Qui inscrira son nom au prestigieux Liège-Bastogne-Liège à Ans ? Ils sont nombreux à l’espérer, pourtant, un seul d’entre eux pourra (re)goûter à ce plaisir. A la veille de ce quatrième Monument de l’année, TodayCycling se propose de vous présenter cinq favoris à la victoire qu’il ne faudra pas lâcher de vue dans le final.
1 – Alejandro Valverde
L’Espagnol est probablement le plus grand favori de Liège-Bastogne-Liège. Vainqueur et en démonstration sur la Flèche Wallonne mercredi, le coureur de la formation Movistar est en forme à l’approche du Tour d’Italie pour lequel il se prépare. Pourtant, même s’il est en préparation, Valverde semble être dans la même condition que l’an dernier. Une condition qui avait fait de lui le vainqueur de la Doyenne. Après être entré dans l’Histoire de la Flèche Wallonne avec un record absolu de quatre victoires, il tentera d’accrocher pour la quatrième fois Liège-Bastogne-Liège à son palmarès 10 ans après son premier succès en 2006.
2 – Julian Alaphilippe
N’ayons pas peur des mots. Julian Alaphilippe est bel et bien l’un des favoris ce dimanche pour la victoire à Ans. Même si le coureur français de l’équipe Etixx-Quick Step n’a pas connu le meilleur des hivers à cause d’une mononucléose, il est très vite revenu sur le devant de la scène. Pas de victoire, certes, mais Alaphilippe a, depuis la Flèche Brabançonne où il a joué un rôle majeur de la victoire de Petr Vakoc, toujours signé un Top 10 sur les classiques en 2016. Sixième de l’Amstel Gold Race, il s’est encore heurté à Valverde sur la Flèche Wallonne. Il ne s’agissait donc pas d’un « coup de chance » l’an passé et, à n’en pas douter, le coureur âgé de seulement 23 ans sera au départ de son deuxième Liège-Bastogne-Liège pour le gagner.
3 – Daniel Martin
Avec Julian Alaphilippe, Daniel Martin peut créer un duo explosif. Lors de la Flèche Wallonne, les deux hommes se sont bien entendus mais n’ont rien pu faire face à l’infatigable Alejandro Valverde. Cependant, il ne faudra pas que Martin et Alaphilippe se marchent dessus. Les deux sont en mesure de l’emporter et l’Irlandais l’a déjà prouvé en 2013 lorsqu’il était sorti dans la dernière difficulté pour l’emporter en solitaire. En 2014, il était aussi bien parti avant de chuter dans le dernier virage. Comme sur les classiques flandriennes, Etixx-Quick Step a donc plusieurs cordes à son arc et elle aura tout intérêt à mieux les gérer que sur les pavés.
4 – Enrico Gasparotto
A 34 ans, le puncheur de l’équipe Wanty-Groupe Gobert est dans une forme étincelante. Sa victoire sur l’Amstel Gold Race, chargée d’émotions en mémoire d’Antoine Demoitié qui a disparu tragiquement, a lancé la campagne des classiques ardennaises de la meilleure des façons pour l’Italien. Cinquième également de la Flèche Walonne, sa meilleure prestation en sept participations, Gasparotto sera l’un des hommes à surveiller dans le final de Liège-Bastogne-Liège. Et si un groupe devait se jouer la victoire, il pourrait très bien tirer son épingle du jeu face à d’autres coureurs rapides comment peuvent l’être Valverde ou encore Alaphilippe. En 2012, lorsqu’Enrico Gasparotto avait remporté l’Amstel Gold Race pour la première fois de sa carrière, il avait réalisé sa meilleure place sur la Doyenne en montant sur la troisième marche du podium.
5 – Samuel Sanchez
Philippe Gilbert absent, Samuel Sanchez a le champ libre. Malgré ses 38 ans, l’Espagnol en a encore sous la pédale comme il l’a montré sur le Tour du Pays-Basque, entre autres. Sixième de la Flèche Wallonne, l’ancien champion Olympique est l’un des hommes en forme du moment. S’il n’a cependant jamais réellement brillé sur Liège-Bastogne-Liège (4ème en 2004, sa meilleure place, ndlr), Sanchez a l’expérience de la course mais aussi la caisse. Opportuniste, il pourrait ne pas attendre les derniers kilomètres pour passer à l’attaque et lancer une course de mouvement qui sera tout à son avantage.
La Doyenne des classiques ! L’un des rendez-vous les plus attendu pour tout amateur de cyclisme. Cette année Liège-Bastogne-Liège se disputera ce dimanche 24 avril. L’occasion de vous présentez cette 102ème édition. Une question se pose. Qui arrivera à détrôner Alejandro Valverde? Lauréat il y’a deux jours de la Flèche Wallonne, assez facilement il faut le reconnaître, le Murcian est aussi le tenant du titre sur la doyenne. Il est donc en course pour un quatrième succès.
