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Jonathan Vaughters : « Pierre Rolland a des ‘cojones’. »

Pierre Rolland entame sa deuxième saison au sein de la structure Cannondale-Drapac. Le manager de l’équipe américaine est fier de le posséder dans son effectif. Il croit encore en lui malgré une saison 2016 en dents de scie comme il l’explique auprès de L’Équipe.

Vaughters, admiratif de Rolland

Jonathan Vaughters avait embauché Pierre Rolland à la fin de la saison 2015. En revoyant de fond en comble son programme et ses entraînements, il espérait faire de lui un grand outsider sur les courses par étapes. Mais l’année 2016 n’a pas été totalement réussi pour le Français. « Je l’aime beaucoup. Dans le dernier Tour de France, il a subi deux grosses chutes. Après la deuxième, 99% des coureurs seraient montés dans une ambulance. Je sais qu’il n’a pas cette image en France, mais c’est un mec incroyable. J’ai confiance en lui. Il a un gros moteur et il va faire quelque chose de grand, de spécial avant la fin de sa carrière. C’est un passionné. Ca ne ressort pas dans les interviews, mais il a des ‘cojones’. »

Cannondale-Drapac possède des coureurs talentueux

Cannondale-Drapac est l’équipe la plus jeune du peloton World Tour. Le staff misera notamment sur l’Italien Alberto Bettiol, âgé de 23 ans. Il a brillé cet été et cet automne en finissant troisième du Tour de Pologne, deuxième à Plouay, mais aussi dans le top 10 des deux classiques canadiennes. Il espère aussi miser sur l’une de ces recrues : Hugh Carthy : « Pour moi, c’est le coureur britannique qui a le plus de talent. »

Mais il faudra aussi suivre cette équipe sur les pavés. En effet, avec Sep Vanmarcke, ils ont une belle carte à jouer : « (Paris-Roubaix) est une course où on peut jouer une tactique intéressante avec quatre ou cinq coureurs performants. »

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Pierre Rolland chute lors du Tour de France

 

Mikel Landa sollicité par d’autres équipes

Après une excellente saison 2015 au cours de laquelle il s’est classé 3ème du Giro d’Italia en décrochant deux étapes au passage, Mikel Landa a rejoint la Team Sky l’an passé. Le grimpeur espagnol devait de nouveau jouer les premiers rôles en Italie mais il en fut tout autre. Malade, il n’a pas été en mesure de défendre ses chances et a jeté l’éponge au cours de la 10ème étape.

Mikel Landa attire les convoitises

Malgré une saison en demi teinte, Mikel Landa reste une valeur sûre pour les courses à étapes. L’Espagnol de la Team Sky aurait ainsi été approché par deux formations cet hiver, Bahrain-Merida et Movistar. Malgré ces offres, il va rester dans l’équipe britannique jusqu’à la fin de l’année au moins et n’a pas l’intention de la quitter: « J’ai signé chez Sky et à aucun moment il m’a traversé l’esprit de partir », explique Mikel Landa dans les colonnes de AS.

La saison 2017 du grimpeur de la Sky va rester sensiblement la même avec le Tour d’Italie comme objectif principal. Son programme de course passe par le Tour de Valence, Tirreno-Adriatico et le Tour du Trentin. « Le Giro me correspond mieux avec davantage d’arrivées en altitude, d’autant plus que j’aime le Stelvio. »

Comme l’an passé, Mikel Landa se présentera peut-être sur le Tour de France ensuite, pour aider Chris Froome a remporter un quatrième titre.

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Mikel Landa – Best of

Warren Barguil visera les victoires d’étape sur le Tour

Après une bonne année 2016, malheureusement marquée par un accident en début de saison et qui l’a beaucoup marqué, Warren Barguil aborde 2017 avec des ambitions claires et précises. 

Les classiques ardennaises comme premier objectif

Talentueux grimpeur mais également doué pour les courses taillées pour les puncheurs, Warren Barguil souhaite axer sa première partie de saison sur les classiques ardennaises qui auront lieu durant la deuxième quinzaine d’avril. Ensuite, le Breton se focalisera sur le Tour de France, et, à l’image de Thibaut Pinot, veut se battre pour les victoires d’étape et donc délaisser le classement général. C’est ce que le coureur de 25 ans a dévoilé dans un entretien au Télégramme.

« Mon premier objectif ce sera les classiques ardennaises. C’est vraiment important pour moi d’y être à mon meilleur niveau. Faire aussi bien que l’an passé(…) Et puis bien sûr le Tour. Là, je vais me focaliser sur les victoires d’étapes. Tom Dumoulin, qui sera sur le Giro pour jouer le classement général, ne sera pas sur le Tour, donc l’équipe sur le Tour sera focalisée sur les étapes. » Comme en 2016, Warren Barguil prendra ensuite la direction de l’Espagne, pour disputer la Vuelta, qu’il a abandonnée précipitamment cette année lors de la 3e étape, puis de l’Italie, sur le Tour de Lombardie, terminé en 8e position l’an dernier.

Barguil reste très marqué par son accident

Renversé par une voiture en compagnie de plusieurs de ses coéquipiers lors d’un stage de préparation en début de saison dernière, Warren Barguil voit désormais la vie sous un autre angle. « Oui, je regarde la vie différemment. Ça rend plus fort, mais il y a un stress post-traumatique, quand je conduis, quand je vois les comportements de certains automobilistes, ça me fait plus peur qu’avant. D’autant que cinq ans plus tôt, j’avais perdu mon papy également en janvier, et ça m’avait beaucoup marqué. Ce sont des événements qui ont changé mon regard sur la vie sur pas mal de points. Il a fallu s’en remettre. Et j’ai de la chance d’être en vie, c’est ce que je me dis », relativise le grimpeur de la Team Sunweb.

Questionné sur son manque du pays, Warren Barguil avoue que parfois, il « aimerait bien être dans une équipe française pour pouvoir parler plus en français« . Mais le Breton possède toujours deux ans de contrat avec la formation allemande et ne souhaite pas créer la polémique. « Changer ? Peut être plus tard, mais pour l’instant non, je me sens bien dans cette équipe, et tout va bien. »

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Les deux succès de Warren Barguil sur la Vuelta 2013

Le Team Sky avec Geraint Thomas, entre autres

Pour le Tour Down Under, le Team Sky a envoyé une équipe capable de performer sur tous les terrains. Le puncheur qu’est Sergio Henao et le coureur complet qu’est Geraint Thomas auront pour rôle de bien figurer au classement général voire de se battre pour la victoire finale.

