Bien que très concentrés sur le Tour de France qu’ils disputent actuellement, et ce à la veille de l’étape du Mont Ventoux (aujourd’hui, 12e étape du Tour de France), les quatre coureurs français sélectionnés pour les prochains JO de Rio, à savoir Thibaut Pinot (26 ans), Romain Bardet (25 ans), Warren Barguil et Julian Alaphilippe (tous deux 24 ans), ont chacun réagi très positivement à l’annonce de leur nom en tant que coureur sélectionné pour les prochains JO de Rio, qui se dérouleront en août prochain. Tous ? Pas exactement ! Le talentueux coureur de l’Etixx QuickStep a été plus réservé sur sa réaction, il semblerait. A moins que ce ne soient les trois autres qui soient plus démonstratifs au final, tout simplement !
Julian Alaphilippe le moins démonstratif
Tandis que ses trois autres compères, à l’arrivée de l’étape de Montpellier remportée par Peter Sagan (le maillot vert) devant Chris Froome (le maillot jaune), ont chacun pris le temps d’annoncer via leurs comptes respectifs Twitter ou Facebook leurs sélections aux Jeux Olympiques à leurs fans en témoignant toute leur satisfaction, depuis son compte Facebook, Julian Alaphilippe, lui, il a timidement, simplement, seulement déclaré : « J’en profite aussi pour vous annoncer ma sélection en équipe de France pour les prochains Jeux Olympiques à Rio :-) ». Disons que le smiley exprime son entière satisfaction.
Comme annoncé la veille par le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, les coureurs n’iront pas en ce 14 juillet jusqu’au sommet du Mont Ventoux, du fait notamment des mauvaises conditions climatiques actuelles qu’il y règne. Cette 12e étape sera raccourcie de 6 kilomètres. La victoire d’étape se jouera au Chalet Reynard, au terme des 178 kilomètres de course, au départ de Montpellier, où la veille le champion du monde sur route, Peter Sagan (maillot vert – Tinkoff) et le maillot jaune Chris Froome (Team Sky) ont créée la surprise, du moins pour le britannique.
Chris Froome unique favori au Ventoux
Après les deux démonstrations effectuées par le leader de la Team Sky depuis le départ du Mont-Saint-Michel, et notamment là où on ne l’attendait pas, il semble impossible de voir en ce 14 juillet le double vainqueur de l’épreuve WorldTour être battu sur cette arrivéeen altitude (1435m), qui plus est dans des conditions difficiles. Seul Nairo Quintana (Movistar) semble être en mesure de suivre le maillot jaune, mais à n’en pas douter que dans les portions les plus dures, et notamment entre les kilomètres 7 et 8 de l’ascension finale, Froome en profitera pour distancer son/ses adversaire(s) resté(s) alors encore dans sa roue. Froome devrait finir en solitaire au Chalet Reynard.
Romain Bardet a rendez-vous avec le Mont Chauve
En ce 14 juillet, les principales chances françaises de victoire d’étape tricolore reposent essentiellement sur les épaules du leader de l’équipe Ag2r La Mondiale, Romain Bardet, actuel 7e du classement général, classé à 56 secondes du britannique. A moins que la surprise ne vienne de l’autre grimpeur d’exception français, Thibaut Pinot (FDJ) qui, lui, n’a plus rien à perdre au classement général, et par définition est capable de toute « tenter » pour s’imposer.
100 km/h et 5 degrés Celsius au sommet du Mont Ventoux
Christian Prudhomme a souhaité raccourcir l’étape du Mont Ventoux à seulement 9,7 kilomètres d’ascension, avec une arrivée d’étape au Chalet Reynard (1435m). En ce 14 juillet, jour de fête nationale française, les prévisionnistes de Météo France ont annoncé des rafales à près de 100 Km/h au sommet du Ventoux et seulement 5 degrés à 2000 mètres d’altitude. Pour la sécurité des coureurs et une bonne organisation de la Grande Boucle, Prudhomme a joué la carte de la « raison » , à juste titre.
Les favoris de la 12e étape du TDF
*** Chris Froome
** Nairo Quintana
* Richie Porte, Adam Yates, Daniel Martin, Romain Bardet, Fabio Aru, Tejay van Garderen, Alejandro Valverde, Sergio Henao, Bauke Mollema, Geraint Thomas, Roman Kreuziger, Joaquim Rodriguez, Thibaut Pinot
Les ascensions de la 12e étape du Tour de France 2016
Km 131,5 – Côte de Gordes – 3,3 KM (4,8% de moyenne) – 4e catégorie
Km 135,5 – Col des Trois Termes – 2,5 KM (7,5% de moyenne) – 3e catégorie
Km 178 – Mont Ventoux (1912m) – 9,7 KM (8,8% de moyenne) – Hors catégorie
Le final de la 12e étape du Tour de France 2016
TODAYCYCLING – Christian Prudhomme a tranché la veille. La victoire d’étape se jouera au Chalet Reynard et non au sommet du Mont Ventoux. Photo : ASO
Cliquez ici pour consulter le classement de l’étape d’avant-hier et le classement général au départ de la 12e étape du Tour de France 2016.
VIDEO CYCLISME
Le résumé de la 11e étape du Tour de France
La nouvelle démonstration de force de Peter Sagan vers Montpellier avait tout pour plaire aux téléspectateurs, mais aussi au propriétaire de l’équipe Tinkoff, le fantasque Oleg Tinkov. Le richissime Russe est présent sur les routes du Tour de France et la deuxième victoire de son champion du monde l’a totalement ravi.
