L’équipe espagnole a dévoilé lundi son tout nouveau maillot pour la saison cycliste 2017. Pour celle nouvelle année, la formation a notamment opté pour l’absence du bandeau noir présent sur le maillot précédemment. La nouvelle version, très fraîche, est de toute beauté et reflète très bien l’Espagne.
11 coureurs Espagnols pour attaquer la nouvelle saison cycliste
En 2017, Burgos – BH (Continental) a souhaité un maillot très visible dans le peloton, avec une dominante de blanc et des couleurs dîtes chaudes. Et ils seront au total quelque onze coureurs à porter le beau maillot, à savoir : David Belda, Raul Castrillo Sedano, Jorge Cubero Galvez, Marcos Jurado Rodriguez, Oscar Linares Misioner, Daniel Lopez Parada, Alvaro Robrero Crespo, Marcos Rojo, Joan Ruiz Vicens, Ibai Salas Zorrozua et Pablo Torres Muino.
A l’occasion du Santos Tour Down Under (17 – 22 janvier), la formation Cannondale-Drapac a désigné en tant que leader Tom-Jelte Slagter, accessoirement vainqueur de l’épreuve WorldTour Australienne, en 2013. Le Néerlandais n’était pas revenu du côté d’Adélaïde depuis sa victoire.
Tom-Jelte Slagter leader, mais pas que ….
A l’occasion de la toute première épreuve Worldtour de la saison cycliste 2017, l’équipe Cannondale-Drapac mise logiquement sur son Néerlandais Slagter, mais elle pourra également compter sur l’efficacité du Canadien Michael Woods (30 ans) qui effectue sa deuxième saison en son sein. La Cannondale sera complétée de : Paddy Bevin, Brendan Canty, Will Clarke, Alex Howes et Tom Van Asbroeck. A l’occasion de son retour sur le TDU, le vainqueur 2013 a déclaré : « Je suis heureux d’être de retour sur cette course. J’y ai d’excellents souvenirs. C’est une course tôt dans la saison mais tellement importante. Nous avons une bonne équipe et je pense que nous sommes tous très motivés pour bien figurer. Entre moi et Mike Woods, je pense que nous allons obtenir un bon résultat en Australie« .
A 31 ans, Brice Feillu ne veut plus perdre de temps. Après avoir prolongé d’un an chez Fortuneo-Vital Concept à l’automne dernier, l’ancien vainqueur d’étape sur le Tour entend bien prouver que cette confiance est méritée. Basé en Bretagne depuis 2012 (chez Saur-Sojasun, puis Bretagne-Séché Environnement devenu Fortuneo), il fait maintenant partie des plus anciens de l’effectif et est conscient de son rôle d’encadrement auprès des plus jeunes. Entre deux regroupements en Catalogne, il nous a accordés une interview, dans laquelle il dresse le bilan de sa saison 2016 et se projette sur la prochaine.
A l’orée d’une nouvelle campagne, le grimpeur de Châteaudun reconnaît aisément que 2016 n’a pas été un grand cru : « Le bilan de l’année n’est pas très bon, en tous cas pas à la hauteur de mes espérances, a-t-il confié à TodayCycling. Ces deux dernières années, j’ai régulièrement été handicapé par les blessures, notamment une fissure du cartilage rotulien et des problèmes de dos. Les objectifs fixés n’ont donc pas été atteints, je souhaitais par exemple bien figurer sur le Tour du Haut-Var et Paris-Nice, mais je n’ai même pas pu prendre le départ de ces courses. Je me suis plus ou moins remis d’aplomb pour le Tour, mais pas suffisamment à mon goût. Et la fin de saison est arrivée très vite !». La saison, en effet, s’est achevée dès septembre, notamment pour laisser la place aux stagiaires de Fortuneo-Vital Concept ; sans regret toutefois car les dernières épreuves de la saison sont davantage propices aux sprinteurs.
Le souvenir de 2016 qu’il restera au longiligne grimpeur, c’est cette arrivée inédite à Finhaut-Emosson lors du Tour de France. « Il est certain que vu ma saison, où je n’ai pas eu trop de performances à me mettre sous la dent, Finhaut reste le moment marquant. 5e, ce n’est pas une victoire mais je n’ai pas trop de regrets, Zakarin et Pantano étaient vraiment au-dessus ce jour-là ».
