Michael Rogers a décidé de clore sa carrière ce lundi après seize années de professionnalisme. L’Australien, âgé de 36 ans qui est passé notamment par l’équipe italienne Mapei s’est vu déceler cet hiver des problèmes cardiaques le poussant à prendre sa retraite prématurément alors qu’il souhaitait raccrocher seulement en fin de saison. Actuellement membre de la formation Tinkoff, il n’avait participé cette saison qu’au Tour de Dubaï qu’il n’a pas terminé.
C’est sur le Tour de Dubaï en ce mois de février 2016 que Michael Rogers est monté pour la dernière fois sur son vélo. Alors qu’il avait repoussé son retour à la compétition plusieurs fois depuis le début de la saison, il a dû se rendre à l’évidence et arrêter définitivement sa carrière comme il l’a expliqué dans un communiqué publié sur twitter : « Des récents examens cardiaques ont identifié un cas d’arythmie cardiaque qui n’avait jamais été détectée auparavant, a écrit l’Australien dans un texte publié sur les réseaux sociaux. Ce dernier diagnostic, ajouté à la maladie cardiaque congénitale qu’on m’a diagnostiquée en 2001, signifie que ma carrière cycliste doit se terminer. Ma dernière course aura donc été le Tour de Dubaï, en février. Bien que je sois déçu de rater mon 13e Tour de France et une potentielle cinquième participation aux Jeux olympiques, je ne suis pas prêt à mettre ma santé en danger. La chance d’être cycliste professionnel, c’est qu’après la retraite, le défi d’une nouvelle carrière vous attend. Et plus important encore, je me suis marié à la femme de mes rêves depuis 11 ans, et ensemble, nous élevons trois filles particulièrement actives ».
I'm grateful for my time as a professional cyclist. It's time to announce my retirement. Thank you cycling! https://t.co/ee6uU6kwQ4
Rafal Majka sera le leader de l’équipe Tinkoff sur le prochain Tour d’Italie qui se déroulera du 6 au 29 mai. Le Polonais, septième sur les routes du « Giro » en 2013 et sixième en 2014 se dirigera tout d’abord en Romandie, dernier vrai test avant son premier grand rendez-vous de la saison. Malheureusement, il est tombé dimanche dernier sur Liège-Bastogne-Liège et semble avoir gardé quelques séquelles de cette chute.
À terre sur la doyenne des classiques dimanche dernier, Rafal Majka avait réussi à rallier l’arrivée à la 113ème place. Les radios qu’il a passé après la course n’ont révélé aucune fracture. Mais malgré tout, le Polonais n’est pas au top de sa condition physique. Il espère se rassurer sur le Tour de Romandie : « Je souffre un peu de ma chute donc ça risque de compliquer un peu les choses et nous verrons comment mon corps réagit. Je vais voir au jour le jour comment je récupère de mon stage à Chypre et de la chute, mais j’ai l’intention de me montrer et de tester mes jambes pendant la semaine, et ainsi affiner ma forme avant le premier Grand Tour de la saison. Nous avons une très solide équipe à la fois pour me soutenir et aussi pour saisir des opportunités dans les étapes », a-t-il affirmé.
Victime d’un grave accident mettant en cause plusieurs coureurs de Giant-Alpecin en Espagne, John Degenkolb est enfin de retour. Le coureur allemand, qui a manqué la campagne des classiques, l’un des grands objectifs de sa saison, sera au départ du Grand Prix de Francfort ce 1er mai chez lui en Allemagne. Une reprise en douceur avant de s’attaquer aux choses sérieuses et de préparer le Tour de France.
« Avant tout, je suis heureux de remettre un dossard et d’être sur la ligne de départ, a déclaré John Degenkolb. La course se déroule chez moi alors ça sera encore plus spécial. » Avant d’ajouter : « Je ne serai pas là pour viser la gagne. Le but est de retrouver les sensations de rouler dans le peloton et, bien sûr, ceci est mon premier test en compétition depuis janvier. Il ne faut pas oublier ce par quoi je suis passé ces derniers mois et de garder tout cela en perspective. Pour dimanche, j’espère juste pouvoir terminer la course d’une bonne façon ».
Warren Barguil, également impliqué dans l’accident, est revenu plus fort que jamais et a fini 6ème de Liège-Bastogne-Liège ce dimanche. De bon augure pour John Degenkolb ? Mais la période de convalescence de l’Allemand, qui souffrait d’une fracture de de l’avant-bras et de l’index, a mis la suite de sa carrière en question. Il faudra pour lui revenir rapidement à son meilleur niveau s’il ne veut pas douter.
En plus du terrain montagneux, le vent a joué un grand rôle dans l’étape du jour sur le Tour de Turquie. Les Caja Rural ont fait exploser le peloton dans l’avant dernière ascension profitant ensuite du vent pour mettre tout le monde dans la bordure. Ils ont ensuite attaqué un à un avant que Pello Bilbao ne place l’attaque décisive à environ 3 kilomètres de l’arrivée. Le coureur espagnol s’est imposé avec une poignée de secondes d’avance sur son coéquipier José Gonçalves. Przemyslaw Niemiec (Lampre-Merida), 4ème de l’étape a conservé son maillot de leader.
« Seulement » seizième de Liège-Bastogne-Liège, les sentiments étaient mitigés à Ans pour Alejandro Valverde. Grand favori du jour, le champion d’Espagne n’est pas parvenu à tirer profit du remarquable travail de ses coéquipiers tout au long de la journée et dans le final grâce à Carlos Betancur notamment. Les pavés de la Rue de Naniot l’ont un peu surpris mais désormais les yeux du coureur de la Movistar sont rivés vers le Tour d’Italie, son prochain objectif qui arrive à grands pas.