Les engagés pour Liège-Bastogne-Liège 2016
AG2R LA MONDIALE
BARDET Romain
BAKELANTS Jan
CHEREL Mikaël
GASTAUER ben
GAUTIER Cyril
PERAUD Jean-Christophe
POZZOVIVO Domenico
MINARD Sébastien
ASTANA
NIBALI Vincenzo
KANGERT Tanel
CATALDO Dario
FUGLSANG jakob
GRIVKO Andrei
ROSA Diego
SANCHEZ Luis Leon
TIRALONGO Paolo
BMC
ROSSKOPF Joey
DE MARCHI Alessandro
DILLIER Silvan
HERMANS Ben
PORTE Richie
SANCHEZ Samuel
TEUNS Dylan
VLIEGEN Loïc
ETIXX-QUICK STEP
MARTIN Daniel
ALAPHILIPPE julian
DE PLUS Laurens
DE LA CRUZ David
SERRY Pieter
VAKOC Pietr
BOUET Maxime
VERMOTE Julien
FDJ
VICHOT Arthur
EIKING Odd Christian
MORABITO Steve
PICHON laurent
REZA Kévin
ROUX Anthony
ROY jérémy
VAUGRENARD Benoît
IAM CYCLING
PANTANO jarlinson
CHEVRIER Clément
LAENGEN Vegard Stake
DENIFL Stefan
REYNES Vicente
TANNER David
WARBASSE Larry
ZAUGG Oliver
LAMPRE-MERIDA
ULISSI Diego
MEINTJES Louis
CONTI Valerio
COSTA Rui
COSTA Mario
BONO Matteo
MORI Manuele
POLANC Jan
LOTTO SOUDAL
GALLOPIN Tony
ARMEE Sander
DE CLERCQ Bart
DE GENDT Thomas
MARCZYNSKI Tomasz
VAN DER SANDE Tosh
VANENDERT Jelle
WELLENS Tim
MOVISTAR
VALVERDE Alejandro
ERVITI Imanol
BETANCUR Carlos
SUTHERLAND Rory
IZAGIRRE Ion
MORENO Daniel
FERNANDEZ Ruben
VISCONTI Giovanni
ORICA-GREENEDGE
GERRANS Simon
ALBASINI Michael
IMPAY Daryl
JUUL-JENSEN Christopher
HAIG Jack
MEIER Christian
YATES Adam
HAYMAN Mathew
CANNONDALE
SLAGTER Tom-Jelte
CLARKE Simon
CRADDOCK Lawson
HOWES Alex
KING Benjamin
SKUJINS Toms
BROWN Nathan
WOODS Michael
TEAM GIANT-ALPECIN
BARGUIL Warren
FAIRLY Caleb
FROHLINGER Johannes
GESCHKE Simon
HAGA Chad
LUDVIGSSON Fredrik
OOMEN Sam
LUNKE Sindre Skjostad
TEAM KATUSHA
RODRIGUEZ Joaquim
LAGUTIN Sergey
LOSADA Alberto
MACHADO Tiago
TAARAMAE Rein
VAN DEN BROECK Jurgen
VICIOSO Angel
ZAKARIN Ilnur
TEAM LOTTONL-JUMBO
GESINK Robert
BATTAGLIN Enrico
TANKINK Bram
BOUWMAN Koen
LINDEMAN Bert-Jan
MARTENS Paul
VERMEULEN Alexey
VAN WINDEN Dennis
TEAM SKY
FROOME Christopher
GOLAS Michal
HENAO Sébastian
PUCCIO Salvatore
KWIATKOWSKI Michal
NORDHAUG Lars Petter
POELS Wouter
SWIFT Ben
TINKOFF
KREUZIGER Roman
BRUTT Pavel
KISERLOVSKI Robert
MAJKA Rafal
POLJANSKI Pawel
ROVNY Ivan
TROFIMOV Yuri
VALGREN Michael
TREK-SEGAFREDO
BOBRIDGE Jack
BEPPU Fumiyuki
DIDIER Laurent
MOLLEMA Bauke
HESJEDAL Ryder
STETINA Peter
REIJNEN Kiel
ZUBELDIA Haimar
DIMENSION DATA
PAUWELS Serge
ANTON Igor
CUMMINGS Stephen
FRAILE Omar
KUDUS Merhawi
SIUTSOU Kanstantsin
TEKLEHAIMANOT Daniel
JANSE VAN RENSBURG Jacques
ROOMPOT-ORANJE PELOTON
WEENING Pieter
HONIG Reinier
DUIJN Huub
HOOGERLAND Johnny
KREDER Michel
LAMMERTINK Maurits
TOLHOEK Antwan
VAN DER LIJKE Nick
FORTUNEO-VITAL CONCEPT
LEDANOIS Kévin
FEDRIGO Pierrick
DELAPLACE Anthony
FEILLU Brice
FONSECA Armindo
LOUBET Julien
SORENSEN Chris Anker
VACHON Florian
BORA-ARGON18
MENDES José
BENEDETTI Cesare
BUCHMANN Emmanuel
HUZARSKI Bartosz
KONRAD Patrick
MUHLBERGER Gregor
NERZ Dominik
VOSS Paul
DIRECT ENERGIE
VOECKLER Thomas
CALMEJANE Lilian
CORNU Jérémy
GRELLIER Fabien
JEANDESBOZ Fabrice
QUEMENEUR Pierrig
SICARD Romain
TULIK Angelo
TOPSPORT VLAANDEREN-BALOISE
VAN HECKE Preben
DE TIER Floris
DECLERCQ Tim
HELVEN Sander
LIETAER Eliot
WALLAYS Jens
VANSPEYBROUCK Pieter
VERGAERDE Otto
WANTY-GROUPE GOBERT
GASPAROTTO Enrico
BAUGNIES jerome
BILLE Gaetan
MCNALLY Mark
MARTIN Guillaume
MINNAARD Marco
THURAU Bjorn
VEUCHELEN Frederik
COFIDIS
NAVARRO Daniel
BAGOT Yoann
EDET Nicolas
JEANNESSON Arnold
MATE Luis Angel
MOLARD Rudy
SIMON Julien
TURGIS anthony
Exercice peu conventionnel aujourd’hui sur le Tour de Croatie. Après une étape de montagne remportée par Riccardo Zoidl, les coureurs devaient mettre à profit leur coordination lors du contre-la-montre par équipe long de 40 kilomètres entre Porec et Umag. La formation Tinkoff a signé le meilleur temps en 49’36 » soit 4 secondes de mieux que l’équipe russe Gazprom-RusVelo. La troisième temps a été signé par CCC Sprandi Polkowice. Grâce à une belle performance de son équipe Synergy Baku Cycling Project, Matija Kvasina a conservé sa tunique de leader.
