Vendredi, le récent vainqueur du Tro Bro Leon, Damien Gaudin (Equipe Cycliste Armée de Terre), a remporté détaché la 4e étape du Tour de Bretagne. Flavien Dassonville, vainqueur de l’étape de la veille, reste au terme de cette nouvelle étape, leader de la course.
Le Français Damien Gaudin gagne de nouveau en Bretagne
Non conservé par l’Ag2r La Mondiale au terme de la saison cycliste 2016, Damien Gaudin répond cette saison de la meilleure des manières. Coup sur coup, le coureur de l’équipe de l’Armée de Terre vient de remporter le Trop Bro Leon et aujourd’hui une étape sur le Tour de Bretagne. Au terme des 198,5 kilomètres, le coureur âgé de 30 ans s’est imposé en solitaire. Sur la ligne d’arrivée, à Saint-Gildas-des-Bois, il a devancé notamment Kevin Perret et Andrea Vendrame. Au classement général et au terme de l’étape, Flavien Dassonville est toujours leader du Tour de Bretagne.
Classement de la 4e étape du Tour de Bretagne 2017 – Top 10
En cours….. en attente des résultats officiels UCI
Classement général à l’issue de la 4e étape du Tour de Bretagne 2017 – Top 10
En cours….. en attente des résultats officiels UCI
Vendredi, le coureur de l’équipe LottoNL, Dylan Groenewegen, a remporté au sprint la première étape du Tour de Yorkshire (2.1). Le Français Nacer Bouhanni (Cofidis) a pris quant à lui la quatrième place. Groenewegen a logiquement endossé le premier maillot de leader de la course par étape Britannique.
Grosse chute dans l’emballage final du Tour de Yorkshire
Au terme des 174 kilomètres que composaient cette première étape du Tour de Yorkshire, c’est le Néerlandais âgé de 23 ans qui s’est imposé, au sprint. Mais la course a été marquée, notamment, dans l’emballage final, par une chute grosse chute où Magnus Cort Nielsen a violemment chuté. Sur le podium de la première étape, figuraient au côté de Groenewegen, Calbel Ewan (Orica-Scott) battu de justesse et Chris Oppie (Bike Channel Canyon). Le Français Nacer Bouhanni (Cofidis), qui a également évité la chuté, a pris la 4e place de l’étape du jour.
Classement de la première étape du Tour de Yorkshire – Top 10
Rank
Name
Nat.
Team
Age*
Result
PaR
PcR
1
Dylan GROENEWEGEN
NED
TLJ
24
4:09:38
14
14
2
Caleb EWAN
AUS
ORS
23
+0
5
5
3
Chris OPIE
GBR
BIK
30
+0
3
3
4
Nacer BOUHANNI
FRA
COF
27
+0
5
Steele VON HOFF
AUS
ONE
30
+0
6
Kristian SBARAGLI
ITA
DDD
27
+0
7
Andre LOOIJ
NED
RNL
22
+0
8
Adam BLYTHE
GBR
ABS
28
+0
9
Baptiste PLANCKAERT
BEL
KAT
29
+0
10
Enrique SANZ UNZUE
ESP
RAL
28
+0
Classement général à l’issue de la première étape du Tour de Yorkshire – Top 10
Rank
Name
Nat.
Team
Age*
Result
PaR
PcR
1
Dylan GROENEWEGEN
Netherlands
TLJ
24
4:09:28
3
3
2
Caleb EWAN
Australia
ORS
23
+4
3
Chris OPIE
Great Britain
BIK
30
+6
4
Angel MADRAZO RUIZ
Spain
DMP
29
+8
5
Nacer BOUHANNI
France
COF
27
+10
6
Steele VON HOFF
Australia
ONE
30
+10
7
Kristian SBARAGLI
Italy
DDD
27
+10
8
Andre LOOIJ
Netherlands
RNL
22
+10
9
Adam BLYTHE
Great Britain
ABS
28
+10
Vidéo de la chute dans l’emballage final de la première étape du Tour de Yorkshire 2017
La première étape du Tour de Yorkshire (2.1) a été remportée au sprint par Groenewegen, vainqueur de justesse devant le redoutable Ewan. Mais les tout derniers maîtres de l’étape ont été marqué par une terrible chute lors de l’emballage final.
La troisième étape du Tour de Romandie, disputée autour de Payerne, a été remportée au sprint par l’Italien Elia Viviani. Le sprinteur de la Team Sky a devancé son compatriote Sonny Colbrelli (Bahrain Merida) et le jeune allemand de la Bora-Hansgrohe, Michael Schwarzmann. Au général, pas d’inquiétude pour Fabio Felline (Trek-Segafredo) qui garde donc les commandes du classement.
Une échappée de sept coureurs contrôlée par le peloton
Plusieurs attaques secouent le peloton au départ de cette troisième étape. Finalement, un groupe de sept coureurs parvient à prendre le large dès le kilomètre 12: Thomas De Gendt (LTS), Hugo Houle (ALM), Nikita Stalnov (AST), Victor Campenaerts (TLJ), Lukas Pöstlberger (BOH), Toms Skujins (CDT) et Davide Martinelli (QST). A sein de cette échappée, le Canadien de la formation Ag2r-La Mondiale est d’ailleurs le mieux classé au général puisqu’il pointe à 3’35 » seulement du leader Fabio Felline (TFS). Le peloton, principalement emmené par les Bahrain Merida, n’accorde pas plus de trois minutes aux hommes de tête. Ces derniers sont donc inévitablement repris à 37 kilomètres de l’arrivée.
Le numéro d’Alex Dowsett
Ce regroupement favorise donc les attaques. Dès lors, Simon Clarke (CDT) et Arnaud Courteille (FDJ) tentent leur chance mais n’arrivent pas à semer le peloton. A 25 kilomètres de l’arrivée, le Britannique Alex Dowsett (MOV) passe à son tour à l’offensive. Le rouleur de la Movistar prend jusqu’à 29″ d’avance et mène la vie dure au peloton. En effet, ce dernier l’avale dans les trois derniers kilomètres seulement.
Elia Viviani impose sa pointe de vitesse
C’est bel et bien un sprint qui se dessine. Dans le final de l’étape, Elia Viviani (SKY) profite de l’excellent travail de son coéquipier et leader – Chris Froome (SKY) – qui remonte le train Sky dans les premières positions sous la flamme rouge. A 400 mètres de la ligne, Alexander Edmonson (ORS) tente d’anticiper le sprint en lançant de très loin mais Elia Viviani (SKY) ne s’est pas laissé surprendre et remporte l’étape devant Sonny Colbrelli (TBM) et Michael Schwarzmann (BOH). Au classement général, pas d’inquiétude pour Fabio Felline (TFS) qui conserve donc son maillot de leader.
Elia Viviani remporte la troisième étape du Tour de Romandie:
1. 🇮🇹 VIVIANI Elia (SKY) en 4:27:43
2. 🇮🇹 COLBRELLI Sonny (TBM) t.m.t
3. 🇩🇪 SCHWARZMANN Michael (BOH)
4. 🇦🇺 EDMONSON Alexander (ORS)
5. 🇫🇷 DUMOULIN Samuel (ALM)
6. 🇩🇿 REGUIGUI Youcef (DDD)
7. 🇳🇮 RICHEZE Ariel Maximiliano (QST)
8. 🇳🇱 HOFLAND Moreno (LTS)
9. 🇷🇺 ZUZNETSOV Viacheslav (KAT)
10. 🇪🇸 LOBATO Juan José (TLJ)
Fabio Felline conserve la tête du classement général du Tour de Romandie:
🇮🇹 FELLINE Fabio (TFS) en 12:40:24
🇩🇪 SCHACHMANN Maximilian (QST) +0:08
🇪🇸 HERRADA Jesus (MOV) m.t.
🇸🇮 ROGLIC Primoz (TLJ) +0:09
🇪🇸IZAGIRRE Ion (TBM) +0:12
🇱🇺 JUNGELS Bob (QST) m.t.
🇵🇹 GONCALVES José (KAT) +0:13
🇪🇸 FERNANDEZ Ruben (MOV) m.t.
🇨🇭 ALBASINI Michael (ORS) +0:14
🇪🇸 CASTROVIEJO Jonathan (MOV) m.t.
Vidéo : Elia Viviani (Team Sky) remporte la troisième étape du Tour de Romandie
La troisième étape du Tour de Romandie, disputée autour de Payerne, a été remportée au sprint par l’Italien Elia Viviani. Le sprinteur de la Team Sky a donc devancé son compatriote Sonny Colbrelli (Bahrain Merida) et le jeune allemand de la Bora-Hansgrohe, Michael Schwarzmann. Au général, pas d’inquiétude pour Fabio Felline (Trek-Segafredo) qui garde ainsi les commandes du classement.