« Je tiens à remercier toute l’équipe : ils ont été sensationnels toute la journée, et cela a plus d’importance compte tenu des conditions, a déclaré Alejandro Valverde. De la grêle parfois, beaucoup de neige, de la pluie, des températures en dessous de zéro… c’était vraiment difficile. J’ai fini la course avec un sentiment étrange, mais toujours bon parce que j’ai à nouveau vu que mes jambes allaient bien à l’approche du Giro. »
Le Tour d’Italie, Alejandro Valverde le découvrira début mai. A 36 ans, l’Espagnol n’a en effet jamais pris le départ de la course rose. Une grande première donc. Qu’importe, à l’expérience, le vainqueur de la Flèche Wallonne fait figure de favori, encore une fois. Cependant, il devra affronter Vincenzo Nibali à domicile et d’autres outsiders capables de renverser la course. Désormais, un peu de repos lui fera le plus grand bien afin de se concentrer pleinement sur le Giro.
Outsider au départ de Liège-Bastogne-Liège, les espoirs de Tony Gallopin ont vite été anéantis. Une chute a en effet contraint de la coureur de la formation Lotto Soudal a quitté prématurément les routes belges détrempées par la pluie et la neige. La suite de la saison du coureur français ne semble pas compromise et aucun détail n’a été donné quant à sa participation au Critérium du Dauphiné début juin.
Maintenant, place au repos pour Tony Gallopin qui a fini son premier bloc de la saison. Dès que le genou sera opérationnel, l’Essonnais préparera son prochain objectif à savoir le Tour de France.
Très en vue lors des dernières manches de Coupe de France, Samuel Dumoulin s’est imposé ce dimanche sur la Roue Tourangelle. Bon sprinteur, le coureur de la formation AG2R La Mondiale n’a cependant pas attendu la ligne d’arrivée et est passé à l’offensif pour devancer Olivier Pardini (Wallonie – Bruxelles) et Julien Duval (Armée de Terre). Il s’agit de la première victoire de la saison pour Dumoulin. Cinquième, Baptiste Planckaert (Wallonie – Bruxelles) conserve la tête de la Coupe de France PMU.
Przemilsaw Niemiec s’est imposé en solitaire lors de la première étape du Tour de Turquie ce dimanche. Au terme des 129, 2 kilomètres, disputés dans les rues d’Istanbul, le coureur de la formation Lampre-Merida a devancé le Portugais José Gonçalves (Caja Rural) de 11 secondes et l’Italien Marco Zanotti (Parkhotel) de seize secondes. Le polonais est le premier coureur a endosser la tunique de leader. Le vétéran, qui vient de fêter ses 36 ans a empoché sa première victoire de la saison.
Wouter Poels a créée la sensation ce dimanche en s’adjugeant Liège-Bastogne-Liège. Le Néerlandais était l’homme fort de la formation Sky qui avait tout de même aligné Chris Froome au départ à Liège. Pourtant, en ce jour dantesque niveau conditions météorologiques, Poels était bel et bien le plus fort au sein même de son échappée. Il n’a pas hésité à lancer son sprint de loin sans jamais être rejoint par Michael Albasini.
Son directeur sportif, Kurt-Asle Arvesen s’est tout de suite exprimé au sujet de cette victoire historique pour l’équipe Britannique : « L’équipe a été au dessus de tout le monde toute la journée. Les vêtements et l’alimentation et ont été cruciaux. Les coureurs ont travaillé ensemble, c’est vraiment une performance fantastique ». Il poursuit : « Je suis heureux de voir toutes les cartes que nous pouvions jouer après la Côte de La redoute. Lars petter (Nordhaug) et Wout (Poels) étaient en pleine forme. Sebastian Henao et Michal Kwiatkowski ont réalisé un excellent travail pour l’équipe. Wout a maîtrisé le sprint du début à la fin et a prouvé qu’il était le coureur le plus fort de la course », a conclu Arvesen.
Luca Mozzato a remporté le Grand Prix Sportivi Sovilla (La Piccola SanRemo) Junior (1.1). Le coureur italien de 18 ans s’est imposé devant ses deux compatriotes Michele Gazzoli et Filippo Zana.
Wouter Poels a remporté ce dimanche Liège-Bastogne-Liège. Le Néerlandais de l’équipe Sky a devancé au terme des 248 kilomètres ses quatre compagnons d’échappée à Ans. Le Suisse Michael Albasini (Orica GreenEdge) est deuxième et le Portugais Rui Costa (Lampre) troisième. Le vainqueur du Tour de Valence 2016 a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès. Il a franchi cette saison un nouveau palier.
28 ans qu’un Hollandais n’avait plus gagné la doyenne des classiques ! Le successeur d’Adrie Van Der Poel, vainqueur en 1988 se nomme donc Wouter Poels. Le coureur de la formation Britannique a profité d’un enterrement de première classe pour s’adjuger sa première classique. Et quelle classique. À trois kilomètres de l’arrivée Michael Albasini, septième de la Flèche Wallonne place son attaque décisive. Il est accompagné par Rui Costa, Samuel Sanchez et donc Wouter Poels. Ils ne seront plus rejoints. Tandis que derrière, Alejandro Valverde n’a jamais daigné bouger malgré l’énorme travail une nouvelle fois de son équipe Movistar. Le Français Julian Alaphilippe a tenté sa chance tout comme le Russe Ilnur Zakarin en compagnie de l’Italie Diego Rosa (Astana). Les quatre hommes de tête se sont disputés la victoire. C’est Wouter Poels qui a placé un démarrage le premier. La suite on la connait.
La fraude technologique, appelée communément dopage mécanique est le nouveau sujet taboo dans le milieu du cyclisme. Fabian Cancellara sur Paris-Roubaix lors de sa puissante attaque à 50 kilomètres de l’arrivée ou encore Ryder Hesjedal, dont le vélo tournoyait sur lui-même après sa chute sur une étape du Tour d’Espagne 2014 ont été les premiers sportifs suspectés sur cette pratique douteuse. Mais c’est malheureusement devenue une réalité après la découverte en janvier dernier d’un moteur dans la vélo de Femke Van Den Driessche.
