidéo de présentation accompagne cette annonce, mettant en scène Enric Mas, leader de l’équipe, portant fièrement ce nouveau kit. Movistar entend ainsi réinventer son image avec un design résolument contemporain.

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Soudal Quick-Step rend hommage à Julian Alaphilippe avant son départ pour Tudor

L’équipe cycliste Soudal Quick-Step a officiellement dit au revoir à Julian Alaphilippe. Après 11 saisons passées ensemble, marquées par de nombreuses victoires, dont deux titres mondiaux, le coureur français va rejoindre l’équipe Tudor. L’équipe belge a souligné l’importance d’Alaphilippe dans son histoire, le qualifiant de « légende » et de « coureur romantique ». Malgré quelques difficultés ces dernières années, le palmarès d’Alaphilippe avec Soudal Quick-Step est impressionnant, et son départ marque la fin d’une belle histoire.

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Ce mercredi, l’équipe Soudal Quick-Step a salué Julian Alaphilippe sur ses réseaux sociaux, à l’occasion de son départ pour l’équipe suisse Tudor Pro Cycling Team. Un hommage bien mérité pour un coureur qui a marqué l’histoire de la formation belge. « L’un des derniers coureurs romantiques du cyclisme », écrit Soudal Quick-Step dans son message. Un titre mérité pour Alaphilippe, qui a évolué sous les couleurs de l’équipe pendant 11 saisons, accumulant 44 victoires et 108 000 kilomètres parcourus.

À 32 ans, le double champion du monde s’apprête à tourner la page après des années de succès, dont Milan-San Remo en 2019 et trois titres de la Flèche Wallonne. Mais ses dernières saisons, marquées par une chute grave en 2022, ont été plus compliquées. Malgré une victoire au Giro cette année et plusieurs podiums, ses performances n’ont pas toujours répondu aux attentes de Patrick Lefevere, le manager de l’équipe. Le départ d’Alaphilippe, dont le contrat avec Soudal Quick-Step prend fin en décembre, marque la fin d’une ère. L’équipe a tenu à lui rendre un dernier hommage : « Un champion, une légende de Soudal Quick-Step, un coéquipier extraordinaire. Merci de nous avoir fait rêver et d’avoir transformé ces rêves en réalité », a écrit l’équipe belge.

En 2025, Julian Alaphilippe défendra les couleurs de Tudor, une équipe UCI ProTeam, avec l’ambition de retrouver son meilleur niveau et de briller à nouveau sur les grands classiques et les étapes des Grands Tours.

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VF Group Bardiani-CSF Faizanè remporte la Coupe d’Italie des Régions 2024

L’équipe cycliste italienne VF Group Bardiani-CSF Faizanè a remporté la toute première édition de la Coupe d’Italie des Régions. Ce nouveau trophée, créé en 2024, récompense l’équipe ayant obtenu les meilleurs résultats cumulés sur quatre courses italiennes majeures.

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La VF Group Bardiani-CSF Faizanè s’est imposée dans le classement par équipes de la Coupe d’Italie des Régions, compétition faisant partie du circuit ProSeries et de l’UCI Europe Tour. Cette victoire est le fruit du travail collectif lors des quatre étapes : Giro dell’Emilia, Coppa Agostoni, Gran Piemonte et Giro del Veneto. Roberto Reverberi, team manager, a souligné : « Ce succès est le résultat d’un travail d’équipe constant et de l’engagement de chacun. Nous sommes fiers de cette victoire et visons à continuer à progresser dans les saisons à venir. »

La cérémonie de remise des prix s’est tenue à Friuli Venezia-Giulia, en présence de figures institutionnelles, dont Massimiliano Fedriga (président de la Conférence des Régions) et Roberto Pella (président de la Ligue du Cyclisme Professionnel). Les vainqueurs individuels : Davide De Pretto (Team Jayco AlUla) : classement général et des jeunes, Giulio Ciccone (Lidl-Trek) : classement de la combativité et Davide Piganzoli (Team Polti-Kometa) : classement des grimpeurs. La VF Group Bardiani-CSF Faizanè se distingue comme l’équipe de référence du cyclisme italien, avec une nouvelle victoire marquante !

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Human Powered Health dévoile son maillot 2025 : une allure moderne et des ambitions renouvelées

L’équipe cycliste féminine Human Powered Health a présenté son nouveau maillot pour la saison 2025. Ce nouveau design, élaboré par Circuit Sport et fabriqué par Pactimo, sera porté par les coureuses dès le Santos Tour Down Under.