Javier Guillen est le directeur du Tour d’Espagne. Agé de 45 ans, cet avocat de profession a pris les rênes de l’épreuve suite au rachat d’Unipublic par ASO (rachat en 2008, nomination au poste de directeur en 2009). Depuis lors, Guillen n’a eu de cesse que d’innover. Parfois décriées, ses innovations sont maintenant ancrées dans l’ADN de l’épreuve espagnole. Et son directeur veut encore surprendre, ainsi qu’il l’a déclaré au journal espagnol AS.
Javier Guillen : « Combiner tradition et innovation«
D’emblée, Javier Guillen déclare : « Nous avons des idées jusqu’à 2020, minimum. Le Portugal offre des cols intéressants près de la frontière espagnole. Il y a aussi des choses amusantes à faire dans la péninsule, comme le Picon Blanc, le Gamoniteiro ou La Cubilla. Notre idée, c’est de combiner tradition et innovation ». Et côté innovations, l’équipe dirigeante actuelle n’est jamais à court d’idée. Même si elles se font parfois au détriment des coureurs ou des spectateurs. On se souvient par exemple du contre-la-montre par équipes disputé quasiment sur la plage en 2015. Ou du parcours de la Vuelta 2012, qui n’empruntait qu’une petite partie du pays… Ah ! Les arrivées au sommet si chères à Guillen…
Parcours de la Vuelta 2012, ou comment occulter le Sud du pays pour maximiser les arrivées au sommet…
Dans les cartons des dirigeants aujourd’hui, un passage à Ceuta et Melilla. Cette enclave espagnole sur le continent africain se ferait avec un passage au Maroc voisin. L’autre idée qui émerge dernièrement, c’est de faire partir la course des îles Canaries. « Je rêve de voir quatre étapes du Tour d’Espagne là-bas en 2020 : deux à Gran Canaria et deux à Ténérife », déclare ainsi le quadragénaire. Il poursuit : « C’est un défi logistique qui en vaut la peine, les bateaux feraient la liaison avec le matériel (26 h de trajet) pendant que les coureurs rallieraient le continent en avion. Tout n’est pas calculé, mais le coût serait d’environ 2 millions d’euros ».
Si la logistique est un défi majeur en soi, il faudra aussi convaincre les coureurs d’accepter un tel transfert. L’ascension du Mont Teide (Ténérife) et ses 46 km de long que promeut Guillen pourrait en séduire un certain nombre, mais pas tous.
« Diffuser la consommation de watts en instantané »
D’ici là, un nouveau départ de l’étranger est fortement souhaité par Unipublic. Ces départs à l’étranger répondent avant tout à des contraintes de budget et d’exposition : « Le besoin de financement a pour but de conjuguer le côté épique du cyclisme avec les nouvelles technologies : caméras embarquées, informations de watts et de vitesse en instantané… Mais pour que ces données aient un sens, elles ont besoin que les coureurs offrent du spectacle, elles ont besoin de cols comme l’Angliru ». Cette volonté d’apporter au spectacle cycliste davantage de technologie est intéressante, pour peu qu’elle propose des informations pertinentes aux téléspectateurs…
A l’ère des arrivées YouTube, où il suffit de voir les derniers kilomètres de la course pour n’en avoir rien raté, les idées de Guillen séduisent une grande partie du public. Mais il s’agit pour l’essentiel d’un public non averti et peu disposé à passer 4h devant une course cycliste. Les innovations voulues par le directeur de la Vuelta sont-elles l’avenir du cyclisme, ou bien participent-elles au contraire à le dénaturer ?
Vidéo : 15e étape du Tour d’Espagne 2016
Distancé au général, Alberto Contador souhaite une fois encore jouer son va-tout. En compagnie d’une poignée de coureurs, dont Nairo Quintana, il se détache du peloton dès le début de l’étape…
Le coureur français Warren Barguil s’est fracturé le pelvis au cours de la deuxième étape du Tour de Romandie remportée par Stefan Kung (BMC). Les conditions météorologiques en Suisse sont actuellement déplorables et le grimpeur de l’équipe Sunweb a été victime d’une mauvaise chute.
Au moins trois semaines d’arrêt pour Warren Barguil
La fracture du pelvis empêche Warren Barguil de se déplacer convenablement. Ainsi, il lui faudra au minimum une semaine selon les propos du médecin de l’équipe Sunweb, Anko Boelens, avant de pouvoir marcher correctement. Dès lors, il faudra de nouveau observer une période de convalescence de deux semaines avant de remonter sur le vélo. Et uniquement sur rouleaux. Pour le moment, Barguil restera quelques jours en Suisse avant de rentrer en France. La suite de la saison n’est toujours pas prévue mais il se pourrait que le Dauphiné soit l’une de ses courses de reprise.
Le bon début de saison de Warren Barguil
Cet arrêt brutal vient entacher le bon début de saison de Warren Barguil. A 25 ans, le Breton s’est notamment classé neuvième d’un Paris-Nice mouvementé. Le longiligne grimpeur a aussi fait parler son talent sur les pentes du Mur de Huy à l’occasion de la Flèche Wallonne qu’il a fini en sixième position. Rappelons tout de même que les dernières victoires de Warren Barguil remontent au Tour d’Espagne 2013 où il s’était imposé à deux reprises.
Warren Barguil double vainqueur d’étapes sur le Tour d’Espagne 2013
En 2013, Warrend Barguil effectue sa première année chez les professionnels et dispute, fin août, son premier Grand Tour avec le Tour d’Espagne. A à peine 22 ans, le grimpeur français fait parler son talent en remportant deux étapes presque coup sur coup (la 13e et la 16e). Deux succès qui lui valent une explosion aux yeux du grand public qui depuis en attend toujours plus du coureur de la formation Sunweb.
Victime d’une lourde chute en pleine préparation fin janvier, Fabrice Jeandesboz, souffrant d’une fracture de la hanche, a dû repousser l’épinglage de son premier dossard en 2017. Quatre mois plus tard, le grimpeur de la Direct Energie a annoncé sur les réseaux sociaux la date de son retour à la compétition.
Reprise le 19 mai en Espagne pour Fabrice Jeandesboz
De nombreux suiveurs du cyclisme disent souvent que les coureurs sont des héros et le cas de Fabrice Jeandesboz ne déroge pas à la règle. Victime d’une fracture de la hanche, le grimpeur sera de retour à la compétition près de cinq mois après son accident. Un exemple parmi d’autres; qui démontre que les cuisses ne suffisent pas à faire une carrière, mais que le mental est tout aussi important. A 32 ans, le coureur de la Direct Energie a donc connu un début d’année terrible avec cette lourde chute fin janvier, en pleine préparation, et ces multiples blessures, dont cette terrible fracture. Après de nombreuses journées de soins, et probablement quelques unes de questionnements sur son métier et son avenir, Jeandesboz est de retour sur un vélo. Le trentenaire récupère bien et sait désormais la date précise de son retour sur une course cycliste professionnelle.
Le 19 mai prochain, le coureur de Jean-René Bernaudeau prendra le départ de la Vuelta Castilla y Leon. Avec trois étapes au programme et plusieurs difficultés, le Costarmoricain va pouvoir retrouver les saveurs d’enfiler un dossard, et de se frotter aux coureurs du peloton. Un moment que Fabrice Jeandesboz attend depuis de longs mois.
Ma reprise de l'entraînement s'étant bien passée, j'ai décidé de reprendre rapidement la compétition. Le 19 mai à la Vuelta Castilla y Léon
A l’occasion de la 3e étape du Tour de Romandie, disputée demain, les coureurs « pédaleront » autour de Payerne (Suisse). Au programme, encore et toujours des cols, et quelque 187 kilomètres à parcourir.
Une 3e étape du Tour de Romandie classée en 3e catégorie
Le chiffre du jour sur la 3e étape du Tour de Romandie pourrait être le trois. Chaque col qu’il y aura à escalader sera classé en 3e catégorie, ce qui totalisera environ 2000 mètres de dénivelé. Si le tout premier col n’interviendra qu’au kilomètre 81, le début d’étape sera loin d’être de tout repos, à l’image des montées et descentes incessantes des précédentes étapes. Au bout de 30 kilomètres seulement le peloton aura pris de l’altitude (679 m – Combremont le Petit). Par la suite, les cols s’enchaineront les uns les autres, chacun aux alentours des 700m d’altitude.