Tour de Croatie 2016 – Etape 5 (TTT)
Rank
Name
Nat.
Result
1
TINKOFF
RUS
49:36
2
GAZPROM-RUSVELO
RUS
+4
3
CCC SPRANDI POLKOWICE
POL
+10
4
SYNERGY BAKU CYCLING PROJECT
AZE
+31
5
ONE PRO CYCLING
GBR
+42
6
VERANDA’S WILLEMS CYCLING TEAM
BEL
+58
7
CYCLINGTEAM JOIN-S / DE RIJKE
NED
+1:13
8
TEAM DIMENSION DATA
RSA
+1:19
9
ADRIA MOBIL
SLO
+1:29
10
VERVA ACTIVEJET PRO CYCLING TEAM
POL
+2:00
11
TEAM WIGGINS
GBR
+2:13
12
TREK FACTORY RACING
USA
+2:21
13
TEAM FELBERMAYR SIMPLON WELS
AUT
+2:38
14
CYCLING ACADEMY TEAM
ISR
+3:08
15
TEAM NOVO NORDISK
USA
+3:08
16
ASTANA PRO TEAM
KAZ
+3:15
17
IAM CYCLING
SUI
+3:16
18
MERIDIANA KAMEN TEAM
CRO
+3:29
19
ANDRONI GIOCATTOLI – SIDERMEC
ITA
+3:37
20
RADENSKA – LJUBLJANA
SLO
+3:54
21
BARDIANI CSF
ITA
+4:00
Tour de Croatie 2016 – Classement général provisoire
Après plusieurs années de bons et loyaux services au sein d’équipes françaises, Pierre Rolland a tenté l’aventure à l’étranger au sein de la formation américaine Cannondale. Une grande première pour le grimpeur français qui a découvert de nouveaux horizons. En effet, sa saison ne se déroule pas du tout comme il le faisait depuis ses débuts professionnels et il espère évidemment pouvoir tirer profit de ces nouveautés prochainement.
« L’année dernière j’ai fait 95 jours de course et cette année, ce nombre est très faible. J’ai juste fait quelques courses », a déclaré Pierre Rolland à Cyclingnews à l’occasion d’un camp d’entraînement en altitude sur le Mont Teide. « Avant, je me préparais à courir dans les courses, mais maintenant je me prépare pour les courses à l’entraînement. Ceci est probablement la plus grande chose pour moi. Avant, je commençais ma saison en février et je faisais course après course, mais maintenant je fais une petite course en février, puis un mois d’entraînement, une autre course, puis un nouvel entraînement de trois semaines. »
Cet exil à l’étranger a aussi poussé Pierre Rolland à s’ouvrir. La barrière de la langue, notamment, n’a pas été très longue puisque le Français s’est rapidement habitué à parler et à comprendre l’anglais ainsi que l’italien et l’espagnol pour être en mesure de communiquer avec ses coéquipiers aussi bien pendant la course qu’en dehors. Alors qu’il a fait sa place rapidement au sein de l’effectif, Rolland n’a cependant pas encore eu de résultats probants. En 21 jours de course, sa meilleure place reste une 17ème position à la Madone d’Utelle lors de Paris-Nice. Une tendance qu’il va vite devoir inverser puisque ses objectifs arrivent à grands pas.
« J’ai eu de bons résultats chaque année, mais pas le meilleur, a dit Rolland qui a également estimé ne pas avoir progressé ces deux dernières années. Je pense que je ne suis pas à 100% de mes capacités, et peut-être que je suis seulement à 90%. Dans cette équipe (Cannondale), je suis à la recherche de cette touche finale et des 10% manquants pour de meilleurs résultats. Je suis entré dans une routine, et je voulais passer par un changement, une évolution, une ouverture d’esprit à quelque chose de différent, et un nouvel environnement, une nouvelle tactique et d’autres méthodes d’entraînement. »
L’objectif majeur de la saison de Pierre Rolland est évidemment le Tour de France dans lequel il a déjà brillé à plusieurs reprises. D’ailleurs, l’équipe Cannondale sera mise à sa disposition et il pourra notamment compter sur le soutien d’Andrew Talansky qui était présent avec lui sur le Mont Teide. Après le Tour de Romandie qui débutera le 26 avril, il se rendra dans les Alpes pour une reconnaissance des étapes du Tour de France sur lequel il espère avoir son mot à dire aussi bien pour le général que pour les victoires d’étapes.
En ces temps difficiles pour le cyclisme, l’actuel directeur du Tour de France Christian Prudhomme a accordé une interview à nos confrères belges de la « Dernière Heure ». Pour lui, le dossier le plus urgent à traiter est évidemment la fraude technologique appelée communément dopage mécanique. Il appel particulièrement la seconde grande instance du cyclisme, à savoir l’Union Cycliste International à combattre le phénomène en compagnie d’Amaury Sport Organisation.
C’est le nouveau sujet qui obsède tout amateur de cyclisme : le dopage mécanique ! La patate chaude est de retour et s’apprête à brûler encore une fois ce beau sport qu’est le cyclisme. Il faut dire que le dopage mécanique n’est plus seulement suspicion, il est devenu réalité. Tout le monde se souvient des Championnats du Monde espoirs de cyclo-cross 2016, lorsqu’un moteur est retrouvé dans le vélo de la favorite de la compétition Femke Van Den Driessche. La nouvelle a rapidement fait le tour des médias. Trois mois plus tard, le problème est loin d’être résolu. Le directeur du Tour de France s’est donc exprimé grâce à une interview sur cette pratique illicite qui sévit désormais dans le peloton.
