L’équipe de France a (failli) mettre fin à une disette de 20 ans

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Julian Alaphilippe premier de l'équipe de France 10e
Le plus fort ne gagne pas toujours. Photo : TDWsport

Engagé dans ces Championnats du monde avec de fortes ambitions, l’équipe de France a démontré des très belles choses. Malheureusement au final, elle n’a pas été récompensée à la hauteur de ses efforts consentis. Julian Alaphilippe est le mieux classé à l’arrivée avec une dixième place au goût amer.

L’équipe de France en poursuite

Le premier français termine à la dixième place de l’épreuve phare des Championnats du monde, la course en ligne élites hommes. En se focalisant uniquement sur le résultat, on pourrait croire que l’équipe de France est passée à côté de son sujet et qu’elle n’a pas pesée beaucoup sur la course. Mais c’est tout le contraire qui s’est déroulé à Bergen. Les tricolores ont prouvé leur statut d’une des meilleures formations au départ. Avec la Belgique, la Colombie, les Pays-Bas ou encore l’Italie, la formation emmenée par Cyrille Guimard faisait fière allure. Tony Gallopin, Julian Alphilippe, Lilian Calmejane, Warren Barguil ont tous brillé au plus haut niveau. Il y avait de quoi être serein pour cette édition 2017 du mondial.

Mais ça ne s’est pas passé exactement comme prévu, surtout avant les deux derniers tours de circuit. A cause d’une erreur tactique à environ 70 kilomètres de l’arrivée qui a contraint la France à se dévoiler très tôt, trop tôt. Il n’y avait aucun représentant dans une échappée de huit coureurs, composée des meilleurs nations au monde (Pays-Bas, Belgique, Italie, Colombie,…). Du coup, il fallait entamer la poursuite pour ne pas voir l’écart augmenter dans de trop grandes dispositions. Sinon, c’était terminé des espoirs français. Des coureurs comme Olivier Le Gac, Anthony Roux, Lilian Calmejane, Julien Simon, Warren Barguil se sont mis à la planche à tour de rôle. Après un très gros effort, la situation était rétablie, mais la France perdait beaucoup d’éléments pour le final. C’est peut-être ça aussi qui a manqué pour décrocher le graal…

Julian Alaphilippe à la finition

En retard dans un premier temps, la France s’est retrouvée ensuite dans une position idéale dans le moment chaud. Dans la dernière ascension de Salmon Hill, le plus fort était Julian Alaphilippe. Mais il restait dix kilomètres de descente et de plat avant la ligne. Le plan pour amener Julian Alaphilippe jusqu’à la victoire était alors parfait. Le leader était à la hauteur des attentes en plaçant une attaque tranchante, avec une équipe entièrement dévouée à son service. Mais malheureusement, il aura manqué deux petits kilomètres pour succéder à Laurent Brochard, vainqueur vingt ans plus tôt, qui attend toujours son successeur. Il faudra désormais retenter sa chance dans un an à Innsbruck. Avec cette fois une équipe de France qui va pouvoir compter sur une génération de grimpeurs de très haut niveau.

Site officiel des championnats du monde

3 Commentaires

  1. Il aurait fallu que le Gac parte avec l’échappée, mais Le Gas n’a pu cuivre la fuite vers l’avant des Wellens ou Boom… Hélars !… Le Gallopin voulut sortir, c’était autorisé, mais il se mettait au rouge, et ce fût en vin… Allions-nous boire le calice jusqu’à la ligne ? Sans sprinter, à vouloir tordre le destin, Guitard s’en mordait les doigts, il jouait sur la corde raide… Très futé, il baisait son maximum… Arrivé sur la butte, il osa alors son dernier et meilleur coup, la situation semblait totalement renversée…Mais, nouvelle, des cons venus, de derrière, et des illusions à nouveau… Coupure d’image, nous perdîmes alors le fil conducteur, plantés là en caméra fixe, au niveau du marché au poisson de Bergen… Après force alarmes, motos de police et voitures directoriales, nous vîmes alors surgir en rangs serrés les gros chaluts… C’en était fini de la pêche à la médaille… Kristoff fonçait vers la ligne, sur ses terres, vers ce rêve, ce maillot, tel un damné… Mais cette tunique arc-en-ciel ne lui était pas réservée, l’enfer seul lui était promis…Ce diable de slovaque relégua Kristoff à sa fourche…

  2. Les français ont fait une course presque parfaite . Inutile d’avoir un français dans l’échappée . Les bleus ont assumés la poursuite avec réussite . Alaphilippe était si fort dans la dernière montée que même un autre français ne se serait pas échappé avec lui . Mais on ne sait toujours pas qui a roulé derrière .

  3. Ouais , ouais . Bon chacun a fait son job . L’équipe a été présente , même si elle a manqué cette échappée qui était vouée de toute manière à l’échec . Quelques jours avant la course j’avais regardé le relief de ce circuit , la bosse et l’arrivée . Quelques kilomètres séparaient ces deux points . J’étais un peu dubitatif sur une arrivée solitaire … L arrivée était trop loin du sommet de la bosse longue de 3 kilomètres qui avait des pourcentages moins importants vers le haut . Alaphilippe a fait ce qu’il devait faire , une attaque tranchante que personne n’a pu suivre . L’italien Moscon était au rupteur quand il a fait la jonction avec Julian . Après une descente de trois kilomètres il restait trois bornes de plat . Notre guerrier n’a pu résister . Qui aurait pu d’ailleurs . Sachant que Norvégiens , italiens , voir quelques autres ont roulé pour le sprint final . Plus de Français dans le groupe sauf Gallopin . Il aurait fallu une miracle pour que Juilian gagne ou quelques secondes de plus en haut de la bosse ( 30 secondes peut être ) . Le reste s’est résumé à un sprint et notre opportuniste Sagan est sorti de sa léthargie …… Aucune équipe, mais vainqueur . Chaque équipes nationales avaient des stratégies différentes , selon les qualités de chacun et leaders adverses . Alors malgré les équipes fortes , belge , italienne , française , et d’autres , tous ont perdu devant un seul . Il est malin Sagan , pas d’équipe pour peser sur la course , malade selon certain , invisible durant l’épreuve mais réapparait à deux cent mètres de la ligne d’arrivée . Coucou les gars je passe je suis là …….. Echec et mat donc ……… Que dire de plus rien . L’équipe de France a été vaillante , je dirai n’a pas eu aussi un chouïa de chance ( car il en faut un peu ) à l’image de Gougeard qui pouvait faire un top 5 au chrono mais son dérailleur en avait décidé autrement . Madame la Poisse était de notre côté , avec une belle coupure de retransmission au final pour achever notre désarroi . La roue tourne sachez le quand même , un jour cela sourira à nos bleus . Toujours aller de l’avant jamais regarder derrière .

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