Le Team Sky veut briller sur tous les terrains

Outre le classement général avec Sergio Henao et Geraint Thomas, le Team Sky veut également saisir sa chance dans les sprints. En l’absence du grand leader de l’équipe britannique dans la discipline, c’est le jeune Danny Van Poppel, 23 ans, qui devra imposer sa pointe de vitesse. Il pourra notamment compter sur Ian Stannard, Luke Rowe ainsi que le transfuge Owain Doull pour le mener dans les meilleures conditions à l’approche de l’emballement final.

Le Team Sky pour le Tour Down Under 2017 (17-22 janvier) : Owain Doull, Sebastien Henao, Sergio Henao, Luke Rowe, Ian Stannard, Geraint Thomas et Danny Van Poppel.

https://twitter.com/TeamSky/status/817279559695405056

Francis Mourey : « L’objectif d’un dixième titre »

C’est en Bretagne, sur les terres de l’équipe Fortuneo-Vital Concept, que Francis Mourey tentera de conquérir un dixième titre de champion de France de cyclo-cross ce dimanche. A Lanarvily, la concurrence sera rude. Et même au sein de sa propre formation, Arnold Jeannesson et Kévin Ledanois pourraient tirer leur épingle du jeu.

Francis Mourey : « Ce parcours m’a toujours bien réussi »

Le nonuple champion de France sait comment s’y prendre pour conquérir le titre national. A 36 ans, Francis Mourey est en lice pour un dixième succès. « Je suis satisfait de ma semaine d’entrainement. Je n’avais pas de bonnes sensations lors de ma dernière compétition mais j’ai continué à bien travailler pour dimanche, a-t-il dit. Je viens à Lanarvily avec l’objectif d’un dixième titre mais le principal est de conserver le maillot dans l’équipe que ce soit Arnold, Kevin ou moi. C’est toujours un avantage sur un circuit roulant d’avoir des coéquipiers » puis d’ajouter : « Ce parcours m’a toujours bien réussi, j’espère qu’il en sera de même dimanche ».

Ledanois et Jeannesson prêts à tirer leur épingle du jeu

« Cette discipline est mon premier amour, a avoué Kévin Ledanois. Cette année, j’ai voulu me tester sur une manche nationale pour évaluer mon niveau. La forme était là et j’ai décidé de pousser jusqu’au championnat de France. […] L’objectif avant de s’élancer sur un championnat est toujours le maillot. […] Nous allons nous préparer ensemble, en équipe, même si dimanche nous viserons la même chose. » Arnold Jeannesson, qui a rejoint Fortuneo-Vital Concept ce 1er janvier, a lui aussi déclaré être très motivé à l’approche du championnat de France de cyclo-cross. « Cette année, c’est peut-être ma chance je pense avoir les jambes pour aller chercher le maillot.  Il y a deux favoris Clément Venturini et Francis Mourey. C’est un sport individuel mais si nous avons la possibilité de faire une course d’équipe pour aller chercher le maillot nous le ferons », a dit le transfuge.

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Francis Mourey champion de France pour la 9e fois

Bora-Hansgrohe mise tout sur Peter Sagan

Ce n’est une surprise pour personne. Peter Sagan a annoncé depuis plusieurs semaines sa venue sur le Tour Down Under. Et Bora-Hansgrohe a tout misé sur le double champion du monde pour sa première compétition en tant qu’équipe World Tour !

Peter Sagan sur tous les terrains

Peter Sagan sera probablement le leader incontesté chez Bora-Hansgrohe même si certaines individualités se sont déjà révélées à la hauteur. Pour le sprint, Sam Bennett peut endosser le rôle de leader mais sera sûrement le lanceur de luxe du champion du monde. Avec Rudiger Selig ou encore Michael Kolar, l’équipe allemande aura un train assez dense pour présenter dans les meilleures conditions le sprinteur attitré. Jay McCarthy évoluera à domicile et le Tour Down Under lui a réussi par le passé. L’an passé, le puncheur australien avait remporté une étape et s’était classé 4e au classement général final. Il pourra suppléer le leader slovaque en cas de difficulté dans l’ascension de Willunga Hill.

Actualité cyclisme : retrouvez la liste des engagés du Tour Down Under.

Bora-Hansgrohe pour le Tour Down Under 2017 (17-22 janvier) : Peter Sagan, Sam Bennett, Gregor Muhlberger, Rüdiger Selig, Michael Kolar, Jay McCarthy et Lukas Pöstlberger.

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Le lancement de l’équipe Bora-Hansgrohe 2017

La rentrée pour Arnaud Démare

C’est le 1er février qu’Arnaud Démare retrouvera la compétition à l’occasion de l’Etoile de Bessèges. Le sprinteur de la FDJ est actuellement en stage au soleil à Grand Canaria pour peaufiner sa préparation en vue de la saison 2017 qui sera une année charnière.

Arnaud Démare, un statut à défendre

Sur l’Etoile de Bessèges, Arnaud Démare aura l’occasion, à plusieurs reprises, de faire parler sa pointe de vitesse. Une excellente mise en jambe pour le Picard qui pourrait scorer dès ses premiers tours de roues en compétition. La suite se déroulera au Portugal avec le Tour de l’Algarve avant de se rendre en Belgique pour le weekend d’ouverture. Suivront Paris-Nice et évidemment Milan-Sanremo où il tentera de récidiver après sa victoire l’an dernier. La saison continuera avec les classiques flandriennes Gent Wevelgem, Tour des Flandres et Paris Roubaix, entre autres.

Le Tour de France pour Arnaud Démare

La deuxième partie de saison d’Arnaud Démare sera axée autour du Tour de France. C’est finalement la victoire qui lui manque. A 25 ans, le coureur de l’équipe FDJ n’a encore jamais levé les bras sur un Grand Tour. Il y est presque parvenu en 2016 en terminant deux fois deuxième d’étapes sur les routes du Tour d’Italie. Avec une équipe de plus en plus forte à ses côtés (on pense notamment aux recrues Jacopo Guarnieri et Davide Cimolai), Démare pourrait bien lever les bras pour la première fois sur un Grand Tour en juillet prochain…

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Arnaud Démare remporte Milan-Sanremo 2016

Nouvelle-Zélande : Jack Bauer titré en CLM

Après avoir été champion de Nouvelle-Zélande de la course en ligne, Jack Bauer a ajouté un nouveau titre à son palmarès. Pour la première fois de sa carrière, la recrue de l’équipe Quick-Step Floors s’est imposée sur le contre-la-montre de son championnat national qui ne comptait que sept coureurs au départ. Jason Christie finit deuxième et Hamish Bond troisième.