« Il y’a un dossier prioritaire dans le cyclisme. C’est la fraude technologique », a-t-il confié. « Je pense que nous avons suffisamment de bagarre à faire en commun pour récupérer de la crédibilité, pour lutter contre cette fraude, cette escroquerie pure et simple. Après le dopage, c’est la réalité. Deux pas en avant, trois en arrière. Il a fallu tant d’années et d’efforts, et encore, tout n’est pas effacé, pour que le cyclisme redevienne une discipline qu’on peut considérer comme les autres et voilà cette nouvelle tuile qui nous tombe dessus. Les moteurs, ce n’est plus une rumeur, ça existe. Il faut se battre ensemble, pas les uns contre les autres ». Alors la rivalité de longue date entre ASO et l’UCI va-t-elle définitivement cesser pour qu’enfin les deux grandes institutions du cyclisme mondial s’unissent ensemble contre cette mascarade. C’est en tout cas ce qu’affirme Christian Prudhomme.
Voilà six ans que Kévin Réza est au sein du peloton professionnel. Âgé de 27 ans, le coureur qui porte désormais les couleurs de la FDJ a passé la majeure partie de sa carrière aux côtés de ses leaders pour lesquels il s’est toujours dévoué, mettant de côté ses ambitions personnelles. Seulement, sans victoire, Réza commence à s’impatienter. Après une année de transition en 2015 qu’il qualifié volontiers de « pire année » depuis ses débuts professionnels, le Versaillais semble reparti sur de bons rails.
« Je ne pensais pas avoir autant de difficultés. »
« 2015 a été année difficile, je ne m’en cache pas, a dit Kévin Réza dans une interview sur le site de l’équipe FDJ. Ce fut même une de mes pires années depuis que je suis pro même si j’ai connu des moments galères quand j’ai été néo-pro mais pas comme ça. En fait, je dois le reconnaître, l’adaptation à ma nouvelle équipe a été plus difficile que ce que j’avais imaginé. La structure est très différente de ce que j’avais connu auparavant. L’équipe FDJ initiait aussi un nouveau système de gestion des coureurs. J’ai dû assimiler beaucoup de choses d’un coup mais quand même, je ne pensais pas avoir autant de difficultés. Finalement il m’a fallu presque la saison entière pour m’adapter, appréhender le changement. Apprendre à connaître l’équipe, les coureurs, prendre mes repères. »
« Je ne veux pas me contenter de ça ! », a-t-il réagi à propos de ses places d’honneur. « C’est ma sixième année professionnelle et je n’ai toujours pas de victoire, ça me bouffe. Le truc qui m’énerve le plus en ce moment est d’entendre mes proches et mes amis me dire »c’est super ce que tu fais, tu as fait une échappée, tu as fait une petite place, un top 10 ». Pour dire vrai, je ne réponds même plus aux appels qui vont me dire ça. Ca m’énerve plus qu’autre chose. Je me pose des questions. J’essaie d’être performant, de faire le boulot qu’on attend de moi et je me demande si je suis fait pour aller chercher un résultat régulièrement où si je dois me ranger à l’idée que je suis un équipier. M’arrêter au travail qu’on me demande, et terminé ! »
« A chaque fois il y a des aléas. »
« Quand je prends le départ du Tour de Catalogne qui est une course qui pouvait me permettre d’avoir des résultats, je me dis qu’il n’y a pas de leaders, qu’on va compter sur moi. Mais à chaque fois il y a des aléas. Soit des coureurs qui ne vont pas tous dans le même sens et je n’ai pas le soutien qu’un leader est sûr d’avoir. Cela fait des opportunités en moins. Et puis parfois, j’ai été aussi trop attentiste, je n’ai pas su saisir ma chance. Quand je sors de ce genre de courses, je suis frustré de savoir que j’ai les capacités de décrocher de grandes choses mais qu’il m’a manqué le petit truc pour y arriver ou bien un coureur qui m’aide, qui me place pour un sprint. »
Retrouvez l’intégralité des propos de Kévin Réza sur le site de l’équipe FDJ en cliquant ici.
Deuxième l’an dernier, Julian Alaphilippe avait créé la sensation après sa deuxième place sur la Flèche Wallonne quelques jours plus tôt. Les années passent et se ressemblent pour le Français de la formation Etixx-Quick Step. Encore deuxième de la Flèche Wallonne ce mercredi derrière Alejandro Valverde, Alaphilippe arrive sur Liège-Bastogne-Liège avec un statut de favori. Une chose est sûre : il est prêt !
« C’était agréable d’être sur le parcours vendredi et de le vérifier encore, a déclaré Julian Alaphilippe. La nouvelle montée, la Côte de la rue Naniot, est difficile, avec des pourcentages raides et des pavés, ce qui la rendra encore plus difficile. Si difficile qu’elle pourrait conduire à moins d’attaques pendant la course car certains vont essayer de conserver leur énergie. Cela ne sera pas facile avec cette nouvelle ascension et voilà pourquoi je ne pense pas que nous aurons un sprint à la fin. » Si sprint il devait y avoir, le jeune coureur français de 23 ans aurait toutes ses chances grâce à sa pointe de vitesse.
« Nous arrivons avec une équipe solide et nous allons essayer de faire tout notre possible, a-t-il poursuivi. Liège-Bastogne-Liège est une course que j’aime, j’aime l’adrénaline qu’elle me procure et j’ai de bons souvenirs de l’an dernier. Les prévisions annoncent du mauvais temps, avec des vents forts et des températures basses, mais je ne pense pas à ça, parce que tout le monde aura le mauvais temps. Je vais rester concentré sur la course et être prêt à tout. »
En effet, si Julian Alaphilippe présente une chance sérieuse de victoire, Etixx-Quick Step peut aussi compter sur un autre homme en la personne de Dan Martin. Très en forme, le troisième de la Flèche Wallonne s’est déjà imposé sur la Doyenne en 2013. Support de taille pour son coéquipier français dans le Mur de Huy, Martin pourrait bien jouer les troubles-fêtes avant, pourquoi pas, de se muer en équipier de luxe.