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Human Powered Health a présenté son maillot pour la saison 2025, avec un design modernisé qui conserve le dégradé emblématique de l’équipe. Conçu par Circuit Sport et produit par Pactimo, ce nouvel équipement sera porté pour la première fois lors du Santos Tour Down Under dès le 17 janvier.

Un design au service de l’identité de l’équipe

Le maillot met en avant le logo de Human Powered Health, avec une version agrandie du symbole de l’éclair au dos pour une meilleure visibilité dans le peloton. Les partenaires de l’équipe, tels que Wahoo, HumanGO, Pactimo, Black Inc, Factor Bikes, Acura, et Kelly Benefits, sont également bien mis en valeur sur différentes parties de l’équipement. Selon Sam Wiebe, directeur créatif : « Nous avons voulu un design simple et efficace qui reflète l’identité de notre équipe. Le dégradé de couleurs reste central et symbolise les Piliers de Performance de Human Powered Health. »

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Team Polti Kometa et Fineco : un partenariat renforcé jusqu’en 2026

Fineco, la banque en ligne, a décidé de prolonger son partenariat avec l’équipe cycliste Polti Kometa pour deux années supplémentaires. Ce renouvellement témoigne de la satisfaction mutuelle entre les deux entités, qui partagent des valeurs communes telles que l’engagement, la durabilité et le respect.

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Fineco prolonge et renforce son partenariat avec l’équipe cycliste Team Polti Kometa, bientôt rebaptisée Team Polti VisitMalta à partir de 2025. Déjà partenaire en 2024, Fineco s’engage pour deux saisons supplémentaires aux côtés de cette ProTeam dirigée par Ivan Basso et les frères Contador. Ce partenariat repose sur des valeurs partagées : engagement, durabilité et respect, appliquées sur les routes d’Italie et du monde entier.

Une visibilité stratégique pour Fineco

Le logo de Fineco occupera une place de choix : sur le maillot, côté gauche de la poitrine, et sur le cuissard, aux côtés des autres partenaires majeurs, Polti et Visit Malta. Au-delà de la visibilité, ce partenariat inclut des expériences d’hospitalité exclusives lors des grandes courses pour les clients et partenaires de Fineco.

Des réactions enthousiastes

Ivan Basso, Team Principal : « Renforcer ce partenariat témoigne de la reconnaissance du sérieux et de la passion que nous investissons dans ce projet. Fineco partage avec nous cette vision durable du cyclisme. C’est un plaisir et une fierté de porter leurs couleurs. » Fran Contador, Directeur Général : « Fineco renouvelle sa confiance après une année fructueuse. Ce partenariat nous permet de poursuivre des objectifs communs et, nous l’espérons, de bâtir une collaboration sur le long terme. »

Francesca Polti, Présidente de Polti : « Fineco a expérimenté directement cette année les bénéfices du sponsoring dans le cyclisme. C’est un honneur qu’une marque aussi prestigieuse ait choisi de s’associer à notre équipe, une référence dans le paysage italien. Ensemble, nous allons maximiser les synergies pour valoriser les compétences et ressources de chacun. » Paolo Di Grazia, Directeur Général Adjoint de Fineco : « Cette première année avec Team Polti Kometa a confirmé notre proximité en termes de valeurs : travail d’équipe, persévérance et passion. Ce partenariat, renforcé pour deux années supplémentaires, reflète notre engagement commun à franchir de nouveaux sommets. »

Avec cette alliance renouvelée, Fineco et Team Polti VisitMalta affirment leur ambition commune de briller sur les routes tout en cultivant des valeurs fortes et durables.

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Décès de Rik Van Looy, légende du cyclisme

Le cyclisme mondial est en deuil. Rik Van Looy, l’une des plus grandes figures de l’histoire de ce sport, s’est éteint ce mercredi 18 décembre à l’âge de 90 ans. Double champion du monde et premier coureur à avoir remporté les cinq Monuments, le Belge a marqué de son empreinte une époque entière.

Rik Van Looy, le premier vainqueur des cinq Monuments, nous quitte

Rik Van Looy, légende du cyclisme, est décédé à l’âge de 90 ans. Ce mercredi matin, la Belgique perdait « L’Empereur d’Herentals« , un des plus grands champions du cyclisme. Double champion du monde en 1960 et 1961, il est également le premier coureur à avoir remporté les cinq Monuments du cyclisme : Milan-San Remo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie.