Oleg Tinkov : « Un grand soulagement »
« Comme je l’ai dit, il est techniquement le meilleur coureur, et aujourd’hui nous l’avons tous vu, a déclaré Oleg Tinkov, le propriétaire de l’équipe Tinkoff. C’est un personnage et un showman, il est le meilleur et je suis heureux qu’il soit dans mon équipe. Peter a fait quelque chose aujourd’hui que peu de coureurs dans le peloton sont capable de faire. C’est également un soulagement pour l’équipe après avoir perdu Contador. Une deuxième victoire d’étape est bonne pour nous et garde l’esprit vers le haut. Nous espérons jouer le maillot de grimpeur mais il faudra voir comment Rafal Majka se sent après sa chute, mais tout semble aller pour le mieux. »
Tinkoff sur deux tableaux
L’absence d’Alberto Contador libère les coureurs de l’équipe Tinkoff sur ce Tour de France. Hier, vers Montpellier, si l’Espagnol était toujours présent au sein du peloton jamais Sagan et Maciej Bodnar n’auraient collaboré avec Chris Froome et Geraint Thomas. Ainsi, le champion du monde peut jouer toutes ses cartes pour le maillot vert sur lequel il a déjà mis la main (90 points d’avance sur Mark Cavendish, deuxième du classement) et Rafal Majka peut aller jouer le maillot de la montagne.
VIDEO CYCLISME
La démonstration de force de Peter Sagan
Entre Carcassonne et Montpellier, rien ne prédisait que Nairo Quintana allait perdre du temps sur son principal adversaire, Chris Froome. Pourtant, le Britannique porteur du maillot jaune est passé à l’attaque, sur le plat et dans le vent, pour aller chercher 12 secondes sur le coureur colombien de la Movistar. Pour ce dernier, l’organisation du Tour de France est à blâmer.
Nairo Quintana : « Il faudrait réfléchir un peu plus »
Grosse déception pour Nairo Quintana à l’arrivée de la 11e étape du Tour de France. Esseulé dans le final, le colombien n’a pu revenir sur les quatre fuyards dont faisait partie Chris Froome. Il s’en est même pris à l’organisation de la Grande Boucle : « Parfois l’organisation ne pense pas trop aux cyclistes. On cherche le spectacle mais on ne se rend pas compte qu’on nous met vraiment dans des situations très dangereuses où l’on risque notre vie tous les jours sur le vélo. Il faudrait réfléchir un peu plus à ce genre d’étapes », a-t-il dit comme le relate l’Equipe.
Nairo Quintana dans l’impasse
Nairo Quintana, le leader de l’équipe Movistar, attendait avec impatience le Mont Ventoux ce jeudi 14 juillet pour passer à l’attaque. Malheureusement, les conditions météorologiques ne permettent pas aux coureurs de monter jusqu’au sommet et l’ascension du Géant de Provence a été raccourcie jusqu’au Chalet Reynard. Le col présentera tout de même 10 kilomètres de montée à 9% de moyenne. Une occasion pour les grimpeurs et Quintana de passer à l’attaque pour tenter de déstabiliser Chris Froome qui n’a montré aucune supériorité en montagne jusqu’à maintenant.
VIDEO CYCLISME
Nairo Quintana piégé par le vent sur la 11e étape du Tour de France
Lors de la deuxième étape du Tour de Pologne 2016, l’ex-champion du monde Michal Kwiatkowski a tâché d’aider au mieux Elia Viviani, le sprinteur de la formation Sky. Le rôle du Polonais était d’emmener l’Italien vers la victoire dans les meilleures conditions.
Une deuxième place pour Sky
La deuxième étape de la 73e édition du Tour de Pologne s’est soldée par une arrivée au sprint remportée par le Colombien Fernando Gaviria (Etixx-Quick Step). Le sprinteur du Team Sky, Elia Viviani, a terminé à la deuxième place, idéalement emmené par Michal Kwiatkowski.
« Il n’a pas manqué grand-chose » selon Kwiatkowski
Sur ses terres, le coureur polonais pensionnaire de l’équipe Sky déclare : « Il n’a pas manqué grand-chose. Elia s’est fait enfermer à 400 mètres de la ligne, mais il a tout de même réussi à terminer à une très belle place. Je ne pensais pas qu’il s’en sortirait aussi bien. […] Demain, ce sera à peu près pareil : notre but sera d’emmener Elia jusqu’aux derniers kilomètres. Le peloton n’arrivera certainement pas groupé, ce qui peut jouer en notre faveur ».
VIDEO CYCLISME
Michal Kwiatkowski lors de la conférence de presse du Tour de Pologne 2016
Le leader de l’équipe Movistar, Nairo Quintana, fait partie des coureurs piégés aujourd’hui par le coup de bordure de Peter Sagan et Chris Froome.
Nairo Quintana piégé
L’étape arrivant à Montpellier ne laissera pas de bons souvenirs au Colombien Nairo Quintana. En effet, le petit grimpeur s’est fait piéger par le coup de bordure initié par le champion du monde Peter Sagan. Cela ne lui aurait pas posé de problème si le Slovaque n’avait pas emmené avec lui le maillot jaune, Chris Froome (Team Sky). Le leader de la Movistar accuse désormais un retard de 35 secondes sur le Kényan blanc.
Une journée difficile pour Quintana
« C’était une journée difficile pour moi. Il y avait beaucoup de vent, c’était très plat. Et les sprinters ont été favorisés. Froome a pris quelques secondes en profitant de ce moment, mais je veux rester positif, on n’est pas tombés, c’était très nerveux. Les organisateurs pensent au spectacle, mais on risque notre vie tous les jours et notamment dans ces étapes-là. Demain, j’aurais préféré que l’étape aille au sommet parce que c’est une montée idéale pour moi. Mais, de toute façon, il reste beaucoup de journées et de montagne », affirme le Colombien sur le site du Tour de France.
VIDEO CYCLISME
Le résumé de l’étape 11 du Tour de France 2016
Alors que la plupart des amateurs de cyclisme s’attendaient à voir briller un sprinteur à Montpellier, ceux-ci ont vu Chris Froome (Team Sky) terminer 2e derrière Peter Sagan (Tinkoff). Le porteur du maillot jaune a positivement surpris tout le monde par son comportement offensif.