Alberto Contador, (Tinkoff) double vainqueur du Tour de France (2007,2009) a un avis très tranché sur le sujet. C’est lors d’un événement organisé par la marque Sportful, que Cyclingnews a recueilli les réactions du Madrilène : « La tricherie mécanique est en effet un sujet chaud », a confié « El Pistolero ». « J’espère que personne ne sera pris dans le peloton pro. Il y a de vastes contrôles. Quel fou va se mouiller dans une telle histoire ? Malheureusement, le cyclisme doit y faire face encore une fois. Avant, on se battait contre le dopage. Les rumeurs se sont tues et c’est maintenant le dopage mécanique qui fait parler. C’est dommage. Je pense que quiconque sera surpris utilisant de telles pratiques devra assumer. La suspension à vie est le verdict possible. Pas de pitié ».
Liège-Bastogne-Liège s’est élancée ce dimanche de Liège. La doyenne des classiques est toujours un moment très attendu pour tous coureurs ou amateurs de cyclisme. C’est la plus belle ! Mais cette année, la classique s’annonce encore plus difficile en raison des conditions météorologiques exécrables. Oui, la neige s’est invitée en cette fin avril en Belgique. La direction de course a donc décidé de modifier le parcours.
D’abondantes chutes de neige sont tombées tout au long du parcours de cette 102ème édition de Liège-Bastogne-Liège ce dimanche matin. Les organisateurs ont donc décidé de modifier le parcours, à partir du kilomètre 45. Le peloton retrouvera le parcours initial au kilomètre 75 au pied de la côte de la-roche-en-Ardennes. Sur cette édition 2016, les coureurs parcourront 248 kilomètres contre 253.
Ils sont de plus en plus nombreux à se rendre à Tenerife, une île espagnole au sein des Îles Canaries. Son climat tropical fait de ses routes un terrain de jeu parfait pour les cyclistes qui y trouvent une température clémente en hiver et surtout des routes escarpées. Le Mont Teide propose une longue ascension jusqu’à plus de 2000 mètre d’altitude. Chris Froome et son équipe Sky s’y rendent souvent, au même titre que de nombreux autres coureurs à l’image du jeune américaine Joe Dombrowski (Cannondale) qui y prépare le Tour d’Italie.
« L’équipe a passé beaucoup de temps à Teide à Tenerife, a déclaré Joe Dombrowski qui effectue son premier stage là-bas. Jusqu’à présent, j’ai trouvé cela agréable. Les routes sont excellentes, le temps est normalement assez bon et l’hôtel est très accueillant pour les cyclistes qui viennent ici pour s’entraîner. » Toutes les conditions sont donc réunies pour parfaire l’entraînement en vue des objectifs de chacun.
Cependant, il y a bien quelques inconvénients : « Le manque d’activités non-cyclistes. Nous sommes dans un endroit isolé, et il n’y a pas grand chose à faire à part s’entraîner, dormir, et manger », constate l’Américain. « Peut-être que je ne suis pas resté assez longtemps ici pour que la monotonie me fasse détester ce lieu, mais en fait j’aime l’environnement pour deux ou trois semaines de travail. »
En pleine préparation pour le Tour d’Italie, Joe Dombrowski ne sera pas le leader de la formation Cannondale. Rigoberto Uran a été désigné dans ce rôle et cela convient très bien à l’Américain qui espère avant tout être d’un bon soutien pour son coéquipier colombien. Evidemment, à 24 ans, il espère tout de même pouvoir saisir sa chance pour lever les bras pour une victoire de prestige.
Fortuneo-Vital Concept se présente sur Liège-Bastogne-Liège avec une carte sérieuse en la personne du champion du Danemark. Chris Anker Sorensen est le leader désigné de la formation bretonne et bénéficiera de l’appui de ses coéquipiers. En effet, il a déjà fini dans le Top 10 de la Doyenne en 2011 avec une sixième place à Ans. L’équipe d’Emmanuel Hubert peut donc espèrer une nouvelle performance du coureur danois âgé de 31 ans. Malgré tout, les conditions climatiques annoncées aujourd’hui ont tout pour lui déplaire…
« Ce sera ma huitième participation, je commence à connaître le tracé par cœur, mais je prends toujours autant de plaisir à venir, a déclaré Chris Anker Sorensen. Pour moi, Liège-Bastogne-Liège est la plus belle des courses. En 2011, j’avais terminé sixième de l’épreuve, je suis très fier de ce résultat. Refaire une place cette année serait formidable. » Et Fortuneo-Vital Concept compte sur lui pour réaliser une belle performance car il sera le leader désigné et aura le soutien de l’ensemble de l’équipe.
« J’espère que le temps ne sera pas aussi mauvais qu’annoncé. Je n’affectionne pas particulièrement le froid, la pluie et encore moins la neige. La sélection se fait au fur et à mesure des montées. Cette année, ils ont rajouté une dernière difficulté à moins de 2,5 kilomètres de l’arrivée. Ça sera forcément déterminant : si près de l’arrivée, si on est distancé on ne revient pas. J’ai souvent aidé mon leader dans ce genre de course, je suis impatient de tenter ma chance dimanche et de voir ce que je peux donner », a-t-il conlu.
Brice Feillu présente ses coéquipiers pour la Doyenne
La campagne des classiques ardennaises se termine déjà ! Après l’Amstel Gold Race et la Flèche Wallonne, place à Liège-Bastogne-Liège, la plus mythique du triptyque. La 102ème édition de la Doyenne s’annonce des plus mémorables car le temps ne devrait pas être du côté des coureurs cet après-midi dans la région de Liège. La pluie, le vent et peut-être un peu de neige histoire de durcir encore plus un parcours densément agrémenté de talus plus ou moins difficiles. Alejandro Valverde est le grand favori à sa propre succession mais ils seront nombreux à pouvoir s’imposer.