Bauer, le 40e succès national de Lefevere depuis 2003

« La victoire me rend heureux, a déclaré Jack Bauer, car c’est très agréable de lancer la saison comme ça. Je tiens à remercier ma fiancée et toutes les personnes qui sont venues ici aujourd’hui pour me soutenir. J’espère pouvoir montrer d’autres performances, même si je sais que ce ne va pas être facile. »

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Jack Bauer lève les bras sur le Tour of Britain 2016

Robert Marchand, l’homme qui valait 105 ans

 

C’est un petit homme qui traverse le temps

Marchand à vélo roulant le plus souvent

Sur les routes de France il écume son âge

Son centenaire passé il nous le partage

Comme une lettre ouverte lue à deux roues

Sur des kilomètres sans fin et partout

De l’Ardèche jusqu’à la côte d’Azur

Celle de la piste qui porte l’usure

D’un nouveau record du monde de l’heure

Battu par le marchand de bonheur

Un Robert comme cela il n’y en a pas deux

Qui prolonge la vie d’un mètre ou deux

Et s’accumulent tous au fil des jours

Sur la santé de son parcours

Une promenade à plusieurs propos

Dont un qu’il porte sur son dos

Comme une amie qui lui veut du bien

Une très vieille dame vouée à ses soins

Qui lui parle sans cesse au creux de l’oreille

Des minutes qui sont des merveilles

Qu’il faut entretenir toutes leurs secondes

Qui en conçoivent d’autres toujours plus profondes

De bien-être et de longévité

Et livrent leur secret……………..pédaler………

 

Wilco Kelderman chef de file de l’équipe Sunweb

La formation Sunweb a communiqué jeudi la liste de ses coureurs pour le prochain Santos Tour Down Under (2.UWT – 17 au 22 janvier), première épreuve WorldTour de la saison cycliste 2017. Wilco Kelderman, le talentueux coureur néerlandais âgé de 25 ans, sera le chef de file de l’équipe Allemande.

Kelderman pourrait briller sur le Tour Down Under

Si l’ensemble des observateurs s’accorde à dire que le champion des Pays-Bas du chrono 2015 est un futur grand, la saison 2017 pourrait être la confirmation de ce ressenti. En 2013, Kelderman avait pris la 6e place au classement général final du TDU, avec notamment une 6e place à l’occasion de l’étape de reine de Willunga Hill. Sa première participation à l’épreuve Australienne se faisait en 2012, avec un classement plus qu’honorable pour une tout jeune garçon (21e). Le leader désigné de l’équipe Sunweb sera accompagné cette année de : Nikias Arndt , Phil Bauhaus, Johannes Frölhinger, Simon Geschke, Chris Hamilton et Lennard Hofstede.

 

https://twitter.com/TeamSunweb/status/816954360127164417

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Présentation de l’équipe Sunweb 2017

Wanty-Groupe Gobert : rester sur une bonne dynamique

Malgré une année 2016 douloureuse, marquée par le décès tragique de son coureur Antoine Demoitié, la formation Wanty-Groupe Gobert a réalisé une excellente saison avec en point d’orgue, la victoire d’Enrico Gasparotto à l’Amstel Gold Race. Par ailleurs, elle a conclu l’année avec une première place au classement UCI Europe Tour. En 2017, l’équipe pro continentale belge souhaite prolonger cette dynamique et pourquoi pas, prendre le départ de son premier Grand Tour…

🏆 Bilan 2016 de Wanty-Groupe Gobert

Avec un total de douze victoires cette saison, Wanty-Groupe Gobert s’est imposée comme l’une des meilleures équipes du peloton sur le circuit européen. En effet, avec 3015 pts, l’équipe pro continentale belge remporte le classement UCI Europe Tour. Elle devance Direct Energie (2926 pts) et Cofidis (2953 pts). Avec trois victoires chacun, Kenny Dehaes et Jérôme Baugnies sont les coureurs les plus prolifiques de Wanty-Groupe Gobert. Le premier a levé les bras au terme de plusieurs arrivées massives, sa spécialité. Il a remporté le Tour du Limbourg devant Tom Boonen et une étape des Quatre jours de Dunkerque et du Tour de Picardie. Le second a décroché une victoire sur la Course des raisins pour la deuxième année consécutives, une étape du Rhône-Alpes Isère Tour et a remporté l’Internationale Wielertrofee Jong Maar Moedig. Dimitri Claeys quant à lui, a réalisé une très bonne campagne printanière, marquée par une neuvième place sur le Tour des Flandres. Le Belge s’est imposé par la suite, à la mi-saison, sur la troisième étape du Tour de Wallonie et a ajouté le Grand Prix Jef Scherens à son palmares. Le plus gros succès de l’équipe cette saison reste indiscutablement l’Amstel Gold Race avec Enrico Gasparotto. L’Italien a offert une victoire de prestige à Wanty-Groupe Gobert qui s’impose pour la première fois de son histoire sur une épreuve classée World Tour.

Pourtant, la saison a été plus que douloureuse pour Wanty-Groupe Gobert. Victime d’une chute puis percuté par une moto à Gent-Wevelgem, son coureur Antoine Demoitié est décédé des suites de ses blessures. La perte tragique d’un membre de l’équipe a meurtri ses coéquipiers et le monde du vélo.

🖋 Transferts : Une équipe remodelée

⇦ Les départs

Vainqueur de l’Amstel Gold Race et cinquième de la Flèche Wallonne, Enrico Gasparotto était incontestablement l’un des hommes forts de Wanty-Groupe Gobert. A bientôt 35 ans, l’Italien en a encore sous la pédale et a décidé de rejoindre Bahrain-Merida cet hiver. Autre départ important, celui du Belge, Dimitri Claeys. Fort d’une neuvième place au Tour des Flandres, il sera le leader de la Cofidis sur les pavés. Roy Jans, l’un des sprinteurs de l’équipe, a quant à lui signé chez WB-Veranclassic-Aqua Protect. Cette saison, il a remporté la dernière manche de la Coupe de Belgique, le Prix national de clôture. Il a par ailleurs signé huit Top 5 cette saison dont une deuxième place au Tour de Münster derrière John Degenkolb.