Brice Feillu a également évoqué les quelques moments passés avec le Belge Gianni Meersman, avant que celui-ci ne soit contraint de mettre un terme à sa carrière. C’est un peu affecté qu’il déclare : « Nous avons partagé le même Appart’Hotel lors du rassemblement en Catalogne, avec également Maxime Bouet et Boris Vallée. J’ai appris à bien le connaître, c’est un gars simple, détendu, j’ai beaucoup apprécié cela chez lui. Gianni était un atout indéniable pour obtenir des invitations pour les courses World Tour, notamment la Vuelta, où il est reconnu ».
Sans le Belge, mais non sans envie, le 16e du Tour 2014 achève une préparation qui doit lui permettre d’arriver dans une forme optimale aux échéances de février. Il précise : « J’ai passé seulement 10 jours sans vélo cet hiver, c’est la plus courte coupure de ma carrière. Ça m’a permis de prendre très peu de poids, contrairement à ce qui a pu m’arriver par le passé. Les sensations sont déjà plutôt bonnes… »
Cette année, point de course exotique pour démarrer la saison comme en 2015 (Argentine) et 2016 (Gabon). Pour autant, le programme s’annonce relativement dense, avec La Marseillaise pour débuter, viendront ensuite les premières courses à étapes : Méditerranéenne, Tour du Haut-Var et Tour La Provence. La suite n’est pas encore définie. « En fonction des performances, j’ai demandé à faire Paris-Nice. Sinon, ce sera certainement le Tour de Catalogne ». L’objectif majeur de la saison est aussi facile à énoncer que difficile à réaliser : gagner. « Ça fait quelques années que je n’ai pas remporté de course, donc c’est vraiment l’objectif principal. Après, évidemment, une victoire sur le Tour du Haut-Var, Paris-Nice, voire le Tour, ce serait encore mieux. Mais voilà, si je ne devais retenir qu’un seul objectif pour cette année ce serait celui-ci, relever les bras, quelle que soit la course ». C’est tout le mal qu’on lui souhaite !
Propos recueillis par David Guénel.
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7e étape du Tour de France 2009 – Victoire de Brice Feillu
Ralf Denk est un homme comblé. Le directeur général de la jeune WorldTeam Bora-Hansgrohe a sans aucun doute réussi LE coup du mercato cycliste : celui de signer la superstar du peloton, le Slovaque Peter Sagan. Il est revenu pour ciclo21.com sur les coulisses de cette signature et les espoirs qu’elle a généré pour l’équipe.
Un processus inhabituel
C’est avec une certaine incrédulité qu’avait été accueillie l’annonce, en août 2016, de la signature du champion du monde en titre chez les Continentaux Professionnels de Bora-Argon, et ce malgré les rumeurs le présageant dès juin. Ralph Denk explique : « Nous savions depuis un an que c’est à l’intersaison 2016-2017 que l’UCI allait distribuer les licences WorldTour pour les trois années à venir. Je voulais absolument faire partie du club sans avoir à patienter 2020. Je me suis donc entièrement investi dans cet objectif depuis l’hiver dernier afin de développer notre structure ». On comprend alors que l’annonce inattendue d’Oleg Tinkoff de son retrait du peloton ait retenue toute son attention… Et qu’il ait compris qu’avec Peter Sagan dans son équipe, la licence UCI était gagnée d’avance. L’Allemand déclare que la signature de Peter Sagan ne fut rien de moins qu’un superbe coup de poker : « Je ne peux que remercier Bora, commence-t-il. Ce sont eux qui m’ont donné le feu vert pour recruter Peter quand je leur ai parlé de mon idée. Ce n’est qu’après la signature du contrat que Hansgrohe et Specialized se sont joints au projet. Donc même si j’avais le soutien de Bora, la pression financière était énorme et l’apport d’Hansgrohe a été fondamental pour nous permettre de bâtir un effectif solide, qui ne tournerait pas uniquement autour de Peter Sagan ». Et force est de constater qu’en plus de l’exceptionnel Slovaque, l’équipe a recruté judicieusement : Leopold König et Rafal Majka notamment, sont outillés pour jouer les premiers rôles lors des courses à étapes.