Le palmarès de Liège-Bastogne-Liège
2015
VALVERDE Alejandro
ALAPHILIPPE Julian
RODRÍGUEZ Joaquim
2014
GERRANS Simon
VALVERDE Alejandro
KWIATKOWSKI Michal
2013
MARTIN Daniel
RODRÍGUEZ Joaquim
VALVERDE Alejandro
2012
IGLINSKIY Maxim
NIBALI Vincenzo
GASPAROTTO Enrico
2011
GILBERT Philippe
SCHLECK Fränk
SCHLECK Andy
2010
VINOKOUROV Alexandre
KOLOBNEV Alexandr
GILBERT Philippe
2009
SCHLECK Andy
RODRÍGUEZ Joaquim
REBELLIN Davide
2008
VALVERDE Alejandro
REBELLIN Davide
SCHLECK Fränk
2007
DI LUCA Danilo
VALVERDE Alejandro
SCHLECK Fränk
2006
VALVERDE Alejandro
BETTINI Paolo
CUNEGO Damiano
Les favoris de Liège-Bastogne-Liège 2016
*** Alejandro Valverde, Julian Alaphilippe, Daniel Martin
** Samuel Sanchez, Enrico Gasparotto, Michal Kwiatkowski, Diego Ulissi
* Tim Wellens, Tony Gallopin, Romain Bardet, Joaquim Rodriguez, Vincenzo Nibali
Le parcours de Liège-Bastogne-Liège 2016
Les engagés de Liège-Bastogne-Liège 2016
MOVISTAR TEAM
1 VALVERDE Alejandro
2 BETANCUR Carlos Alberto
3 ERVITI Imanol
4 FERNANDEZ ANDUJAR Ruben
5 IZAGUIRRE Ion
6 MORENO FERNANDEZ Daniel
7 SUTHERLAND Rory
8 VISCONTI Giovanni
ETIXX-QUICK STEP
11 MARTIN Daniel
12 ALAPHILIPPE Julian
13 BOUET Maxime
14 DE LA CRUZ David
15 DE PLUS Laurens
16 SERRY Pieter
17 VAKOC Petr
18 VERMOTE Julien
TEAM KATUSHA
21 RODRIGUEZ OLIVER Joaquin
22 LAGUTIN Sergey
23 LOSADA Alberto
24 MACHADO Tiago
25 TAARAMÄE Rein
26 VAN DEN BROECK Jurgen
27 VICIOSO Angel
28 ZAKARIN Ilnur
LAMPRE – MERIDA
31 FARIA DA COSTA Rui Alberto
32 BONO Matteo
33 CONTI Valerio
34 FARIA DA COSTA Mario Jorge
35 MEINTJES Louis
36 MORI Manuele
37 POLANC Jan
38 ULISSI Diego
TINKOFF
41 KREUZIGER Roman
42 BRUTT Pavel
43 KISERLOVSKI Robert
44 MAJKA Rafal
45 POLJANSKI Pawel
46 ROVNY Ivan
47 TROFIMOV Yury
48 VALGREN ANDERSEN Michael
AG2R LA MONDIALE
51 BARDET Romain
52 BAKELANTS Jan
53 CHEREL Mikael
54 GASTAUER Ben
55 GAUTIER Cyril
56 MINARD Sébastien
57 PÉRAUD Jean-Christophe
58 POZZOVIVO Domenico
TEAM SKY
61 FROOME Christopher
62 GOLAS Michal
63 HENAO Sebastian
64 KWIATKOWSKI Michal
65 NORDHAUG Lars Petter
66 POELS Wouter
67 PUCCIO Salvatore
68 SWIFT Ben
ASTANA PRO TEAM
71 NIBALI Vincenzo
72 CATALDO Dario
73 FUGLSANG Jakob
74 GRIVKO Andriy
75 KANGERT Tanel
76 ROSA Diego
77 SANCHEZ GIL Luis-Leon
78 TIRALONGO Paolo
TEAM DIMENSION DATA
81 PAUWELS Serge
82 ANTON Igor
83 CUMMINGS Stephen
84 FRAILE Omar
85 JANSE VAN RENSBURG Jacques
86 KUDUS Merhawi
87 SIUTSOU Kanstantsin
88 TEKLEHAIMANOT Daniel
ORICA GREENEDGE
91 GERRANS Simon
92 ALBASINI Michael
93 HAIG Jack
94 HAYMAN Mathew
95 IMPEY Daryl
96 JUUL-JENSEN Christopher
97 MEIER Christian
98 YATES Adam
WANTY – GROUPE GOBERT
101 GASPAROTTO Enrico
102 BAUGNIES Jérôme
103 BILLE Gaëtan
104 MARTIN Guillaume
105 MCNALLY Mark
106 MINNAARD Marco
107 THURAU Bjorn
108 VEUCHELEN Frederik
COFIDIS, SOLUTIONS CREDITS
111 NAVARRO Daniel
112 BAGOT Yoann
113 EDET Nicolas
114 JEANNESSON Arnold
115 MATE MARDONES Luis Angel
116 MOLARD Rudy
117 SIMON Julien
118 TURGIS Anthony
LOTTO SOUDAL
121 GALLOPIN Tony
122 ARMEE Sander
123 DE CLERCQ Bart
124 DE GENDT Thomas
125 MARCZYNSKI Tomasz
126 VAN DER SANDE Tosh
127 VANENDERT Jelle
128 WELLENS Tim
BORA-ARGON 18
131 KONRAD Patrick
132 BENEDETTI Cesare
133 BUCHMANN Emanuel
134 HUZARSKI Bartosz
135 MENDES José
136 MUHLBERGER Gregor
137 NERZ Dominik
138 VOSS Paul
IAM CYCLING
141 PANTANO Jarlinson
142 CHEVRIER Clément
143 DENIFL Stefan
144 LAENGEN Vegard Stake
145 REYNES Vicente
146 TANNER David
147 WARBASSE Larry
148 ZAUGG Oliver
TEAM GIANT-ALPECIN
151 BARGUIL WARREN
152 FAIRLY Caleb
153 FRÖHLINGER Johannes
154 GESCHKE Simon
155 HAGA Chad
156 LUDVIGSSON Fredrik
157 OOMEN Sam
158 SKJOESTAD LUNKE Sindre
DIRECT ENERGIE
161 VOECKLER Thomas
162 CALMEJANE Lilian
163 CORNU Jérémy
164 GRELLIER Fabien
165 JEANDESBOZ Fabrice
166 QUEMENEUR Perrig
167 SICARD Romain
168 TULIK Angélo
BMC RACING TEAM
171 PORTE Richie
172 DE MARCHI Alessandro
173 DILLIER Silvan
174 HERMANS Ben
175 ROSSKOPF Joseph
176 SANCHEZ GONZALEZ Samuel
177 TEUNS Dylan
178 VLIEGEN Loic
CANNONDALE PRO CYCLING TEAM
181 SLAGTER Tom Jelte
182 BROWN Nathan
183 CLARKE Simon
184 CRADDOCK Lawson
185 HOWES Alex
186 KING Benjamin
187 SKUJINS TOMS
188 WOODS Michael
TREK – SEGAFREDO
191 MOLLEMA Bauke
192 BEPPU Fumiyuki
193 BOBRIDGE Jack
194 DIDIER Laurent
