Roger Kluge a fait le coup du kilomètre ! L’Allemand a contré une attaque du vétéran Filippo Pozzato avant de le dépasser pour enfin lever les bras en vainqueur sur la ligne d’arrivée à Cassano d’Ada terme de la 17eme étape de ce Tour d’Italie 2016. Le pistard allemand de l’équipe IAM Cycling médaillé d’argent mondial sur l’omnium a coupé l’herbe sous le pied des sprinteurs en devançant le favoris au départ ce matin, porteur du maillot rouge synonyme de leader au classement par points, l’Italien Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo). Son compatriote Nikias Arndt (Giant-Alpecin) est quant à lui troisième. Le classement général reste inchangé, le Néerlandais Steven Kruijswijk (LottoNL Jumbo) possédant toujours trois minutes sur le Colombien Esteban Chaves (Orica GreenEDGE). 

Tour d’Italie 2016 – Etape 17 – Top 20

Tour d’Italie 2016 – Classement Général – Top 20

La victoire de Roger Kluge en vidéo sur la 17e étape du Tour d’Italie 2016

Encore une journée noire pour Vicenzo Nibali mardi lors de la 16e étape du Tour d’Italie disputée entre Bressanone et Andalo. L’Italien a concédé 1min47 à ses principaux rivaux Steven Kruijswijk (LottoNL Jumbo), leader actuel du classement général et Alejandro Valverde (Movistar) lauréat de l’étape. Le coureur de la formation Astana a terminé l’étape dans la roue de son compatriote Domenico Pozzovivo (AG2R-La-Mondiale), littéralement vidé. 

« Le Requin de Messine » avait le visage fermé du condamné à l’arrivée à Andalo. Incapable de parler aux journalistes lors de sa descente du vélo, il s’est réfugié dans le bus de sa formation. Pour cause, il possède 4min43 de retard sur le Néerlandais Kruijswijk porteur du maillot rose au départ de la 17e étape ce mercredi matin. Le quotidien italien la Gazzetta Dello Sport a tout de même réussi à recueillir les réactions du vainqueur du Tour de France 2014 devant l’hôtel où séjourne l’équipe Astana. C’est un Nibali dépité qui s’est exprimé : « Pourquoi voulez-vous toucher encore plus ma fierté? Je suis déjà en morceaux », a-t’il commencé. « Je ne veux pas chercher d’excuses. Malgré tout ma forme actuelle semble bonne, je me sens bien c’est pour cela que je ne comprends pas ce qu’il m’arrive ».

Déjà distancé sur le Passo Valparola samedi, il a tenté le tout pour le tout en portant une puissante attaque lors de l’ascension du Passo Della Mendola mardi qui s’est finalement avérée n’être qu’une illusion. C’est d’ailleurs le paradoxe de Nibali sur ce Tour d’Italie, le fait qu’il passe souvent à l’offensive assez loin de l’arrivée avant de s’effondrer en fin d’étape. L’Italien poursuit son interview : « Il y a quelque chose qui ne va pas. Je vais passer des tests sanguins qui me permettront de mieux comprendre mon état actuel. Mais je ne veux pas abandonner, je veux arriver à Turin dimanche. Je dois accepter la défaite par respect pour mes coéquipiers et mes adversaires. Comment pourrais-je les quitter? Ils sont formidables depuis le début de la compétition ! »

Le médecin de la formation kazakh, Emilio Magni a annoncé que des examens avaient déjà été effectués lors de la journée de repos lundi, qui n’avaient révélé aucuns problèmes particuliers. Le Sicilien devrait passer d’autres tests mercredi et jeudi afin d’être certain qu’il ne couve pas une maladie : « Certaines choses me font peur, j’espère que tout va bien même si nous essayons de trouver une cause plausible à cette défaite »,poursuivit-il. « Après la ligne d’arrivée vous (les journalistes) étaient en attente d’une déclaration de ma part. Le problème est que je ne savais pas quoi vous dire. Je suis humilié. Tout ce que je peux dire c’est que je serais à Turin dimanche, je n’abandonnerais pas ».