Fabio Felline leader du Tour de Romandie depuis le Prologue
Vainqueur du prologue, Fabio Felline (Trek – Segafredo) a conservé depuis le maillot de leader de l’épreuve WorldTour. Sur chacune des deux étapes de montagne, le coureur âgé de 27 ans s’est classé 13e puis 6e tandis que les Suisses Michael Albasini et Stephan Küng s’imposaient respectivement. Pour son premier Tour de Romandie, Felline ne fait que confirmer son évolution d’année en année. Cette saison, le coureur de l’équipe Trek a remporté le Trophée Laigueglia (1.HC), au mois de février, pour sa première course de la saison. Toujours cette année, les « bons » résultats en WorldTour sont nombreux. A l’occasion des classiques et semi-classiques de Printemps, Felline s’en sort avec une 16e place sur Liège-Bastogne-Liège, 19e sur le Tour des Flandres, 11e sur le GP E3 et encore 4e sur le Het Nieuwsblad. A l’occasion de Tirreno-Adriatico, il a terminé 28e. En juillet prochain l’Italien disputera le Tour de France qui s’élancera de Dusseldorf.
La BMC Racing Team va prendre le départ du Tour du Yorkshire avec une équipe réduite. Touchée par les blessures et sollicitée par un calendrier chargé, la formation américaine sera donc présente avec six coureurs seulement. Ces derniers seront au service du leader désigné, Brent Bookwalter.
La BMC Racing Team réduite à six coureurs
Initialement, Samuel Sanchez devait prendre le départ du Tour du Yorkshire demain mais le grimpeur espagnol n’est pas complètement remis de sa chute sur le Tour du Pays Basque. Ecarté de la course, il n’est donc pas remplacé. Autour de Brent Bookwalter, la BMC Racing Team a aligné une équipe alliant expérience et jeunesse avec Amaël Moinard, Joey Rosskopf, Manuel Quinziato, Floris Gerts et Miles Scotson.
« Avec un calendrier chargé à cette période de l’année et quelques coureurs blessés ou malades, nous avons pris la décision d’aligner six coureurs seulement sur la ligne de départ du Tour de Yorkshire » explique Jackson Stewart, directeur sportif de la BMC Racing Team. « Nous serons certes moins nombreux que la plupart des équipes mais je pense que nous avons les moyens d’obtenir un bon résultat, que ce soit la victoire d’étape ou le classement général.«
C’est la première fois que Brent Bookwalter va prendre le départ du Tour du Yorkshire: « Je n’ai jamais eu la chance de courir en Grande-Bretagne donc je suis vraiment impatient de me lancer« , raconte le rouleur américain. « J’ai entendu dire que c’est une course pleine de mouvements et qu’il y avait de nombreux spectateurs« .
Composition de la BMC Racing Team pour le Tour du Yorkshire:
🇺🇸 Brent Bookwalter
🇫🇷 Amaël Moinard
🇺🇸 Joey Rosskopf
🇮🇹 Manuel Quinziato
🇳🇱 Floris Gerts
🇦🇺 Miles Scotson
Vidéo : Brent Bookwalter est dépanné par un mécanicien de la BMC Racing Team lors du Tour d’Espagne 2012
Brent Bookwalter va prendre les commandes de la BMC Racing Team pour sa première participation au Tour du Yorkshire
Au terme d’une étape écourtée pour cause d’intempéries, la victoire s’est jouée entre deux courageux. Sur cette étape, qui semblait promise aux sprinteurs, il fallait en effet du courage pour tenter l’aventure à l’avant. Et comme cette vertu trouve encore parfois sa récompense dans le vélo, la chance a aujourd’hui souri à un audacieux : Stefan Küng.
Une équipe Trek-Segafredo un peu trop laxiste…
Point de départ de Champéry ce jeudi. En cause, les faibles chutes de neige constatée en altitude. L’organisation a préféré appliquer le principe de précaution et a donc délocalisé le départ à Aigle, théâtre du prologue avant-hier. Par voie de conséquence, l’étape, qui devait compter 160 km, n’en a compté que 136.5 km. Le spectacle n’en a toutefois pas pâti, avec un scénario pas forcément prévisible.
Ainsi, dès le kilomètre 0, cinq coureurs se détachent du peloton : Stefan Küng (BMC Racing), Sander Armée (Lotto-Soudal), Andrey Grivko (Astana), Frederik Veuchelen (Wanty-Groupe Gobert) et Meiyin Wang (Barhain-Merida). Si ce dernier lâche rapidement prise, ses quatre compères parviennent quant à eux à prendre le large. Trek-Segafredo mène le train à l’arrière, mais à un rythme peu dissuasif pour les échappés. L’écart dépasse bientôt les 5 minutes. Le leadership de Fabio Felline est sérieusement menacé, et les doutes qu’émettait Chris Froome hier quant à la volonté de la formation Trek de maîtriser la course se voient confortés.
Stefan Kung (BMC), envers et contre tous
Sous la neige fondue, dans le froid (0° par moments), les quatre hommes se relaient bien et franchissent ensemble les trois cols de la journée (Attalens, Esmonts et Le Châtelard). Et même si derrière Sky et Quick-Step sont venus prêter main forte à la Trek, l’écart ne diminue que lentement (4’50 au sommet du Châtelard, à 51 km de l’arrivée). Dans le même temps, les conditions climatiques rugueuses font quelques victimes : Warren Barguil, Jesus Hernandez et Léo Vincent mettent la flèche. Dans la vallée, le peloton accentue bien son effort, mais il devient de plus en plus évident qu’il ne pourra refaire son retard. La gagne va se jouer entre ces quatre-là…
Puis Sander Armée, exténué, est distancé au train et happé par le peloton. A quatre km de l’arrivée, l’Ukrainien Andrey Grivko place une mine à laquelle seul Stefan Küng peut répondre. Les deux hommes jouent le sprint à l’intox et c’est le Suisse qui s’impose. Sonny Colbrelli remporte quant à lui le sprint du peloton. A noter que le coureur de la BMC n’avait plus levé les bras depuis deux ans. La dernière fois, c’était déjà lors du Tour de Romandie…
Pas de bouleversement au général, Küng et Grivko avaient tous deux fini assez loin lors du prologue…
Après un sprint et une arrivée en solitaire lors des deux premières étapes, quel allait être le dénouement aujourd’hui ? Malgré un parcours exigeant, aucun des échappés du jour n’a pu résister au peloton. C’est donc bien un sprint qui a permis à Jakub Mareczko (Wilier) de s’imposer. L’Italien tient là sa deuxième victoire cette saison et se console de la meilleure manière après sa frustrante 3e place obtenue mardi.
Jakub Mareczko, la valeur sûre de chez Wilier
La première heure de course, courue à plus de 45 km/h, a donné le ton de la journée. Les cannes allaient tourner ! D’ailleurs, les organisateurs l’avaient annoncé : l’étape serait courte, mais nerveuse. Et des nerfs, il en aura fallu pour obtenir un bon de sortie de la part du peloton. Après d’innombrables tentatives, c’est aux alentours du 75e kilomètre que le peloton acceptait de laisser du lest à quelques fuyards. Ces derniers avaient pour nom Daniel, Leveau et Le Lavandier. Et rapidement, le trio comptait 3’20 d’avance.
Alors derrière, ça réagit. Auber 93 mène la chasse pour protéger Flavien Dassonville, leader de l’épreuve depuis la veille. Et dans les Montagnes Noires, ça explose. Dix coureurs (Barta, Gesbert, Masnada, Kasperkiewicz, Planckaert, Txoperena, Tiller, Guyot, Kreiger, Cam) partent en contre-attaque et reviennent bientôt à l’avant pour former un groupe de treize. Jugeant sans doute ce chiffre néfaste, Daniel crève et ne reverra plus l’avant de la course.
Profil de la 3e étape du tour de Bretagne
C’est dans cette configuration, avec un peloton à plus de 2’, que le circuit de Scaer est abordé. Réputé sélectif, il ne permet pourtant pas aux hommes de tête de creuser l’écart. Pis, sous l’impulsion des Wilier de Mareczko, le peloton grignote inexorablement. Comprenant cela, Elie Gesbert attaque. En vain, il se fait reprendre, tout comme ses ex-compagnons de fugue, alors que le dernier tour du circuit est déjà entamé. Pour ne pas laisser le travail de ses coéquipiers improductif, l’Italien Mareczko livre un sprint tout en puissance et s’impose d’une longueur sur le Belge Stan Dewulf et le Français Yannis Yssad.
Au général, Flavien Dassonville conserve sa tunique de leader. Demain, l’étape entre Scaër et Saint-Gildas-des-Bois offre un profil similaire à celui d’aujourd’hui. Le circuit final, avec sa bosse rue de Bel Air, promet d’être disputé.
A neuf jours du départ du Tour d’Italie, le Team Sunweb de Tom Dumoulin a annoncé sa composition d’équipe. L’ambition est claire, entourer son leader hollandais pour l’amener sur le podium du Tour d’Italie.