Départs : Gaëtan Bille (Verandas Willems-Crelan), Dimitri Claeys (Cofidis), Boris Dron (retraite), Enrico Gasparotto (Bahrain-Merida), Roy Jans (WB-Veranclassic-Aqua Protect), Marco Marcato (UAE Abu Dhabi), Lander Seynaeve (Roubaix Lille Métropole) et Björn Thurau (Kuwait-Cartucho).

⇨ Les arrivées

Pour 2017, Wanty-Groupe Gobert s’est largement renforcée pour les classiques pavées. En recrutant Yoann Offredo, elle tient son nouveau leader sur ce genre de terrain. Habitué à rouler pour les autres à la FDJ où il a passé toute sa carrière, il n’a que rarement eu l’occasion d’exprimer tout son potentiel. Désormais chef de file sur un terrain qu’il affectionne, il aura une équipe à son service. Cette dernière devraient être composée de deux hommes forts, eux-aussi nouveaux venus à la Wanty-Groupe Gobert. Guillaume Van Keirsbulck d’abord. En provenance de la Quick-Step, le Belge est un habitué du genre. En effet, l’ancien vainqueur de Paris-Roubaix juniors a été un allié de taille pour Tom Boonen ces dernières années. Lieuwe Westra ensuite. On se souvient de la puissance du Néerlandais chez Astana, lorsqu’il emmenait Vincenzo Nibali sur les pavés lors d’une étape du Tour de France 2014, entre Ypres et Arenberg Porte du Hainaut. Vainqueur des Trois ours de La Panne cette saison, il aura certainement l’occasion de jouer sa carte personnelle. En plus de faire partie du prochain noyau de l’équipe pour les classiques, Wesley Kreder a été appelé pour intégrer le train du sprinteur de l’équipe, Kenny Dehaes. Recruté par Wanty-Groupe Gobert pour épauler Guillaume Martin sur les épreuves montagneuses, Guillaume Levarlet entame sa onzième saison chez les professionnels. Il n’est pas le seul a intégrer le groupe « vallon/montagne » car le Français Fabien Doubey a lui aussi été recruté dans cet objectif. L’Italien Andrea Pasqualon a rejoint l’équipe belge cet hiver pour remplacer Roy Jans. Coureur rapide, il peut briller sur les arrivées difficiles.

Arrivées : Fabian Doubey (CC Etupes), Wesley Kreder (Roompot-Oranje Peloton), Guillaume Levarlet (HP BTP-Auber 93), Xandro Meurisse (Crelan-Vastgoedservice), Yoann Offredo (FDJ), Andrea Pasqualon (Team Roth), Guillaume Van Keirsbulck (Quick-Step Floors),  Pieter Vanspeybrouck (Topsport Vlaanderen-Baloise) et Lieuwe Westra (Astana).

🎯 Quels objectifs en 2017 pour Wanty-Groupe Gobert ?

Sur les Grands Tours

Difficile de prévoir les objectifs d’une équipe sur un Grand Tour lorsque celle-ci est soumise aux choix des organisateurs de la course. Wanty-Groupe Gobert sera-t-elle invitée sur le Tour de France ou sur la Vuelta? Il faudra encore attendre quelques mois pour le savoir. L’équipe belge rêve pourtant de prendre le départ d’une épreuve de trois semaines pour la première fois de son histoire et avec quatre français dans son effectif, dont Yoann Offredo, elle peut espérer obtenir une wild-card. Si elle reçoit son précieux sésame, on peut espérer que l’équipe va dynamiter la course et essayer d’aller chercher les étapes. Elle pourrait éventuellement jouer le général avec le prometteur Guillaume Martin, 23 ans.

Sur les classiques

Sur les classiques flandriennes, Wanty-Groupe Gobert dispose d’un groupe solide, capable de rivaliser avec les grosses écuries. L’équipe belge ne nourrit aucun complexe et y va pour gagner et donner le meilleur d’elle-même. Avec une équipe solide, articulée autour de Yoann Offredo, elle devrait souvent figurer dans le Top 10 des courses pavées. Sur les ardennaises, l’absence d’Enrico Gasparotto pourrait se faire ressentir mais derrière, les jeunes loups ont faim, à commencer par Guillaume Martin (voir plus bas). Le jeune Français pourrait être la bonne surprise de la Wanty-Groupe Gobert sur ce genre d’épreuve.

Notations de l’effectif de Wanty-Groupe Gobert en 2017

🔵🔵🔵🔵⚪ Course d’un jour
🔵⚪⚪⚪⚪ Classement général sur les GT
🔵🔵⚪⚪⚪ Contre-la-montre
🔵🔵🔵⚪⚪ Sprint
🔴🔴🔴⚪⚪ Niveau global

🏅 Pronostique de TodayCycling : Yoann Offredo remporte le Circuit Het Nieuwsblad

📊 La statistique : 1. En 2016, seuls les coureurs belges ont levé les bras chez Wanty-Groupe Gobert sauf un. Il s’agit de l’Italien Enrico Gasparotto qui a remporté l’Amstel Gold Race. Un, parce qu’il s’agit aussi de la seule épreuve World Tour sur laquelle l’équipe est sortie victorieuse de toute son histoire.

Le coureur à suivre : 🇫🇷 Guillaume Martin

Neo-pro en 2016 chez Wanty-Groupe Gobert, Guillaume Martin a d’ores et déjà réussi son entrée chez les grands malgré un début de saison retardé par les blessures. Il a notamment participé aux plus grandes épreuves du calendrier World Tour comme les classiques ardennaises ou le Dauphiné mais surtout, il s’est distingué sur les courses à étapes. En effet, le vainqueur de Liège-Bastogne-Liège espoirs s’est classé deuxième du Tour d’Autriche et quatrième au Tour de l’Ain. En 2017, il veut batailler sur les classiques ardennaises et espère participer à un Grand Tour.

Effectif 2017 de l’équipe Wanty-Groupe Gobert :

Simone Antonini, Frederik Backaert, Jérôme Baugnies, Thomas Degand, Kenny Dehaes, Tom Devriendt, Fabien Doubey, Wesley Kreder, Guillaume Levarlet, Guillaume Martin, Mark McNally, Xandro Meurisse, Marco Minnaard, Danilo Napolitano, Yoann Offredo, Andrea Pasqualon, Robin Stenuit, Guillaume Van Keirsbulck, Kevin Van Melsen, Pieter Vanspeybrouck, Frederik Veuchelen et Lieuwe Westra.