Peter Sagan, pilier des objectifs de son équipe
Interrogé sur l’étiquette d’«équipe de Peter Sagan » accolée à son équipe depuis 6 mois, Denk y voit d’abord un atout : « D’une part, cela fait parler de l’équipe, ce qui est bon pour nos investisseurs, et d’autre part, le reste de l’équipe, va pouvoir courir avec moins de pression, puisque l’attention sera focalisée sur Peter ». Avec son effectif rutilant, le directeur de l’équipe affiche des ambitions élevées, quoique légitimes : « gagner un monument, finir dans le top 5 d’un Grand Tour et remporter le maillot vert sur le tour ». Des objectifs qui reposent donc en grande partie sur le tenant du Tour des Flandres, heureusement peu habitué à décevoir depuis ses débuts professionnels…
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Championnats du monde 2016 – Victoire de Peter Sagan
TodayCycling souhaite vous tester sur vos connaissances du monde de la petite reine. La rédaction vous proposera un rendez-vous hebdomadaire, chaque lundi. Aujourd’hui, on souhaite vous tester sur le World Tour, la première division du cyclisme mondial qui va débuter dans quelques jours lors du Tour Down Under.
Dès le deuxième tour, Clément Venturini et Arnold Jeannesson se sont détachés des autres coureurs. L’écart entre ce duo de tête et leurs poursuivants n’a cessé de grandir au point que rapidement, nous savions que la victoire allait se jouer entre ces deux là si aucun incident ne survenait. Le duel a été intense entre les deux hommes. Clément Venturini (Cofidis) a attaqué Arnold Jeannesson (Fortuneo-Vital Concept) à plusieurs reprises mais ce dernier n’a jamais paniqué et est toujours revenu. « Je suis déçu, je m’étais préparé pour le titre et cela n‘a pas payé« , explique Arnold Jeannesson dans un communiqué publié par son équipe. « Clément Venturini était plus fort que moi, plus fort que nous. Je n’ai pas particulièrement de regret. Je ne veux pas refaire la course. Il m’a attaqué plusieurs fois mais cela ne m’inquiétait pas, je savais que j’allais revenir par contre je ne savais pas comment faire pour le mettre en difficulté. »
Une erreur dans le dernier virage
Dans le final, Arnold Jeannesson a choisi de rester dans la roue de son adversaire pour tenter de le surprendre lors du sprint mais le dernier virage lui a été fatal: « J’attendais la fin de course mais il a couru juste. Je savais qu’il fallait passer le virage en tête pour remporter le sprint, j’ai choisi le mauvais coté, je me suis retrouvé à l’extérieur et c’était fini. Je repars sans le maillot bleu-blanc-rouge, je suis vice-champion de France, je ne venais pas pour ça. Malgré les larmes à l’arrivée, j’ai pris du plaisir.«
Arnold Jeannesson compte bien prendre sa revanche sur la prochaine édition des championnats de France de cyclo-cross qui se dérouleront l’an prochain à Quelneuc, en Bretagne.
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Résumé des championnats de France de cyclo-cross 2017
Tout juste vingt jours avant le début de sa saison sur le Grand Prix d’Ouverture La Marseillaise, Direct-Energie a dévoilé son maillot pour la saison 2017. Relativement identique à celui de l’an dernier, la formation française jouit néanmoins de l’arrivée d’un nouveau sponsor, ADM Value.
Direct Energie séduit toujours
Désormais adoptée par le grand public après notamment un premier Tour de France, la tunique jaune et noir de la Direct Energie va continuer jalonner les routes de France et d’Europe en 2017. Changement de saison mais pas de couleur pour la formation française. Si le gris s’est sensiblement assombrit, le jaune et le « Youm », le cercle jaune, restent omniprésent. Parmi les sponsors, aucun départ mais l’arrivée de la société ADM Value, dont le logo est placé sur la face arrière du maillot. Son directeur général est ravi de cet investissement : « Au-delà de la visibilité médiatique, ADM Value souhaite s’inscrire pleinement dans un projet sportif et humain, et fédérer ses 2000 collaborateurs dans le monde entier. Rejoindre Jean-René et l’équipe Direct Energie, c’est à la fois un investissement utile pour l’entreprise et un très grand plaisir. »
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Bryan Coquard a remporté les 4 Jours de Dunkerque en 2016
La formation Movistar a dévoilé sa sélection de sept coureurs pour disputer le Tour Down Under dont le départ sera donné le 17 janvier. Encadrés par des coureurs d’expériences, Marc Soler et Carlos Barbero devraient être promus leaders.
