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Orica GreenEdge compte sur Michael Matthews

Michael Matthews, deuxième l’an dernier sera le leader de la formation Orica GreenEdge sur la Flèche Brabançonne. L’équipe australienne se remet doucement de ses émotions après le succès de prestige acquis sur Paris-Roubaix dimanche. D’ailleurs le lauréat de l' »Enfer du Nord » sera présent en tant que capitaine de route ce mercredi. son expérience auprès des plus jeune sera primordiale. 

Mais le leader sera bel et bien Michael Matthews. L’Australien ambitionne purement et simplement cette saison encore de s’adjuger une ardennaise. Cette course fait partie de sa préparation et il fera tout pour gagner comme l’explique le directeur sportif Laurenzo Lapage : « Depuis 2010, la Flèche Brabançonne se tient la semaine avant l’Amstel et sert de préparation pour les Ardennaises. Michael Matthews sera notre leader, nous avons construit une équipe forte autour de lui. Il est toujours bon d’avoir notre capitaine de route Matthew Hayman avec nous, de retour dans l’équipe seulement pour cette course. Son expérience auprès des jeunes sera importante. » Une partie des coureurs alignés sur les flandriennes seront présents à l’image de Jens Keukeleire ou encore Daryl Impey. Ces deux hommes, possédant une bonne pointe de vitesse seront les deux hommes clés qui devront rester avec Matthews jusqu’à la fin.

L’équipe Orica GreenEDGE pour la Flèche Brabançonne 2016

Michael MATTHEWS, Jack HAIG, Matthew HAYMAN, Damien HOWSON, Daryl IMPEY, Jens KEUKELEIRE et Cheung Roi LOK.

Revivez la deuxième place de Michael Matthews sur la Flèche Brabançonne 2015.

https://www.youtube.com/watch?v=BNYs7qjlEEs

Plusieurs cartes à jouer pour Dimension Data

L’équipe Dimension Data alignera mercredi sur la Flèche Brabançonne plusieurs coureurs capables de jouer les premiers rôles. Kristian Sbaragli, Nathan Haas et Natnaël Berhane seront les trois hommes protégés au sein de la formation africaine. 

Pour les accompagner, Jacques Janse Van Rensburg et Youcef Reguigui qui reprennent la compétition à cette occasion après une blessure, Jaco Venter et Jim Songezo ainsi que Reinardt Janse Van Rensburg qui n’est toujours pas au repos après une campagne de classiques flandriennes éprouvante. Ce dernier s’est d’ailleurs exprimé sur le site internet de son équipe à propos de la Flèche Brabançonne : « La flèche Brabançonne marque le début des classiques ardennaises. Ces classiques sont caractérisées par des montées courtes et abruptes tout au long du parcours. Elles conviennent aux puncheurs. Nous avons Kristian Sbaragli, Nathan Haas et Natnaël Berhane qui pourraient tous jouer un rôle clé demain (mercredi). Quant à moi je pense devoir récupérer des classiques flandriennes. »

L’équipe Dimension Data pour la Flèche Brabançonne

Natnaël BERHANE, Jim SONGEZO, Nathan HAAS, Kristian Sbaragli, Jaco VENTER, Reinardt et Jacques JANSE VAN RENDBURG, Youcef REGUIGUI.

Les derniers kilomètres de l’édition 2015

https://www.youtube.com/watch?v=BNYs7qjlEEs

Nelson Oliveira absent trois à quatre semaines

Le bilan était lourd pour  Movistar au soir de Paris-Roubaix. La formation ibérique a en effet perdu plusieurs coureurs sur chute. Le Portugais Nelson Oliveira et l’Espagnol Francisco Ventoso. Le premier nommé souffre d’une fracture de la clavicule et d’une fracture de la tête du radius du bras gauche. Il devrait donc être indisponible de trois à quatre semaines suivant son état. 

Tombé lourdement dimanche, Nelson Oliveira a passé plusieurs examens à la clinique de San Miguel à Pampelune en début de semaine pour connaître la nature exact de ses blessures. Dans son malheur, il aura finalement eu de la chance, ses blessures ne nécessitants pas d’intervention chirurgicale. Il devrait observer un repos d’un mois maximum, en fonction de l’ évolution de son état.

Son coéquipier espagnol, Francisco Ventoso qui a subi une entaille au tibia, est de retour cet après-midi en Espagne.

 Les meilleurs moment de Paris-Roubaix 2016

Etixx-Quick Step construite autour de Petr Vakoc

La saison des ardennaises sera lancée officiellement ce mercredi lors de la Flèche Brabançonne. Après une campagne de classiques flandriennes de piètre qualité, l’équipe Etixx-Quick Step souhaite se remobiliser. Elle a donc sélectionné comme chef de file son jeune tchèque, Petr Vakoc vainqueur coup sur coup cette saison de la Drôme Classic et de la Classic Sud-Ardèche. 

La Flèche Brabançonne, qui fêtera sa cinquante-sixième édition mercredi est un passage obligatoire pour tous prétendants visant les classiques ardennaises. L’équipe belge ne déroge pas à la règle. La campagne des classiques flandriennes achevée avec la belle deuxième place de Tom Boonen sur Paris-Roubaix, pratiquement le seul résultat qu’ils ont eu à se mettre sous la dent, la formation dirigée par Rik Van Slycke sera donc revancharde et axée autour du jeune Vakoc, 23 ans. Pour l’accompagner, nul autre que le Français Julian Alaphilippe, en quête de sensations afin de rééditer son exploit de l’an passé sur la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Gianni Meersman, Pieter Serry, Julien Vermote et Guillaume Van Keirsbulck, remplaçant au pied levé de Stijn Vandenbergh sur Paris-Roubaix complèteront l’effectif. Enfin, pour finir deux Néo-Pros seront alignés, Rodrigo Contreras et Davide Martinelli.