Danilo Di Luca a mis un terme définitif à sa carrière il y’a bientôt trois ans. Enfin, ce n’est pas l’Italien qui a décidé de son plein gré de raccrocher son vélo mais bien un contrôle positif pour la deuxième fois de sa carrière, en mai 2013 à cause duquel il a été radié à vie. Justement, à moins de quinze jours du départ du « Giro » 2016, l’ancien pensionnaire de Katusha notamment, a décidé de publier un livre retraçant ses treize années de professionnalisme.
Celui qui possède à son palmarès un Tour d’Italie, un Liège-Bastogne-Liège et un Tour de Lombardie notamment affirme qu’à son époque, utiliser des substances interdites était obligatoire pour remporter des courses. Dans un chapitre publié par nos confrères de Cyclingnews et Tuttobiciweb, le grimpeur italien reconnait ne pas avoir de remords quant à ses tricheries : « Si je ne m’étais pas dopé, je n’aurais jamais gagné. Je n’ai pas de regrets, j’ai menti, j’ai triché. J’ai fais tout ce qu’il fallait pour finir premier », a-t-il déclaré.
Il raconte également comment il se procurait les produits dopants, sur internet ou dans des salles de sport, toujours seul sans témoins : « Le dopage n’est pas une dépendance mais un instrument de pouvoir. Il améliore les performances entre 10% et 15% lors du pic de forme et entre 5% et 7% en temps normal. Celui qui gagne attire l’argent pour lui même, son équipe, les sponsors ». Malgré tout, le poids du mensonge est difficile à vivre : « Je suis fatigué de la solitude due au mensonge, à la dissimulation. Le vélo m’a tout donné dans la vie, c’est la seule chose qui m’a tout donné ». Le livre, écrit en collaboration avec l’écrivaine alessandra Carati sortira donc la semaine prochaine en Italie
La dernière étape du Tour du Trentin s’est jouée en petit comité. Malgré plusieurs offensives, un groupe d’une dizaine de coureurs s’est présenté sur la ligne d’arrivée à Cles. Au sprint, Tanel Kangert s’est montré le plus rapide pour empocher une deuxième victoire d’étape d’affilée en Italie. Le coureur de la formation Astana a devancé Matteo Busato (Southeast) et Mikel Landa (Team Sky) qui a remporté le classement général.
Outre Julian Alaphilippe, Romain Bardet est l’une des meilleurs chances françaises pour Liège-Bastogne-Liège ce dimanche. Le grimpeur de la formation AG2R La Mondiale, en train de batailler sur le Tour du Trentin, a déjà brillé sur la Doyenne. Depuis 2013, Bardet n’a cessé de s’améliorer et a été chercher une sixième place l’an dernier. Le vainqueur d’étape sur le Tour de France sera, à n’en pas douter, l’un des coureurs à surveiller dans le final.
« Liège-Bastogne-Liège est une course qui m’a toujours convenu, depuis ma première participation en 2013 et dans laquelle j’ai toujours terminé dans le top 15, a déclaré Romain Bardet. J’y trouve un terrain idéal, qui correspond à mes qualités. Aujourd’hui, je veux franchir encore un palier. Après un stage en Sierra-Nevada et le Tour du Trentin où les sensations sont bonnes, je sens que je possède un niveau qui peut me permettre d’être acteur dans le final. D’autant plus que l’équipe AG2R La Mondiale, malgré le forfait d’Alexis Vuillermoz, est taillée pour ce genre d’épreuve. »
Le coureur de 25 ans a poursuivi : « Liège est une course où il faut être endurant, savoir se placer et ne pas faire d’erreur tactique dans les côtes du final. Elle se joue à la fois sur la longueur mais aussi sur quelques instants de courses décisifs. J’aime cette course car c’est une des classiques qui me faisaient rêver lorsque j’étais gamin et parce que c’est un des « monuments » du cyclisme sur lequel je suis en mesure d’avoir des ambitions. J’aime l’ambiance qui y règne, l’enthousiasme du public. J’espère y réussir quelque chose de beau cette année ».
En l’absence d’Alexis Vuillermoz, Romain Bardet sera l’un des leaders de la formation AG2R La Mondiale. En effet, Domenico Pozzovivo, également présent, a lui aussi prouvé qu’il pouvait peser sur l’épreuve en signant deux Top 10. Le duo franco-italien aura à ses côtés des coureurs de taille avec la présence de Jan Bakelants, Mickael Chérel ou encore Cyril Gautier ainsi que Jean-Christophe Péraud. L’équipe française de Vincent Lavenu affiche clairement ses ambitions à quelques jours de l’une des classiques les plus importantes du calendrier.
Si le Tour de Croatie avait souri aux sprinteurs ces trois premières étapes, la montagne se profilait sous les roues des coureurs. Après deux victoires grâce à la pointe de vitesse de Giacomo Nizzolo, Trek-Segafredo a récidivé à Ucka, au sommet du Mont Vojak. Riccardo Zoidl s’est en effet imposé en solitaire après les 122 kilomètres de course. Le Croate Matija Kvasina (Synergy Baku Cycling Project) a pris la deuxième place de l’étape ainsi que le maillot de leader. Victor De La Parte (CCC Sprandi) a fini troisième.
Tour de Croatie 2016 – Etape 4 – Top 20
Rank
Name
Nat.