Si l’un des grands perdants de l’étape d’hier se nomme Vincenzo Nibali un autre coureur a connu une journée bien compliquée, en effet Rigoberto Uran a concédé 5 minutes 28 à Valverde vainqueur de l’étape. La suite d’un Giro loin d’être idéal pour le colombien qui décroche encore un peu plus au classement général (12ème à 13 minutes 53) et qui souffrirait d’une bronchite selon Jonathan Vaughters.

Après deux deuxièmes places sur le Giro en 2013 et 2014 le coureur de la Cannondale ne visait qu’un objectif : la victoire finale. « J’ai été second deux fois et cette année j’ai envie de gagner. C’est toujours bien d’être sur le podium ou dans le top 5 car c’est une grande course mais cette année je pense que c’est la meilleure opportunité pour moi afin de remporter cette course. » avait t’il déclaré à CyclingNews avant le Giro. La Cannondale qui avait œuvré dans ce sens en lui accolant des équipiers capables de l’épauler quand la route s’élève avec André Cardoso, Davide Formolo, Moreno Moser, Joe Dombrowski ou encore Nate Brown.

Si le maillot rose ou le podium sont désormais hors d’atteinte pour Uran le top 10 lui reste toujours accessible même si il n’est pas certain que cela console le coureur ou Jonathan Vaughters qui avait clairement affirmé que le Giro était l’un des objectifs de son équipe cette saison.

Le colombien était pourtant dans les clous jusqu’à la 9ème étape et le contre-la-montre de Chianti, parti sous la pluie il a chuté dans la descente pour finir avec 4 minutes 12 de retard sur Primoz Roglic. Et même si lors de la deuxième semaine il n’était jamais très loin des meilleurs le chrono de l’Alpe di Siusi lui a encore coûté quelques minutes. Si il retrouve un semblant de forme Rigoberto Uran peut toujours signer un coup d’éclat en fin de semaine ce qui sauverait en partie un Giro 2016 bien mal embarqué pour lui.

La 17ème étape du Tour d’Italie entre Molveno et Cassano d’Ada longue de 196 kilomètres ne présente aucune difficulté majeure pour les sprinteurs, ou ce qu’il en reste. Une côte de 4ème catégorie a été placée en plein de milieu du parcours mais ne sera en rien décisive dans la victoire qui se jouera sur la ligne d’arrivée. En l’absence de Marcel Kittel, André Greipel et Arnaud Démare, les sprinteurs restants auront la part belle. Attention tout de même aux échappés qui pourraient déjouer les plans d’un peloton qui éprouvera une certaine fatigue.

Les favoris de la 17ème étape du Tour d’Italie 2016

*** Giacomo Nizzolo, Sacha Modolo, Matteo Trentin

** Sonny Colbrelli, Kristian Sbaragli, Manuel Belletti, Nikias Arndt

* Alexander Porsev, Ivan Savitskiy, Heinrich Haussler, Rick Zabel, Roberto Ferrari

Le parcours de la 17ème étape du Tour d’Italie 2016 en vidéo

Alejandro Valverde et Vincenzo Nibali ont tout tenté pour mettre en difficulté Steven Kruijswijk. Ils ont, tour à tour, lancé des offensives au cours de cette 16ème étape du Tour d’Italie, en vain. Le pire est d’ailleurs arrivé au champion d’Italie qui a encore perdu du temps. Valverde (Movistar), quant à lui, s’est emparé de la victoire d’étape avec le porteur du maillot rose dans sa roue. Ce dernier a creusé encore plus l’écart sur son dauphin, Esteban Chaves, pointé à 3 minutes.

Tour d’Italie 2016 – Etape 16 – Top 20

Tour d’Italie 2016 – Classement général provisoire

Après la troisième et dernière journée de repos, c’est une courte étape qui attend les coureurs du Tour d’Italie. La distance qui n’est que de 132 kilomètres n’enlève rien à la difficulté du parcours qui partira de Bressanone Brixen pour rejoindre Andalo. Sur son passage, le peloton gravira deux cols de deuxième catégorie, qu’Alejandro Valverde aurait plutôt vu en première catégorie, ainsi qu’une dernière rampe vers l’arrivée. Steven Kruijswijk devra être attentif à toutes les tentatives d’attaques que pourront lui porter ses différents adversaires.