Peter Sagan attaque, Chris Froome embraye
Si tout le monde s’attendait à voir un sprinteur s’imposer dans les rues montpelliéraines, personne n’aurait parié sur une 2e place de Chris Froome. Le Britannique de la formation Sky a bien choisi ses alliés. Celui-ci a, en effet, su se glisser dans le bon groupe, formé à un peu plus de dix kilomètres de l’arrivée et initié par le champion du monde, Peter Sagan.
Chaque seconde compte pour Chris Froome
Sur le site du Tour de France, le leader de la formation Sky se livre : « Quand j’ai vu Sagan attaquer, je me suis rendu compte que c’était une bonne opportunité de gagner du temps. Mes coéquipiers s’étaient occupés de me protéger toute la journée, je n’étais pas trop fatigué donc j’ai pensé que ça valait la peine d’essayer. Sans cela, je n’aurais jamais pu suivre Sagan. C’était une journée très nerveuse, tout le monde voulait être à l’avant, et demain ce le sera encore davantage. Chaque seconde gagnée compte à ce niveau, toutes les opportunités sont bonnes, pas seulement en montée. Bien sûr que j’ai peur de payer cette débauche d’énergie, mais je pense que le risque vaut la peine d’être couru. Je remercie l’organisation de sa décision de raccourcir l’étape ».
VIDEO CYCLISME
Sagan s’impose au sprint devant… Chris Froome
Le champion du monde Peter Sagan, actuel porteur du maillot vert, a conforté tout le monde quant à ses capacités à briller dans tout ce qu’il entreprend. Le Slovaque s’est imposé aujourd’hui, mercredi 13 juillet, à Montpellier au terme d’une étape venteuse et très animée.
Peter Sagan et Chris Froome tentent leur chance
Alors qu’on attendait un sprint massif dans la préfecture de l’Hérault, on a assisté à un sprint entre Peter Sagan (Tinkoff) et… Chris Froome (Team Sky) ! Contre toute attente, à un peu plus de dix kilomètres de l’arrivée, le Slovaque tente sa chance en compagnie de son équipier Maciej Bodnar. Le duo creuse progressivement l’écart, mais Chris Froome leur emboîte le pas, suivi de son compatriote et équipier Geraint Thomas. Le champion du monde enlève ainsi sa deuxième victoire d’étape sur ce Tour de France.
Tinkoff et Sky, une alliance de tueurs
Sur le site du Tour de France, le porteur du maillot vert déclare : « C’est incroyable ce que nous avons fait aujourd’hui. Si on me l’avait raconté, je ne l’aurais pas cru. Ce n’était évidemment pas planifié, on ne peut pas prévoir ça. On s’est juste retrouvé à l’avant et j’ai dit à Maciej « Go, go », et on a accéléré tant qu’on a pu. Ensuite j’ai vu que Froome et Thomas étaient avec nous, et ils ont travaillé très fort avec nous. Lui voulait gagner des secondes pour le classement général, et moi je voulais l’étape. Avec des coureurs comme eux, c’était une association de tueurs ! Je suis très heureux que ça ait fonctionné, parce que tout le monde devait se dire « Hey, tu fais quoi ? » C’est vraiment une surprise, je crois que nous n’avons pas été des acteurs de la course, mais des artistes. Je me suis même impressionné ».
VIDEO CYCLISME
Sagan s’impose au sprint devant… Chris Froome
Bernard Bourreau, sélectionneur national, a annoncé ce mercredi son choix pour les Jeux olympiques de Rio qui se tiendront du 5 au 21 août. Thibaut Pinot, Romain Bardet, Julian Alaphilippe et Warren Barguil sont sélectionnés pour l’épreuve en ligne.
Quatre grimpeurs/puncheurs vers Rio
L’épreuve en ligne sera difficile et le titre de champion olympique devrait revenir à un amoureux de la montagne. C’est pourquoi la sélection de Bernard Bourreau s’oriente vers quatre grimpeurs/puncheurs. On retrouve Thibaut Pinot, le grimpeur de la FDJ, Romain Bardet, le leader d’Ag2r La Mondiale, Julian Alaphilippe, la pépite d’Etixx-Quick Step et enfin Warren Barguil, le Breton de Giant-Alpecin. Tous les quatre sont actuellement sur le Tour de France.
Vuillermoz sur la touche
On peut être surpris par l’absence d’Alexis Vuillermoz (Ag2r-La Mondiale), puisqu’il avait gagné le test event à Rio en août dernier. Il fait partie des remplaçants avec Tony Gallopin et Pierre Rolland. En ce qui concerne l’épreuve du contre-la-montre, le champion de France de la discipline, Thibaut Pinot, est sélectionné. Il est pour l’instant le seul Français à enchaîner les deux épreuves, le nom du deuxième représentant tricolore pour le contre-la-montre ne sera dévoilé qu’ultérieurement.
Nouvelle grosse démonstration de force de la part de Peter Sagan qui s’impose sur la onzième étape de ce Tour de France, dont l’arrivée était donnée à Montpellier, après 163 kilomètres. Le champion du monde a devancé au sprint… Chris Froome ! Sur un tracé balayé par le vent, le maillot jaune a profité d’une cassure provoquée par le Slovaque et son coéquipier Maciej Bodnar pour s’extirper du peloton, et arriver avec six secondes d’avance sur un peloton réglé par Kristoff devant Laporte.