L’équipe Etixx-Quick Step pour la Flèche Brabançonne 2016

Petr VAKOC, Julian ALAPHILIPPE, Rodrigo CONTRERAS, Davidé MARTINELLI, Gianni MEERSMAN, Pieter SERRY, Guillaume VAN KEIRSBULCK et Julien VERMOTE.

La victoire de Petr Vakoc sur le Drôme Classic 2016

Marc Madiot s’attendait à mieux

Marc Madiot n’a pas été pleinement satisfait de la performance de ses coureurs à l’occasion de Paris-Rouaix. Il faut dire que la formation FDJ avait perdu, à quelques jours de l’arrivée, son leader en la personne d’Arnaud Démare, récent vainqueur de Milan Sanremo. Vainqueur de l’Enfer du Nord à deux reprises, le manager de l’équipe au trèfle sait de quoi il parle…

« Le leader (Arnaud Démare) est absent et tout fout le camp ! », s’est exclamé Marc Madiot. Avant de poursuivre : « Je mets à part les jeunes Marc Sarreau et Olivier Le Gac qui se sont battus mais ont été victimes d’ennuis mécaniques qui ont fini par être trop pesants. Marc était avec le groupe Cancellara mais a crevé dans la tranchée d’Arenberg et le temps qu’il soit dépanné, il avait perdu trop de temps. Olivier a chuté une fois, a crevé trois fois mais il s’est démené pour exister. Pour le reste ajoutons l’échappée de Johan Le Bon qui a pété à 80 bornes de l’arrivée mais qui a eu le mérite d’essayer. Sinon, je ne suis pas satisfait et ils le savent. »

Malgré cette contre-performance sur les pavés de Paris-Roubaix, la première partie de la campagne des classiques de la FDJ a été relativement riche en émotions avec évidemment la très belle victoire d’Arnaud Démare sur la Via Roma de Milan Sanremo, mais aussi sa cinquième placce à Gand-Wevelgem avant que tout s’arrête sur le Tour des Flandres à cause d’une chute.

Marc Madiot a ajouté : « Je n’oublie pas tout ce qu’il s’est passé depuis trois semaines et je ne peux pas dire que j’ai été enthousiasmé par ce que j’ai vu. Il y a des remises en question à faire. J’ai vu trop de gars ne pas se battre, et dans cette course-là, si tu ne te bats pas… ».

Les temps forts de Paris-Roubaix par ASO

David Tanner cible la Flèche

David Tanner sera le co-leader avec Dries Devenyns de l’équipe IAM sur la Flèche Brabançonne  ce mercredi. L’Australien affectionne particulièrement cette course dans laquelle il s’était d’ailleurs illustré l’an passé en se faisant rejoindre à deux kilomètres de l’arrivée alors qu’il était échappé en compagnie du futur vainqueur Ben Hermans. 

David Tanner 31 ans, a ciblé cette saison la Flèche Brabançonne. C’est l’un de ses objectifs de la saison et il s’est préparé avec soin pour l’événement : « Notre manager Rik Verbrugghe a modifié un peu mon programme cette saison, afin d’être le plus performant à la Flèche Brabançonne et à l’Amstel. Pour cela j’ai effectué un stage en altitude en Sierra Nevada avant de reprendre la compétition au Tour du Pays-Basque. Je veux vraiment remporter ces deux courses. Ce sont mes préférées depuis mon arrivée dans le peloton. Leur parcours me plait et correspond parfaitement à mes qualités. »

L’équipe IAM pour la Flèche Brabançonne

Dries DEVENYNS, Marcel ARREGER, Sondre Holst ENGER, Jonathan FUMEAUX, Pirmin LANG, Jarlinson PANTANO, Oliver ZAUGG et David TANNER.

Le final de l’édition 2016 avec la victoire de Ben Hermans

https://youtube.com/watch?v=KLQGyWYhy7Y

Ben Hermans pour le doublé

L’an dernier, Ben Hermans s’était adjugé la Flèche Brabançonne devant deux pointures du cyclisme mondial, Michael Matthews (Orica GreenEdge) et son coéquipier Philippe Gilbert. Le tenant du titre tentera de récidiver son exploit après une campagne de classiques flandriennes décevantes du côté de chez BMC.

Ben Hermans est impatient d’en découdre comme il l’expliquait sur le site internet de la formation BMC : « Je suis impatient de revenir sur la Flèche brabançonne avec le numéro 1 sur le dos. C’est une belle course avec un final difficile et spectaculaire. J’espère avoir de bonnes jambes mercredi. »

De son coté Fabio Baldato, le directeur sportif, s’expliquait sur l’équipe alignée autour de Ben Hermans : « Nous avons une équipe ou chaque coureur peut jouer un rôle et obtenir un résultat à l’arrivée. Il n’y a pas de leader, seulement un coureur protégé en l’occurrence Ben Hermans. La Flèche Brabançonne est une course où tout peut arriver, à nous de saisir toutes les chances. »

L’équipe BMC pour La Flèche Brabançonne

Tom BOHLI, Alessandro DE MARCHI, Silvan DILLIER, Floris GERTS, Ben HERMANS, Manuel SENNI, Dylan TENS et Loïc VLIEGEN.

 

Revivez l’édition 2015 et la victoire de Ben Hermans

https://www.youtube.com/watch?v=KLQGyWYhy7Y

Le retraité Popovych devient DS chez Trek Segafredo

Au lendemain du 114ème Paris-Roubaix, dont l’australien Mathew Hayman (Orica GreenEDGE) est sorti vainqueur, l’ukrainien Yaroslav Popovych a pris en ce lundi sa retraite comme attendu, et il a par la-même confirmé qu’il devenait directeur sportif au sein de la formation Trek-Segafredo au sein de laquelle il évolue depuis 2014.

