Les révélations chocs de David Millar à propos des AUT

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Les révélations chocs de David Millar à propos des AUT
Les révélations chocs de David Millar à propos des AUT

Dans le New-York Times, l’écossais David Millar, l’ancien coureur de la Cofidis arrêté en 2004 par la police française, puis condamné à deux de suspension, ne minimise pas l’amélioration des performances après de la prise « thérapeutique » de Kenacort (corticoïdes). L’ancien coureur désormais âgé de 39 ans a déclaré « Il est si puissant qu’il est finalement destructeur pour l’organisme. En plus d’être un agent catabolique il détruit le système immunitaire ».

Les déclarations de David Millar

« J’ai pris des doses de 20 à 40 milligrammes au début de la Vuelta en 2002 et le Tour de France en 2003. Et 10 à 20 milligrammes dix jours plus tard afin de prolonger leurs effets dans la dernière semaine de course. Le Kenacort est un médicament qui se prend une fois par an. Il faudrait être fou de le prendre plus souvent. Malheureusement, il y avait assez de fous pour déroger à cette interdiction. Je prenais ce puissant médicament dangereux pour améliorer la performance, mais je le faisais dans les règles, grâce à l’échappatoire des AUT. Dans la culture AUT, L’Agence Mondiale Antidopage (AMA), et l’instance dirigeante internationale du cyclisme, l’UCI, ont échoué dans leur surveillance de la liste des médicaments disponibles avec une AUT et dans leur administration du processus d’application « .

Tout est histoire d’éthique

« Pour le bien-être propre d’un athlète, il est préférable de faire face à la réalité de la maladie ou de blessure et de se retirer de la compétition. Et pour le bien-être du sport, il est préférable d’éviter un système ouvert aux abus et à l’exploitation. »

Retour en arrière

En octobre 2012, L’UCI a pris la décision de retirer les sept succès au Tour de France à Lance Armstrong pour dopage. Hein Verbruggen, président à l’époque de l’UCI et accessoirement ami personnel du coureur, est mis en question. David Millar en dopé repenti, réclamait sa démission. En 2015, l’écossais fut consultant technique pour le film « The Program », retraçant les faits de dopage commis par le coureur américain.

À propos des Fancy Bears, David Millar a déclaré : « Les Fancy Bears qui ont piraté l’AMA ont ouvert les yeux du monde sur une zone grise inquiétante en droit sportif : l’utilisation à des fins thérapeutiques, et montré que le système est ouvert aux abus ». Ceci en direction de Bradley Wiggins et Christopher Froome dans le collimateur de l’Agence antidopage britannique (UKAD) ses dernières semaines.

2 Commentaires

  1. Les anciens commençent a parler c’est bien pour la suite de carriere de nos jeunes champions……!

  2. En effet, ils parlent…et même beaucoup ! C’est bien de relater ici de manière rigoureuse cette interview…Autrement plus intéressant que nous donner le tableau bidon ( ou plutôt topette) des cas positifs dans différents sports lu par ailleurs dans un article… qui n’est pas de Mr Lene … Rendons à César..Talbleau où on voit par exemple qu’aucun cas positif n’a été relevé en Belgique …alors que chacun doit savoir l’inefficience de ces contrôles à un certain niveau…Nombreuses molécules dopantes trop couteuses ou longues à rechercher, etc…Il faut s’avaler un pot belge pour s’en tenir à de telles statistiques aussi légères…ou Legeayres…Même nos amis belges mangeant une gaufre s’en étoufferaient ou en coinceraient une frite en arrière-gorge !

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