Vichot et Howard s’extirpent du peloton
Alors que le peloton était plutôt nerveux toute la journée, provoquant quelques chutes sans gravité, Arthur Vichot (FDJ) et Leigh Howard (IAM), sortent du peloton mais ne posséderont jamais plus de quatre minutes sur le « paquet ». Sans trop d’espoir sur un parcours totalement plat et destiné aux sprinteurs, le duo se fait reprendre à plus de 60 kilomètres de la ligne d’arrivée. Tinkoff, BMC, Trek Segafredo ou encore Sky profitent du vent méditerranéen pour accélérer et créer des coups de bordures à plusieurs reprises. Mais aucun favori au général ou à la victoire ne sont piégés et tout rentre dans l’ordre, jusqu’à 10 kilomètres de l’arrivée…
Froome et Sagan s’envolent
Peter Sagan, bien aidé par son coéquipier polonais Maciej Bodnar, profite d’une longue ligne droite dégagée et exposée au vent pour tenter un énième coup de bordure. Le peloton explose alors littéralement et seuls Chris Froome et son coéquipier Geraint Thomas peuvent accompagner le duo de la Tinkoff. Alors que le peloton tente de s’organiser en récupérant des éléments de l’arrière, le quatuor de tête s’envole vers l’étape pour les uns, et le général pour les autres. Habillé du maillot vert, Sagan remporte l’étape devant Chris Froome qui, vêtu du maillot jaune, profite des six secondes de bonification et des six secondes d’écart avec le peloton pour accroître son avance au général. Maciej Bodnar complète le podium, tandis que Kristoff (Katusha) et Laporte (Cofidis) règlent le sprint du peloton.
VIDEO CYCLISME
Sagan s’impose au sprint devant… Chris Froome
Tour de France 2016 – Etape 11 – Top 20
Rank
Name
Nat.
Team
Age
Result
1
Peter SAGAN
SVK
TNK
26
3:26:23
2
Christopher FROOME
GBR
SKY
31
+0
3
Maciej BODNAR
POL
TNK
31
+0
4
Alexander KRISTOFF
NOR
KAT
29
+6
5
Christophe LAPORTE
FRA
COF
24
+6
6
Jasper STUYVEN
BEL
TFS
24
+6
7
Edvald BOASSON HAGEN
NOR
DDD
29
+6
8
André GREIPEL
GER
LTS
34
+6
9
Sondre HOLST ENGER
NOR
IAM
23
+6
10
Oliver NAESEN
BEL
IAM
26
+6
11
Reinardt JANSE VAN RENSBURG
RSA
DDD
27
+6
12
John DEGENKOLB
GER
TGA
27
+6
13
Dylan GROENEWEGEN
NED
TLJ
23
+6
14
Daniel MCLAY
GBR
FVC
24
+6
15
Adam YATES
GBR
OBE
24
+6
16
Roman KREUZIGER
CZE
TNK
30
+6
17
Nairo Alexander QUINTANA ROJAS
COL
MOV
26
+6
18
Simon GERRANS
AUS
OBE
36
+6
19
Shane ARCHBOLD
NZL
BOA
27
+6
20
Oscar GATTO
ITA
TNK
31
+6
Tour de France 2016 – Classement général provisoire
Ce mercredi 13 juillet se déroulait la 2e étape du Tour de Pologne 2016. Celle-ci reliait Tarnowskie Góry à Katowice sur une distance de 153 km et a vu s’imposer Fernando Gaviria (Etixx-Quick Step). Il subtilise le maillot jaune de son coéquipier, Davide Martinelli, par la même occasion.
Un départ mouvementé
Davide Martinelli, vainqueur mardi à Varsovie, aborait sur sa tunique jaune de leader un brassard noir en hommage aux victimes de la catastrophe ferroviaire d’Apulia, tout comme ses compatriotes. Dès le départ, les tentatives d’échappée se sont multipliées mais ont toutes avorté, rattrapées par un peloton lancé à vive allure. En effet, 49 km ont été parcourus lors de la première heure de course. Ce n’est qu’après un peu plus de 52 km de course que cinq coureurs ont réussi à s’extirper du peloton: Bakhtiyar Kozhataiyev (Astana), Marcel Aregger (IAM Cycling), Jonas Koch (VERVA Activejet), Łukasz Owsian (CCC Sprandi Polkowice), Artur Detko (Polska). L’avantage du quintette sur le peloton n’a pas excédé les deux minutes.
Etixx-Quick Step impose le rythme
L’équipe Etixx-Quick Step du leader de la course, Davide Martinelli, a pris la poursuite en main et a imposé un rythme soutenu. Le peloton s’est rapidement étendu sous l’impulsion de la formation belge. Peu à peu, les différentes équipes de sprinteur sont venues prêter main forte en se replaçant à l’avant du groupe.
Fernando Gaviria s’impose
De par leur nature, les derniers kilomètres de course promettaient une arrivée au sprint. Alors que les équipes de sprinteur roulaient en tête de peloton à bride abattue, les cinq fuyards se sont fait reprendre les uns après les autres, le dernier rescapé, Marcel Aregger (IAM Cycling), s’étant fait avaler en dernier lieu à 15 km de la ligne. Fernando Gaviria (Etixx-Quick Step) l’emporte de quelques centimètres sur Elia Viviani (Team Sky). Le Colombien devient le nouveau leader de ce 73e Tour de Pologne.
VIDEO CYCLISME
La victoire et la réaction de Fernando Gaviria
Tour de Pologne 2016 – Étape 2 – Top 10
Rank
Name
Nat.