Yaroslav Popovych a décidé de mettre un terme à sa carrière à l’âge de 36 ans, après avoir débuté à 22 ans au sein de l’équipe belge Landbouwkrediet-Colnago, en 2002. Par la suite, « Popo » a évolué de 2005 à 2007 au sein de la formation Discovery Channel, puis deux saisons chez Silence-Lotto puis Astana, avant de prendre la route du Luxembourg avec la RadioShack de 2010 à 2013.

Côté palmarès, Yaroslav Popovych n’a pas gagné à de nombreuses reprises. L’ukrainien ne s’est imposé qu’à trois reprises : Classement général final du Tour de Catalogne (2005) – 12ème étape du Tour de France (2006) – 5ème étape de Paris-Nice (2007). Par contre, outre avoir été un coureur très apprécié par l’ensemble du peloton professionnel, Popovych possède deux accessits sur le Tour d’Italie (3ème en 2003 et 5ème en 2004), et deux autres accessits sur le Tour de France (7ème en 2007 et 12ème en 2005).

La victoire de Yaroslav Popoych sur le Tour de France 2006

 

Lotto Soudal autour de Wellens et Gallopin

La flèche Brabançonne se déroulera ce mercredi pour les coureurs. L’équipe Lotto Soudal se présente avec ses deux leaders, Tim Wellens et  Tony Gallopin, les deux puncheurs du groupe. 

Les deux leaders seront alignés ensemble pour la première fois depuis le Tour du Pays-Basque. Pour le directeur sportif Marc Wauters, l’équipe Lotto Soudal est l’une des plus fortes sur le papier : « Presque tous les coureurs alignés ont participé au Tour du Pays-Basque la semaine dernière, et les étapes ont été très difficiles certainement à cause des conditions météorologiques. Espérons que tout le monde soit en bonne santé cette semaine. Tim Wellens et Tony Galopin ont montré qu’ils sont en forme en ce début de saison. Ce seront les leaders sur les classiques ardennaises qui commencent dimanche. Thomas De Gendt a aussi sa carte à jouer. Nous avons une équipe très forte cette année. »

L’équipe Lotto Soudal pour la Flèche Brabançonne : Sander ARMEE, Sean DE BIE, Thomas DE GENDT, Tony GALLOPIN, Pim LIGHTART, Tosh VAN DER SANDE, Jelle VANENDERT et Tim WELLENS.

La victoire de Tim Wellens sur la 7e étape de Paris-Nice 2016

Sep Vanmarcke vers une prolongation de contrat

Sep Vanmarcke quatrième de Paris-Roubaix ce dimanche serait en pleine négociation de contrat. Engagé avec LottoNL Jumbo jusque fin 2016, une rumeur provenant d’un site Néerlandais indiquait son départ en fin de saison, son contrat n’étant pas renouvelé. Peu après ces bruits de couloirs, Richard Plugge, le directeur sportif a mis les choses au clair en affirmant qu’ils négociaient actuellement un nouveau contrat pour Vanmarcke dont ils sont pleinement satisfaits. 

Richard Plugge s’est exprimé sur les rumeurs concernant son coureur : « Ce serait un non sens de ne pas renouveler son contrat. Nous sommes très contents de Sep et nous voulons continuer avec lui. Il a réalisé un excellent travail sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Ce n’est pas notre leader pour rien. Une entrevue pour négocier un nouveau contrat devrait se faire dans les prochains jours en compagnie de son manager. »

Tour des Flandres 2016 et la troisième place se Sep Vanmarcke

https://www.youtube.com/watch?v=cazPA8ypdx4

Damien Gaudin déçu de son Paris-Roubaix

Le coureur français de l’équipe AG2R La Mondiale, Damien Gaudin, 5ème de Paris-Roubaix 2013, était, comme annoncé, en forme, au départ du 114ème Paris-Roubaix. Mais malheureusement, le coureur âgé de 29 ans n’a pas eu l’opportunité de jouer la victoire de l’Enfer du Nord remporté au final par l’australien Mathew Hayman (Orica GreenEdge). En effet, Gaudin a chuté à l’entrée de la trouée d’Arenberg en compagnie d’autres coureurs. Même si la déception était grande à l’arrivée, à Roubaix, le vainqueur de Cholet-Pays-de-Loire 2013 ne se décourage pas, a-t-il confié.

A l’arrivée de son Paris-Roubaix, Damien Gaudin a déclaré : « Je suis déçu. L’équipe m’avait fait confiance et j’étais en forme. L’équipe a très bien travaillé. Sébastien Turgot et Sébastien Minard m’ont idéalement placé à l’entrée d’Arenberg. Je n’avais jamais été aussi bien placé à cet endroit là. J’étais avec le groupe des 12 meilleurs, dont Sagan et Cancellara, et il y a cette chute. C’est vraiment dommage car je me sentais bien pour continuer à me battre avec eux. J’ai hâte d’être à l’année prochaine ».

Malgré sa chute Damien Gaudin a terminé à la 34ème place.