Tom Dumoulin est focalisé sur le Tour d’Italie 2017
C’est l’objectif de sa saison 2017 ! Tom Dumoulin s’est focalisé depuis le début de l’année sur le 5 mai, date du grand départ du Tour de d’Italie 2017. Une édition particulière puisqu’il s’agit du centenaire du premier Grand Tour de la saison cycliste. Capable désormais de se mesurer aux meilleurs grimpeurs du peloton, le Hollandais l’a confirmé cette saison sur Tirreno-Adriatico (6e du général) et sur le Tour d’Abu Dhabi (3e de l’étape reine et du général), il est désormais un sérieux outsider pour disputer le podium des trois Grands Tours.
L’an dernier, Tom Dumoulin s’était distingué sur le contre-la-montre inaugural du Tour d’Italie en le remportant, pour endosser le premier maillot rose de leader. Un maillot que le coureur de la formation allemande avait porté sur six des sept premières étapes de la course, avant de subir une défaillance, et d’abandonner trois jours après. Quelques semaines plus tard, le coureurs de 26 ans, réputé auparavant pour sa puissance sur l’exercice individuel, s’était distingué en remportant la neuvième étape du Tour de France, au sommet d’Andorre-Arcalis et impressionné par ses capacités de grimpeur.
Team Sunweb dédié à son leader pour le Giro, Tom Dumoulin
A ses côtés, Tom Dumoulin va pouvoir compter sur une équipe entièrement vouée à sa cause. Wilco Kelderman, Chad Haga ou encore Georg Preidler sont mobilisés pour l’accompagner en montagne, tout comme le sympathique barbu de l’équipe allemande, Simon Geschke. Laurens ten Dam et son expérience tacheront de jouer les capitaines de route du team Sunweb.
Enfin, le jeune et talentueux coureur germanique, Phil Bauhaus, aura carte blanche sur les arrivées au sprint, mais pourra compter sur le soutien de Sindre Lunke et Tom Stamsnijder.
Effectif du Team Sunweb pour le Giro 2017 :
Wilco Kelderman, Sindre Lunke, Tom Dumoulin, Chad Haga, Phil Bauhaus, Tom Stamsnijder, Simon Geschke, Georg Preidler, Laurens ten Dam
Quatrième formation à révélé sa composition de neuf coureurs pour le 100e Tour d’Italie, UAE Team Emirates se présente sur la premier Grand Tour de la saison avec plusieurs cartes dans son jeu. Rui Costa pour la montagne et Sacha Modolo pour les sprints, sont les deux leaders de l’équipe du Golfe.
Sacha Modolo veut renouer avec le succès sur le Giro
A l’instar de Bora-Hansgrohe, le UAE Team Emirates se présente sur le 100e Giro d’Italia avec une équipe capable de briller sur tous les terrains. Double vainqueur d’étapes en 2015, Sacha Modolo sera protégé pour les arrivées au sprint. L’Italien s’est rassuré la semaine dernière en décrochant la première et la dernière étape du Tour de Croatie. Deux succès qui arrivent au meilleur des moments pour Modolo, qui, sur ses terres, sera l’un des sprinteurs à suivre pour le Tour d’Italie. A 34 ans, l’expérimenté Roberto Ferrari se chargera du rôle de poisson pilote. Ses compatriotes Valerio Conti et Marco Marcato seront également mobilisés pour emmener la fusée italienne dès la première étape, le 5 mai.
Rui Costa leader d’UAE Team Emirates pour le Tour d’Italie
Si le UAE Team Emirates compte bien briller sur les arrivées au sprint, la formation des Emirats espère peser sur la course lors des étapes au profil accidenté. En chef de file, le Portugais Rui Costa. L’ancien champion du monde sera le leader pour le classement général, même si ces dernières performances sur un Grand Tour de trois semaines restent insuffisante quand on connait ses qualités de grimpeur. A ses côtés Jan Polanc, vainqueur d’une étape du Tour d’Italie en 2015, voudra retrouver la saveur d’une victoire de prestige. Enfin, l’équipe sera complétée par de jeunes mais surtout de talentueux coureurs, comme Simone Petilli, Edward Ravasi et Matej Mohoric, champion du monde U23 en 2013.
Effectif de UAE Team Emirates pour le Giro 2017 :
Valerio Conti, Rui Costa, Roberto Ferrari, Marco Marcato, Sacha Modolo, Matej Mohoric, Simone Petilli, Jan Polanc et Edward Ravasi
Le titre de champion du monde de Rui Costa en Toscane en 2013
Ancien coureur cycliste professionnel, Jurgen Van De Walle a saisi la justice belge pour des irrégularités en matière d’assurance-groupe contre son ancienne équipe, la Lotto. Les faits remontent à 2011 et se sont poursuivis jusqu’en 2013. Le tribunal de Gand a rendu son verdict et a donc penché en la faveur du double vainqueur de Halle-Ingooigem. Ainsi, ce dernier va alors être indemnisé à hauteur de 60 000 euros.
Jurgen Van De Walle attaque la Lotto-Soudal en justice
Après cinq saisons passées au sein de la formation Quick-Step, où il a notamment remporté Halle-Ingooigem à deux reprises puis terminé sur le podium de la Flèche Brabançonne, Jurgen Van De Walle a rejoint la Lotto en 2011. Il y est d’ailleurs resté trois ans avant de prendre sa retraite sportive. Dès lors, le Belge a constaté que les règles en matière d’assurance-groupe n’étaient pas correctement respectées. Celui qui est occupe désormais le poste de directeur de course aux Trois Jours de La Panne a alors saisi la justice qui lui a donné raison. L’actuelle formation Lotto-Soudal est donc condamnée à verser 60 000 euros à Jurgen Van De Walle.
Un cas isolé pour Lotto-Soudal ?
D’après le Het Laatste Nieuws et le Het Nieuwsblad, d’autres coureurs ayant roulé pour l’équipe Lotto à cette période pourraient eux aussi porter l’affaire devant les tribunaux. Pourtant, l’équipe belge assure qu’il s’agit un cas isolé et que tous les contrats de ses coureurs ont été régularisés.
La dernière victoire de Jurgen Van De Walle remonte à 2010 sur Halle-Ingooigem :
1. VAN DE WALLE Jurgen (Quick-Step) en 4:20:03
2. VAN GROEN Arnoud (Vacansoleil) +0:21
3. VAN AVERMAET Greg (Omega Pharma-Lotto) +0:49
4. DEVOLDER Stijn (Quick-Step) m.t.
5. DUYN Huub (NetApp) m.t.
6. HOOGERLAND Johnny (Vacansoleil) m.t.
7. SCHEIRLINCKX Bert (Landbouwkrediet) m.t.
8. CAPPELLE Andy (Verandas Willems) m.t.
9. GILBERT Philippe (Omega Pharma-Lotto) m.t.
10. COENEN Johan (Topsport Vlaanderen) m.t.
Vidéo : Jurgen Van De Walle lors du prologue du Tour de Californie 2009
Cette même année, Jurgen Van De Walle a remporté sa seule victoire de la saison sur Halle-Ingooigem avant de signé un doublé l’année suivante.
Coleader du Team Sky pour le Giro, Mikel Landa arrivera en Italie sans certitude. La faute à une première partie de saison sans la moindre victoire. Un mal pour un bien pour celui qui a toujours déçu lors des Grands Tours sur lesquels il était attendu ? Éléments de réponse offerts par le coureur lui-même, dans un entretien accordé à Marca.
Mikel Landa : « Je ne suis pas inquiet pour le Giro »
Depuis son podium surprise lors du Giro 2015, Mikel Landa a participé a trois Grands Tours. Ses résultats ? 25e, 35e et abandon. Pourtant, lors de chacune de ces participations, il se présentait en leader de son équipe, aussi bien chez Astana que chez Sky. Bien sûr, le coureur a connu de beaux succès depuis son podium en Italie, notamment une étape de la Vuelta (2015) et le Tour du Trentin (2016). Mais la pression sur les Grands Tours n’est pas la même. Avec pour seuls résultats probants cette saison une 5e place sur le Tour des Alpes et une 6e place au Tour d’Andalousie, le Basque s’alignera sur le Giro le 5 mai prochain avec beaucoup moins de certitudes que l’an passé
Un mal pour un bien ? L’Espagnol de la Sky n’est pas loin de le penser : « Les derniers vainqueurs du Giro n’avaient rien gagné non plus les mois précédents, donc je ne suis pas inquiet. D’autant que les sensations sont bonnes malgré tout. J’aurais évidemment aimé gagner quelque chose avant le Giro, mais ça n’a pas pu se faire. Ma 5e place du Tour des Alpes reste une belle satisfaction. Je ne vais pas partir inquiet de Sardaigne, je sais que j’ai bien travaillé cet hiver et que ça va payer », a-t-il confié au quotidien espagnol.