Team
Age*
Result
1
Fernando GAVIRIA RENDON
COL
EQS
22
3:19:30
2
Elia VIVIANI
ITA
SKY
27
+0
3
Caleb EWAN
AUS
OBE
22
+0
4
Kristian SBARAGLI
ITA
DDD
26
+0
5
Moreno HOFLAND
NED
TLJ
25
+0
6
Niccolo BONIFAZIO
ITA
TFS
23
+0
7
Heinrich HAUSSLER
AUS
IAM
32
+0
8
Nikias ARNDT
GER
TGA
25
+0
9
Jasper DE BUYST
BEL
LTS
23
+0
10
Kamil ZIELINSKI
POL
POL
28
+0
Tour de Pologne 2016 – Classement général provisoire
Comme nous vous l’annoncions dans l’après-midi, la douzième étape de Jeudi, entre Montpellier et le Mont Ventoux est raccourcie. En raison des rafales de vent mettant en danger le bon déroulement de la course, l’arrivée sera donnée au Chalet Reynard, à six kilomètres de l’arrivée prévue initialement. Au micro de France2, Christian Prudhomme, le directeur du Tour du France a été catégorique : « la seule solution possible est d’arriver au Chalet Reynard ».
Alors que les coureurs l’attendaient depuis plusieurs jours, le Mont Ventoux s’est vu amputé de ses six derniers kilomètre par l’organisation du Tour de France. De fortes rafales de vents sont prévues sur les hauteurs du mont chauve, ce qui a obligé ASO à avancer l’arrivée de plus de six kilomètres. Désormais placée au Chalet Reynard, elle devrait quand même sacrer un grand nom, et peut être faire se chambouler le classement général. En effet, les favoris ont en tête cette montée historique depuis, au moins, dimanche soir, et on devrait avoir du mouvement chez les poursuivants de Chris Froome, qui (on l’espère), sont vexés d’avoir de nouveau concéder 12 secondes sur une étape totalement plate.
VIDEO DE CYCLISME
Chris Froome vainqueur au Mont Ventoux en 2013
La formation LottoNL Jumbo commence à s’activer sur le marché des transferts. Depuis l’annonce de la prolongation de son sponsor principal pour deux années supplémentaires, l’équipe néerlandaise prépare l’avenir. Malgré tout, elle risque de perdre un excellent élément en la personne de Sep Vanmarcke dont l’offre proposée par ses dirigeants n’était pas à la hauteur de ses attentes. Pour le remplacer, l’idée d’engager Tom Boonen a été émise.
Tom Boonen sur les tablettes de LottoNL Jumbo
Selon le Het Nieuwsblad, LottoNL Jumbo a fait de Tom Boonen, en fin de contrat avec Etixx-Quick Step, sa cible prioritaire au niveau du recrutement. Elle serait alors entrée en contact avec l’agent de « Tomeke », Paul de Geyter afin d’entamer les négociations. Le Belge, quadruple lauréat de Paris-Roubaix est toujours en quête d’une cinquième victoire qui le ferait entrer tout droit dans l’histoire du cyclisme. L’équipe dirigée par Nico Verhoeven, semble apte à l’emmener vers son ultime objectif.
VIDEO CYCLISME
Retour sur la deuxième place de Tom Boonen lors de Paris-Roubaix 2016
Beaucoup de coureurs appréhendent les étapes de montagne. Histoire d’amour pour les grimpeurs ou de désamour pour ceux qui redoutent comme la peste les pourcentages les plus élevés qui leur donnent l’impression de reculer plus que d’avancer. Avant le départ, l’un de ces coursiers, du haut de ses tracas, entame une conversation intime avec sa bicyclette qui devient en cette circonstance une confidente à part entière de la femme du coureur, contrainte d’accepter ce tête-à-tête aux épanchements platoniques sans pour autant se départir d’une pointe de jalousie, bien placée ou pas.
-Tu montes, chéri ?
-Attends, c’est pas encore l’heure.
-Ne sois pas en retard pour la signature. Tu traines toujours la patte quand la route s’élève.
-Les gars viennent de partir, je ne suis pas en retard.
-Monte, chéri ?
-Attends, j’ai oublié un truc dans le bus.
-Mais oui c’est ça.
Ça y est, tu as tout ce qu’il te faut ?
-C’est bon.
-Allez, monte.
-Attends, je vérifie la pression de tes boyaux.
-T’exagères.
-C’est important.
-Alors, ils sont à ta convenance ?
-Ouais c’est bon.
-J’vais vérifier tes freins.
-Ben voyons.
-Prends encore plus le temps que d’habitude. Change les patins pendant que tu y es.
-Pourquoi pas.
-Allez viens, on y va, c’est la présentation de l’équipe sur le podium.
-Ouais, je monte.
-Alors, heureux ?
-Ouais ben, on verra à l’arrivée.
-T’inquiète pas, on va s’accrocher ensemble. On va encore en voir du pays. J’ai toujours aimé la montagne, tu le sais. C’est beau, vivifiant, on a l’impression d’être hors du temps, là-haut.
-En arrivant hors délai, oui !
-En s’accrochant c’est déjà bien.
-Je suis souvent cramé, à ramasser à la petite cuillère.
-Je sais mais, je suis là. Roulante, légère et réglée à souhait pour que tu sois au mieux dans les montées.
-On verra bien.
-Ecoute, si toutefois tu décides d’abandonner, sache que je ne t’en voudrais pas. Cela ne s’est pas encore produit mais, si cela devait arriver, je resterai ta Petite Reine.
-Et moi, ton roi aux jambes lourdes et à la tête non couronnée.
Alors que la 11e étape du Tour de France en direction de Montpellier ce mercredi s’annonce stressante pour les leaders suite au vent qui pourrait provoquer des bordures, l’arrivée de l’étape de jeudi reste incertaine. Les coureurs devaient arriver le jour de la fête nationale au Mont Ventoux après 184 kilomètres.
Des rafales de plus de 100Km/H au Mont Ventoux
Les rumeurs commencent à circuler. En effet, les conditions météorologiques sont difficiles ce mercredi sur le Mont Ventoux. On y annonce des températures hivernales et des rafales à plus de 100 kilomètres/heures. Les barrières de sécurité ne tenaient pas en place au sommet du géant de Provence. ASO va prendre une décision ce mercredi soir. Décision qui sera prise pour assurer la sécurité des coureurs. Et, si le vent se maintient, l’arrivée pourrait être jugée au Chalet Reynard.