195 HESJEDAL Ryder
196 REIJNEN Kiel
197 STETINA Peter
198 ZUBELDIA Haimar
TEAM LOTTO NL – JUMBO
201 GESINK Robert
202 BATTAGLIN Enrico
203 BOUWMAN Koen
204 LINDEMAN Bert Jan
205 MARTENS Paul
206 TANKINK Bram
208 VAN WINDEN Dennis
210 VERMEULEN Alexey
ROOMPOT ORANJE PELOTON
211 WEENING Pieter
212 DUIJN Huub
213 HONIG Reinier
214 HOOGERLAND Johnny
215 KREDER Michel
216 LAMMERTINK Maurits
217 TOLHOEK Antwan
218 VAN DER LIJKE Nicky
FDJ
221 VICHOT Arthur
222 EIKING Odd Christian
223 MORABITO Steve
224 PICHON Laurent
225 REZA Kévin
226 ROUX Anthony
227 ROY Jérémy
228 VAUGRENARD Benoît
TOPSPORT VLAANDEREN-BALOISE
231 VAN HECKE Preben
232 DE TIER Floris
233 DECLERCQ Tim
234 HELVEN Sander
235 LIETAER ELIOT
236 VANSPEYBROUCK Pieter
237 VERGAERDE Otto
238 WALLAYS Jens
FORTUNEO – VITAL CONCEPT
241 LEDANOIS Kevin
242 DELAPLACE Anthony
243 FEDRIGO Pierrick
244 FEILLU Brice
245 FONSECA Armindo
246 LOUBET Julien
247 SORENSEN Chris Anker
248 VACHON Florian
Qui inscrira son nom au prestigieux Liège-Bastogne-Liège à Ans ? Ils sont nombreux à l’espérer, pourtant, un seul d’entre eux pourra (re)goûter à ce plaisir. A la veille de ce quatrième Monument de l’année, TodayCycling se propose de vous présenter cinq favoris à la victoire qu’il ne faudra pas lâcher de vue dans le final.
1 – Alejandro Valverde
L’Espagnol est probablement le plus grand favori de Liège-Bastogne-Liège. Vainqueur et en démonstration sur la Flèche Wallonne mercredi, le coureur de la formation Movistar est en forme à l’approche du Tour d’Italie pour lequel il se prépare. Pourtant, même s’il est en préparation, Valverde semble être dans la même condition que l’an dernier. Une condition qui avait fait de lui le vainqueur de la Doyenne. Après être entré dans l’Histoire de la Flèche Wallonne avec un record absolu de quatre victoires, il tentera d’accrocher pour la quatrième fois Liège-Bastogne-Liège à son palmarès 10 ans après son premier succès en 2006.
2 – Julian Alaphilippe
N’ayons pas peur des mots. Julian Alaphilippe est bel et bien l’un des favoris ce dimanche pour la victoire à Ans. Même si le coureur français de l’équipe Etixx-Quick Step n’a pas connu le meilleur des hivers à cause d’une mononucléose, il est très vite revenu sur le devant de la scène. Pas de victoire, certes, mais Alaphilippe a, depuis la Flèche Brabançonne où il a joué un rôle majeur de la victoire de Petr Vakoc, toujours signé un Top 10 sur les classiques en 2016. Sixième de l’Amstel Gold Race, il s’est encore heurté à Valverde sur la Flèche Wallonne. Il ne s’agissait donc pas d’un « coup de chance » l’an passé et, à n’en pas douter, le coureur âgé de seulement 23 ans sera au départ de son deuxième Liège-Bastogne-Liège pour le gagner.
3 – Daniel Martin
Avec Julian Alaphilippe, Daniel Martin peut créer un duo explosif. Lors de la Flèche Wallonne, les deux hommes se sont bien entendus mais n’ont rien pu faire face à l’infatigable Alejandro Valverde. Cependant, il ne faudra pas que Martin et Alaphilippe se marchent dessus. Les deux sont en mesure de l’emporter et l’Irlandais l’a déjà prouvé en 2013 lorsqu’il était sorti dans la dernière difficulté pour l’emporter en solitaire. En 2014, il était aussi bien parti avant de chuter dans le dernier virage. Comme sur les classiques flandriennes, Etixx-Quick Step a donc plusieurs cordes à son arc et elle aura tout intérêt à mieux les gérer que sur les pavés.
4 – Enrico Gasparotto
A 34 ans, le puncheur de l’équipe Wanty-Groupe Gobert est dans une forme étincelante. Sa victoire sur l’Amstel Gold Race, chargée d’émotions en mémoire d’Antoine Demoitié qui a disparu tragiquement, a lancé la campagne des classiques ardennaises de la meilleure des façons pour l’Italien. Cinquième également de la Flèche Walonne, sa meilleure prestation en sept participations, Gasparotto sera l’un des hommes à surveiller dans le final de Liège-Bastogne-Liège. Et si un groupe devait se jouer la victoire, il pourrait très bien tirer son épingle du jeu face à d’autres coureurs rapides comment peuvent l’être Valverde ou encore Alaphilippe. En 2012, lorsqu’Enrico Gasparotto avait remporté l’Amstel Gold Race pour la première fois de sa carrière, il avait réalisé sa meilleure place sur la Doyenne en montant sur la troisième marche du podium.