« Je sais que je pourrais jouer ma carte »
Revenant sur son abandon en début de Giro 2016, Landa reconnait que « cela n’a pas été facile à avaler. Mais l’équipe m’a donné l’opportunité de courir le Tour de France peu après, et ça a été une bonne chose pour moi. Malheureusement, j’ai fait cette compétition avec un œdème osseux au psoas. Ça a empêché une récupération satisfaisante et je n’ai pas pu participer à la Vuelta ». De fait, le coureur n’a plus couru que trois jours en 2016 suite au Tour…
Bien que Sky ait plus ou moins officiellement intronisé Geraint Thomas en leader pour le Giro, Mikel Landa voit la situation d’un œil différent : « L’équipe me fait confiance car je n’aurais pas à travailler pour Geraint. Pour moi, je suis coleader [..], je sais que je pourrais jouer ma carte personnelle. De toute façon, nous avons une bonne relation avec Geraint depuis le dernier Tour de France, lorsqu’on travaillait tous les deux pour Froome. Le fait qu’il y ait plus de contre-la-montre que les années précédentes pourrait toutefois jouer en sa faveur. Mais c’est la route qui déterminera si le parcours lui convient mieux qu’à moi… »
Classement du Tour des Alpes 2017 – Team Sky en force
Name
Nat.
Team
Age
Result
PaR
PcR
Geraint THOMAS
GBR
SKY
31
20:49:37
200
200
Thibaut PINOT
FRA
FDJ
27
+7
150
150
Domenico POZZOVIVO
ITA
ALM
35
+20
125
125
Michele SCARPONI
ITA
AST
38
+27
100
100
Mikel LANDA MEANA
ESP
SKY
28
+42
85
85
Pierre ROLLAND
FRA
CDT
31
+52
70
70
Emanuel BUCHMANN
GER
BOH
25
+54
60
60
Danilo CELANO
ITA
ITA
28
+54
50
50
Egan Arley BERNAL GOMEZ
COL
ANS
20
+1:02
40
40
Torres agudelo RODOLFO
COL
ANS
30
+1:16
35
35
Vidéo – 3e étape du Tour des Alpes : Thomas devant Mikel Landa
Belle performance collective de l’équipe Sky lors de l’arrivée à Funes. Geraint Thomas l’emporte de peu devant son coéquipier Mikel Landa.
Entré en janvier dans sa deuxième année de professionnalisme, Jaime Roson avait pour objectif de confirmer une prometteuse année 2016. Vainqueur d’étape au Tour de Croatie ce mois-ci, l’Espagnol est en train de devenir l’une des pièces majeures de son équipe. Une responsabilité que le coureur de 24 ans assume sereinement. Il est revenu sur son premier trimestre 2017 chez nos confrères de ciclo21.com.
Jaime Roson : « Il y a de quoi être satisfait »
Jaime pourrait être déçu. Après tout, il a vu la victoire finale lui échapper pour huit petites secondes lors de la dernière étape du Tour de Croatie… Mais il n’y a pas vraiment de déception chez le Madrilène. Il affirme : « Je suis plutôt content. Bien sûr que c’est dommage de perdre le dernier jour, mais Nibali n’est pas n’importe quel coureur. Pouvoir lutter plusieurs jours d’affilée avec lui, qui est l’un des « cinq fantastiques » du cyclisme actuel, pour un garçon de 24 ans comme moi, il y a déjà de quoi être satisfait. D’ailleurs, toute l’équipe de Bahrain-Merida m’a félicité, et Nibali m’a confirmé sur le podium que j’avais été très fort ».
Ces trois derniers mois, le coureur de Caja Rural a enchaîné les places d’honneur : 14e de l’Etoile de Bessèges et 15e du Tour de l’Algarve, il a également fini 3e de la Settimana Coppi e Bartali, et donc 2e du Tour de Croatie. Des résultats qui en satisferaient plus d’un. Mais Jaime Roson est ambitieux, et il affiche un regret : « Je voulais gagner une course par étapes en début de saison, et je n’ai pas réussi. Malgré tout, je suis satisfait. Il reste d’autres opportunités à saisir dans les prochaines semaines. La saison dernière, j’ai rempli tous mes objectifs. J’espère bien qu’il en sera de même cette année ».
« Signer dans une WorldTeam pour 2018 »
Le coureur observera une période de repos en juin, après avoir couru les courses suivantes : Rhône-Alpes Isère Tour, Tour de Castilla y León puis GP Beiras e Serra da Estrela. Il sera alors temps de penser au Tour d’Espagne : « J’espère que l’équipe me sélectionnera de nouveau. L’objectif sera alors de bien figurer. Cela signifie avant tout chercher à gagner une étape. Pour le général, je suis encore trop tendre. Même si ma participation à la Vuelta l’an passé m’a clairement aidé à acquérir du coffre. Avant, après 4 heures de course, j’avais du mal, maintenant je suis presque aussi frais qu’au départ ».
Interrogé pour savoir ce qu’il fera à l’issue de la saison, s’il souhaite intégrer une équipe WorldTour, le jeune espagnol se montre naturellement intéressé : « J’espère être appelé par une WorldTeam, mais pour le moment je suis très content chez Caja. Et puis, la saison, est encore longue… » Gageons que les mois qui viennent permettront à Jaime Roson de poursuivre sa progression et de s’affirmer comme l’un des plus sérieux espoirs du cyclisme ibérique.
Vidéo : Jaime Roson s’impose sur la 5e étape du Tour de Croatie
L’arrivée à Ucka a souri à l’espagnol. Au terme d’un sprint à trois, il a devancé Vincenzo Nibali et Jan Hirt pour s’emparer du maillot de leader.
Actuellement présent au Tour de Romandie, Jurgen Van Den Broeck a longtemps été un grand espoir pour le cyclisme belge. Celui qui porte désormais les couleurs de la formation LottoNL-Jumbo a subi de nombreux revers au cours de sa carrière, dont une importante blessure au genou qui l’a contraint à se remettre en question et à changer de statut.
Une carrière prometteuse pour Jurgen Van Den Broeck
La carrière de Jurgen Van Den Broeck était promise à un bel avenir. Remarqué chez les amateurs en 2003 grâce à ses nombreuses victoires dont le Triptyque des Monts et Châteaux et une 2ème place Liège-Bastogne-Liège espoirs, il passe professionnel l’année suivante avec l’US Postal. Il faut cependant attendre 2008 pour que le Belge explose sur les Grands Tours comme en témoigne sa septième place au Tour d’Italie. Dès lors, il ne cesse de collectionner les places d’honneur et est surtout en constante progression. Cependant, il reste dans l’ombre de son leader de l’époque chez la Lotto, Cadel Evans.
Libéré de l’Australien qui est parti chez BMC Racing Team en 2010, Jurgen Van Den Broeck endosse le rôle de leader et termine troisième du Tour de France pour sa seconde participation suite aux déclassements d’Alberto Contador et de Denis Menchov. Il confirme deux ans plus tard en se classant quatrième de l’épreuve. La Belgique le voit alors comme un vainqueur potentiel du Tour de France, une première depuis Eddy Merckx et Lucien Van Impe.
Coup d’arrêt sur le Tour de France 2013
Victime d’une très lourde chute dans le final de la cinquième étape du Tour de France 2013, Jurgen Van Den Broeck est contraint à l’abandon. Blessé au genou, le Belge doit mettre un terme à sa saison et doit subir une intervention chirurgicale. L’année suivante, il chute de nouveau sur Tirreno-Adriatico et se blesse encore au même genou. Malgré sa détermination, il n’est pas parvenu à retrouver le niveau qui était en sien en raison de la gravité de la blessure. Pourtant, force de courage et de travail, il a signé une belle troisième place sur le Critérium du Dauphiné 2014, puis s’est classé 14ème du Tour de France la même année.
Remise en question et nouveau rôle
L’an passé, le Belge a tenté de donner à nouveau souffle à sa carrière en rejoignant l’équipe Katusha. Il devait se mettre au service de Joaquim Rodriguez mais l’expérience russe a été un échec. A 34 ans, Jurgen Van Den Broeck s’est remis en question et ne souhaite définitivement plus endosser le rôle de leader et subir la pression qui l’accompagne. Il veut rouler pour les autres, c’est pourquoi il a signé avec la LottoNL-Jumbo cette saison et ce, jusqu’en 2018.