Les favoris de la 16ème étape du Tour d’Italie

*** Steven Kruijswijk, Vincenzo Nibali, Alejandro Valverde

** Rafal Majka, Domenico Pozzovivo, Esteban Chaves, Ilnur Zakarin

• Andrey Amador, Bob Jungels, Rigoberto Uran, Jakob Fuglsang, Darwin Atapuma

Le parcours de la 16ème étape du Tour d’Italie en vidéo

En 2004 un jeune coureur italien se faisait un nom sur les routes du Giro d’Italia, alors qu’il ne s’agissait que de sa deuxième participation Damiano Cunego raflait tout avec le maillot rose et quatre victoires d’étapes. Il aura fallu attendre douze ans pour que le « Petit Prince » retrouve les joies d’un podium sur le Tour d’Italie, ce qui fut le cas au terme de la 4ème étape arrivant à Praia a Mare où Cunego (Nippo-Vini Fantini) revêtit le maillot azzura du meilleur grimpeur.

Une joie qu’il confia à la Gazzetta Dello Sport : « C’était très émouvant d’être de retour sur le podium. Ça faisait longtemps. Rien ne semble avoir changé dans le protocole du podium mais ça me semble nouveau car ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas porté un maillot distinctif sur le Tour d’Italie ».

Damiano Cunego entame donc cette troisième et dernière semaine de course avec le maillot du meilleur grimpeur bien vissé sur les épaules. Il dispose désormais d’une avance de 62 points sur Denifl et de 65 points sur Atapuma, respectivement deuxième et troisième de ce classement. Un maillot qu’il défend de fort belle manière en se glissant régulièrement dans les échappées pour accroître son avance même si l’un de ses objectifs sur ce Giro reste également de remporter une étape, lui qui n’a plus connu la victoire depuis 2013 avec une étape sur la Semaine internationale Coppi et Bartali. Nul doute donc que le coureur de l’équipe Nippo–Vini Fantini devrait encore se montrer offensif sur les étapes à venir.

Porter ce maillot azzura dimanche prochain sur le podium à Turin serait une belle récompense pour l’ancien coureur de la Lampre. À 34 ans, les plus belles années de sa carrière semblent derrière lui désormais, une carrière contrastée avec cette victoire sur le Tour d’Italie en 2004 mais qui reste la seule sur un Grand Tour même s’il compte trois Top 10 sur le Giro (2006, 2007 & 2012) ainsi qu’une sixième place sur le Tour en 2011 et un maillot blanc en 2006. Une très belle carrière donc mais peut-être un peu en deçà des espoirs qu’il avait fait naître si tôt avec ce succès éclatant dès ses 22 ans. À lui de rajouter une nouvelle ligne à son palmarès avec ce maglia azzurra !

Après un bon début de Tour d’Italie, Alejandro Valverde s’est un peu perdu lors de l’étape menant à Corvara. L’Espagnol de la formation Movistar avait alors perdu trois minutes. Beaucoup trop, certes, mais sur le contre-la-montre à l’Alpe di Siusi, le champion d’Espagne a montré que la forme était là en se classant troisième de l’étape à 23 secondes du vainqueur du jour. Au général, Valverde est pointé à la 4ème place à 3’29 de Kruijswijk. La dernière semaine du Giro, qui offre un terrain de jeu propice aux attaques, s’annonce particulièrement mouvementée dans les clans Movistar et Astana qui se doivent de passer à l’offensive.