Marc Soler pour jouer le général
Vainqueur du Tour de l’Avenir en 2015, Marc Soler est l’un des très gros potentiels du peloton professionnel. Âgé de 23 ans, l’Espagnol va avoir son rôle à jouer pour le classement général de la première épreuve World Tour de la saison. A ses côtés, Soler retrouve un autre jeune et prometteur coureur hispanique, Carlos Barbero. Arrivé à l’intersaison en provenance de la formation Continental Pro, Caja-Rural, le coursier de 25 ans possède une pointe de vitesse redoutable qui pourrait en surprendre certains. Pour encadrer ces deux jeunes hommes, Movistar a sélectionné les frères Herrada, ou encore le Basque, Gorka Izagirre.
La Movistar pour le Tour Down Under 2017 (17-22 janvier) : Marc Soler, Gorka Izagirre, Jesus Herrada, Jose Herrada, Carlos Barbero, Jasha Sütterlin et Victor de la Parte.
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La victoire de Marc Soler sur la 4e étape de la Route du Sud 2016
A 32 ans, et à l’aube de sa 12e saison en tant que coureur cycliste professionnel, le français Matthieu Ladagnous (FDJ) va disputer son tout premier Santos Tour Down Under (17 au 22 janvier), première épreuve WorldTour de la saison 2017.
Nouveau début de saison pour Ladagnous
Habitué en principe à débuter ses saisons cyclistes par le Tour du Qatar (2.HC), cette année, le coureur fidèle à la FDJ effectuera ses premiers tours de roue dans l’hémisphère sud, en Australie, à l’occasion du Tour Down Under. Au terme de la première course WorldTour de la saison, Ladagnous ne disputera pas le Tour of Oman par lequel il poursuivait la saison habituellement, mais il sera au départ du Trophée Laigueglia, en Italie, le 12 février. Pour rappel, la dernière victoire du coureur fidèle à Marc Madiot depuis 2006, remonte à 2013, à l’occasion de la 3e étape du Tour du Limousin (2.1), où il s’imposait à Chamboulive, face à son compatriote Julien Simon, coureur de l’équipe Cofidis.
Un peu contre toute attente, alors qu’il devait évoluer cette saison 2017 sous les couleurs de l’équipe Wanty-Groupe Gobert, la formation Belge concernée, a annoncé à regret, que le Néerlandais Lieuwe Westra mettait un terme à sa carrière.
11 saisons professionnel et puis s’en va
En manque de motivation, comme il l’avait exprimé dans les médias, l’ancien coureur d’Astana, âgé de 34 ans, a décidé d’accrocher le vélo au clou, après 11 saisons passées au plus haut niveau de son sport. Westra a notamment couru au sein de la prestigieuse Astana, depuis 2014, après six saisons passées précédemment au sein de l’équipe Vacansoleil. Ses débuts, le vainqueur des Trois Jours de La Panne 2016, il les avait effectués au sein de la modeste équipe Krolstone (2006 à 2008). Durant toute sa carrière, le Néerlandais s’est imposé à 13 reprises, avec notamment trois succès d’étapes sur des épreuve de classe WorldTour.
Avant la première compétition de son histoire (lors de la Cadel Evans Great Ocean Road Race le 28 janvier, ndlr), la nouvelle formation irlandaise Aqua Blue Sport a annoncé que 5% des gains remportés par les coureurs lors des différentes courses de l’année seront reversés à The Emerald Fund. Cette fondation a pour but d’accompagner les jeunes cyclistes irlandais pour les mener vers le professionnalisme.
Aqua Blue Sport veut développer le cyclisme irlandais
Rick Delaney, le propriétaire de l’équipe Aqua Blue Sport a déclaré : « C’est un objectif d’Aqua Blue Sport d’encourager et d’inspirer la prochaine génération de cyclistes irlandais et il est important pour le cyclisme irlandais que nous ayons plus de coureur irlandais présents au haut niveau ».