« Ces dernières années, je n’ai pas eu beaucoup de chance. J’ai perdu mes ambitions personnelles. Mon rôle maintenant, c’est d’être équipier et d’aider au mieux mon équipe. » explique le Belge à Cyclingnews. « Je sais que depuis ma lourde chute en 2013, je ne suis plus capable de faire ce que j’ai fait dans le passé. Il fallait faire face à cela et l’accepter d’ailleurs. Ensuite, je devais trouver un autre objectif. J’adore le vélo et je sais que je peux encore y apporter quelque chose, être là pour aider mes équipiers. C’est moins de pression.«
Après le Tour de Romandie, Jurgen Van Den Broeck prendra le départ de la 100ème édition du Tour d’Italie. Il y épaulera son leader Steven Kruijswijk. Le Néerlandais avait d’ailleurs porté le maillot rose pendant cinq jours l’an passé et s’était classé quatrième du général.
Vidéo : Jurgen Van Den Broeck grimpe le Mur de Huy
A l’aide d’une caméra embarquée, Jurgen Van Den Broeck partage son ascension du Mur de Huy.
Leeds, le 5 juillet 2014. Le Grand Départ du Tour de France sème l’agitation dans les rues de la plus grande ville de la région du Yorkshire. La Grande-Bretagne vient de remporter les deux derniers Tours de France. Et si Sir Bradley est en pré-retraite, Chris Froome s’avance quant à lui en favori à sa propre succession. Le succès populaire est immense lors de ces deux jours de cyclisme dans la région. Flairant le bon filon, ASO s’associe aux autorités locales pour créer le « Tour de Yorkshire » dès l’année suivante. Présentation de l’édition 2017, troisième du nom.
Tour de Yorkshire – Présentation des étapes
Bridlington – Scarborough (174 km)
Etape longue de 174 km, la première levée du Tour de Yorkshire devrait vraisemblablement se décider au sprint. En effet, les trois difficultés répertoriées ne présente pas de difficulté majeure pour les sprinteurs présents sur l’épreuve. Le vainqueur du jour se trouve sans doute parmi les quelques noms ci-après : Nacer Bouhanni, Caleb Ewan, Danny Van Poppel ou Dylan Groenewegen.
Profil de la 1e étape du Tour de Yorkshire 2017
Tadcaster – Harrogate (123 km)
Extrêmement courte et presque parfaitement plate, cette étape devrait également se conclure par un sprint. L’arrivée en faux plat montant pourrait favoriser un sprinteur comme Nacer Bouhanni.
Profil de la 2e étape du Tour de Yorkshire
Bradford – Fox Valley-Sheffield (195 km)
Pouvant être considérée comme l’étape-reine de ce Tour, les coureurs devront enchaîner quatre côtes dans les 20 derniers kilomètres pour la dompter. Logiquement, le vainqueur à Sheffield sera aussi le vainqueur final de ce Tour de Yorkshire…
Profil de la 3e étape du Tour de Yorkshire
Quels sont les principaux favoris ?
L’armada Sky, sur son terrain, sera difficile à vaincre. D’autant que malgré la catégorie UCI Europe Tour 2.1 de l’épreuve, la formation britannique ne présente pas ce que l’on pourrait appeler une équipe bis, avec notamment les présences de Ian Stannard et Luke Rowe. Face à eux, certains auront bien évidemment une carte à jouer : Pieter Weening, Serge Pauwels ou Steven Kruisjwick. Côté Français, Thomas Voeckler fait figure de grand favori également. Vainqueur en 2016, il avait déjà terminé 3e en 2015, d’où l’on peut dire que le leader de Direct Energie n’a manqué aucun podium de l’épreuve depuis sa création. 2017 pour un hat trick ?
Liste des participants
BMC Racing Team
GERTS Floris
BOOKWALTER Brent
MOINARD Amaël
QUINZIATO Manuel
ROSSKOPF Joey
SENNI Manuel
ORICA-Scott
EWAN Caleb
DOCKER Mitchell
HAYMAN Mathew
KLUGE Roger
CORT NIELSEN Magnus
TUFT Svein
Dimension Data
PAUWELS Serge
EISEL Bernhard
FRAILE Omar
JANSE VAN RENSBURG Jacques
O’CONNOR Ben
THWAITES Scott
VAN ZYL Johann
Team Sunweb
ANDERSEN Søren Kragh
BAUHAUS Phil
CURVERS Roy
HAMILTON Chris
HOFSTEDE Lennard
LUNKE Sindre Skjøstad
TIMMER Albert
WALSCHEID Max
Team Katusha – Alpecin
LAMMERTINK Maurits
BIERMANS Jenthe
KISERLOVSKI Robert
HALLER Marco
HOLLENSTEIN Reto
MACHADO Tiago
PLANCKAERT Baptiste
WÜRTZ SCHMIDT Mads
Team LottoNL-Jumbo
KRUIJSWIJK Steven
CLEMENT Stef
GROENEWEGEN Dylan
JANSEN Amund Grondahl
KEIZER Martijn
LEEZER Tom
VAN HOECKE Gijs
WAGNER Robert
Team Sky
STANNARD Ian
DIBBEN Jonathan
GEOGHEGAN HART Tao
KNEES Christian
ROWE Luke
VAN POPPEL Danny
WISNIOWSKI Lukasz
Aqua Blue Sport
NORDHAUG Lars Petter
BLYTHE Adam
BRAMMEIER Matthew
CHRISTIAN Mark
DUNNE Conor
FENN Andrew
PEARSON Daniel
WARBASSE Larry
Cofidis
BOUHANNI Nacer
BOUHANNI Rayane
CHETOUT Loïc
COUSIN Jérôme
ROSSETTO Stephane
TURGIS Anthony
TURGIS Jimmy
VENTURINI Clément
Direct Energie
VOECKLER Thomas
CORNU Jeremy
GUILLEMOIS Romain
HIVERT Jonathan
HUREL Tony
NAULEAU Bryan
QUEMENEUR Perrig
SICARD Romain
Roompot – Nederlandse Loterij
WEENING Pieter
LOOIJ Andre
MEIJERS Jeroen
REINDERS Elmar
TUSVELD Martijn
VAN DER LIJKE Nick
VAN EMPEL Etienne
VAN GINNEKEN Sjoerd
Souvenez-vous, c’était le 16 avril dernier. Après l’Amstel, Philippe Gilbert déclarait s’être fait peur lors d’une chute survenue en début de course. Si sa victoire laissait penser à une chute finalement sans gravité, il n’en fut rien et le Belge devait renoncer à La Flèche Wallonne et à Liège-Bastogne-Liège, deux de ses classiques fétiches. Après quelques jours de repos complet, le voilà de retour à l’entraînement.
Philippe Gilbert, déjà deux critériums de programmés
Le récent vainqueur du Tour des Flandres a donc annoncé hier qu’il était de retour à l’entraînement. Il a même précisé qu’il prendrait le départ de deux critériums ce week-end. il tient d’abord à être présent samedi pour les adieux de son coéquipier et compatriote Tom Boonen. Il s’agira de courir un critérium autour du Zilvermeer de Mol. La présence de Mario Cipollini et d’autres anciennes gloires devrait lui assurer une reprise en douceur. Dès le lendemain, ce sont les 108 km de la Philippe Gilbert Classic qu’il lui faudra parcourir. Comptant pour le Continental Cycling Heroes Tour (cyclo-tourisme), l’épreuve inclus notamment les côtes de la Redoute et de la Roche Aux Faucons.
Pour voir le champion de Belgique sur des courses d’un calibre supérieur, il va falloir patienter encore un peu. Initialement prévu pour le Giro, Gilbert ne pourra naturellement pas en être. Et la formation Quick-Step n’a pas encore décidé quelle serait la course de rentrée de son coureur.
Vidéo : Philippe Gilbert remporte l’Amstel Gold Race 2017
Après avoir brillé sur les flandriennes, Gilbert était très attendu sur « ses » ardenaises. Et si une blessure a écourté sa campagne, il a tout de même eu le temps de remporter un succès majeur en battant Michal Kwiatowski au sprint à l’arrivé de l’Amstel Gold Race.
Top 10 de l’Amstel GOld Race 2017 : Gilbert devant Kwiatkowski
Jeudi, les coureurs du Tour de Romandie (WorldTour) disputeront leur deuxième étape consécutive de montagne. Entre Champéry et Bulle (160,7 Km), le peloton aura à escalader 3 cols principalement, associés à une multitude d’ascensions, avec au total quelque 2000 mètres de dénivellation à grimper. L’Italien Fabio Felline (Trek), vainqueur du prologue, portera au départ de la 2e étape le maillot de leader.