Paris-Roubaix 2016 – Top 20

Rank Name Nat. Team Age Result
1 Mathew HAYMAN AUS OGE 38 5:51:53
2 Tom BOONEN BEL EQS 36 +0
3 Ian STANNARD GBR SKY 29 +0
4 Sep VANMARCKE BEL TLJ 28 +0
5 Edvald BOASSON HAGEN NOR DDD 29 +3
6 Heinrich HAUSSLER AUS IAM 32 +1:00
7 Marcel SIEBERG GER LTS 34 +1:00
8 Aleksejs SARAMOTINS LAT IAM 34 +1:00
9 Imanol ERVITI ESP MOV 33 +1:07
10 Adrien PETIT FRA DEN 26 +2:20
11 Peter SAGAN SVK TNK 26 +2:20
12 Maarten WYNANTS BEL TLJ 34 +2:20
13 Oliver NAESEN BEL IAM 26 +2:20
14 Luke ROWE GBR SKY 26 +2:20
15 Ramon SINKELDAM NED TGA 27 +2:20
16 Dylan VAN BAARLE NED CPT 24 +2:20
17 Bert DE BACKER BEL TGA 32 +2:20
18 Luke DURBRIDGE AUS OGE 25 +4:40
19 Marcus BURGHARDT GER BMC 33 +5:48
20 Christophe LAPORTE FRA COF 24 +6:18

Peter Sagan toujours en tête

En ce lendemain de Paris-Roubaix il est temps de faire le point sur les classements. Avec deux courses World Tour, à savoir Paris-Roubaix et le Tour des Flandres les points attribués étaient importants. Malgré tout, il n’y a eu guère de changements au classement UCI World Tour. Peter Sagan, de la formation Tinkoff est toujours en tête malgré sa onzième place à Roubaix dimanche. Le Slovaque avait tellement d’avance grâce à sa victoire obtenue sur le Tour des Flandres qu’il ne pouvait être inquiété. 

La formation Tinkoff occupe même les deux premières places du classement puisque le dauphin de Sagan n’est autre qu’ Alberto Contador. L’Espagnol, vainqueur du Tour du pays-basque ce samedi a engrangé de précieux points, lui qui primait déjà de part sa régularité. L’Australien Richie Porte (BMC) qui n’a pas couru cette semaine est quant à lui troisième. La bonne opération est du côté du Belge Sep Vanmarcke qui a gagné quatre places mais avec tout de même une petite pointe d’amertume lui qui a raté de peu la victoire tant attendue. Ian Stannard (Sky), troisième de Paris-Roubaix fait son entrée dans le top 10. Le premier français est toujours Arnaud Démare (FDJ) neuvième.

Du côté des équipes, Tinkoff est en première position et devance de peu la formation Sky. L’Armada BMC est troisième, à la même place que son coureur Richie Porte. Première équipe française, la FDJ occupe la quatrième place et n’a jamais été aussi bien placée. En revanche, la formation Etixx-Quick Step, grande déçue de cette campagne des classiques 2016 n’apparaît qu’en sixième position.

Les meilleurs moment de Paris-Roubaix 2016

Peter Sagan à contretemps

Il n’a pas réussi le doublé Tour des Flandres – Paris-Roubaix. Vainqueur avec panache la semaine dernière sur le Ronde, Peter Sagan n’a pas eu la même réussite dans le Nord de la France hier. Le champion du monde la formation Tinkoff, rapidement esseulé, n’a jamais su courir à l’avant de la course. D’abord gêné par une chute puis handicapé par celle de Cancellara, Peter Sagan n’a pu faire mieux qu’une 11ème place à Roubaix avec une pointe de déception.

« Au départ, tout le monde me demandait si j’allais gagner ou pas mais c’est Paris-Roubaix et vous ne pouvez jamais savoir ce qu’il va se passer, a déclaré Peter Sagan. C’est une grande course, et vraiment historique, mais elle est très difficile à gagner. Toutes les équipes viennent ici et font leurs propres stratégies pour la course et aujourd’hui (hier) deux favoris ont été bloqués derrière une chute alors que d’autres équipes avaient des hommes à l’avant pour contrôler les choses. J’ai été impliqué dans deux accidents avant le secteur d’Arenberg où j’étais déjà dans le deuxième groupe et sans aucune coopération, il était difficile de revenir. »

Puis d’ajouter : « Nous coopérions avec Fabian, mais après sa chute, nous avons perdu l’élan. Quand il est tombé, j’ai bondi et j’ai réussi à passer juste au dessus. J’ai eu beaucoup de chance de ne pas tomber. A partir de ce moment, je pense que la course était finie pour moi ». Encore une fois, l’Enfer du Nord n’a pas souri à Peter Sagan. Il s’agit probablement de la course qui lui a le moins convenu à l’heure actuelle puisque sa meilleure prestation reste une sixième place en 2014.

Best of Paris-Roubaix par ASO

Sep Vanmarcke : « Un grand combat »

Sep Vanmarcke était sans doute celui ayant la meilleure condition physique des cinq coureurs qui se sont disputés la victoire sur le vélodrome de Roubaix. Débarrassé de Peter Sagan et Fabian Cancellara, le Belge de l’équipe LottoNL Jumbo se voyait goûter au succès. Il avait même pris un ascendant psychologique en tentant de s’extraire du groupe de tête dans le carrefour de l’arbre. En vain. Battu au sprint, Vanmarcke est persuadé qu’il y’avait mieux à faire ce dimanche sur Paris-Roubaix

Une course difficile qu’il aurait pu, du gagner. Tel est le ressenti de Sep Vanmarcke à l’arrivée à Roubaix ce dimanche : « C’était une course spéciale aujourd’hui. Ce fut un grand combat dès le début. Nous avions laissé partir un petit groupe d’échappés. C’était un scénario idéal pour moi. L’équipe a fait un excellent travail. Nous étions six de LottoNL Jumbo a être devant. À un moment j’ai eu une crevaison et Tom Van Asbroeck m’a ramené. Une fois revenu tout le monde ne travaillait pas, nous avons donc eu de la chance que le groupe de Sagan ne soit pas revenu. »

« J’ai choisi le carrefour de l’arbre pour essayer de partir seul. J’ai créée un écart mais, j’ai peut-être manqué d’expérience pour maintenir cet écart. J’ai eu le sentiment d’être le meilleur sur les pavés. Notre équipe a pris des initiatives et j’aurai aimé un meilleur résultat », a-t-il confié, extrêmement déçu de l’issue de la course.