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Enrico Gasparotto remporte l’Amstel Gold Race 2016

https://www.youtube.com/watch?v=XxmAEtwa0s8

Adam Blythe présente son nouveau maillot

Adam Blythe fait partie des coureurs à avoir intégrer la nouvelle équipe continentale professionnelle, Aqua Blue Sport. Le Britannique de 26 ans sort d’une saison riche chez Tinkoff, où il était au service de Peter Sagan sur les classiques.

Champion de Grande-Bretagne sur route, Adam Blythe est connu pour posséder une belle pointe de vitesse. Il a d’ailleurs décroché ce titre en battant Mark Cavendish et Andy Fenn au sprint. Hormis cette victoire, le jeune homme s’est également classé 12ème des derniers championnats du monde de Doha cette saison, de quoi attirer l’attention de plusieurs équipes. C’est finalement chez Aqua Blue Sport qu’il a décidé de signer son nouveau contrat.

« Rejoindre Aqua Blue Sport m’offre une excellente occasion de tirer le meilleur parti de moi-même en 2017. J’aurai le soutien pour être en mesure de le faire. Mon objectif est de gagner des courses de vélo et le fait d’être dans une petite équipe me donne envie de faire mieux. Chacun d’entre nous va porter les autres vers le haut« , explique Adam Blythe dans un communiqué publié par son équipe.

La formation Aqua Blue Sport a publié une photo sur son compte Twitter, présentant le maillot de son champion de Grande-Bretagne.

https://twitter.com/AquaBlueSport/status/816330624495652866

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Adam Blythe remporte le championnat de Grande-Bretagne sur route

 

ASO s’offre le Grand Prix de Francfort

L’organisateur de la classique historique allemande a annoncé aujourd’hui son rachat par ASO. Le groupe Amaury poursuit son offensive outre-Rhin quelques jours après l’annonce de l’annulation du Tour du Qatar. Victime de la guerre du Golfe cycliste ?

ASO dans la place financière

La Gesellschaft zur Förderung des Radsports, société organisatrice de la classique allemande, a annoncé aujourd’hui son rachat par le groupe Amaury. Le Grand Prix de Francfort est die classique historique allemande, courue depuis 1962, sous le patronage originel de la brasserie Henninger, le 1er mai. Ce jour béni où l’on fêtait pêle-mêle travail, bière et vélo.
Certes elle fut inscrite au calendrier de la Coupe du Monde 1995 (victoire au sprint de l’italien Frattini de la Gewiss devant Jens Heppner…), mais elle demeurait depuis dans l’ombre de la Cyclassics d’Hambourg. Celle-ci, créée en 1995 et remportée devant une foule en délire par Jan Ullrich en 1997, avait intégré, dans un premier temps, la Coupe du Monde dès 1998, puis le Pro et le World Tour. Cette acquisition est tout sauf anodine pour ASO. D’une part, le Grand Prix de Francfort, Rund um den Finanzplatz Eschborn – Frankfurt, a bénéficié cette année de l’élargissement du calendrier World Tour. Comme les neuf autres épreuves promues, elle est classée en catégorie 5 (offrant 300 points au vainqueur). De plus, face à la volonté à tout crin de mondialisation par l’UCI du circuit Pro devenu World Tour, ASO semble jouer à fond la carte du couple franco-allemand. Cette croissance externe mise sur le retour en grâce du cyclisme outre-Rhin (deux équipes World Tour) avec le Grand Départ du Tour 2017 à Düsseldorf, la relance du Tour d’Allemagne, « Deutschland Deine Tour », en 2018.

La guerre du Golfe cycliste

Fin 2016, ASO notifiait à l’UCI l’annulation de la seizième édition du Tour du Qatar « en raison des difficultés rencontrées dans la recherche sponsors ». Cela pouvait poser question d’ailleurs sur le succès des derniers championnats du monde de cyclisme à Doha. L’UCI prenait acte sans commentaire de la non-tenue d’une des nouvelles courses World Tour, symbole de la mondialisation du cyclisme.
Manque d’intérêt, victime de la forte concurrence que se livrent ASO et RCS Sport dans le Golfe, calendrier inadapté ? Le Tour du Qatar s’offre aux sprinteurs depuis 2002. Pour suivre, ASO créée en 2010 le Tour d’Oman avec du relief. S’ajoute au calendrier local en 2014 le Dubaï Tour, proposé par RCS Sport, lequel se court au tout début du mois de février. Ça frotte mais ça passe. RCS Sport récidive avec l’Abu Dhabi Tour dès octobre 2015, lieu de gala de l’UCI. En 2017, le calendrier World Tour s’étoffe avec la promotion de classiques européennes, du Tour du Qatar, de l’Abu Dhabi Tour et l’arrivée d’un nouvel entrant. Il s’agit du Tour du Guangxi, création du monstre événementiel chinois Wanda Sports, qui accueillera le gala de fin d’année du gratin cycliste. Du coup, l’Abu Dhabi Tour bascule en début de saison juste après le Tour d’Oman, fin février. Quatre épreuves, 20 jours de course étalés sur quatre semaines. C’en est trop. Et puis de toutes les manières, la diplomatie sportive des pays du Golfe a changé de braquet. Quel meilleur vecteur de notoriété dans le cyclisme que le nom d’équipe ? Bahraïn et Abu Dhabi la jouent kazakhe.
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KRISTOFF L’EMPORTE A FRANCFORT EN 2016

Marc Madiot veut une remise en cause globale du cyclisme

Depuis quelques temps, les réactions sont nombreuses quant à la gestion du cyclisme. L’Union cycliste internationale (UCI) est souvent pointée du doigt de par ses prises de décision qui mettent parfois en péril la pérennité de son sport. Marc Madiot, manager de la FDJ et président de la Ligue nationale de cyclisme, a tiré la sonnette d’alarme. Il est temps que ça change.

Des courses supprimées, preuve que le cyclisme va mal

Il est de plus en plus difficile pour les organisateurs de proposer une course avec un plateau convenable. Le Critérium International a disparu, le Tour du Qatar a été supprimé, le Tour La Provence réduit à deux étapes… Les exemples ne manquent pas ! Le Parisien, qui était présent à la présentation du Paris-Nice 2017, a notamment pu croiser Serge Pascal, organisateur du Tour du Haut-Var. « Marc, on a besoin d’un coup de main. On n’a personne, chez nous et à la Provence », a-t-il glissé à Marc Madiot qui a répondu : « C’est ça la réalité du cyclisme aujourd’hui, il y a un problème ».

Un nouveau président à l’UCI, une révolution durable ?