5 – Samuel Sanchez
Philippe Gilbert absent, Samuel Sanchez a le champ libre. Malgré ses 38 ans, l’Espagnol en a encore sous la pédale comme il l’a montré sur le Tour du Pays-Basque, entre autres. Sixième de la Flèche Wallonne, l’ancien champion Olympique est l’un des hommes en forme du moment. S’il n’a cependant jamais réellement brillé sur Liège-Bastogne-Liège (4ème en 2004, sa meilleure place, ndlr), Sanchez a l’expérience de la course mais aussi la caisse. Opportuniste, il pourrait ne pas attendre les derniers kilomètres pour passer à l’attaque et lancer une course de mouvement qui sera tout à son avantage.
La Doyenne des classiques ! L’un des rendez-vous les plus attendu pour tout amateur de cyclisme. Cette année Liège-Bastogne-Liège se disputera ce dimanche 24 avril. L’occasion de vous présentez cette 102ème édition. Une question se pose. Qui arrivera à détrôner Alejandro Valverde? Lauréat il y’a deux jours de la Flèche Wallonne, assez facilement il faut le reconnaître, le Murcian est aussi le tenant du titre sur la doyenne. Il est donc en course pour un quatrième succès.
Les engagés pour Liège-Bastogne-Liège 2016
AG2R LA MONDIALE
BARDET Romain
BAKELANTS Jan
CHEREL Mikaël
GASTAUER ben
GAUTIER Cyril
PERAUD Jean-Christophe
POZZOVIVO Domenico
MINARD Sébastien
ASTANA
NIBALI Vincenzo
KANGERT Tanel
CATALDO Dario
FUGLSANG jakob
GRIVKO Andrei
ROSA Diego
SANCHEZ Luis Leon
TIRALONGO Paolo
BMC
ROSSKOPF Joey
DE MARCHI Alessandro
DILLIER Silvan
HERMANS Ben
PORTE Richie
SANCHEZ Samuel
TEUNS Dylan
VLIEGEN Loïc
ETIXX-QUICK STEP
MARTIN Daniel
ALAPHILIPPE julian
DE PLUS Laurens
DE LA CRUZ David
SERRY Pieter
VAKOC Pietr
BOUET Maxime
VERMOTE Julien
FDJ
VICHOT Arthur
EIKING Odd Christian
MORABITO Steve
PICHON laurent
REZA Kévin
ROUX Anthony
ROY jérémy
VAUGRENARD Benoît
IAM CYCLING
PANTANO jarlinson
CHEVRIER Clément
LAENGEN Vegard Stake
DENIFL Stefan
REYNES Vicente
TANNER David
WARBASSE Larry
ZAUGG Oliver
LAMPRE-MERIDA
ULISSI Diego
MEINTJES Louis
CONTI Valerio
COSTA Rui
COSTA Mario
BONO Matteo
MORI Manuele
POLANC Jan
LOTTO SOUDAL
GALLOPIN Tony
ARMEE Sander
DE CLERCQ Bart
DE GENDT Thomas
MARCZYNSKI Tomasz
VAN DER SANDE Tosh
VANENDERT Jelle
WELLENS Tim
MOVISTAR
VALVERDE Alejandro
ERVITI Imanol
BETANCUR Carlos
SUTHERLAND Rory
IZAGIRRE Ion
MORENO Daniel
FERNANDEZ Ruben
VISCONTI Giovanni
ORICA-GREENEDGE
GERRANS Simon
ALBASINI Michael
IMPAY Daryl
JUUL-JENSEN Christopher
HAIG Jack
MEIER Christian
YATES Adam
HAYMAN Mathew
CANNONDALE
SLAGTER Tom-Jelte
CLARKE Simon
CRADDOCK Lawson
HOWES Alex
KING Benjamin
SKUJINS Toms
BROWN Nathan
WOODS Michael
TEAM GIANT-ALPECIN
BARGUIL Warren
FAIRLY Caleb
FROHLINGER Johannes
GESCHKE Simon
HAGA Chad
LUDVIGSSON Fredrik
OOMEN Sam
LUNKE Sindre Skjostad
TEAM KATUSHA
RODRIGUEZ Joaquim
LAGUTIN Sergey
LOSADA Alberto
MACHADO Tiago
TAARAMAE Rein
VAN DEN BROECK Jurgen
VICIOSO Angel
ZAKARIN Ilnur
TEAM LOTTONL-JUMBO
GESINK Robert
BATTAGLIN Enrico
TANKINK Bram
BOUWMAN Koen
LINDEMAN Bert-Jan
MARTENS Paul
VERMEULEN Alexey
VAN WINDEN Dennis
TEAM SKY
FROOME Christopher
GOLAS Michal
HENAO Sébastian
PUCCIO Salvatore
KWIATKOWSKI Michal
NORDHAUG Lars Petter
POELS Wouter
SWIFT Ben
TINKOFF
KREUZIGER Roman
BRUTT Pavel
KISERLOVSKI Robert
MAJKA Rafal
POLJANSKI Pawel
ROVNY Ivan
TROFIMOV Yuri
VALGREN Michael
TREK-SEGAFREDO
BOBRIDGE Jack
BEPPU Fumiyuki
DIDIER Laurent
MOLLEMA Bauke
HESJEDAL Ryder
STETINA Peter
REIJNEN Kiel
ZUBELDIA Haimar
DIMENSION DATA
PAUWELS Serge
ANTON Igor
CUMMINGS Stephen
FRAILE Omar
KUDUS Merhawi
SIUTSOU Kanstantsin
TEKLEHAIMANOT Daniel
JANSE VAN RENSBURG Jacques
ROOMPOT-ORANJE PELOTON
WEENING Pieter
HONIG Reinier
DUIJN Huub
HOOGERLAND Johnny
KREDER Michel
LAMMERTINK Maurits
TOLHOEK Antwan
VAN DER LIJKE Nick
FORTUNEO-VITAL CONCEPT
LEDANOIS Kévin
FEDRIGO Pierrick
DELAPLACE Anthony
FEILLU Brice
FONSECA Armindo
LOUBET Julien