Fabian Cancellara : « J’ai renoncé à 10-15 km de l’arrivée »

Une chute à l’avant du peloton, à l’entame du secteur 21 après 120 kilomètres a entamé le moral de Fabian Cancellara. Une deuxième dans le secteur de Mons-en-Pévèle aura eu raison de lui. Ce n’est pas ainsi qu’il imaginait sa « der » sur Paris-Roubaix. En résumé, la « der » du coureur de Trek-Segafredo s’est transformée en long chemin de croix. 

Il est tombé trois fois mais tel un grand champion il fut résigné seulement lors de la troisième. Journée difficile pour Fabian Cancellara comme il en a témoigné dans un communiqué de son équipe : « La première chute m’a fait perdre du temps, la deuxième a été malchanceuse et la troisième c’était comme du patin à glace. Je ne pouvais rien faire, c’était fini, je savais que je ne gagnerai plus à Roubaix. » 

Tout avait pourtant bien commencé pour le Suisse, il avait passé une bonne nuit, bien déjeuner. En début de course Yaroslav Popovych l’avait placé à l’avant du peloton dans une situation idéale et puis les choses ont tourné différemment : « Je savais que ce serait dur de revenir après la chute, mais Paris-Roubaix est une course difficile où il ne faut jamais abandonner. Je voulais continuer même après ma dernière chute. C’était mon dernier effort. J’ai renoncé à 10-15 kilomètres du but. »

Le Suisse a eu du mal à accepter sa deuxième place le weekend dernier au Tour des Flandres et a de ce fait passé une mauvaise semaine : « La semaine a été difficile. Ma deuxième place sur le Tour des Flandres a été une grande déception. Je suis heureux que ce soit fini, j’étais parfaitement détendu en entrant dans le vélodrome. Ce fut un autre sentiment que sur le Tour des Flandres où je m’étais battu jusqu’au bout. »

Un autre de ses coéquipiers participait également à son dernier Paris-Roubaix, Yaroslav Popovych. L’Ukrainien échappé en tout début de course, s’est ensuite laissé décrocher pour aider son leader. Il a été un soutien indéfectible pour Cancellara : « Je voulais profiter avec Popo (Yaroslav Popovych) de notre dernier Paris-Roubaix et surtout de sa dernière course professionnelle. Nous allons fêter tout sa, même si nous n’avons pas gagné. C’est le sport, c’est le vélo. »

Revivez les meilleurs moments de la 114e édition de Paris-Roubaix via ASO

Paris-Roubaix 2016 – On Bike

Paris-Roubaix a été remporté par Matthew Hayman au terme d’une course intense et riche en rebondissements. La chaîne YouTube Velon vous propose de vivre de l’intérieur en caméras embarquées certains moments de l’Enfer du Nord avec toute cette tension qui règne au sein du peloton jusqu’aux chutes. Une vidéo à ne pas manquer.

Paris-Roubaix 2016 – Top 20

Rank Name Nat. Team Age Result
1 Mathew HAYMAN AUS OGE 38 5:51:53
2 Tom BOONEN BEL EQS 36 +0
3 Ian STANNARD GBR SKY 29 +0
4 Sep VANMARCKE BEL TLJ 28 +0
5 Edvald BOASSON HAGEN NOR DDD 29 +3
6 Heinrich HAUSSLER AUS IAM 32 +1:00
7 Marcel SIEBERG GER LTS 34 +1:00
8 Aleksejs SARAMOTINS LAT IAM 34 +1:00
9 Imanol ERVITI ESP MOV 33 +1:07
10 Adrien PETIT FRA DEN 26 +2:20
11 Peter SAGAN SVK TNK 26 +2:20
12 Maarten WYNANTS BEL TLJ 34 +2:20
13 Oliver NAESEN BEL IAM 26 +2:20
14 Luke ROWE GBR SKY 26 +2:20
15 Ramon SINKELDAM NED TGA 27 +2:20
16 Dylan VAN BAARLE NED CPT 24 +2:20
17 Bert DE BACKER BEL TGA 32 +2:20
18 Luke DURBRIDGE AUS OGE 25 +4:40
19 Marcus BURGHARDT GER BMC 33 +5:48
20 Christophe LAPORTE FRA COF 24 +6:18

Des nouvelles d’Elia Viviani

Hier, après Paris-Roubaix, Cyclingnews annonçait qu’Elia Viviani avait été percuté par une moto, une information donnée par le directeur sportif du Team Sky, Servais Knaven. Désormais, on en sait plus sur l’état du sprinteur italien qui s’est montré à l’attaque en début de parcours quelques kilomètres après le départ de Compiègne. Malheureusement pour lui, la course s’est arrêtée plus tôt que prévu.

En effet, c’est dans la Trouée d’Arenberg, à une centaine de kilomètres de l’arrivée, que la course d’Elia Viviani s’est arrêtée. Le passage, l’un des plus mythiques de Paris-Roubaix, a toujours été très dangereux de par son revêtement irrégulier et ses nombreuses chutes. Hier, le sprinteur italien s’est retrouvé au sol à cause d’une moto suiveuse. « Il pensait qu’il avait réussi à anticiper la chute qu’il a vu se produire devant lui. Il a réussi à s’arrêter sur la droite à la barrière lorsque la moto lui est entrée dedans », a dit Derick Macleod, le docteur de l’équipe Sky. Emmené à l’hôpital, les radios n’ont révélé aucune fracture pour Elia Viviani qui souffre d’ecchymoses et d’écorchures.