« Si on continue dans la même ligne, je ne donne pas cher d’une bonne partie du calendrier et pas seulement des courses françaises dans les prochaines années. Ce qui s’est passé avec le Qatar n’est pas anodin. Il faut arrêter avec l’approximation et les visions à court terme », a continué Marc Madiot. « On ne fera pas l’économie d’une vraie révolution, d’une remise à plat du fonctionnement global du cyclisme. Et ça, ça passe par l’élection du nouveau président de l’UCI. Il faut du changement. » En septembre, l’Union cycliste internationale procédera à une nouvelle élection. David Lappartient, actuel président de la Fédération française de cyclisme, est l’un des candidats à la présidence de l’UCI. Marc Madiot, avec la Ligue nationale du cyclisme, lui a apporté son soutien.

Quick-Step Floors avec Tom Boonen et Fernando Gaviria

A défaut du Tour de San Luis qui a été supprimé en 2017, les coureurs pourront se rendre en Argentine sur le Tour de San Juan (23-29 janvier). Grâce à son accession en catégorie 1, l’épreuve sud-américaine peut inviter des équipes World Tour. Quick-Step Floors fera le déplacement avec Tom Boonen et Fernando Gaviria notamment. 

Une paire redoutable chez Quick-Step Floors

« À mon avis, l’Argentine est l’un des meilleurs endroits pour lancer la saison grâce aux grandes températures, aux bonnes routes et aux spectateurs qui vous accueillent toujours chaleureusement », a dit Tom Boonen. L’équipe Quick-Step Floors a de bonnes raisons d’espérer un bon début de saison. Outre l’expérience du Belge, elle pourra compter sur la pointe de vitesse de Fernando Gaviria qui s’était révélé aux yeux du grand public en Argentine justement, sur le Tour de San Luis.

Les débuts du Français Rémi Cavagna

A 21 ans, Rémi Cavagna va réaliser sa première épreuve en tant que professionnel. Au sein de la formation Klein Constantia en 2016, le jeune coureur français s’est notamment distingué sur les épreuves chronométrées. Elle est en effet devenu champion de France de la discipline chez les moins de 23 ans et a terminé troisième dans la même catégorie lors des championnats d’Europe. Mais Cavagna sait tout faire ! Il s’est également imposé sur des étapes au nez et à la barbe du peloton comme lors de la première étape du Circuit des Ardennes où il avait devancé Timothy Dupont et Baptiste Planckaert qui a signé chez Katusha-Alpecin.

Quick-Step Floors pour le Tour de San Juan 2017 (23-29 janvier) : Tom Boonen, Rémi Cavagna, Tim Declercq, Fernando Gaviria, Maximiliano Richeze et Pieter Serry.

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Le maillot Quick-Step Floors 2017 dévoilé

Tom Dumoulin se tourne vers le Giro

On en sait plus sur la saison 2017 de Tom Dumoulin. Alors qu’il avait évoqué son intention de ne pas aller sur le Tour de France au mois d’octobre, il a confirmé auprès de Cyclingnews aujourd’hui lors de la présentation de l’équipe Sunweb qu’il sera au départ du Tour d’Italie avec le classement général comme objectif principal.

Tom Dumoulin : objectif Tour d’Italie

Depuis le Tour d’Espagne 2015, Tom Dumoulin a pris conscience de ses capacités sur trois semaines de course. En 2016, le Néerlandais de la formation Sunweb avait d’ailleurs pris les commandes du Tour d’Italie dès le prologue avant d’abandonner à cause d’une douleur à la selle. « Nous avons décidé que nous irons sur le Giro en visant le classement général. Je pense que mes chances sont plus élevées au Tour d’Italie qu’au Tour de France, car il y a plus de contre-la-montre en Italie et il y a aussi plus de concurrence sur le Tour », a-t-il dit à Cyclingnews.

Pas de Tour de France pour Tom Dumoulin

Même si le parcours du Tour de France ne convient pas vraiment à Tom Dumoulin, l’un des leaders de l’équipe Sunweb aurait pu avoir l’honneur de porter le maillot jaune. Seul maillot de Grand Tour manquant à sa collection. En effet, en débutant par un prologue, la Grande Boucle avait toutes les chances de voir le Néerlandais de 26 ans porter le premier maillot jaune de l’édition 2017. Mais c’est bel et bien le Tour d’Italie qui sera le grand objectif de Dumoulin qui ne mettra probablement pas les pieds sur les routes du Tour en juillet prochain.

Dumoulin garde un œil sur les mondiaux

Tom Dumoulin débutera sa saison à Abu Dhabi avant de revenir en Europe. Dès lors, un bloc de courses italiennes sera au programme avec notamment les Strade Bianche ainsi que Tirreno-Adriatico, le premier véritable test de l’année. Suivra un camp d’entraînement en altitude avant le Tour d’Italie. La deuxième partie de saison du pensionnaire de l’équipe Sunweb n’est pas encore connue mais elle devrait s’axer autour des championnats du monde qui se dérouleront en Norvège. En effet, le titre mondial dans l’épreuve du contre-la-montre lui fait toujours de l’œil et il sera l’un des hommes à surveiller.

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Tom Dumoulin sous le déluge à Andorre Arcalis

Bradley Wiggins participera à l’émission TV « The Jump »

A peine a-t-il annoncé, fin 2016, sa retraite de coureur cycliste, que Sir Bradley Wiggins fait déjà reparler de lui. Channel 4, la chaîne de TV organisatrice de l’émission « The Jump », comptera dans ses rangs à l’occasion de la quatrième saison de son émission de télé-réalité sur le champion olympique du chrono de 2012. Le concept est des plus simples : une compétition entre célébrités, aux sports d’hiver.

Un nouveau défi pour Bradley Wiggins

L’ancien vainqueur du Tour de France 2012, récemment retraité, envisagera prochainement un nouveau défi, mais cette fois-ci télévisuel. Le Britannique âgé de 36 ans, anobli en 2013 par la reine Elizabeth II, sera opposé dans le cadre d’une compétition organisée autour des sports d’hiver (skeleton, bobsleigh, ski cross, snow skate, saut à ski, slalom géant) à d’autres célébrités tel que notamment : Robbie Fowler (footballeur), Gareth Fowler (rugbyman), Jason Robinson (rugbyman), Louis Smith (gymnaste), Jade Jones (taekwondoiste), Amy Willerton (mannequin), Vogue Williams (mannequin). Et ce sera sans oublier la participation de candidats Britanniques issus de la télé-réalité. Et pour rappel, Wiggins est excellent skieur et voit logiquement en cette émission la possibilité de remporter un nouveau trophée.