Le Tour de Romandie, la Suisse et ses montagnes
Au lendemain de la victoire d’étape du Suisse Michael Albasini (Orica), les coureurs disputeront leur deuxième jour de course jonché de montagnes et côtes à gravir. La première difficulté (3e catégorie) apparaîtra après 52,7 kilomètres de course. Au kilomètre 87 interviendra un second col de 3e catégorie, tandis que « le gros morceau » sera à grimper à 50 kilomètres environs de l’arrivée. L’arrivée jugée à Bulle, au terme des 160 kilomètres de cette 2e étape du Tour de Romandie, se terminera au sommet, en côte.
Classement général au départ de la 2e étape du Tour de Romandie – Top 20
La première étape en ligne du Tour de Romandie, dont l’arrivée est située au sommet de Champéry, a été remportée au sprint par Michael Albasini. Le Suisse de la formation Orica-Scott devance Diego Ulissi (UAE Team Emirates) et Jesus Herrada (Movistar). Au classement général, Fabio Felline (Trek-Segaredo) conserve la pôle position.
Une échappée de six coureurs, puis quatre, prend le large
Au lendemain du prologue remporté par Fabio Felline (TFS), les coureurs s’élancent pour la première étape en ligne du Tour de Romandie, dont l’arrivée est située au sommet de Champéry. L’échappée du jour se forme rapidement – après une quinzaine de kilomètres de course – avec Marcus Burghardt (BOH), Sander Armée (LTS), Matvey Mamykin (KAT), Oliviero Troia (UAD), Mekseb Debesay (DDD) et Marco Minnaard (WGG). Les six hommes prennent jusqu’à huit minutes d’avance mais mais dans la première difficulté du jour, la côte de Chamoson, l’Italien de la formation UAE Team Emirates est distancé et se fait reprendre par le peloton. Il n’est pas le seul à lâcher prise puisque l’Allemand de la Bora-Hansgrohe doit lui aussi laisser filer ses compagnons de route au kilomètre 85.
A 60 kilomètres de l’arrivée, les formations LottoNL-Jumbo et Trek-Segafredo mettent en route et dès lors, l’avance des hommes de tête diminue. Dans la descente de l’avant dernière côte, celle de La Rasse, Bob Jungels (QST) est victime d’une crevaison mais le champion du Luxembourg est rapidement dépanné par un équipier qui lui donne sa roue. Ce dépannage express lui évite ainsi de perdre du temps et il retrouve sans difficulté sa place au sein du peloton. Au pied de la montée vers Champéry, à 14 kilomètres de l’arrivée, l’échappée ne compte plus que 1’20 » d’avance.
Michael Albasini le plus patient au milieu des nombreuses attaques
La BMC Racing Team impose un rythme très soutenu avec Danilo Wyss notamment et étire le peloton. Déjà, de nombreux coureurs sont lâchés comme le deuxième du classement général, Alex Dowsett (MOV). Les hommes de tête sont alors inévitablement repris à 7 kilomètres du sommet. Peu après, Robert Gesink (TLJ) lance les hostilités et entraîne une poignée d’hommes avec lui dont Pierre Latour (ALM). Cependant, le peloton revient dans ce col très roulant. Aussitôt la jonction opérée, Roman Kreuziger (ORS) attaque à son tour mais lui aussi est repris.
A 4 kilomètres du sommet, Tejay van Garderen (BMC) passe à l’offensive suivi de Ion Izagirre (TBM) et de Wilko Kelderman (SUN) entre autres mais une nouvelle fois, le peloton revient. Les attaques se multiplient mais personne ne parvient à faire le trou. C’est donc groupés que les coureurs passent sous la flamme rouge et abordent le sprint. Michael Albasini (ORS) est le plus rapide d’entre eux et remporte l’étape devant Diego Ulissi (UAD) et Jesus Herrada (MOV).
Classement de la première étape du Tour de Romandie:
1. 🇨🇭 ALBASINI Michael (ORS) en 4:33:10
2. 🇮🇹 ULISSI Diego (UAD) t.m.t
3. 🇪🇸 HERRADA Jesus (MOV)
4. 🇪🇷 BERHANE Natnael (DDD)
5. 🇬🇧 FROOME Chris (SKY)
6. 🇪🇸 BILBAO Pello (AST)
7. 🇳🇱 KELDERMAN Wilko (SUN)
8. 🇪🇸 DE LA CRUZ David (QST)
9. 🇪🇨 CARAPAZ Richard (MOV)
10. 🇫🇷 LATOUR Pierre (ALM)
Classement général du Tour de Romandie:
🇮🇹 FELLINE Fabio (TFS) en 4:39:07
🇩🇪 SCHACCHMANN Maximilian (QST) +0:08
🇪🇸 HERRADA Jesus (MOV) m.t.
🇸🇮 ROGLIC Primoz (TLJ) +0:09
🇪🇸IZAGIRRE Ion (TBM) +0:12
🇱🇺 JUNGELS Bob (QST) m.t.
🇵🇹 GONCALVES José (KAT) +0:13
🇪🇸 FERNANDEZ Ruben (MOV) m.t.
🇨🇭 ALBASINI Michael (ORS) +0:14
🇪🇸 CASTROVIEJO Jonathan (MOV) m.t.
Classement par points: Michael Albasini (ORS)
Classement de la montagne: Simon Yates (ORS)
Meilleur jeune: Maximilian Schachmann (QST)
Vidéo : Michael Albasini remporte la première étape en ligne du Tour de Romandie
Michael Albasini a remporté au sprint la première étape en ligne du Tour de Romandie. Le Suisse de la formation Orica-Scott a devancé Diego Ulissi (UAE Team Emirates) et Jesus Herrada (Movistar).
Flavien Dassonville (HP BTP – Auber 93) a réalisé une sacrée performance en s’imposant, en solitaire, sur la deuxième étape du Tour de Bretagne.
Flavien Dassonville impressionne sur le Tour de Bretagne
Vainqueur au début du mois de la Roue Tourangelle, Flavien Dassonville vit un printemps idyllique. Sur la deuxième étape du Tour de Bretagne, longue de 181 kilomètres entre Saint-Launeuc et Saint-Paul-de-Léon, le Français de 26 ans a impressionné en s’envolant seul, à une quinzaine de kilomètres, vers la victoire. Stan Dewulf a réglé le sprint du peloton pour venir prendre la deuxième place. Maxime Cam, ancien coureur de la formation Fortuneo-Vital Concept, complète le podium.
Classement de la 2e étape du Tour de Bretagne – Top 20
Rank
Name
Nat.
Team
Age*
Result
PaR
PcR
1
Flavien DASSONVILLE
FRA
AUB
26
5:03:55
7
7
2
Stan DEWULF
BEL
20
+29
3
3
3
Maxime CAM
FRA
25
+29
1
1
4
Justin MOTTIER
FRA
24
+29
5
Sean MACKINNON
CAN
SKT
22
+29
6
Tanguy TURGIS
FRA
19
+1:36
7
Alexander KRIEGER
GER
LPC
26
+1:44
8
Anders SKAARSETH
NOR
TJI
22
+1:44
9
Maxime DANIEL
FRA
FVC
26
+1:44
10
Cyrille PATOUX
FRA
32
+1:44
11
Jakub MARECZKO
ITA
WIL
23
+1:44
12
Mathias VAN GOMPEL
BEL
22
+1:44
13
Mikkel Froelich HONORE
DEN
20
+1:44
14
Kim MAGNUSSON
SWE
TTB
25
+1:44
15
Elie GESBERT
FRA
FVC
22
+1:44
16
Gabriel CULLAIGH
GBR
SEG
21
+1:44
17
Julen IRIZAR LASKURAIN
ESP
EUS
22
+1:44
18
Kristoffer SKJERPING
NOR
TJI
24
+1:44
19
William BARTA
USA
USA
21
+1:44
20
Jacob SCOTT
GBR
SKT
22
+1:44
Classement général à l’issue de la 2e étape du Tour de Bretagne – Top 20
Coupable d’un coup de coude sur Marcel Kittel lors de la troisième étape du Tour de Dubaï, Andriy Grivko est suspendu 45 jours par l’UCI. La sanction prend effet à compter du 1er mai.
Grivko reconnait son mauvais geste envers Marcel Kittel
Près de trois mois après l’incident, Andriy Grivko, coupable d’un coup de coude dans le visage de Marcel Kittel, connait sa sanction. 45 jours, c’est la période, à compter sur 1er mai, durant laquelle le coureur de la formation Astana ne pourra prendre le départ d’une course professionnelle. Une sanction logique à la vue des conséquences de son geste, une arcade ensanglantée pour le leader de la course, Marcel Kittel. L’image du sprinteur allemand avec le visage en sang avait fait le tour des réseaux sociaux, et provoqué la réaction indignée de nombreux coureurs dans le peloton. Dans l’attente d’un jugement, Andriy Grivko avait néanmoins pu courir les classiques flandriennes et ardennaises.