Le best of Paris-Roubaix par ASO

Tom Boonen : « Pas de raison de ne pas revenir »

Âgé de 35 ans, la carrière de Tom Boonen est plus sur sa fin qu’à son début. Après de nombreuses victoires sur les flandriennes mais aussi dans les sprints, le Belge de l’équipe Etixx-Quick Step s’est offert une nouvelle belle performance sur les routes de Paris-Roubaix aujourd’hui. Deuxième n’est peut-être pas la place qu’il convoitait puisqu’avec une victoire sur le vélodrome il serait entré dans l’Histoire avec cinq succès, un record absolu, mais « Tommeke » a laissé entendre qu’il tenterait de nouveau sa chance l’année prochaine.

« Nous avions un très bon plan avec l’équipe, et il s’est déroulé comme prévu, a déclaré Tom Boonen sur le site de Paris-Roubaix. Il fallait durcir la course au maximum, et c’est ce que nous avons fait. Tony Martin a fait un super boulot aujourd’hui, et ils ont tous roulé très fort. Malheureusement c’était assez difficile de faire la différence dans les derniers kilomètres, parce que les autres me marquaient de très près. Matt était celui que nous observions le moins dans le groupe avant le sprint. Mais quand il m’a passé j’ai vu qu’il était vraiment très fort. J’ai voulu faire mon sprint dans le dernier virage, mais il était déjà devant moi. »

« C’était dur de revenir après ma blessure de l’année dernière, mais j’avais de l’espoir aujourd’hui. Finalement, 2ème ce n’est quand même pas si mal. Je ne sais pas encore ce que je vais retenir de ces dernières semaines. Je vais un peu réfléchir à tout ce qui s’est passé, mais je ne vois pas de raison de ne pas revenir l’année prochaine », a-t-il conclu fermant la porte à une éventuelle retraite en fin d’année. Car, à maintenant 35 ans, Tom Boonen n’a plus la fraîcheur qui faisait de lui l’un des hommes les plus rapides du peloton et chez Etixx-Quick Step ils sont nombreux à pousser pour saisir la place de leader à l’image de Zdenek Stybar, Niki Terpstra ou encore les plus jeunes comme Yves Lampaerts.

Le best-of Paris-Roubaix 2016 via ASO

Matthew Hayman : « Je n’y crois pas »

Peu de monde avait parié ce matin sur Matthew Hayman. L’Australien, à l’attaque et présent dans l’échappée du jour, a dominé dans le final Tom Boonen, Sep Vanmarcke et Ian Stannard, quelques uns des meilleurs flandriens. Si Hayman n’est pas un inconnu des pavés, il est vrai que sa victoire sur Paris-Roubaix cet après-midi a été une surprise. Pourtant, sur le vélodrome, c’était bien le coureur d’Orica GreenEDGE qui était le plus frais.

« Je n’y crois pas, a dit Matthew Hayman une fois la ligne d’arrivée franchie pour le site de Paris-Roubaix. J’ai cassé mon bras il y a 5 semaines et je suis maintenant de retour, c’était déjà impensable alors que j’ai raté toutes les courses de préparation. Je ne m’y attendais vraiment pas ce matin. Je suis déjà venu avec de grandes ambitions certaines années, par exemple monter sur le podium, mais ce n’était pas le cas aujourd’hui. Les docteurs étaient sûrs que ma campagne de classiques était terminée, mais j’ai tout fait pour essayer de revenir. Je m’implique toujours beaucoup pour être prêt pour cette période. Donc je me suis beaucoup entraîné dans mon garage pour revenir à un bon niveau. J’ai juste repris la semaine dernière en Espagne. »

Dans les pronostics ce matin, ils sont peu à avoir retenu Matthew Hayman. Présent dans l’échappée et à cause de ses péripéties ces dernières semaines, tous s’attendaient à ce que l’Australien craque à un moment ou un autre sans pouvoir accrocher le wagon des leaders. C’est pourtant ce qu’il a fait, même s’il a subit dans les derniers secteurs pavés et notamment celui du Carrefour de l’Arbre, l’un des plus difficiles de Paris-Roubaix. « Je sais que Paris-Roubaix est l’une des rares grandes courses où l’on peut obtenir un résultat en prenant l’échappée. Je savais que ça se jouerait ensuite avec le retour des autres costauds, et je pensais qu’il y aurait Cancellara et Sagan. Et ensuite, j’ai bien vu que les autres aussi étaient fatigués. Alors j’ai tout fait pour m’économiser, m’économiser et m’économiser. Enfin, j’ai juste joué dans les 5 derniers kilomètres, et j’ai gagné », a-t-il dit.

Matthew Hayman n’avait même pas rêvé d’une victoire sur Paris-Roubaix. En légère difficulté dans le final, l’Australien s’était presque résigné à un Top 5 ; « j’en étais là au Carrefour de l’Arbre », a-t-il avoué. Avant de poursuivre : « J’ai presque chuté, mais ensuite j’ai roulé à mon rythme, et je n’étais pas si loin du niveau des autres. Je n’avais pas la même pression dans ce final que Tom Boonen ou Sep Vanmarcke, qui eux, devaient gagner. Ce n’était pas mon cas, et ça m’a peut-être aidé. J’aurais  vraiment aimé voir Tom Boonen gagner, c’est sa course. J’aurais même été content de terminer deuxième derrière lui. J’étais dans un état assez irréel dans ce final. A 200 mètres de la ligne je ne voyais pas comment je pouvais tenir, et finalement ça a marché ».

Le jour de gloire de Matthew Hayman

Adrien Petit meilleur français du Paris-Roubaix 2016

En terminant 10ème du Paris-Roubaix 2016 qui vient de s’achever par la victoire surprise de l’australien Mathew Haymann (Orica GreenEdge), devant le Belge Tom Boonen (Etixx QuickStep), le français Adrien Petit (Direct Energie) a terminé premier français en ce dimanche 10 avril. Mieux encore, le coureur âgé de 25 ans s’est permis de « régler » au sprint le champion du monde sur route, Peter Sagan (Tinkoff), récent vainqueur du Tour des Flandres, et accessoirement 11ème à l’arrivée à Roubaix.