« Le contre-la-montre d’hier était plus bon, a déclaré Alejandro Valverde. Il m’a aidé à prouver ce que j’essayais de montrer depuis le début du Giro : mes jambes sont bonnes. Je me sentais bien mais l’étape de samedi a été compliquée parce qu’on a longtemps roulé en altitude. J’avais peur de cette étape à cause de ça. C’était un parcours vraiment difficile, d’autant plus difficile qu’on passait à 2 200 mètres d’altitude, puis à 1 800, puis 2 200… Je ne suis tout simplement pas habitué à ça. »

Concernant l’étape de demain, Alejandro Valverde l’appréhende un peu. « Principalement car c’est une étape courte qui arrive juste après un jour de repos et trois jours exigeants. Les deux cols sont classés en deuxième catégorie mais je les ai reconnus et je ne sais pas pourquoi ils sont classés de cette manière. Pour moi, il s’agit plutôt de cols de première catégorie. Ça va être très difficile. »

« Je suis sûr de ça : si nous avons les jambes, nous pouvons offrir quelques bagarres et pas seulement dans la dernière ascension, nous aurions peut-être besoin d’attaquer plus tôt. » En effet, si les équipes d’Alejandro Valverde et de Vincenzo Nibali veulent renverser Steven Kruijswijk qui ne montre pour l’instant aucun signe de faiblesse, il faudra attaquer de plus loin pour tenter d’isoler le maillot rose.

Alejandro Valverde en interview durant le jour de repos

Alors qu’il souhaitait finir et remporter une étape du Tour d’Italie, Arnaud Démare a été contraint de quitter les routes italiennes, la faute à une gastro-entérite. Le vainqueur de Milan-Sanremo n’est donc pas parvenu à décrocher son premier succès sur un Grand Tour. L’équipe FDJ, qui était construite autour du sprinteur picard, se retrouve sans leader en l’absence également d’Alexandre Géniez qui a abandonné la semaine dernière. 

« Bon courage à tous les coureurs et surtout ‪à l’équipe FDJ. Merci pour le travail, même si le contrat de remporter une étape n’a pas été rempli », a tweeté Arnaud Démare après son abandon. Martial Gayant, l’un des directeurs sportifs, a ajouté : « Ça l’a pris à 5h30 du matin, de même que son copain de chambre Mickael Delage. En trois heures, Arnaud avait perdu 2 kilos et il s’est retrouvé sans force. C’était impossible qu’il continue. Mika Delage n’était pas vaillant mais à force de courage, il a réussi à passer la terrible étape de samedi (6 cols en 210 km) et à finir le contre la montre en côte de dimanche dans les délais« .

C’est donc un tout autre Tour d’Italie qui se profile sous les roues de la formation FDJ qui n’a plus de leaders sur qui compter. Certains coureurs, à l’image d’Arnaud Courteille auteur d’un bon chrono, semblent avoir encore de la réserve et se verraient bien « aller dans les échappées ».

On attendait plutôt Vincenzo Nibali ou encore Alejandro Valverde au sommet de l’Alpe di Siusi pour ce contre-la-montre de 10,8 kilomètres en montée. Pourtant, c’est bien le coureur russe de 24 ans Alexander Foliforov qui a raflé la mise pour quelques centièmes devant Steven Kruijswijk, le maillot rose. Une victoire d’envergure pour lui et son équipe Gazprom-RusVelo qui est invitée sur ce Tour d’Italie.

« J’étais très nerveux pendant la dernière minute de la course que je regardais à la télévision, a déclaré Alexander Foliforov. Je pensais que Kruijswijk allait gagner. Je ne peux toujours pas croire que j’ai gagné une étape du Giro d’Italia ! C’est ma meilleure distance et les chronos en montée sont ma spécialité. J’en ai gagné un similaire au GP de Sotchi en Russie et j’ai terminé 5ème au Giro della Valle d’Aosta (derrière Fabio Aru, Kenny Elissonde, Joe Dombrowski et Ilnur Zakarin). La victoire d’aujourd’hui est très importante pour l’équipe, nos sponsors et moi, en gardant à l’esprit que nous sommes une équipe invitée. Cela montre que nous pouvons nous battre et gagner des étapes. »

Les temps forts du contre-la-montre en côte du Tour d’Italie 2016

Décidément, rien n’a souri à Vincenzo Nibali ces derniers jours sur le Tour d’Italie. Malgré son tempérament offensif, le champion d’Italie a été incapable de suivre Steven Kruijswijk et Esteban Chaves vers Corvara. Sur le contre-la-montre individuel en montée, le leader de la formation Astana a été victime d’ennuis mécaniques qui l’ont relégué à presque trois minutes du porteur du maillot rose au général.

