Sky prépare son effectif pour l’avenir : la domination n’est pas finie !

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Egan Bernal et Pavel Sivakov. C'est en pleine Vuelta 2017 que le Team Sky vient de révéler le nom de ses deux dernières recrues. Des noms
Crédit photo : Team Sky

Alors que la Vuelta 2017 bat son plein, l’équipe Sky est déjà en pleine préparation pour son avenir. En signant Egan Bernal et Pavel Sivakov, deux des pépites les plus prometteuses du monde, la formation britannique démontre qu’elle entend prolonger encore longtemps sa domination sur les courses à étapes. Une mauvaise nouvelle pour la concurrence, et aussi pour le spectacle.

Une saison 2017 déjà exceptionnelle pour la formation Sky

Classée deuxième équipe mondiale par l’UCI, Sky rafle presque tout dès qu’il s’agit de courses par étapes. Décimés par une chute lors du Giro, les Britanniques se sont rattrapés en cadenassant le Tour de France pour servir la victoire à Chris Froome sur un plateau. Ce sont déjà 31 victoires que les hommes en noir se sont adjugées depuis début 2017. Des courses à étapes telles que Paris-Nice, le Tour des Alpes, le Tour de France ou le Tour de Burgos… Mais aussi des classiques d’importance telles que les Strade Bianche, Milan-San Remo, la Clasica San Sebastian, Cyclassics de Hambourg ou la Bretagne Classic.

Outre la fiabilité de la formation de Brailsford dans les courses à étapes, c’est la variété des coureurs capables d’y briller qui interpelle : Geraint Thomas, Sergio Henao, Mikel Landa et Chris Froome en ont tous remporté une cette saison. Par ailleurs, la manière dont l’équipe gagne laisse souvent ses adversaires démunis. Le fameux train Sky, qui vise à éliminer les rivaux un à un, s’il n’a pas l’efficacité de son prédécesseur de l’US Postal, n’en reste pas moins un modèle en la matière. Une méthode qui annihile dans l’oeuf les vélléités offensives des autres coureurs luttant pour le général, et qui fait le malheur des adeptes du cyclisme offensif.

Sky, une domination prévue pour durer

Il faudra s’y faire, Sky n’a pas fini de dominer. En officialisant coup sur coup les arrivées d’Egan Bernal et de Pavel Sivakov, la formation créée en 2010 vient de frapper un grand coup. Les deux futurs néopros ont tout bonnement gagné les deux compétitions majeures dans la catégorie jeune : au russe le Baby Giro, au Colombien le Tour de l’Avenir. Dans ces conditions, la relève de Froome semble assurée pour une décennie et le départ de Mikel Landa s’en trouve largement compensé.

Pour les concurrents, ces recrutements ne sont pas une bonne nouvelle. Ils viennent confirmer que le Team Sky est bel et bien le mastodonte du cyclisme actuel lors des Grands Tours et que sa volonté de les dominer n’a pas été altérée par les succès déjà obtenus. Objectif suprême des Anglais, le Tour de France risque donc de subir encore longtemps le joug des coureurs venus d’Outre-Manche.

Les transferts du Team Sky pour 2017/2018

Arrivées : Egan Bernal, Jonathan Castroviejo, David de la Cruz, Kristoffer Halvorsen et Pavel Sivakov
Départs : Ian Boswell, Peter Kennaugh, Mikel Landa, Mikel Nieve et Elia Viviani

L’actualité des transferts pour la saison cycliste 2018, c’est ici
Site officiel de l’équipe Sky

1 COMMENTAIRE

  1. En effet, symboliquement, prendre Bernal et Sivakov, les deux jeunes qui ont encore impressionné sur le tour de l’avenir, voilà qui ferait ressembler cette Sky au PSG en football en France, avec cet aspect arrogant du pouvoir de l’argent… Sivakov naturalisé, tout en conservant naturellement son nom russe, cela peut malgré tout, éventuellement, permettre de consoler certains français…
    La Palisse dirait que le cyclisme est aussi un sport différent du foot et que Sky ne pourra pas tout gagner malgré tout… Il semblerait, pour le moment, que dans ses choix, ne pouvant notamment courir deux lièvres à la fois sur les grands tours, les victoires d’étapes ou classiques pouvant se finir au sprint soient quelque peu délaissées… Viviani par exemple, quitte cette équipe… Lefévère et la Quickstep, immédiatement sur l’affaire, le récupérent tout en conservant Gaviria… Quickstep a certes perdu Kittel, du fait de l’aspiration de Kristoff vers les émirats, l’argent, plus que jamais, mais Lefevère ayant pour le moment davantage vendu qu’acheté, il s’en sortirait peut-être le moins mal dans ce jeu des pompes à fric, d’autant plus qu’une équipe américaine est désormais sur la paille…

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