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Le trailer de The Jump 2017 Channel 4 avec Bradley Wiggins

 

Michael Matthews, libéré, délivré ?

Michael Matthews a quitté cet hiver la formation Orica Scott après quatre saisons pour rejoindre Sunweb. Après son premier camp d’entraînement avec la formation néerlandaise et avant ses premières courses, le coureur australien a parlé à CyclingNews de plusieurs sujets, dont son rival Peter Sagan, son passé sous les ordres de Matt White et le Tour de France où il se fixe un objectif ambitieux.

Michael Matthews veut se parer de vert en juillet

Quand on le questionne si il est possible de battre le Slovaque Peter Sagan, il est honnête : « Ces dernières années, non, il n’était pas battable. Mais espérons qu’en 2017 il le sera. Pour le cyclisme et le Tour de France, il serait nécessaire d’avoir une belle bataille pour le maillot vert. Pour le moment, ce n’est pas le cas. Le maillot vert, c’est le maillot de Peter Sagan. Ce serait intéressant pour moi, pour mes fans, d’avoir une belle guerre entre nous deux jusqu’à Paris. Pour le moment, c’est difficile de dire si quelqu’un peut le battre parce que personne l’a fait. Comment le battre : c’est la question à un million de dollars. Si vous savez comment faire, dites le moi », répond Matthews avec humour.

« Je ne suis pas capable de battre Kittel ou Cavendish sur un sprint, donc je dois me concentrer là où je suis compétitif. Je ne dis pas que je ne pourrais jamais gagner de sprint, c’est toujours possible, mais il est très difficile de battre des gars qui ont presque le double de mon poids… Je pense que je m’insère dans un groupe de coureurs où l’on peut retrouver (Greg) Van Avermaet, (Alexander) Kristoff ou (Peter) Sagan, qui peuvent sprinter, mais qui ne sont pas des purs spécialistes. »

Michael Matthews parle de son départ d’Orica

Les rumeurs de son départ de la structure Orica ont été murmurées très tôt dans la saison, avant même le Dauphiné. Alors que tout le monde pensait qu’il allait faire sa carrière dans une équipe australienne, il a finalement choisi de rebondir ailleurs. « J’ai vécu de bons moments dans cette équipe durant ces quatre années. Mais pour progresser encore, je devais changer d’équipe. Il y avait d’autres équipes intéressées par mon profil, mais la façon dont Iwan Spekenbrink (manager général de Sunweb) m’a parlé quand nous avons commencé les négociations m’a extrêmement motivé. Nous avons la même vision du vélo. »

« Lors de notre premier camp d’entraînement, j’ai proposé un plan pour la suite de ma carrière et il a accepté. Avec un manager de la sorte, cela vous donne beaucoup de confiance. (…) Orica ne pouvait pas me proposer la même chose, surtout que l’équipe se tourne au fil des saisons vers des coureurs de grands tours (Esteban Chaves et les frères Yates, ndlr). »

« Gerrans et moi ? Comme Hamilton et Rosberg »

Depuis les Mondiaux 2015, on sait qu’il y avait de l’eau dans le gaz entre Simon Gerrans et Michael Matthews. Le dernier, lorsqu’il a appris que son compatriote avait prolongé avec Orica, a décidé de quitter la structure. « Comme chacun le sait, il y a toujours eu un conflit entre lui et moi », ajoute-t-il. « On peut comparer notre relation à celle qu’on a vu en Formule 1 entre (Nico) Rosberg et (Lewis) Hamilton. Ils se battaient sur chaque grand prix pour la gagne alors qu’il roulait dans la même écurie. Nous voulons tous gagner et c’est rageant quand nous partageons le même maillot. »

A la base, il était prêt à partager le leadership avec un certain John Degenkolb. Mais finalement, ce dernier a décidé de rejoindre Trek-Segafredo. « Quand on m’a proposé un contrat chez Sunweb, on me disait que j’allais partager le leadership avec John. J’en étais très content. J’étais persuadé que l’équipe était capable de gérer nos talents de la meilleure façon possible. Mais au final, Degenkolba rejoint Trek. »

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Michael Matthews vainqueur sur le Tour de France

Sunweb dévoile son maillot 2017

En ce jeudi 5 janvier, l’équipe Sunweb (Giant-Alpecin en 2016) a présenté ses différentes équipes et ses équipements. Le maillot, conçu par Etxeondo, se rapproche fortement de celui porté par les coureurs de cette même équipe lors du dernier Tour de France. Le blanc est dominant avec deux lignes noires qui traversent de haut en bas le maillot. Le nom du nouveau sponsor Sunweb y est inscrit en rouge en plein sur le torse. L’équipe féminine, l’équipe jeune et l’équipe World Tour porteront le même maillot toute la saison.

Quatre Français dans répartis dans les trois équipes

Dans l’équipe World Tour on compte évidemment Warren Barguil. Le grimpeur français, engagé depuis la saison 2013 au sein de ce groupe, a brillé en remportant deux étapes du Tour d’Espagne mais également en terminant troisième du Tour de Suisse ou encore sixième de Liège-Bastogne-Liège cette année. Chez les jeunes, ce sont Clément Betouigt-Suire et Maxime Gressier qui ont été approchés par la structure allemande. Ils évolueront donc cette prochaine saison dans les rangs de l’équipe développement. Chez les féminines, c’est Juliette Labous, 18 ans, qui a été recrutée. Spécialiste du contre-la-montre, elle a fini troisième des championnats du monde de la discipline chez les juniors.

Australie : Et de deux pour Rohan Dennis

Sans surprise, Rohan Dennis est venu s’imposer dans l’épreuve chronométrée des championnats d’Australie. Le rouleur de la formation BMC Racing a signé un temps de 50’59 sur les 40,9 kilomètres du jour. Grâce à sa performance, il a devancé de près d’une minute un ancien champion national de la discipline, Luke Durbridge. Ben Dyball complète le podium du jour.

Rohan Dennis peu confiant

La première partie de parcours ne s’est pas vraiment déroulée comme il le souhaitait. Au temps intermédiaire, Rohan Dennis accusait un retard de trois secondes sur Luke Durbridge. Un peu malade ces derniers jours, l’Australien a même craint ne pas prendre le départ du championnat national du contre-la-montre. Fort heureusement pour lui, tout s’est bien fini avec un second titre australien.