« C’était un mauvais jour, a déclaré Vincenzo Nibali. Je n’ai jamais trouvé la bonne cadence sans compter le problème mécanique. » Alors qu’il avait distancé Alejandro Valverde, les deux hommes annoncés comme les grands favoris se retrouvent désormais séparés de 40 secondes à la veille d’une dernière semaine montagneuse où il faudra saisir toutes les occasions pour tenter de renverser le général désormais bien occupé par Steven Kruijswijk.

Los problemas mecánicos de Nibali, que le hicieron perder un buen puñado de segundos en la cronoescalada https://t.co/5MMi8uIhhI

— Eurosport.es (@Eurosport_ES) May 22, 2016

Tour d’Italie 2016 – Classement général provisoire – Top 20

En prenant la 2ème place du contre-la-montre individuel de la 15ème étape du Tour d’Italie disputé en côte, et remporté par Alexander Foliforov (24 ans – GazProm Rusvelo), le néerlandais Steven Kruijswijk (Team LottoNL Jumbo) a conforté son maillot rose au classement général du Tour d’Italie, à une semaine de l’arrivée finale.

L’équipe GazProm Rusvelo, invitée sur ce Tour d’Italie 2016, sortira quoi qu’il arrive de ce Giro la tête haute forte de cette victoire, tandis que que Kruijswijk enfonce le clou et se positionne en véritable favori pour la victoire finale dans une semaine. De son côté, l’italien Vincenzo Nibali, leader de l’équipe Astana, il a perdu plus de deux minutes et voit un nouveau sacre sur ce Grand Tour s’envoler….

Alexander Folivorov, âgé de 24 ans, est né-pro, et il vient de se présenter à l’ensemble des observateurs et fans de cyclisme. Cependant, celui qui a battu Kruijswijk dimanche, n’est pas totalement inconnu puisqu’il terminait en 2014, 4ème du prestigieux Tour de l’Avenir.

Tour d’Italie 2016 – Etape 15 – Top 20

Tour d’Italie 2016 – Classement général provisoire – Top 20

Il y a cru jusqu’au bout. Darwin Atapuma a été l’auteur d’un fantastique numéro sur les routes de ce que l’on appelle l’étape reine du Tour d’Italie. Partie très tôt à l’attaque, le grimpeur colombien de l’équipe BMC Racing Team s’est retrouvé à faire cavalier seul dans la dernière ascension du jour. Avec un écart conséquent, la victoire était envisageable mais la bagarre entre les favoris a anéanti ses espoirs à deux petits kilomètres de l’arrivée.

« Pour être honnête, je pense que je vais avoir besoin d’un certain temps pour vraiment accepter ce qui est arrivé aujourd’hui (hier) et de méditer sur l’étape, a déclaré, dépité, Darwin Atapuma. Être si proche, sur une étape comme celle-ci, est dévastateur. Je me sentais vraiment bien tout au long de la journée, j’avais de bonnes jambes et de bonnes sensations, ça allait parfaitement. J’ai tout donné quand j’ai attaqué dans la montée finale, je pensais que si je pouvais tenir mon écart dans la descente, je pouvais le faire dans les derniers kilomètres. »

En effet, la défaillance d’Alejandro Valverde et l’incapacité de Vincenzo Nibali à suivre le rythme a poussé Steven Kruisjwijck et Esteban Chaves à s’entendre et se relayer pour creuser l’écart sur les autres prétendants. Le duo a alors monté à une belle allure le dernier col se rapprochant dangereusement d’Atapuma qui a été finalement revu à deux kilomètres. Dans le sprint, le Colombien n’a rien pu faire face aux autres et est venu se classer quatrième.

Les temps forts de la 14e étape et la chevauchée de Darwin Atapuma