Présent dans la bonne échappée avec Sylvain Chavanel, et dans le peloton avec son sprinteur Bryan Coquard, le Team Direct Energie pensait avoir mis en place la bonne stratégie pour décrocher son premier succès sur la dixième étape du Tour de France. Raté. Chavanel distancé, ses coéquipier incapables de boucher un écart trop important à 30 kilomètres de l’arrivée (5′), la formation française est restée sur sa faim hier à Revel. Aujourd’hui, tous les espoirs reposent sur Bryan Coquard, alors qu’il ne reste plus que trois arrivées au sprint sur cette édition 2016.
Le Port d’Envalira trop dur pour Bryan Coquard
Au lendemain de la journée de repos, le Port d’Envalira long de 24 kilomètres était une difficulté de taille (2408m) pour les coureurs, mettant à mal les sprinteurs. Parmi eux, le français Bryan Coquard. Alors que Sagan et Matthews arrivaient à sortir du peloton pour former la bonne échappée, « Le Coq » était lâché et pointé à près de deux minutes du peloton au sommet. Le français s’est pourtant accroché : « J’avais Antoine Duchesne avec moi, on est revenus dans la descente. Ensuite on attendait que des équipes pas représentées dans l’échappée prennent les choses en main ». Dimension Data, Orica BikeExchange ou encore Tinkoff représentés à l’avant, la Direct Energie s’est vite retrouvée seule à la chasse des fuyards. « Seule IAM est venue rouler. Ce n’était pas à nous de rouler derrière. La dernière bosse à 8 km de l’arrivée faisait peur à tout le monde, je pense. Les grosses équipes pensaient probablement que leur sprinteur ne passerait pas », a raconté Coquard à L’équipe.
Chavanel placé à l’avant
Le Team Direct Energie avait tout de même place un homme à l’avant, et non des moindres, puisque Sylvain Chavanel faisait parti des 15 hommes de tête. « Je voulais profiter de ce scénario (le fait d’avoir Coquard derrière) pour ne pas trop rouler devant mais j’ai mis pas mal le bazar. Je ne roulais pas, ça énervait mes adversaires. Je n’étais pas forcément bien vu dans l’échappée. Mais bon, d’habitude c’est moi qui tire les bouts droits donc faut que je profite de temps en temps. »
Chavanel distancé, Direct Energie perd espoir
Alors que Direct Energie est toujours en chasse à plus de 20 kilomètres de l’arrivée et que l’écart tourne toujours autour de quatre minutes, Peter Sagan fait exploser le groupe de tête et Sylvain Chavanel ne peut suivre. La formation française voit alors s’envoler ses espoirs de victoire d’étape sur le Tour de France. « Je n’ai pas trop de regret parce que je n’aurai pas fait beaucoup mieux. C’était très compliqué avec tous ces grands champions et notamment de grands sprinteurs avec une belle pointe de vitesse (Sagan, Matthews, Van Avermaet, Boasson Hagen). Même si j’arrivais pour la victoire, je n’aurais pas gagné l’étape, je pense, » a reconnu Sylvain Chavanel.
Bryan Coquard ne désespère pas
Après être revenu sur la dixième étape, le sprinteur français se focalisait déjà sur la onzième, où l’arrivée à Montpellier est promise aux grosses cuisses : « J’aurais aimé aller dans l’échappée mais je n’ai tout simplement pas pu le faire car c’était vraiment trop dur dans le premier col. Sagan et Matthews ont été vraiment solides pour prendre l’échappée. Respect. » Le français croit en ses chances aujourd’hui : « Ce sera l’une des dernières arrivées au sprint. Les équipes de sprinteurs vont collaborer pour une arrivée massive. On ne veut pas rentrer de ce Tour de France bredouille. »
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Michael Matthews se paie Peter Sagan
Davide Martinelli, en voilà un (italien) qui est entré dans le cyclisme mondial par la grande porte. Du haut de ses 23 ans, le néo-pro de la formation Etixx QuickStep a signé son premier succès en WorldTour à l’occasion notamment de la première étape du Tour de Pologne qui se disputait mardi. Mieux encore, en résistant dans le final au peloton, il a grillé la politesse à des garçons tel que son coéquipier colombien Fernando Gaviria (21 ans) ou encore l’australien Caleb Ewan (22 ans – Orica BikeExchange), favoris de l’étape.
Davide Martinelli, néo-pro, gagne en WorldTour
Déjà vainqueur en début de saison sur sur la 2e étape du Tour Cycliste International La Provence (2.1), et toujours devant Gaviria (2e de l’étape), Davide Martinelli a remporté sa toute première victoire en WorldTour, sur le Tour de Pologne qui se dispute actuellement en parallèle du Tour de France qui se dirige vers Montpellier. Mais cette victoire au plus haut niveau n’est pas une surprise pour les observateurs les plus avertis. En 2012, la Team Sky l’avait intégré en tant que stagiaire alors qu’il n’était âgé que de 19 ans. Et ses succès remportés auparavant chez les amateurs laissent à penser qu’une nouvelle pointure est née.
Retrouvez ici le classement de la 1ère étape du Tour de Pologne (WorldTour).
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Revivez la victoire d’étape de Davide Martinelli
Robert Wagner, 33 ans, a prolongé son contrat pour deux saisons au sein de l’équipe LottoNL-Jumbo. Le sprinteur allemand, au sein du groupe néerlandais depuis 2013 sous les couleurs de Belkin, est l’une des pièces maîtresses dans la mise en place du train autour de Dylan Groenewegen.