Team
Age
Result
1
Riccardo ZOIDL
AUT
TFS
28
3:17:04
2
Matija KVASINA
CRO
BCP
35
+28
3
Víctor DE LA PARTE
ESP
CCC
30
+28
4
Jesper HANSEN
DEN
TNK
26
+34
5
Radoslav ROGINA
CRO
ADR
37
+48
6
Markus EIBEGGER
AUT
RSW
32
+1:04
7
Felix GROSSSCHARTNER
AUT
CCC
23
+1:18
8
Domen NOVAK
SLO
ADR
21
+1:21
9
Scott DAVIES
GBR
WGN
21
+1:35
10
Julian David ARREDONDO MORENO
COL
TFS
28
+1:41
11
Daniel PEARSON
GBR
WGN
22
+1:47
12
Kiryll POZDNYAKOV
RUS
BCP
27
+1:50
13
Jonathan FUMEAUX
SUI
IAM
28
+2:18
14
Jordi SIMON CASULLERAS
ESP
VAT
26
+2:58
15
Marko PAVLIC
SLO
CAT
23
+3:39
16
Daniele RATTO
ITA
AND
27
+3:48
17
Emanuel KISERLOVSKI
CRO
MKT
32
+3:52
18
Enrico BARBIN
ITA
BAR
26
+4:02
19
Richard HANDLEY
GBR
ONE
26
+4:36
20
Brecht DHAENE
BEL
VWT
28
+5:10
Tour de Croatie 2016 – Classement général provisoire
Ce mercredi, la Flèche Wallonne, cette course de printemps créé en 1936, par le journal « Les Sports » et maintenant organisée par ASO, traversait la province de Namur.À Haltinne dans la commune de Gesves(Belgique), la Flèche Wallonne, c’est aussi l’occasion, depuis plusieurs années, d’accueillir l’ancien Champion du Monde français : Bernard Hinault. Hinault était invité par Philippe Lambotte, passionné et responsable des signaleurs sur un des villages, avec l’aide de José Paulet, bourgmestre de Gesves.Mais cette année, le « Blaireau », comme on le surnommait à l’époque, venait faire ses adieux avec beaucoup d’émotions à ses supporters.
BernardHinault est un coureur professionnel, connu pour son gigantesque palmarès. Il gagna d’ailleurs à cinq reprises le Tour de France mais également les Championnats du Monde sur route en 1980, trois Tours d’Italie et deux Tours d’Espagne. Aussi surnommé « le Blaireau », ce grand homme a dominé le sport cycliste entre 1978 et 1986, remportant 216 victoires. Lors de l’arrivée du champion en voiture officielle, les badauds se pressent, les photographes de la région se faufilent et les habitués sont présents. C’est le moment pour nous de dialoguer avec Monsieur Hinault de sa retraite bien méritée.
Âgé de 61 ans, Bernard Hinault a décidé de raccrocher cette année.« Cela fait 42 ans que je suis sur la route, puis j’ai surtout un petit bambin qui a seulement 18 mois : c’est mon petit-fils qui m’a donné à réfléchir », a-t-il dit lors de cette réception où TodayCycling était présent. Les marques d’affection des supporters ne changeront en rien sa décision: « Cela ne changera pas, ce n’est pas parce que je ne serais pas dans la compétition que les gens ne pourront pas venir me voir ou me parler« , poursuit-il. « Je n’ai pas vu grandir mes enfants, il se pourrait que dans deux ou trois ans, j’ai envie de revenir sur la Flèche Wallonne, de passer deux ou trois jours ou plus ». C’est à bord du véhicule de l’organisation que ce champion poursuit sa route. Une rencontre avec un coureur possédant une personnalité respectueuse et d’une sympathie exemplaire.Merci pour tout et bonne retraite monsieur Hinault.
Benard Hinault tout sourire. Photo : Tristan CLOET.
Benard Hinault reçoit un coffret de bières locales. Photo : Tristan CLOET.
Bernard Hinault se voit offrir un livre par le bourgmestre de la commune. Photo : Tristan CLOET.
Propos recueillis par Tristan CLOET à Gesves (Belgique).
Warren Barguil a terminé neuvième au sommet du Mur de Huy ce mercredi, lors de la Flèche Wallonne. Pourtant, son destin a faillit se briser trois mois plus tôt lors du stage de son équipe Giant-Alpecin, dans le sud de l’Espagne. Une conductrice anglaise roulant à contre-sens a percuté de plein fouet le jeune français et cinq de ses coéquipiers. Revenu à la compétition il y’a à peine un mois lors du Tour de Catalogne, il impressionne déjà.
Vingt-deuxième du Tour de Catalogne, sa première course de la saison, le Breton reprenait peu à peu la compétition. Malgré tout, il ne serait aucunement prêt pour ses premiers objectifs de la saison, les classiques ardennaises. d’autant plus qu’un virus l’a contraint à abandonner le Tour du Pays-Basque au cours de la cinquième étape. Il fut aligné contre le cours des choses sur l’Amstel Gold Race, qu’il terminera… quinzième. Excellente performance pour un coureur à deux doigts de voir sa carrière brutalement stoppée fin janvier. Mais le jeune grimpeur au tempérament de feu, en a vue d’autres et s’est toujours distingué par sa force de caractère. Tout le monde se souvient de ses deux victoires sur le Tour d’Espagne 2013, lorsqu’il a sauta le Colombien Rigoberto Uran sur la ligne pour s’adjuger son deuxième bouquet sur la « Vuelta », à seulement 21 ans !
