Caleb Ewan le plus rapide au sprint, Julian Alaphilippe reste leader

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Caleb Ewan gagne une première fois au Tour
Caleb Ewan s"impose de justesse.

Pour la reprise, dans cette onzième étape tracée entre Albi et Toulouse, Caleb Ewan (Soudal-Lotto) s’est montré le plus véloce dans un sprint âprement disputé. L’Australien a battu pour quelques centimètres Dylan Groenewegen (Team Jumbo-Visma) qui s’est fait remonter tout près de la ligne d’arrivée. Un peu plus en retrait, Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) a fini au troisième rang. Terminant dans le même temps que le vainqueur, Julian Alaphilippe est toujours le porteur du maillot jaune.

Décidément, pas un sprinteur ne se détache dans cette 106e édition du Tour de France. Après Mike Teunissen, Elia Viviani, Peter Sagan, Dylan Groenewegen et Wout Van Aert, la dernière arrivée massive a été réglée par Caleb Ewan. Placé mais jamais vainqueur depuis le Grand Départ donné de Bruxelles, le coureur de Lotto-Soudal ne s’est pas fait devancer cette fois-ci. Parvenant à bien se placer dans les rues de Toulouse, il a déclenché au bon moment pour remonter progressivement son principal rival Groenewegen et le dépasser dans les derniers mètres. C’est la première fois de sa carrière qui l’emporte sur la Grande Boucle. Cette victoire est d’autant plus spéciale qu’elle lui permet de rejoindre le club des coureurs comptant un succès minimum dans les trois Grands Tours.

Échappée reprise

Avant qu’Ewan ne parvienne à s’imposer, quelques coureurs ont quand même passé la majeure partie de la journée à l’avant. Stéphane Rossetto (Cofidis), Anthony Perez (Cofidis), Lilian Calmejane (Direct Energie) et Aimé de Gendt (Wanty – Gobert) sont partis dès le premier kilomètre. Mais à l’image des autres étapes dite de plaine, le peloton ne leur a pas laissé beaucoup de marge. Leurs espoirs d’aller jusqu’au bout ont été donc très minces. Et cela s’est vérifié car aucun d’entre eux n’a pu éviter un retour même si de Gendt a tenté un baroud d’honneur en solitaire dans le final. Une action qui a d’ailleurs pas mal agacé Stéphane Rossetto, lui reprochant de ne pas avoir tout donné les kilomètres précédents dans ses prises de relais.

Une chute collective

Autre fait de course à souligner avant l’arrivée, c’est la chute qui s’est produite à une trentaine de kilomètres de la ligne d’arrivée. Celle-ci a notamment freiné Nairo Quintnana (Team Movistar) et Richie Porte (Trek-Segafredo). Mais elle a aussi fait des dégâts à quelques coureurs. Le plus touché a été Niki Terpstra (Direct Energie) contraint à abandonner, alors que Sebastian Langeveld (EF Education First), Giacomo Nizzolo (Dimension Data) et Giulio Ciccone (Trek-Segafredo) portant les stigmates de la chute ont quand même pu repartir. Pour le dernier cité, cela contraste forcément avec le fait d’avoir été maillot jaune la semaine dernière. Finissant loin, à plus de douze minutes, l’Italien encore top 10 (10e) avant le départ est sans conteste le perdant du jour au niveau du général.

Profitant de cette mésaventure de Ciccone, Thibaut Pinot réintègre le top après l’avoir quitté brièvement. Pour le Français, cela s’est mieux passé que l’étape précédente. Et à l’image des autres prétendants à un bon résultat final, il n’a pas concédé temps. Dans les premières positions, c’est le statu quo parfait avec Julian Alaphilippe qui poursuit son règne. A voir désormais jusqu’où pourra aller le leader actuel, car dès demain c’est l’entrée des Pyrénées entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre sur 209,5 kilomètres.  

1 COMMENTAIRE

  1. Belle photo latérale en introduction, avec cette ligne d’arrivée qui divise l’image. Cela se joue de peu entre Ewan et Groenewegen, deux pneus, voire trois. Etape au scénario vréétabli, les fuyards ont beau pisser sur la fin, l’étape se termine au sprint entre les trois sprinters les mieux emmenés. C’est vrai qu’ils sont partis à quat, pas plus, ça ferait trop, trois équipes invitées à se montrer. On a Calmejane, parce que l’étape part d’Albi, Perez, parce qu’elle arrive à Toulouse, de Gendt, pour aussi parler de son frère, le phénoménal Thomas de Gendt, et puis bien entendu Rossetto, toujours et encore lui, l’incontournable échappé de ces étapes de transition, d’autant plus que, comme le voit d’ailleurs, depuis son poste de manager, Cédric Vasseur, il lui est impossible de faire tourner Deleuil. Encore un de la partie des vétus chez ta soeur, Bossetto, Rouhanni, Grosstetter, en finissant par Touzé. De Gendt s’extirpe du groupe de quatre à dix bornes du but et prend la combativité, Bossetto a les roules, il est parti au kilomètre zéro comme le belge, mais à a baise l’albi n’est pas le bon, le belge a bien manœuvré, un point c’est tout. La première étape pyrénéenne sera bien sûr plus âprement disputée. Dès le bas-Luchon, sans doute aurons-nous dans Peyresourde des coureurs à l’attaque, la montée de la Hourquette va pas se faire en six ans et ne parlons pas la plongée sur Bagnère !

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