Robert Wagner, un atout majeur pour le sprint
« Je suis heureux de rester avec cette équipe. Je suis heureux de faire partie du projet de sprint avec Dylan Groenewegen. Améliorer le train mis à sa disposition est mon objectif principal pour les deux prochaines années. » En effet, avec l’arrivée du jeune sprinteur néerlandais en début de saison, LottoNL-Jumbo a dû constituer un train pour mener sa pépite vers le succès. Et les qualités de Robert Wagner ont été rapidement repérées pour être l’un des atouts majeurs dans la préparation du sprint.
Wagner-Groenewegen, paire gagnante sur le Tour ?
Robert Wagner, 33 ans, et Dylan Groenewegen, 23 ans, participent actuellement à leur premier Tour de France. D’ailleurs, le sprinteur allemand affirme que même s’il a participé à de nombreuses courses, le Tour est vraiment différent. « Nous avons certainement la capacité de concurrencer les autres dans les sprints du Tour, ce sont vraiment les détails qui doivent encore être renforcés. Si tous les morceaux sont en place, nous pouvons aider Dylan à monter sur le podium. Nous avons vu à Limoges que nous avons la capacité de le faire », a déclaré Wagner.
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Désireux de briller devant son public, Michal Kwiatkowski, désormais pensionnaire du Team Sky, a placé une attaque dans le dernier kilomètre lors de la première étape du Tour de Pologne. Repris, il a finalement terminé 7e.
Le coureur Sky n’était « pas en mesure de gagner »
Lorsqu’il évoque le déroulement du final de l’étape, Michal Kwiatkowski (Team Sky) avoue s’être senti impuissant face à la concurrence : « Les coureurs de l’équipe Etixx-Quick Step ont tiré profit de mon attaque, mais il faut reconnaître qu’ils étaient tous à l’avant et qu’ils méritent leur victoire. J’ai essayé de gagner aujourd’hui, mais j’avais Zdenek Stybar et Davide Martinelli (Etixx-Quick Step), et Philippe Gilbert (BMC Racing Team) avec moi. Je n’étais pas en mesure de gagner dans ces circonstances, alors j’ai essayé de ne pas perdre de temps ».
Kwiatkowski n’avait « pas les jambes, mais la motivation »
L’ancien champion du monde de la formation Sky à propos de son état de forme sur ce Tour de Pologne : « Aujourd’hui, je n’avais pas les jambes, mais j’avais la motivation. Je voulais gagner chez moi, en Pologne, c’était mon unique but. Pour l’instant, je me sens plutôt bien, mais j’ai plutôt roulé au mental, pas avec les jambes. Il est difficile d’évaluer ma forme après cette étape ».
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Les impressions de Michal Kwiatkowski après la 1re étape du Tour de Pologne
Difficile début de Tour de France pour Alexander Kristoff. Alors que la formation Katusha a beaucoup misé sur lui, le sprinteur norvégien est à la peine sur les arrivées massives. Sa meilleure prestation n’est autre qu’une quatrième place à Montauban. Mais son équipe croit toujours en lui.
Katusha ne voulait pas laisser partir à Revel
Lors de la 10e étape du Tour de France, alors que la dangereuse échappée de quinze coureurs venait de se former, Katusha a essayé de mener la poursuite pendant quelques kilomètres. Sans aucun soutien de la part d’autres formations, elle s’est tout simplement relevée et l’écart est vite monté autour des sept minutes. « Nous avons attendu que plusieurs coureurs nous rejoignent à l’avant et quand l’écart est passé à 5 minutes, nous avons commencé à tirer, mais ces 15 coureurs à l’avant étaient forts et on n’a pas eu toute la collaboration du peloton. Nous avons tenu l’écart par nous-mêmes pendant 30 km, mais nous savions que nous ne pouvions pas faire tout le travail », a déclaré le directeur sportif José Azevedo.
Et si l’équipe Katusha avait été aidée ?
« Plus tard, IAM Cycling, puis Direct Energie, ont commencé à travailler, mais il était trop tard ! Un peu plus tôt quand nous roulions ils n’ont pas voulu collaborer », regrette José Azevedo. « Vous ne devez pas avoir ce genre d’hésitation, vous devez réagir immédiatement parce que le groupe à l’avant est trop grand. Je pense que si nous avions eu deux équipes avec nous, nous aurions pu avoir une chance de rattraper le groupe, mais à la fin on n’a pas eu l’aide espérée et nous savions que c’était un gaspillage d’efforts de notre part. » Car en effet, d’autres étapes qui ont plus de chance d’aboutir au sprint verront l’équipe Katusha travailler pour Alexander Kristoff toujours en quête d’un résultat. Puis il y a aussi Joaquim Rodriguez, actuellement cinquième du classement général, à protéger…
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Le résumé de la 10e étape du Tour de France 2016
Le jeune Italien de la formation Etixx-Quick Step, Davide Martinelli, a remporté hier la première étape du Tour de Pologne. Il a ainsi signé son premier succès en WorldTour.
Première victoire en WorldTour pour Davide Martinelli
« Le final de la course était difficile de par ses routes sinueuses. La clé résidait dans les 500 derniers mètres lorsque je me suis retrouvé à l’avant avec Zdenek Stybar (Etixx-Quick Step) et Philippe Gilbert (BMC Racing Team). Gilbert a marqué un temps d’hésitation et c’est là que j’ai compris que c’était le bon moment pour attaquer. C’est ma première victoire en WorldTour. »
Martinelli : « Le plus beau jour de ma vie »
« J’espère que j’arriverai à garder le maillot jusqu’à la haute montagne. Les deux dernières étapes sont très difficiles, mais je ferai de mon mieux. Je suis encore jeune et je ne connais pas mes limites. C’est le plus beau jour de ma vie. Le Tour de Pologne est une course WorldTour, l’une des plus importantes du monde », conclut Davide Martinelli.
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Les temps forts de la 1re étape du Tour de Pologne
Pour la troisième fois sur ce Tour de France, Greg Van Avermaet était à l’avant sur la dixième étape. En compagnie de Sagan et Matthews, le belge savait qu’il serait très dur de décrocher une deuxième victoire d’étape, et n’a pu que constater la supériorité de ses adversaires.