Ce mercredi, Warren Barguil était le leader désigné sur la Flèche Wallonne. Présent jusqu’au bout dans le groupe principal, bien aidé par ses coéquipiers jusqu’au pied du Mur du Huy. Il n’avait plus qu’a, comme dirait le dicton. Et il l’a fait ! Neuvième donc au sommet du redoutable Mur de Huy, il fut satisfait de sa performance comme il l’a expliqué sur le site internet de sa formation, il n’oublie jamais de saluer ses coéquipiers : « Je suis satisfait de ma performance aujourd’hui et de celle de l’équipe qui a fait un excellent travail en me protégeant toute la journée. En bas du Mur de Huy, j’ai perdu ma position. J’ai commencé l’ascension trop loin. Je progresse chaque années sur les classiques et c’est qui me pousse à continuer à m’améliorer ». C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
A deux jours de Liège-Bastogne-Liège, quatrième Monument du cyclisme qui clôturera la fin des classiques printanières, un nom revient à la bouche de tous : celui d’Alejandro Valverde (Movistar). Sur la Flèche Wallonne, le champion d’Espagne a montré une telle facilité qu’il est difficile de savoir qui peut le battre dimanche à Ans. Julian Alaphilippe et Dan Martin forment une belle paire et les deux hommes ont déjà brillé sur la Doyenne. Mais il faudra plus que ça pour priver Valverde d’une nouvelle victoire…
Liège-Bastogne-Liège est l’une des classiques les plus attendues. La 102ème du nom promet d’être tout aussi mythique que les autres surtout que les conditions météorologiques pourraient jouer des tours aux coureurs. Qu’importe, ils sont prêts à en découdre pour inscrire leur nom au palmarès d’une des plus grandes épreuves du calendrier. Alejandro Valverde, vainqueur sortant, est évidemment le grand favori mais ils seront nombreux à vouloir tirer leur épingle du jeu.
A commencer par Julian Alaphilippe. Plus qu’un outsider, le coureur français fait désormais partie des favoris sur les classiques ardennaises. Tout juste remis d’une mononucléose, il a prouvé que le niveau était revenu en allant chercher une nouvelle deuxième place à Huy. L’an dernier, le coureur d’Etixx-Quick Step s’était aussi heurté à Valverde lors d’une arrivée en petit comité à Ans. Cette fois c’est la bonne ?
Le trailer de Liège-Bastogne-Liège par ASO
Les principaux engagés du 102ème Liège-Bastogne-Liège
Afrique du Sud
Team Dimension Data : Anton (Esp), Pauwels (Bel), Cummings (Gbr)
Lors de l’Amstel Gold Race dimanche dernier, Fabio Felline a connu une drôle d’aventure. Alors que la course n’était pas encore lancée, le coureur italien de la formation Trek-Segafredo s’est fracassé le visage sur le sol. Pendant le départ fictif, il semble toucher sa roue avant pour régler un problème. Et c’est le drame. Il est alors passé par dessus son vélo venant s’écraser sur le sol, la tête première.
Fabio Felline a été rapidement transporté à l’hôpital après son accident qui l’a fait tordre de douleur sur le sol. Quelques jours après, l’Italien a publié une photo sur Facebook afin de donner quelques nouvelles à ses fans. Son visage est méconnaissable et il est évidemment très déçu de cette mésaventure qui va probablement lui coûter près de trois mois d’arrêt.
Encore une fois Arthur Vichot joue de malchance ! L’an dernier il avait souffert d’un virus qui l’avait contraint à raccourcir sérieusement sa saison. En ce début d’année 2016 il était de retour, plus en forme que jamais en s’adjugeant au passage une étape sur le Tour du Haut-Var et le classement général final. Malheureusement un mal de gorge l’a empêché de jouer sa carte personnelle sur la Flèche Wallonne mercredi.
Un mal profond ronge-il le coureur de la FDJ? En tout cas après une saison 2015 presque blanche, celle de 2016 s’annonçait riche en succès. Deux ans jour pour jour après son dernier succès lors de la septième étape de Paris-Nice 2014, il pouvait à nouveau lever les bras sur le Tour du Haut-Var. Il attendait donc avec impatience le moment fatidique de sa saison : les classiques ardennaises. Les courses qu’il rêve d’inscrire à son palmarès et qui correspondent parfaitement à son profil de coureur. Mais un satané mal de gorge est venu ruiner les espoirs du Franc-comtois la veille de la Flèche Wallonne. À ne rien n’y comprendre donc pour celui qui était arrivé en Belgique dans une forme olympique : « Au cours de la nuit », explique-t-il, « je me suis senti mal, j’ai eu des douleurs à la gorge. Je suis arrivé sur les classiques en bonne condition. Je suis déçu ».
Pourtant ses coéquipiers ont effectué un travail époustouflant pour leur leader. « Il y’a simplement les jambes d’Arthur qui ont fait défaut… c’est à se demander si on va y arriver un jour », conclut simplement Jérémy Roy. Ce dernier était encore présent au pied du Mur de Huy lors de la montée finale, une performance de haut niveau qui prouve qu’il revient en forme. Mais la FDJ qui s’est quand même adjugé Milan-San-Remo 2016 n’a pas a rougir de ses hommes.
Tanel Kangert a remporté la troisième étape du Tour de Trentin ce mercredi disputée entre Sillan et Mezzolombardo. Au terme des 204,6 kilomètres, le coureur de l’équipe Astana a devancé sur la ligne d’arrivée l’Autrichien Patrick Konrad (Bora-Argon18) et le Français Romain Bardet (AG2R). L’Estonien s’est emparé à l’issue de cette étape de la deuxième place du classement général toujours derrière le leader, l’Espagnol Mikel Landa (Sky).
Philippe Gilbert, en difficulté sur l’Amstel Gold Race dimanche dernier puis sur la Flèche Wallonne mercredi, ne participera pas à Liège-Bastogne-Liège, a annoncé l’équipe BMC Racing Team dans un communiqué publié ce jeudi. Coup dur pour le formation américaine et pour le Belge qui attendaient beaucoup de cette classique.