La justification d’Andriy Grivko sur son coup de sang
Les réseaux sociaux, Grivko s’en est également servi pour tenter de justifier ce regrettable geste. L’Ukrainien avait jugé le comportement de Kittel dangereux pour lui et son coéquipier Dimitriy Gruzdev : « J’ai répondu de manière agressive parce que j’ai subit une action agressive ». Précisant tout de même que son geste « n’a rien à faire dans le cyclisme ».
Quelques lignes plus tard, Grivko s’était même permis d’accuser le colosse allemand : « Pour moi, c’est aussi un geste anti-sportif de vouloir une position dans le peloton seulement parce que vous êtes connu et que vous n’êtes pas de bonne humeur. Après l’incident, Kittel a plusieurs fois craché dans ma direction, ce qui je pense n’a aussi rien à faire dans le sport. » Avant de conclure par des excuses non pas envers le coureur de la Quick-Step, mais pour les « organisateurs, les fans, et bien sûr de mon équipe. »
Marcel Kittel avec l’arcade en sang après avoir été frappé par Andriy Grivko sur le Tour de Dubaï 2017
Hier, la fédération belge de cyclisme s’est envolée pour la Norvège afin de reconnaître le parcours des prochains championnats du monde. Ceux-ci se dérouleront à Bergen au mois de septembre prochain. Parmi les coureurs présents, on retrouve Oliver Narsen (Ag2r-La Mondiale) et Yves Lampaert (Quick-Step Floors). Ces derniers vont d’ores et déjà pouvoir donner de précieux renseignements à Philippe Gilbert ainsi qu’à l’actuel médaillé Olympique Greg van Avermaet, les favoris de l’épreuve. Ces derniers peuvent-ils succéder à Peter Sagan aux Mondiaux de Bergen?
Un championnat du Monde destiné aux puncheurs
La course en ligne des prochains Mondiaux de Bergen, longue de 276,5 kilomètres, comporte une première partie de 40 kilomètres puis un circuit que les coureurs devront emprunter à douze reprises. Une côte d’un kilomètre et demi à 6,4% de moyenne reste la principale difficulté de ce dernier.
« C’est une course faite pour les puncheurs. Le sommet de la difficulté principale se trouve à une dizaine de kilomètres de l’arrivée. C’est une course dans laquelle on va voir une élimination par l’arrière, un peu comme à Richmond. En effet, on se retrouve sur un parcours assez technique. Il sera difficile, je pense, de faire une différence dans la bosse. Chez les pros, il y a d’ailleurs beaucoup de sprinteurs qui peuvent digérer ce genre de bosses« , explique Jean-Pierre Dubois, le sélectionneur de l’équipe belge espoirs à la RTBF. On pense notamment à Michael Matthews (Orica-Scott) que ce dernier cite dans ses favoris. Tout comme Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) déjà sacré deux fois champion du monde.
Les Mondiaux de Bergen pas assez difficiles pour van Avermaet et Gilbert?
Pour Oliver Naesen, la révélation de la formation Ag2r-La Mondiale sur les dernières classiques flandriennes, le parcours n’est pas assez sélectif: « C’est un beau tracé, très agréable, typique des circuits citadins. Mais il n’est pas celui que nous attendions. Ce n’est pas un parcours comme le Tour des Flandres ou l’Amstel Gold Race mais plus comme le Grand Prix de Plouay« , explique le jeune homme à la RTBF. « Salmon Hill est la seule vraie bosse mais elle n’est longue que d’un peu plus d’un kilomètre. De plus, elle n’est pas très raide. Pour nos leaders, Greg Van Avermaet et Philippe Gilbert, elle aurait dû être plus difficile. Ils auraient été cités parmi les grands favoris.«
Greg van Avermaet (BMC Racing Team) qui sort d’une campagne printanière couronnée de succès comme le montre sa victoire à Paris-Roubaix, est du même avis que son compatriote, comme il l’explique au Het Nieuwsblad: « J’avais déjà fait des recherches. Le Salmon Hill, c’est un peu comme le Tiegemberg. Je suis un peu déçu parce qu’il n’y a pas assez de difficultés.«
Le double champion du monde, Peter Sagan (Bora-hansgrohe), s’est mis au repos après Paris-Roubaix. Il fera son retour le 1er mai sur Le Grand Prix de Francfort avant de partir sur le continent américain pour disputer le Tour de Californie. Il y retrouvera peut-être le vainqueur de l’édition 2016, le français Julian Alaphilippe, (Quick-Step Floors) s’il s’est bien rétabli de son genou qui l’a privé de la campagne des ardennaises.
La force capillaire de Peter Sagan n’est plus, sans être tondue
Après avoir remporté Kuurne-Brussel-Kuurne, le Slovaque a décidé de couper une bonne longueur de sa chevelure abondante, au moins vingt centimètres. Mais après être passé sous les doigts du coiffeur, sûrement ceux de sa sœur qui tient un salon de coiffure, Peto a connu une grande méforme pour un coureur de son envergure. Depuis le Grand Prix E3 Harelbekeet une première chute inhabituelle pour l’équilibriste qu’il est sur deux roues, il enchaîna malchance et contre-performances, un lourd gadin sur le Tour des Flandres qui l’empêcha de disputer la gagne et sa place presque anonyme de 38ème sur Paris-Roubaix.
Une longue crinière coupée, les victoires envolées
L’influx de ses jours victorieux se trouvait dans sa longue fibre capillaire. Faudra-t-il attendre de longs mois, le temps que ses cheveux atteignent pareille longueur que dans le passé, pour revoir Peter Sagan lever les bras au ciel ? Mais il est peut-être déjà en train de rédiger précocement ses mémoires dans une encre désinvolte et au titre révélateur, « Ma longueur du temps jadis, providence de mes plus belles victoires ». Il porte bien le carré, portait mieux sa crinière de tigre se Slovaquie qui lui donnait un look de rockstar qui fait tournoyer sa chevelure sur scène devant ses fans déchaînés. Peto a aussi coupé sa barbe, pas de hipster mais de style Ducktail, plutôt Napoléon trois impérial ces derniers temps et mal rasé dans l’Enfer du Nord.
Défi à relever le jour du muguet au Grand Prix de Francfort
Peter, je t’envoie ce message comme un défi à relever, prouve que je me trompe sur la thèse que j’avance et coupe court à mes insinuations le coupe-chou dans une main pour trancher ma langue de vipère et dans l’autre la tondeuse de mes dires.
Peter&Sagan, parce qu’il vaut presque toujours la gagne
Cheveux longs, moins longs ou rasés, le palmarès de Peter Sagan parle pour lui. A 27 ans, il a déjà remporté quelques 92 succès dont une grande partie en WorldTour. Juste pour la saison cycliste 2017, le coureur de l’équipe Bora Hansgrohe a claqué Kuurne-Brussel-Kuurne ainsi que deux étapes sur Tirreno-Adriatico. Et on ne compte pas ses accessits au plus haut niveau.
Demain, terminé les vélos de contre-la-montre, et bonjour les vélos à 6,8 kilos dédiés à la montagne. Le Tour de Romandie, dans le cadre de sa première étape (173,3 Km), proposera une première arrivée au sommet. Au préalable, et avant d’en découdre entre favoris, le peloton aura quelque quatre cols à escalader.
La première des deux étapes de montagne du Tour de Romandie
Au départ d’Aigle, où l’Italien Fabio Felline (Trek) s’est imposé sur le prologue, les coureurs prendront la direction de Champéry. Et pour arriver au final de la première étape du Tour de Romandie, les coureurs devront escalader d’abord quatre cols, avant d’entamer la montée finale. Le vainqueur du jour aura sans doute pris un ascendant sur la victoire finale, même si tout se jouera sur le contre-la-montre individuel (18,3 Km) à Lausanne, dimanche.
Tout se jouera dans la montée finale, à moins que…
Après 41 kilomètres de course, les coureurs franchiront un premier col (3e catégorie), perché à 631 mètres d’altitude. Un peu dans le même registre, 25 kilomètres plus loin, un second col de 3e catégorie sera à escalader (720 mètres). Puis les choses se corseront. Au kilomètre 93,8 de l’étape, un col de 2e catégorie se dressera face aux coureurs. Le peloton franchira pour la première fois les 1000 mètres d’altitude. Puis, avant d’en finir avec la redoutable montée finale sur Champéry (1ère catégorie – 1046 mètres), en guise de mise en jambe avant la bagarre, un modeste col de 3e catégorie s’opposera au peloton. Le profil de l’étape est propice à une explication entre leaders dans la montée finale. Mais une échappée partie de loin, mal contrôlée, pourrait faire perdre les meilleurs pronostiqueurs.