Adrien Petit, le sprinter de l’équipe Direct Energie, s’est effondré à peine la ligne d’arrivée franchie, à bout de force mais aussi tellement satisfait de sa 10ème place qu’il a pris le temps de l’apprécier, à sa manière. Mais cette performance, le coureur nordiste ne la doit pas au hasard, au regard notamment de sa 46ème place sur la semaine passée sur le « Ronde », dans le peloton principal des hommes forts.

Arrivé cette saison aux côtés de Jean-René Bernaudeau, le manager général de l’équipe Direct Energie, après cinq saisons passées chez Cofidis où il a effectué ses débuts professionnel, force est reconnaître qu’Adrien Petit a pris une nouvelle dimension en 2016, lui qui est longtemps resté médiatiquement dans l’ombre d’un certain Arnaud Démare (FDJ).

Avec sa victoire au classement général sur la Tropicale Amissa Bongo en janvier de cette année, puis ses accessits obtenus sur la Clasica de Almeria (11ème), le Het Nieuwsblad (7ème) ou encore Kuurne-Bruxelles-Kuurne (13ème), Adrien Petit a de toute évidence franchi un nouveau palier qui l’a amené à figurer dans les prochaines années parmi les possibles futurs vainqueurs d’une grande Classique Flandrienne. Quoi qu’il en soit, il en a pris le chemin…

Retrouvez la vidéo officielle de Paris-Roubaix 2016 / ASO / Tour de France

Paris-Roubaix 2016 – Top 20

Rank Name Nat. Team Age Result
1 Mathew HAYMAN AUS OGE 38 5:51:53
2 Tom BOONEN BEL EQS 36 +0
3 Ian STANNARD GBR SKY 29 +0
4 Sep VANMARCKE BEL TLJ 28 +0
5 Edvald BOASSON HAGEN NOR DDD 29 +3
6 Heinrich HAUSSLER AUS IAM 32 +1:00
7 Marcel SIEBERG GER LTS 34 +1:00
8 Aleksejs SARAMOTINS LAT IAM 34 +1:00
9 Imanol ERVITI ESP MOV 33 +1:07
10 Adrien PETIT FRA DEN 26 +2:20
11 Peter SAGAN SVK TNK 26 +2:20
12 Maarten WYNANTS BEL TLJ 34 +2:20
13 Oliver NAESEN BEL IAM 26 +2:20
14 Luke ROWE GBR SKY 26 +2:20
15 Ramon SINKELDAM NED TGA 27 +2:20
16 Dylan VAN BAARLE NED CPT 24 +2:20
17 Bert DE BACKER BEL TGA 32 +2:20
18 Luke DURBRIDGE AUS OGE 25 +4:40
19 Marcus BURGHARDT GER BMC 33 +5:48
20 Christophe LAPORTE FRA COF 24 +6:18

Elia Viviani percuté par une moto

Depuis le décès accidentel d’Antoine Demoitié le débat fait rage au niveau de la sécurité des coureurs au sein du peloton. Beaucoup d’entre eux ne se sentent plus en sécurité et déplorent les risques causés par certains motards ou chauffards quelque peu inconscients. Malheureusement le débat n’a pas fini de faire rage suite à une nouvelle chute causée par une moto dans la Tranchée d’Arenberg. La victime n’est autre que l’Italien Elia Viviani de l’équipe Sky, l’un des meilleurs sprinteurs du peloton. 

Lors de la traversée de la Tranchée, le secteur le plus populaire de la classique française, alors que les coureurs roulent à vive allure, une chute survient en milieu de peloton. Beaucoup de coureurs sont à terre se percutant les uns les autres. quand soudain, le conducteur d’une moto, sans doute surpris par la chute freine un peu trop brusquement et se renverse. Elia Viviani, qui se trouvait malencontreusement au mauvais endroit au mauvais moment se retrouve propulsé contre la barrière. Le coureur de Sky se relève ensuite en se tenant les côtes. Le directeur sportif, Servais knaven aurait informé nos confrères de Cyclingnews que le sprinteur italien a été transporté à l’hôpital. Nous n’en savons pas plus sur son état de santé.

Fabian Cancellara une petite chute et puis s’en va

Fabian Cancellara n’a pas atteint son objectif de remporter une quatrième victoire sur Paris-Roubaix. Il faut dire que le coureur de l’équipe Trek-Segafredo a joué de malchance, victime de plusieurs chutes dont la principale survenue dans le secteur de Mons-en-Pévèle en glissant dans la boue. Le Suisse a perdu à ce moment là toutes ses chances de s’adjuger une dernière fois « l’Enfer du nord ». Il a ensuite terminé la course tranquillement. 

Mais « Spartacus » n’était pas au bout ses peines puisqu’il chuta une nouvelle fois devant son fan club alors qu’il arborait fièrement le drapeau suisse, dans le vélodrome de Roubaix. Propulsé quelques mètres en contrebas, le triple vainqueur de Paris-Roubaix a une manière bien originale de faire ses adieux aux pavés français.

 

Les 3519 kilomètres du Tour de France 2016

Le 103ème Tour de France qui s’élancera depuis le Mont-Saint-Michel le samedi 2 juillet prochain et qui s’achèvera le dimanche 24 juillet, comprendra comme de tradition 21 étapes pour une distance totale de 3 519 kilomètres.