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L’équipe Aqua Blue Sport pour la saison 2017
Hier, nous avons assisté à la victoire de Clément Venturini aux championnats de France de cyclo-cross. Le pensionnaire de la Cofidis, qui était passé tout près du but ces deux dernières années, a enfin décroché le titre qu’il convoitait en battant Arnold Jeannesson (Fortuneo-Vital Concept) dans un sprint à deux. La France n’était pas le seul théâtre des championnats nationaux puisque ceux-ci se sont également déroulés dans toute l’Europe et le Monde. TodayCycling vous offre un petit récapitulatif des principaux résultats.
Belgique
TODAYCYCLING – Wout Van Aert sans concurrence en Belgique – Photo: Photopress.be
Grand favori de l’épreuve, le champion du monde Wout Van Aert (Crelan-Charles) n’a pas cédé à la pression sur ces championnats de Belgique, disputés à Ostende. Il a dominé la course de bout en bout, sans véritables adversaires. Dès le début, il a pris la tête de la course et ne l’a plus quitté. Kevin Pauwels a décroché l’argent et Laurens Sweeck le bronze.
Pays-Bas
TODAYCYCLING – Mathieu van der Poel remporte le titre de champion des Pays-Bas 2017 – Photo: Photopress.be
Pour la troisième fois consécutive, Mathieu van der Poel a remporté le titre de champion de cyclo-cross des Pays-Bas. Dix jours après sa lourde chute – il était tombé sur le visage et sur le cou à la sortie d’une bosse lors de la sixième manche du DVV Verzekeringen Trofee à Loenhout – le coureur de la Beobank-Corendon a su se remobiliser pour aller chercher la victoire devant Corne van Kessel and Joris Nieuwenhuis.
Suisse
TODAYCYCLING – Julien Taramarcaz devient champion de Suisse pour la 4ème fois de sa carrière – Photo: Radsport.ch
Déjà titré à trois reprises sur son championnat national, le Suisse Julien Taramarcaz a brillé une quatrième fois à Dielsdorf. Le Valaisien, membre de l’équipe Era-Circus, a dominé Lars Forster et Nicola Rohrbach dans un sprint à trois. Julien Taramarcaz s’était déjà imposé en 2012, 203 et 2015. A noter la présence de Michael Albasini (Orica-Scott) au départ de la course.
Grande-Bretagne
TODAYCYCLING – Ian Field vainqueur en Grande-Bretagne – Photo: British Cycling
C’est la cinquième fois que Ian Field (Hargroves-Ridley-Montezuma) remporte le maillot de champion de Grande-Bretagne du cyclo-cross. La course, disputée dans le comté du Yorkshire, n’a laissé aucune place au suspence. Le Britannique de 30 ans a battu Liam Killeen de 34″ et Paul Oldham d’1’38 ».
Espagne
TODAYCYCLING – Ismael Esteban, 12 ans après son titre chez les espoirs – Photo: Marca
Grand favori en Espagne, Ismael Esteban a répondu présent à Valence. Déjà vainqueur de cinq cyclo-cross cette saison, il décroche son premier titre national en élite, 12 ans après son sacre chez les espoirs. Le coureur de Ciclos Maestre a levé les bras devant Kevin Suarez et le tenant en titre, Javier Ruiz de Larrinaga.
Allemagne
TODAYCYCLING – Marcel Meisen devient champion d’Allemagne le jour de son anniveraire ! – Photo: Belga/D. Stockman
Après 2015 et ce, pour la deuxième fois de sa carrière, Marcel Meisen a remporté la championnat allemand de cyclo-cross à Queidersbach. Il a devancé Sascha Weber de 39 secondes et le tenant en titre Philipp Walsleben de 53 secondes. Un beau cadeau d’anniversaire pour le coureur de la Steylaerts-Verona qui fête son 28ème anniversaire.
Initialement prévu le 24 janvier sur le Tour de San Juan en Argentine, Giacomo Nizzolo patientera quelques jours de plus avant de reprendre la compétition. En effet, le champion d’Italie qui porte les couleurs de la formation Trek-Segafredo souffre d’une tendinite.