SORENSEN Chris Anker
VACHON Florian
BORA-ARGON18
MENDES José
BENEDETTI Cesare
BUCHMANN Emmanuel
HUZARSKI Bartosz
KONRAD Patrick
MUHLBERGER Gregor
NERZ Dominik
VOSS Paul
DIRECT ENERGIE
VOECKLER Thomas
CALMEJANE Lilian
CORNU Jérémy
GRELLIER Fabien
JEANDESBOZ Fabrice
QUEMENEUR Pierrig
SICARD Romain
TULIK Angelo
TOPSPORT VLAANDEREN-BALOISE
VAN HECKE Preben
DE TIER Floris
DECLERCQ Tim
HELVEN Sander
LIETAER Eliot
WALLAYS Jens
VANSPEYBROUCK Pieter
VERGAERDE Otto
WANTY-GROUPE GOBERT
GASPAROTTO Enrico
BAUGNIES jerome
BILLE Gaetan
MCNALLY Mark
MARTIN Guillaume
MINNAARD Marco
THURAU Bjorn
VEUCHELEN Frederik
COFIDIS
NAVARRO Daniel
BAGOT Yoann
EDET Nicolas
JEANNESSON Arnold
MATE Luis Angel
MOLARD Rudy
SIMON Julien
TURGIS anthony
Exercice peu conventionnel aujourd’hui sur le Tour de Croatie. Après une étape de montagne remportée par Riccardo Zoidl, les coureurs devaient mettre à profit leur coordination lors du contre-la-montre par équipe long de 40 kilomètres entre Porec et Umag. La formation Tinkoff a signé le meilleur temps en 49’36 » soit 4 secondes de mieux que l’équipe russe Gazprom-RusVelo. La troisième temps a été signé par CCC Sprandi Polkowice. Grâce à une belle performance de son équipe Synergy Baku Cycling Project, Matija Kvasina a conservé sa tunique de leader.
Tour de Croatie 2016 – Etape 5 (TTT)
Rank
Name
Nat.
Result
1
TINKOFF
RUS
49:36
2
GAZPROM-RUSVELO
RUS
+4
3
CCC SPRANDI POLKOWICE
POL
+10
4
SYNERGY BAKU CYCLING PROJECT
AZE
+31
5
ONE PRO CYCLING
GBR
+42
6
VERANDA’S WILLEMS CYCLING TEAM
BEL
+58
7
CYCLINGTEAM JOIN-S / DE RIJKE
NED
+1:13
8
TEAM DIMENSION DATA
RSA
+1:19
9
ADRIA MOBIL
SLO
+1:29
10
VERVA ACTIVEJET PRO CYCLING TEAM
POL
+2:00
11
TEAM WIGGINS
GBR
+2:13
12
TREK FACTORY RACING
USA
+2:21
13
TEAM FELBERMAYR SIMPLON WELS
AUT
+2:38
14
CYCLING ACADEMY TEAM
ISR
+3:08
15
TEAM NOVO NORDISK
USA
+3:08
16
ASTANA PRO TEAM
KAZ
+3:15
17
IAM CYCLING
SUI
+3:16
18
MERIDIANA KAMEN TEAM
CRO
+3:29
19
ANDRONI GIOCATTOLI – SIDERMEC
ITA
+3:37
20
RADENSKA – LJUBLJANA
SLO
+3:54
21
BARDIANI CSF
ITA
+4:00
Tour de Croatie 2016 – Classement général provisoire
Après plusieurs années de bons et loyaux services au sein d’équipes françaises, Pierre Rolland a tenté l’aventure à l’étranger au sein de la formation américaine Cannondale. Une grande première pour le grimpeur français qui a découvert de nouveaux horizons. En effet, sa saison ne se déroule pas du tout comme il le faisait depuis ses débuts professionnels et il espère évidemment pouvoir tirer profit de ces nouveautés prochainement.
« L’année dernière j’ai fait 95 jours de course et cette année, ce nombre est très faible. J’ai juste fait quelques courses », a déclaré Pierre Rolland à Cyclingnews à l’occasion d’un camp d’entraînement en altitude sur le Mont Teide. « Avant, je me préparais à courir dans les courses, mais maintenant je me prépare pour les courses à l’entraînement. Ceci est probablement la plus grande chose pour moi. Avant, je commençais ma saison en février et je faisais course après course, mais maintenant je fais une petite course en février, puis un mois d’entraînement, une autre course, puis un nouvel entraînement de trois semaines. »
Cet exil à l’étranger a aussi poussé Pierre Rolland à s’ouvrir. La barrière de la langue, notamment, n’a pas été très longue puisque le Français s’est rapidement habitué à parler et à comprendre l’anglais ainsi que l’italien et l’espagnol pour être en mesure de communiquer avec ses coéquipiers aussi bien pendant la course qu’en dehors. Alors qu’il a fait sa place rapidement au sein de l’effectif, Rolland n’a cependant pas encore eu de résultats probants. En 21 jours de course, sa meilleure place reste une 17ème position à la Madone d’Utelle lors de Paris-Nice. Une tendance qu’il va vite devoir inverser puisque ses objectifs arrivent à grands pas.