Van Avermaet impressionné par Peter Sagan
« J’ai essayé de survivre dans cette échappée. Ce n’était pas si simple car il y avait beaucoup de vent, des temps morts, il ne fallait pas louper les bons mouvements, raconte le coureur de la BMC. Sagan était vraiment impressionnant. Il a réagi à toutes les attaques, il a rendu la dernière montée très difficile. Il était sans aucun doute le plus fort aujourd’hui. Matthews avait des équipiers, c’est ce qui lui a permis de garder tout le monde ensemble. Ensuite, en terme de pointe de vitesse, Matthews était le plus rapide. »
GVA : « Ils étaient juste plus rapides »
« Moi j’ai essayé de surprendre. Je sais que mon point fort, ce sont les longs sprints alors j’ai essayé de lancer de loin. Mais dès le départ ça semblait très dur de battre Matthews et Sagan. J’avais de bonnes sensations. J’ai bien récupérer de ma première semaine. Ils étaient juste plus rapides », a finalement reconnu, Van Avermaet, vainqueur au Lioran.
Son Tour de France n’est pas terminé
Auteur d’un Tour de France remarquable, avec une victoire d’étape au Lioran et le port du maillot jaune durant trois jours, Van Avermaet tirera à coup sûr un bilan positif de sa Grande Boucle. Néanmoins, la course du belge est loin d’être terminée puisque qu’il va désormais se focaliser sur ses leaders du classement général, Richie Porte et Tejay Van Garderen, en lice pour un podium à Paris.
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Van Avermaet n’a rien pu faire sur la 10e du Tour de France
Telle une tradition, les coureurs du Tour de France, au nombre de 192 au départ de Carcassonne, ont rendez-vous mercredi en fin d’après-midi à Montplellierpour en découdre dans un sprint massif au terme de la 11e étape, longue de 162,5 kilomètres. C’est la 30e fois que le Tour de France passera par Montpellier. Mark Cavendish et Marcel Kittel sont les favoris de l’étape.
Mark Cavendish ou Marcel Kittel ?
Avec, à eux deux, quatre victoires depuis le départ de la Grande Boucle, Mark Cavendish (Dimension Data) et l’allemand Marcel Kittel (Etixx QuickStep) font office de grandissimes favoris pour s’imposer dans les rues de Montpellier. A moins que la surprise vienne du côté du champion allemand Andre Greipel (Lotto Soudal) ou pourquoi pas de l’excellent sprinter français, Bryan Coquard (Direct Energie).
Chris Froome, une étape « au chaud » dans le peloton
Pendant que les échappés animeront la course sur cette 11e étape du Tour de France et qu’ils se feront rattraper dans le final, aux abords de Montpellier, le maillot jaune Chris Froome, aura fait de la « patinette » toute la journée, dans les roues, au chaud, au coeur du peloton. En lice pour remporter un troisième Tour de France, le britannique âgé de 31 ans possède aupart de cette étape de transition 16″ d’avance sur son compatriote Adam Yates (Orica GreenEdge) et 19″ sur l’irlandais Daniel Martin (Etixx QuickStep), très en vue dans les Pyrénées.
Les favoris de la 11e étape du TDF
*** Marcel Kittel, Mark Cavendish
** Andre Greipel, Alexander Kristoff, Bryan Coquard, Peter Sagan, Daniel McLay
* Dylan Groenewegen, Edward Theuns, John Degenkolb, Michael Matthews, Christophe Laporte, Sam Bennett, Sondre Holst Enger
Les ascensions de la 11e étape du Tour de France 2016
Km 38 – Côte de Minerve – 2,4 KM (5,4% de moyenne) – 4e catégorie
Km 57 – Côte de Villespassans – 2,3 KM (4,5% de moyenne) – ‘e catégorie
Le final de la 11e étape du Tour de France 2016
TODAYCYCLING – Place aux sprinters à l’occasion de la 11e étape du Tour de France. Photo : ASO
Cliquez ici pour consulter le classement de l’étape d’avant-hier et le classement général au départ de la 11e étape du Tour de France 2016.
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Le résumé de la 10e étape du Tour de France
C’est l’idée suggérée par plusieurs coureurs allemands dont Tony Martin et Marcel Kittel (Etixx-Quick Step). Dans une tribune publiée dans le quotidien allemand Bild, ils demandent plus de sécurité lors des courses et suggèrent de remplacer les motos suiveuses actuelles par des scooters, plus légers.
Les scooters plus légers que les motos
Un groupe de coureurs allemands lancent l’idée de remplacer les motos suiveuses par des scooters. Dans le journal Bild, le triple champion du monde du contre-la-montre évoque notamment la différence de poids substantielle entre les motos et les scooters. « Il y a une grande différence entre 300 kg vous tombant dessus et 150 kg », soutient Tony Martin.
Des accidents trop nombreux
Pour rappel, de nombreuses motos ont été impliquées dans plusieurs accidents, dont certains très graves, notamment cette année. En mars dernier, lors de la classique Gand-Wevelgem, le jeune Belge Antoine Demoitié (Wanty-Groupe Gobert) était percuté par un de ces engins qui n’a pas pu l’éviter après une chute. Le coureur est décédé quelques heures plus tard. Fin mai, un autre Belge, Stig Broeckx (Lotto-Soudal), subissait ce type d’accident lors du Tour de Belgique, après avoir déjà été heurté par une moto lors de la course Kuurne-Bruxelles-Kuurne en début de saison, lui causant une fracture de la clavicule et une côte fêlée. Le coureur se trouve toujours dans le coma, dans un état végétatif.
Tous ces drames ont suscité de vives réactions dans le peloton, les coureurs appelant à plus de sécurité lors des épreuves.