Présent au départ du Tour de San Juan avec sur le dos le maillot de Nippo-Vini Fantini, Ivan Santaromita a fait son retour au sein d’une équipe européenne. En effet, après avoir roulé pour les plus grandes équipes du peloton (Quick Step, Liquigas, BMC et Orica), il a passé une saison de transition l’an passé au niveau Continental avec l’équipe Skydive Dubaï.
Ivan Santaromita est ‘né pour être un grégario’
Âgé de 32 ans, il espère faire son retour au plus haut niveau et retrouver pourquoi pas ses jambes du début de cette décénie (vainqueur d’une étapes sur le Tour de Trentin, 9ème du Tour de Lombardie entre autres). « Après tant d’années à l’étranger, je suis enfin de retour dans une équipe italienne. Je suis très heureux d’être ici et je vais faire de mon mieux pour me relancer en 2017 », explique le coureur auprès de nos confrères de CyclingPro.net. « L’an dernier, c’était un peu une expérience négative parce que nous avons peu couru et il y avait peu d’occasions de se montrer. Dans ces pays cependant, le cyclisme se développe bien malgré le fait que la mentalité soit un peu différente de celle de l’Europe, en se fondant presque exclusivement sur le résultat. »
Même s’il n’a pas beaucoup couru, il arrache tout de même une 6ème place sur le Tour de Langkawi, l’une des épreuves les plus disputés en Asie. Désormais, au sein de l’équipe Nippo-Vini Fantini, il roulera pour son coéquipier et compatriote : « Je suis né pour être un gregario et j’ai toujours travaillé pour de grands leaders. Mais quand je reçois le feu vert, je prend toujours la plupart des opportunités que je reçois. Je serai un peu le joker, en me mettant à la disposition de ceux qui sont plus forts que moi quand ils en auront besoin et en faisant ma propre course quand j’en aurai la possibilité. »
Après l’épreuve argentine, il retournera dans son pays pour disputer le Trofeo Laigueglia. Après un passage au Moyen Orient pour le Tour d’Abu Dhabi, il disputera la Semaine Coppi & Bartali et le Tour du Trentin. Malheureusement, il ne sera pas au départ de la 100ème édition du Tour d’Italie. En effet, son équipe n’a pas obtenu de wild card pour le Giro.
La phrase, qui est aussi le titre de l’article peut paraître assez inhabituelle, mais elle ne l’est pas trop venant d’un cycliste italien. Le gregario est une tradition du cyclisme en Italie, les équipiers autour de Fausto Coppi ayant pu sans doute constitués les exemples les plus légendaires ..Se plonger dans l’histoire monarchique et bien sûr religieuse de l’Italie permettrait de mieux comprendre comment cette culture de dévouement à un leader a pu s’ancrer dans les idées et les comportements…Mais ce champ de réflexion sur le dévouement et la soumission déborde ces régions, même si l’Italie y propose des racines… Ne serait-ce en France, pas plus tard qu’hier, avez-vous entendu parler de cette femme de Pène, mariée sans doute à une lope, lequel l’avait gardée attachée plusieurs années dans sa petite maison de la Sarthe ? Dans la cuisine, à même le parquet de Paris, obligée à faire des confitures alors qu’il la graissait par derrière ? A-t-elle subi ses vices, nous ne savons pas, mais le mec s’est mis maintenant à table et je crains fort qu’il ne veuille reculer le beaucal ! La confiture est trop bonne ! Il va dire qu’il tirait sa flemme, à la bougie et qu’elle était d’home-astique, c’est ça ? Ne mélenchons pas tout, mais les histoires d’insoumis du Jean Luc (à l’envers), c’est un peu la même problématique de la condition humaine…Pour en revenir à Santagrobita, pardon Santaromita, l’essentiel est qu’il soit heureux dans son rôle au sein de son équipe, sous les belles couleurs de son maillot Nippo Vini Fantini et avec son non moins beau vélo De Rosa …Bonne chance à lui pour cette saison 2017.