« J’ai eu de bons résultats chaque année, mais pas le meilleur, a dit Rolland qui a également estimé ne pas avoir progressé ces deux dernières années. Je pense que je ne suis pas à 100% de mes capacités, et peut-être que je suis seulement à 90%. Dans cette équipe (Cannondale), je suis à la recherche de cette touche finale et des 10% manquants pour de meilleurs résultats. Je suis entré dans une routine, et je voulais passer par un changement, une évolution, une ouverture d’esprit à quelque chose de différent, et un nouvel environnement, une nouvelle tactique et d’autres méthodes d’entraînement. »
L’objectif majeur de la saison de Pierre Rolland est évidemment le Tour de France dans lequel il a déjà brillé à plusieurs reprises. D’ailleurs, l’équipe Cannondale sera mise à sa disposition et il pourra notamment compter sur le soutien d’Andrew Talansky qui était présent avec lui sur le Mont Teide. Après le Tour de Romandie qui débutera le 26 avril, il se rendra dans les Alpes pour une reconnaissance des étapes du Tour de France sur lequel il espère avoir son mot à dire aussi bien pour le général que pour les victoires d’étapes.
En ces temps difficiles pour le cyclisme, l’actuel directeur du Tour de France Christian Prudhomme a accordé une interview à nos confrères belges de la « Dernière Heure ». Pour lui, le dossier le plus urgent à traiter est évidemment la fraude technologique appelée communément dopage mécanique. Il appel particulièrement la seconde grande instance du cyclisme, à savoir l’Union Cycliste International à combattre le phénomène en compagnie d’Amaury Sport Organisation.
C’est le nouveau sujet qui obsède tout amateur de cyclisme : le dopage mécanique ! La patate chaude est de retour et s’apprête à brûler encore une fois ce beau sport qu’est le cyclisme. Il faut dire que le dopage mécanique n’est plus seulement suspicion, il est devenu réalité. Tout le monde se souvient des Championnats du Monde espoirs de cyclo-cross 2016, lorsqu’un moteur est retrouvé dans le vélo de la favorite de la compétition Femke Van Den Driessche. La nouvelle a rapidement fait le tour des médias. Trois mois plus tard, le problème est loin d’être résolu. Le directeur du Tour de France s’est donc exprimé grâce à une interview sur cette pratique illicite qui sévit désormais dans le peloton.
« Il y’a un dossier prioritaire dans le cyclisme. C’est la fraude technologique », a-t-il confié. « Je pense que nous avons suffisamment de bagarre à faire en commun pour récupérer de la crédibilité, pour lutter contre cette fraude, cette escroquerie pure et simple. Après le dopage, c’est la réalité. Deux pas en avant, trois en arrière. Il a fallu tant d’années et d’efforts, et encore, tout n’est pas effacé, pour que le cyclisme redevienne une discipline qu’on peut considérer comme les autres et voilà cette nouvelle tuile qui nous tombe dessus. Les moteurs, ce n’est plus une rumeur, ça existe. Il faut se battre ensemble, pas les uns contre les autres ». Alors la rivalité de longue date entre ASO et l’UCI va-t-elle définitivement cesser pour qu’enfin les deux grandes institutions du cyclisme mondial s’unissent ensemble contre cette mascarade. C’est en tout cas ce qu’affirme Christian Prudhomme.
Voilà six ans que Kévin Réza est au sein du peloton professionnel. Âgé de 27 ans, le coureur qui porte désormais les couleurs de la FDJ a passé la majeure partie de sa carrière aux côtés de ses leaders pour lesquels il s’est toujours dévoué, mettant de côté ses ambitions personnelles. Seulement, sans victoire, Réza commence à s’impatienter. Après une année de transition en 2015 qu’il qualifié volontiers de « pire année » depuis ses débuts professionnels, le Versaillais semble reparti sur de bons rails.
« Je ne pensais pas avoir autant de difficultés. »
« 2015 a été année difficile, je ne m’en cache pas, a dit Kévin Réza dans une interview sur le site de l’équipe FDJ. Ce fut même une de mes pires années depuis que je suis pro même si j’ai connu des moments galères quand j’ai été néo-pro mais pas comme ça. En fait, je dois le reconnaître, l’adaptation à ma nouvelle équipe a été plus difficile que ce que j’avais imaginé. La structure est très différente de ce que j’avais connu auparavant. L’équipe FDJ initiait aussi un nouveau système de gestion des coureurs. J’ai dû assimiler beaucoup de choses d’un coup mais quand même, je ne pensais pas avoir autant de difficultés. Finalement il m’a fallu presque la saison entière pour m’adapter, appréhender le changement. Apprendre à connaître l’équipe, les coureurs, prendre mes repères. »
« Je ne veux pas me contenter de ça ! », a-t-il réagi à propos de ses places d’honneur. « C’est ma sixième année professionnelle et je n’ai toujours pas de victoire, ça me bouffe. Le truc qui m’énerve le plus en ce moment est d’entendre mes proches et mes amis me dire »c’est super ce que tu fais, tu as fait une échappée, tu as fait une petite place, un top 10 ». Pour dire vrai, je ne réponds même plus aux appels qui vont me dire ça. Ca m’énerve plus qu’autre chose. Je me pose des questions. J’essaie d’être performant, de faire le boulot qu’on attend de moi et je me demande si je suis fait pour aller chercher un résultat régulièrement où si je dois me ranger à l’idée que je suis un équipier. M’arrêter au travail qu’on me demande, et terminé ! »
« A chaque fois il y a des aléas. »
« Quand je prends le départ du Tour de Catalogne qui est une course qui pouvait me permettre d’avoir des résultats, je me dis qu’il n’y a pas de leaders, qu’on va compter sur moi. Mais à chaque fois il y a des aléas. Soit des coureurs qui ne vont pas tous dans le même sens et je n’ai pas le soutien qu’un leader est sûr d’avoir. Cela fait des opportunités en moins. Et puis parfois, j’ai été aussi trop attentiste, je n’ai pas su saisir ma chance. Quand je sors de ce genre de courses, je suis frustré de savoir que j’ai les capacités de décrocher de grandes choses mais qu’il m’a manqué le petit truc pour y arriver ou bien un coureur qui m’aide, qui me place pour un sprint. »
Retrouvez l’intégralité des propos de Kévin Réza sur le site de l’équipe FDJ en cliquant ici.