Van Looy a marqué l’histoire du cyclisme avec une carrière impressionnante qui s’étend de la fin des années 1950 jusqu’aux années 1970. Son palmarès comprend 501 victoires, dont des succès mémorables dans les classiques, et des étapes sur les trois grands Tours : le Tour de France, le Giro et la Vuelta.

Surnommé « Rik 2 » avant de devenir « L’Empereur », il a dominé les classiques du Nord, remportant notamment deux Tours des Flandres et trois Paris-Roubaix. Il a également remporté Gand-Wevelgem, la Flèche Wallonne et Paris-Tours. Son nom reste indissociable des plus grandes courses du peloton.

À 12 ans, il avait déjà forgé son caractère en livrant des journaux à vélo. Sa carrière, marquée par des confrontations légendaires avec ses rivaux et une soif insatiable de victoires, a fait de lui une figure mythique du cyclisme belge et international. Bien que moins à l’aise dans les courses par étapes, Van Looy s’est illustré par ses succès en une journée, notamment avec le maillot vert du Tour de France, qu’il a porté quatre fois.

Loin des projecteurs après sa retraite, Van Looy a refusé de célébrer sa propre gloire. L’année dernière, à l’occasion de ses 90 ans, une statue à son effigie a été inaugurée à Herentals, sa ville natale. Il quitte la scène mais laisse un héritage inégalé. Rik Van Looy restera une légende, et son nom sera à jamais inscrit parmi les plus grands cyclistes de l’histoire.

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Tudor Pro Cycling Team s’allie à Red Bull : un partenariat ambitieux

Tudor Pro Cycling Team et Red Bull ont officialisé leur partenariat. Ce nouvel accord fait de Red Bull le fournisseur officiel de boissons énergisantes de l’équipe cycliste suisse. Cette collaboration marque une nouvelle étape dans l’engagement de Red Bull dans le monde du cyclisme, après son arrivée en tant que sponsor principal de BORA – Hansgrohe.

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La formation Tudor Pro Cycling Team a officialisé un partenariat stratégique avec Red Bull, le géant autrichien des boissons énergisantes et acteur incontournable du sport mondial. Cette collaboration inédite place Red Bull comme partenaire officiel de l’équipe pour les boissons énergétiques, marquant une étape importante pour l’équipe suisse dirigée par Fabian Cancellara.

Une alliance synonyme de performance

L’accord reflète les valeurs communes des deux marques : audace, innovation et recherche constante d’excellence. Red Bull, déjà présent dans divers sports d’élite, renforce son ancrage dans le cyclisme professionnel avec une équipe ambitieuse qui s’appuie sur des talents émergents, notamment Marc Hirschi et Julian Alaphilippe. Raphael Meyer, PDG de Tudor Pro Cycling Team, s’est réjoui de cette annonce : « Nous sommes très heureux d’accueillir Red Bull comme partenaire officiel. Ce partenariat représente une opportunité formidable de continuer à évoluer ensemble dans un sport en plein essor. »

Red Bull, un acteur engagé dans le cyclisme

Après avoir rejoint BORA – hansgrohe en 2024 comme sponsor principal, Red Bull continue de développer son influence dans le peloton. L’entreprise, connue pour sa présence dans des sports variés – de la Formule 1 avec Visa Cash Racing Bulls aux compétitions nautiques avec Alinghi Red Bull Racing – fait désormais un pari sur l’avenir avec Tudor Pro Cycling. Cette double implication de Red Bull dans deux équipes cyclistes professionnelles est rare dans le milieu, mais s’inscrit dans la stratégie de diversification de la marque. Ce modèle, déjà appliqué avec succès dans le football (Red Bull Salzbourg, Leipzig et New York), témoigne de son ambition et de sa vision globale du sport de haut niveau.

Une dynamique prometteuse

Ce partenariat confirme l’ascension de Tudor Pro Cycling au sein du cyclisme mondial. En s’associant avec Red Bull, l’équipe suisse renforce sa crédibilité et affirme ses ambitions dans les compétitions internationales. Les fans, eux, peuvent s’attendre à voir cette collaboration donner un nouvel élan à l’équipe dès la saison 2025.