Giacomo Nizzolo sur le Dubaï Tour
« J’ai travaillé très fort cet hiver et j’étais prêt à commencer à courir encore plus tôt, en Argentine, mais les deux dernières semaines j’ai souffert de tendinites », a déclaré Giacomo Nizzolo. L’Italien de Trek-Segafredo explique également que ces problèmes lui ont valu quelques jours de repos sans vélo afin d’accélérer le processus de guérison. Ce retard ne devrait occasionner aucune perturbation sur ses objectifs de l’année à savoir les classiques et le Tour d’Italie.
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Giacomo Nizzolo devient champion d’Italie en 2016
Stagiaire au sein du Team Sky en 2015, Alex Peters avait séduit la formation britannique qui l’avait alors enrôlé. Après une saison au plus haut niveau, le jeune coureur de 22 ans a choisi de quitter l’équipe de Dave Brailsford pour retourner au sein de son ancienne formation : SEG Racing.
Alex Peters, un pas en arrière pour mieux rebondir
« J’ai eu une période difficile récemment avec quelques problèmes personnels qui ont rendu difficile pour moi de consacrer à l’équipe et ma carrière de cycliste mon engagement total. Après avoir parlé à l’équipe et à ceux qui m’entourent, nous avons convenu ensemble que je retournerai chez SEG Racing Academy », a expliqué Alex Peters. « Je fais un pas en arrière pour faire un bond en avant. J’ai appris énormément et je suis désireux de réussir en tant que cycliste sur long terme au plus haut niveau. Je suis impatient de continuer mon développement. »
Tenante du titre grâce à la victoire de Simon Gerrans en 2016, Orica-Scott souhaite de nouveau briller sur le Tour Down Under. Pour cela, la formation australienne se présente avec de sérieux clients.
Chaves, Gerrans et Ewan mobilisés
Quadruple vainqueur de l’épreuve (2006, 2012, 2014 et 2016), Simon Gerrans compte bien jouer une nouvelle fois les premiers rôles sur le Tour Down Under. A ses côtés, le récent vice-champion d’Australie retrouve le dernier vainqueur du Tour de Lombardie, Esteban Chaves. Si Orica-Scott paraît bien armée pour disputer le maillot orange du leader du classement général, elle devrait être également de la fête lors des arrivées au sprint, puisque Caleb Ewan, double vainqueur d’étape l’an dernier, est présent.
Orica-Scott pour le Tour Down Under 2017 (17-22 janvier) : Simon Gerrans, Caleb Ewan, Luke Durbridge, Esteban Chaves, Daryl Impey, Roger Kluge et Damien Howson.
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La victoire de Simon Gerrans sur le Tour Down Under 2016
En préambule de l’épreuve masculine qui débutera le jour de la dernière étape des femmes, le Santos Women’s Tour pourra compter sur un plateau bien fournir pour animer les quatre jours de course. Car si son homologue masculin jouit du statut World Tour pour attirer une liste de départ alléchante, l’épreuve féminine doit compter sur sa seule et unique renommée. La tenante du titre Katrin Gafroot (Orica-Scott) sera au départ.
Specialized 131. WRIGHT Madeline (AUS)
132. STEWART Verita (AUS)
133. PERRY Kate (AUS)
134. BECHTEL Lucy (AUS)
135. BLOOR Ella (AUS)
136. MCILROY Kate (NZL)
Mercedes Adelaide Blackchrome 141. INGRAM Aimee (AUS)
142. CARTER Becca (GBR)
143. JONES Haley (GBR)
144. VEITCH Victoria (AUS)
145. HARDS Narelle (AUS)
146. RANSON Holly (AUS)
NZ National Team 151. WILLIAMS Georgia (NZL)
152. SHEATH Racquel (NZL)
153. BOTHA Bryony (NZL)
154. HARVEY Mikayla (NZL)
155. PARK Madeleine (NZL)
156. CATTERICK Georgia (NZL)
Subaru NSWIS 161. KITCHEN Lauren (AUS)
162. HOWARD Kirsten (AUS)
163. ANKUDINOFF Ashlee (AUS)
164. RICARDO Gina (AUS)
165. MACDONALD Nicola (AUS)
166. ROBERTS Emma (AUS)
Lors de l’émission Stade 2, les journalistes Nicolas Geay et Tatiana Dalligault ont présenté le ‘brain doping‘ (dopage cérébral en français). Il s’agit d’une nouvelle technique d’amélioration artificielle des performances. Elle devrait bientôt débarquer dans le cyclisme et d’autres sports, si ce n’est déjà fait.