« Après une nouvelle évaluation de l’état de santé de Philippe incluant son niveau de forme et la douleur causée par son doigt fracturé, nous avons décidé qu’il était préférable pour lui de faire l’impasse sur Liège-Bastogne-Liège, a déclaré Max Testa, le Médecin de l’équipe BMC. Sur l’Amstel Gold Race, puis sur la Flèche Wallonne, il n’a pas été en mesure de s’asseoir correctement sur le vélo, ce qui a provoqué des problèmes de dos et une fatigue très précoce sur le vélo. Après en avoir discuté avec Philippe et l’équipe, nous étions tous d’accord qu’il était préférable de se concentrer sur sa revalidation d’ici le début du Tour d’Italie, qui s’élance déjà d’ici deux semaines. Cela n’aurait eu aucun sens de prendre le risque de tomber ou d’aggraver la douleur qu’il ressent dans le dos. »
Joey Rosskopf remplacera Philippe Gilbert au sein de l’équipe BMC alignée dimanche sur La Doyenne avec Alessandro De Marchi, Silvan Dillier, Ben Hermans, Richie Porte, Samuel Sánchez, Dylan Teuns et Loïc Vliegen.
L’Italien Giacomo Nizzolo s’est une nouvelle fois imposé sur le Tour de Croatie. A l’occasion de la troisième étape de 190 kilomètres dont l’arrivée était jugée à Sibenik, le sprinteur de la formation Trek-Segafredo a imposé sa puissance dans un sprint tortueux où Mark Cavendish a été piégé. Timothy Dupont (Veranda Willems) a pris la deuxième place tandis que Matteo Pelucchi (IAM Cycling) a terminé troisième.
Tour de Croatie 2016 – Etape 3 – Top 20
Rank
Name
Nat.
Team
Age
Result
1
Giacomo NIZZOLO
ITA
TFS
27
4:35:42
2
Timothy DUPONT
BEL
VWT
29
+0
3
Matteo PELUCCHI
ITA
IAM
27
+0
4
Mark CAVENDISH
GBR
DDD
31
+0
5
Nicola RUFFONI
ITA
BAR
26
+0
6
Roman MAIKIN
RUS
GAZ
26
+0
7
Coen VERMELTFOORT
NED
RIJ
28
+0
8
Ioannis TAMOURIDIS
GRE
BCP
36
+0
9
Paolo SIMION
ITA
BAR
24
+0
10
Marco BENFATTO
ITA
AND
28
+0
11
Artur ERSHOV
RUS
GAZ
26
+0
12
Elia FAVILLI
ITA
MKT
27
+0
13
Michele VIOLA
ITA
MKT
24
+0
14
Edward THEUNS
BEL
TFS
25
+0
15
Jetse BOL
NED
RIJ
27
+0
16
Mark RENSHAW
AUS
DDD
34
+0
17
Ivan SAVITSKIY
RUS
GAZ
24
+0
18
Chris OPIE
GBR
ONE
29
+0
19
Jure MISKULIN
SLO
RAR
22
+0
20
Robert JENKO
SLO
RAR
26
+0
Tour de Croatie 2016 – Classement général provisoire
A quinze jours du départ du Tour d’Italie (du 6 au 29 mai), RCS, la société organisatrice, a dévoilé une première liste d’engagés parmi lesquels certains grands noms sont d’ores et déjà annoncés. Ainsi, Vincenzo Nibali a jeté son dévolu sur le Giro au même titre qu’Alejandro valverde qui sera, pour le première fois de sa carrière, au départ de la course rose. Fabian Cancellara, qui réalise sa dernière saison, sera aussi de la partie.
Ils seront nombreux à vouloir imposer leur nom au classement général du prestigieux Tour d’Italie. Chez lui, Vincenzo Nibali aura à cœur de remporter pour la deuxième fois de sa carrière son tour national. Il devra faire face à Alejandro Valverde qui a également annoncé la couleur. Rigoberto Uran, Mikel Landa, Rafal Majka et Ryder Hesjedal, notamment, ont tous brillé sur l’épreuve par le passé et auront probablement leur mot à dire dans ce duel d’ores et déjà annoncé entre Nibali et Valverde.
Du côté des hommes rapides, Marcel Kittel sera présent. Il sera l’homme à battre en cas d’arrivées massives et il devra faire face à Arnaud Démare qui est de retour en Italie mais aussi à Giacomo Nizzolo qui ne s’est pas encore imposé sur son tour national malgré plusieurs podiums. Elia Viviani viendra aussi se mesurer aux autres mais sera le plus esseulé puisque le Team Sky a bâti une équipe autour de Landa.
Les 22 équipes du Tour d’Italie et leurs leaders
AG2R LA MONDIALE (FRA) – Pozzovivo, Péraud
ASTANA PRO TEAM (KAZ) – Nibali, Scarponi
BARDIANI CSF (ITA) – Colbrelli, Boem
BMC RACING TEAM (USA) – Gilbert, Atapuma
CANNONDALE PRO CYCLING TEAM (USA) – Uran, Formolo
ETIXX – QUICK STEP (BEL) – Kittel, Brambilla
FDJ (FRA) – Démare, Fischer
GAZPROM-RUSVELO (RUS) – Firsanov, Kolobnev
IAM CYCLING (SUI) – Haussler, Pelucchi
LAMPRE – MERIDA (ITA) – Ulissi, Modolo
LOTTO SOUDAL (BEL) – Greipel, Wellens
MOVISTAR TEAM (ESP) – Valverde, Visconti
NIPPO – VINI FANTINI (ITA) – Cunego, Bole
ORICA GREENEDGE (AUS) – Chaves, Ewan
SOUTHEAST – VENEZUELA (ITA) – Pozzato, Belletti
TEAM DIMENSION DATA (RSA) – Anton, Sbaragli
TEAM GIANT – ALPECIN (GER) – Dumoulin, De Backer
TEAM KATUSHA (RUS) – Zakarin, Porsev
TEAM LOTTO NL – JUMBO (NED) – Battaglin, Kruijswijk
TEAM SKY (GBR) – Landa, Viviani
TINKOFF (RUS) – Majka, Tosatto
TREK – SEGAFREDO (USA) – Cancellara, Hesjedal