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Sir Mark Cavendish couronné par la BBC avec le prix « Personality of the Year » pour l’ensemble de sa carrière

Sir Mark Cavendish, le sprinteur britannique le plus prolifique de l’histoire du Tour de France, a reçu le prix de la BBC pour l’ensemble de sa carrière. Cette distinction vient récompenser une carrière exceptionnelle marquée par 35 victoires d’étape sur la Grande Boucle, un titre mondial sur route et de nombreux autres succès (165 au total). Malgré des moments difficiles, notamment des blessures et une dépression, Cavendish a toujours su rebondir et a terminé sa carrière en beauté. Ce prix est une reconnaissance méritée pour un coureur qui a marqué l’histoire du cyclisme et qui a inspiré des générations de cyclistes.

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Sir Mark Cavendish, légende britannique du cyclisme, a été honoré du prix BBC Sports Personality of the Year pour l’ensemble de sa carrière. Le Manx Missile, 39 ans, a pris sa retraite cette année après avoir marqué l’histoire avec 35 victoires d’étapes sur le Tour de France, dont la dernière à Saint-Vulbas en juillet. Au total, Cavendish a remporté 165 courses professionnelles et a couronné sa carrière avec une victoire au Critérium du Tour de France à Singapour en novembre.

« C’est incroyable, un véritable honneur, » a déclaré Cavendish en recevant son prix. « J’ai roulé pendant 20 ans et j’ai tout donné. Recevoir ce prix est quelque chose de très spécial. » Le palmarès de Cavendish est impressionnant : un titre mondial sur route en 2011, 17 étapes du Giro, 3 étapes de la Vuelta et plusieurs titres sur piste, dont l’argent olympique en 2016 et trois titres mondiaux en madison.

Après des débuts prometteurs en BMX et VTT, il intègre l’équipe britannique de cyclisme avant de faire ses débuts professionnels en 2005. En 2008, il remporte sa première étape du Tour de France avec l’équipe Columbia. Malgré des blessures, des maladies et des années difficiles, Cavendish a su revenir au sommet. En 2021, il décroche 4 victoires supplémentaires sur le Tour, dont le maillot vert. Son dernier Tour en 2023 s’est terminé prématurément après un accident, mais il a marqué l’histoire en battant le record de victoires d’étapes d’Eddy Merckx à Saint-Vulbas. Il a clos sa carrière par une victoire à Singapour en novembre.

En 2011, Cavendish avait déjà remporté le titre de BBC Sports Personality of the Year.

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Paris-Nice 2025 : Le contre-la-montre par équipes relance la guerre des chrono !

Paris-Nice 2025 s’annonce riche en suspense avec un contre-la-montre par équipes dès la troisième étape. Ce format de course, qui privilégie les efforts individuels dans les derniers kilomètres, promet des duels tactiques intenses entre les équipes. Le parcours de 28 km, qui reliera Magny-Cours à Nevers, devrait offrir un spectacle inédit aux spectateurs. Cette étape sera un véritable tournant dans la course, mais les reliefs de l’arrière-pays niçois réserveront encore de belles surprises aux prétendants au maillot jaune. Paris-Nice confirme ainsi sa position de course pionnière en matière d’innovations, tout en restant fidèle à ses traditions.

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La « Course au Soleil » revient en mars prochain (9-16 mars) avec un tracé classique, mais toujours aussi relevé. Au programme, une diagonale de huit jours reliant la région parisienne à la Côte d’Azur, ponctuée par des étapes variées, un week-end montagneux redoutable autour de Nice et surtout, un contre-la-montre par équipes très attendu dès la troisième étape.

Paris-Nice 2025 : Le contre-la-montre par équipes, un rendez-vous incontournable

Pour la troisième année consécutive, Paris-Nice met à l’honneur cet exercice collectif souvent délaissé par le cyclisme moderne. Le parcours du contre-la-montre, long de 28 km, reliera le circuit de Magny-Cours à Nevers. Fidèle à la formule inaugurée en 2023, les temps seront pris sur le premier coureur à franchir la ligne, et non sur le quatrième comme le veut la tradition. Une approche qui incite les formations à lancer leurs leaders en solitaire dans les derniers kilomètres, pour des scénarios à suspense garantis.