Championnat d’Australie CLM 2017 – Hommes – Top 10

1. 26 Rohan DENNIS (BMC) 50:59.27
2. 33 Luke DURBRIDGE (ORS) 51:57.52 +58.2
3. 34 Ben DYBALL 52:37.99 +1:38.7
4. 53 Michael HEPBURN (ORS) 53:04.09 +2:04.8
5. 111 Miles SCOTSON (BMC) 53:28.59 +2:29.3
6. 14 Brendan CANTY (CDT) 55:00.76 +4:01.4
7. 75 Sean LAKE (ISW) 55:06.09 +4:06.8
8. 138 Cameron WURF (CDT) 55:13.24 +4:13.9
9. 92 Lachlan NORRIS (UHC) 55:33.66 +4:34.3
10. 68 Jacob KAUFFMANN (SNS) 55:37.42 +4:38.1

Australie : Katrin Garfoot sans concurrence face à la montre

Pour la deuxième année consécutive, Katrin Garfoot, 35 ans, a été sacrée championne d’Australie du contre-la-montre. La pensionnaire de la formation Orica-Scott était seule au monde durant les 29,3 kilomètres du jour. En effet, Shara Gillow (FDJ – NouvelleAquitaine – Futuroscope), deuxième, a été reléguée à 1’55 tandis que la troisième, Kate Perry, est pointée à plus de trois minutes !

Un départ rapide pour Katrin Garfoot

Dès le départ, Katrin Garfoot a assommé la concurrence. Grâce à un début de contre-la-montre rapide, la cycliste de l’équipe Orica-Scott a pu rattraper Shara Gillow partie avant elle. « Je savais mentalement que cela me donnerait un avantage », a-t-elle lâché à l’arrivée.

Championnat d’Australie CLM 2017 – Femmes – Top 10

1. 17 Katrin GARFOOT (ORS) 43:05.20
2. 18 Shara GILLOW 45:00.38 +1:55.1
3. 46 Kate PERRY (SPW) 46:19.32 +3:14.1
4. 63 Rebecca WIASAK (HFD) 46:32.51 +3:27.3
5. 28 Lucy KENNEDY 46:52.57 +3:47.3
6. 35 Louisa LOBIGS (HWC) 47:21.79 +4:16.5
7. 38 Rebecca MACKEY 47:37.40 +4:32.1
8. 13 Emily CUNNINGHAM 48:24.22 +5:19.0
9. 29 Erin KINNEALY 48:27.09 +5:21.8
10. 40 Alexandra MANLY (ORS) 48:39.28 +5:34.0

Vincenzo Nibali fera l’impasse sur les Classiques

Focalisé sur le centenaire du Giro d’Italia, Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) a annoncé qu’il renonçait à prendre part aux classiques qui jalonneront la première partie de saison.

Vincenzo Nibali : « Cette année, pas de classique »

Tenant du titre du Giro, Vincenzo Nibali fait du premier Grand Tour de la saison son principal objectif. Pour s’y préparer, le leader de la formation Bahrain-Mérida a décidé de ne pas s’aligner sur les grandes classiques du printemps, mais de privilégier, par exemple, le Tour de Croatie.

L’Italien a expliqué son choix dans les colonnes de Messina Sportiva. « Le centième Giro est le moment le plus important de la saison. Milan-San Remo maintient son parcours classique, c’est plaisant mais je ne crois pas que j’y serai. Quant à Liège-Bastogne-Liège, c’est trop proche du Giro et le Tour de Croatie a lieu en même temps. J’aime bien Liège mais si je n’y cours pas cette année, ça ne changera pas la face du monde. » 

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Vincenzo Nibali arrache le maillot rose à la veille de l’arrivé du Giro

Andrew Talansky se blesse à l’entrainement

A quelques jours de la reprise de la saison, Andrew Talansky a chuté lors d’un entrainement pendant les fêtes de fin d’année. L’Américain souffre d’une fracture du pouce.

10 jours d’arrêt pour Talansky

En plein préparation pour débuter la saison 2017, Andrew Talansky s’est blessé lors d’un entrainement il y a quelques jours. Victime d’une plaque de verglas, le coureur de Cannondale-Drapac s’est fracturé le pouce, et a été contraint de subir un intervention chirurgicale. Plus de peur que de mal néanmoins pour le leader de l’équipe américaine, qui devrait reprendre l’entrainement pleinement d’ici une dizaine de jours, lorsque les points de suture lui seront retirés. Vainqueur du Critérium du Dauphiné en 2014, Talansky souhaite axer sa saison sur le Tour de France, sans omettre de briller sur ses terres, lors du Tour de Californie.

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Le succès d’Andrew Talansky sur le Tour de l’Utah

Nouveau record de l’heure pour Robert Marchand

Pour la deuxième fois, Robert Marchand a inscrit son nom au palmarès du record de l’heure. Après avoir signé la meilleure marque chez les 100-104 ans avec 26,927 kilomètres dans l’heure, celui qui a désormais 105 ans a parcouru cet après-midi à Saint-Quentin-en-Yvelines 22,547 kilomètres faisant de lui le coureur le plus rapide cher les plus de 105 ans ! La foule était venue remplir les gradins pour l’encourager et de nombreux médias ont fait le déplacement pour couvrir cette performance peu commune.

Caleb Ewan s’offre le Critérium d’Ouverture

Comme chaque année désormais, il (Caleb Ewan) ne lui aura pas fallu longtemps pour accrocher son premier succès de la saison. Et avant-même que ne débutent les championnats d’Australie (route et contre-la-montre), le talentueux coureur de la Team Orica-Scott, âgé de 22 ans, a accroché sa première victoire en 2017, à l’occasion notamment du critérium des prochains championnats nationaux.

Caleb Ewan, au sprint, évidemment !

Le vainqueur de la Classique d’Hambourg 2016 (WorldTour) a une fois encore imposé sa pointe de vitesse, au nez et à la barbe des autres spécialistes de la discipline. Au sprint, Ewan a disposé de Scott Sunderland et Brenton Jones. A l’issue des championnats nationaux, toujours organisés en janvier dans l’hémisphère sud, le coureur Australien tentera d’étoffer son palmarès sur le Tour Down Under, lui qui s’y est déjà imposé sur deux étapes, en 2016, et tandis que son coéquipier et compatriote Simon Gerrans remportait le classement général final.

https://twitter.com/OricaScott/status/816570500319088640

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Dernière victoire de la saison 2016 pour Caleb Ewan