A l’occasion du prochain Tour de France, ce seront neuf étapes dîtes de plaine qui souriront soit aux sprinters soit aux échappés, tandis que neuf autres étapes dîtes de montage (dont quatre arrivées en altitude – Andorre Arcalis, Mont Ventoux, Finhaut-Emosson et Saint-Gervais Mont Blanc) souriront aux principaux favoris du Tour de France, accessoirement grimpeurs. Les écarts pourront également s’accentuer, ou à contrario se réduire, à l’occasion notamment des deux contre-la-montres* individuels. Une seule étape accidentée sera au programme de la Grande Boucle 2016. Et que serait le Tour de France sans ses deux traditionnelles journées de repos ?

A l’occasion de cette 103ème édition du Tour de France qui s’achèvera à Paris, sur les Champs-Elysées, le TDF visitera à l’occasion des différentes étapes plusieurs pays à savoir : l’Espagne, la Principauté d’Andorre et le Suisse.

 

*Les deux contre-la-montres du Tour de France 2016 seront longs de 37 (13ème étape) et 17 kilomètres, à l’occasion notamment des 13ème et 17ème étapes.

 

Les étapes du Tour de France 2016

1ère étape – 188 kilomètres – Mont-Saint-Michel / Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont

2ème étape – 182 kilomètres – Saint-Lô / Cherbourg-en-Cotentin

3ème étape – 222 kilomètres – Granville / Angers

4ème étape – 232 kilomètres – Saumur / Limoges

5ème étape – 216 kilomètres – Limoges / le Lioran

6ème étape – 187 kilomètres – Arpajon-Sur-Cère / Montauban

7ème étape – 162 kilomètres – L’Isle Jourdain / Lac de Payolle

8ème étape – 183 kilomètres – Pau / Bagnères-de-Luchon

9ème étape – 184 kilomètres – Viehla Val d’Aran / Andorre Arcalis

10ème étape – 198 kilomètres – Escaldes-Engordany / Revel

11ème étape – 164 kilomètres – Carcassonne / Montpellier

12ème étape – 185 kilomètres – Montpellier / Mont Ventoux

13ème étape – 37 kilomètres – Bourg-Saint-Andéol / La caverne du Pont-d’Arc (ITT)

14ème étape – 208 kilomètres – Montélimar / Villars/les-Dombes

15ème étape – 159 kilomètre – Bourg-en-Bresse / Culoz

16ème étape – 206 kilomètres – Moirans-en-Montagne / Berne

17ème étape – 184 kilomètres – Berne / Finhaut-Emosson

18ème étape – 17 kilomètres – Sallanches / Megève (ITT)

19ème étape – 146 kilomètres – Albertville / Saint-Gervais Mont Blanc

20ème étape – 146 kilomètres – Megève / Morzine

21ème étape – 113 kilomètres – Chantilly / Paris Champs-Elysées

Jarno Mobach remporte Paris-Roubaix Juniors

Jarno Mobach a remporté, ce dimanche, Paris-Roubaix Juniors (1.Ncup), épreuve inscrite comme la 4ème manche de la Coupe des Nations Juniors. Le néerlandais de 18 ans s’est imposé devant son compatriotes Nils Eekhoff et le français Tanguy Turgis.  Jarno Mobach succède au palmarès à Bram Welten, vainqueur en 2015.

Paris-Roubaix Juniors 2016 – Top 20

Rank Name Nat. Team Age* Result
1 Jarno MOBACH NED NED 18 2:50:57
2 Nils EEKHOFF NED NED 18 +4
3 Tanguy TURGIS FRA FRA 18 +4
4 Andreas KRON DEN DEN 18 +4
5 Jasper PHILIPSEN BEL BEL 18 +4
6 Marc HIRSCHI SUI SUI 18 +4
7 Brent VAN MOER BEL BEL 18 +33
8 Ludvik HOLSTAD NOR NOR 18 +33
9 Stefan BISSEGGER SUI SUI 18 +33
10 Håkon AALRUST NOR NOR 18 +33
11 Joe NALLY GBR GBR 17 +33
12 Florentin LECAMUS FRA FRA 17 +33
13 Tadej POGACAR SLO SLO 18 +33
14 Wesley VERCAMST BEL BEL 17 +33
15 Frederik MADSEN DEN DEN 18 +33
16 Jordi MEEUS BEL BEL 18 +33
17 Clément BÉTOUIGT-SUIRE FRA FRA 18 +33
18 Felix GALL AUT AUT 18 +33
19 Mathias LARSEN DEN DEN 17 +33
20 Jacob ERIKSSON SWE SWE 17 +33

Paris-Roubaix 2016

Paris-Roubaix 2016 – Top 20

Rank Name Nat. Team Age Result
1 Mathew HAYMAN AUS OGE 38 5:51:53
2 Tom BOONEN BEL EQS 36 +0
3 Ian STANNARD GBR SKY 29 +0
4 Sep VANMARCKE BEL TLJ 28 +0
5 Edvald BOASSON HAGEN NOR DDD 29 +3
6 Heinrich HAUSSLER AUS IAM 32 +1:00
7 Marcel SIEBERG GER LTS 34 +1:00
8 Aleksejs SARAMOTINS LAT IAM 34 +1:00
9 Imanol ERVITI ESP MOV 33 +1:07
10 Adrien PETIT FRA DEN 26 +2:20
11 Peter SAGAN SVK TNK 26 +2:20
12 Maarten WYNANTS BEL TLJ 34 +2:20
13 Oliver NAESEN BEL IAM 26 +2:20
14 Luke ROWE GBR SKY 26 +2:20
15 Ramon SINKELDAM NED TGA 27 +2:20
16 Dylan VAN BAARLE NED CPT 24 +2:20
17 Bert DE BACKER BEL TGA 32 +2:20
18 Luke DURBRIDGE AUS OGE 25 +4:40
19 Marcus BURGHARDT GER BMC 33 +5:48
20 Christophe LAPORTE FRA COF 24 +6:18