François Lemarchand, directeur de la course, se réjouit de l’engouement autour de cet événement : « Depuis que nous avons adopté cette règle innovante, le chrono par équipes est devenu un incontournable. Les équipes apprécient cet exercice stratégique et les fans aussi. » Ce contre-la-montre sera une première opportunité pour les favoris de s’affirmer au classement général. Il précèdera une arrivée prometteuse à la Loge des Gardes (6,7 km à 7,1 %) lors de la quatrième étape, avant un week-end final spectaculaire dans l’arrière-pays niçois.

Un format désormais emblématique

Ré-introduit en 2023 après 30 ans d’absence, le contre-la-montre par équipes s’est imposé comme une marque de fabrique de Paris-Nice. En 2023, Jumbo-Visma s’était imposée dans cet exercice, sans empêcher Tadej Pogacar de s’adjuger le général. L’année suivante, UAE a remporté le chrono collectif, mais c’est Matteo Jorgenson qui a décroché la victoire finale à Nice. Avec un départ sur le célèbre circuit automobile de Magny-Cours, cette édition 2025 innove encore dans sa présentation. Lemarchand souligne : « Les équipes cherchent des lieux comme celui-ci pour s’entraîner. Proposer un tel cadre ajoute du cachet à l’épreuve. »

Un défi pour les leaders

Le chrono par équipes de Paris-Nice 2025 promet une bataille tactique intense. Cette étape sera un tournant dans la course, mais elle n’en décidera pas l’issue. Les reliefs de l’Allier et les montagnes azuréennes, avec des cols comme la Colmiane, le col de la Porte ou la côte de Peille, réserveront encore des surprises aux prétendants au maillot jaune. Qui succédera à Matteo Jorgenson ? Si la participation de Tadej Pogacar et Remco Evenepoel reste incertaine, celle de Jonas Vingegaard a été officialisée par Christian Prudhomme. Les prétendants au titre auront fort à faire pour briller dans une édition qui, une fois encore, combine tradition et innovation.

Le parcours de 1.206 kilomètres
Etape 1 (Dimanche 9 mars) : Le Perray-en-Yvelines / Le Perray-en-Yvelines (156,5 km)
Etape 2 (Lundi 10 mars) : Montesson / Bellegarde (183,9 km)
Etape 3 (Mardi 11 mars) : Circuit Nevers Magny-Cours / Nevers (28,4 km) CLM par équipe
Etape 4 (Mercredi 12 mars) : Vichy / La Loge des Gardes (163,4 km)
Etape 5 (Jeudi 13 mars) : Saint-Just-en-Chevalet / La Côte-Saint-André (196,5 km)
Etape 6 (Vendredi 14 mars) : Saint-Julien-en-Saint-Alban / Berre l’Etang (209,8 km)
Etape 7 (Samedi 15 mars) : Nice / Auron (147,8 km)
Etape 8 (Dimanche 16 mars) : Nice / Nice (119,9 km)

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Israel – Premier Tech : des ambitions élevées pour 2025

L’équipe Israel – Premier Tech a dévoilé ses ambitions pour la saison 2025, qui s’articulent autour de plusieurs axes. IPT souhaite consolider ses acquis de 2024 et franchir de nouvelles étapes en visant des victoires sur les plus grandes courses du calendrier cycliste.

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Après une saison 2024 record, Israel – Premier Tech se prépare à relever de nouveaux défis en 2025. L’équipe a dévoilé ses objectifs ambitieux, déterminée à franchir un cap dans les classiques, les courses par étapes et les Grands Tours. « Notre effectif 2025 est le plus excitant que nous ayons eu, » a affirmé Kjell Carlström, directeur général. « Nous visons haut, dès le début de la saison avec Stevie Williams au Santos Tour Down Under et Corbin Strong sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race. »

Objectifs majeurs pour 2025 : Un podium sur un Monument, un objectif inédit pour l’équipe. Confirmer les performances sur les classiques ardennaises, qui ont déjà porté leurs fruits en 2024 et briller sur les courses par étapes WorldTour, avec notamment Tirreno-Adriatico comme priorité.

Grands Tours : en quête de victoires et de classements : Giro : Derek Gee, révélation de 2024, fera son retour en visant le classement général. « Revenir sur le Giro est spécial. J’ai des attentes plus élevées et j’espère briller à Rome« , a confié le Canadien. Tour de France : l’équipe misera sur les victoires d’étapes, tout en soutenant Derek Gee dans sa progression en tant que coureur de classements généraux.

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