La Team Sky serait la première à avoir déclaré publiquement son intérêt pour la ‘Transcranial Current Stimulation‘, nom scientifique de la méthode. Cette technique n’est pas pour le moment assimilée à un produit dopant. En effet, le professeur Xavier Bigard, conseiller scientifique de l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) a tapé quand on l’a questionné à ce sujet : « Nous manquons d’informations pour considérer que cette méthode est dopante ». Mais même si cette méthode devient interdite, il sera difficile de la déceler.
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Brain doping, ou le cerveau au service de la performance
Ce coureur n’a que 22 ans, mais il est certainement une future pépite du cyclisme australien. Miles Scotson a créé la surprise en remportant la course en ligne du championnat d’Australie sur route, en sortant du groupe des favoris à 1500 mètres du final. « C’était tout ou rien » explique-t-il à chaud. Il faudra garder un oeil sur lui en 2017.
Miles Scotson ne laisse pas faire le hasard
Avec une formation ORICA-Scott très compétitive, Scotson n’avait pas mis en place de stratégie. « Je n’avais pas vraiment mise en place de tactique à part essayer d’aller de l’avant en tentant de prendre l’échappée », explique-t-il. Malheureusement, ce fut plus difficile que prévu pour lui. Il décida donc de rester au chaud.
« J’ai senti que j’étais dans un bon jour et dans les derniers tours j’ai essayé d’imposer une allure élevé en tête du peloton pour nous ramener à une minute (du groupe de tête, ndlr). Ça a fait exploser le peloton. Plusieurs coureurs ont alors pris le relai et on est entré sur les échappés. »
Alors que le coureur de la BMC-Tag Heuer pensait dans un premier temps rester dans les roues jusqu’à l’emballage final, il prend l’initiative de partir à l’approche de la flamme rouge. « Je me suis dit que j’aime bien lancer les dés moi-même, ne pas laisser faire le hasard. J’aurai pu finir premier… ou dernier mais j’avais de bonnes jambes quand je suis parti et j’ai vite creusé l’écart. Je me sentais toujours bien après avoir passé le dernier kilomètre. Ce type d’effort sur un kilomètre et demi me convient vraiment bien. C’était une course parfaite. »
Après avoir fini deux fois deuxième ces deux dernières années, Clément Venturini a touché le graal. Si tout n’a pas été simple, le jeune coureur de la formation Cofidis a été forcé de prendre des risques pour jouer la gagne au sprint. Et c’est bel et bien le titre de champion de France de cyclo-cross qui l’attendait sur la ligne d’arrivée à Larnarvily.
Clément Venturini enfin couronné
Il n’a que 23 ans et a déjà l’air d’un grand. Clément Venturini s’est adjugé son premier titre national à Lanarvily. Depuis toujours, c’est un inconditionnel du cyclo-cross. Champion du monde chez les juniors, le coureur de l’équipe Cofidis se mesure aux meilleurs mondiaux sur les manches de Coupe du Monde. Désormais, il pourra le faire avec le maillot tricolore sur les épaules. « Je n’en suis qu’à ma deuxième année chez les élite, il ne faut pas l’oublier. Mais ce maillot, oui, je voulais aller le chercher. Un Championnat de France est une course qui ne ressemble à aucune autre, et Arnold était très fort », a déclaré le nouveau champion de France à la FFC.
Venturini : « Des sueurs froides dans le dos de mes proches »
Même s’il tentait le forcing dans les parties plus techniques comme il le souligne, Arnold Jeannesson n’a jamais décroché la roue du futur vainqueur. « J’ai donc pris l’option sur le final de jouer toutes mes chances au sprint, et de miser sur cette carte à fond. Coûte que coûte. Je sais que j’ai fait passer des sueurs froides dans le dos de mes proches, de ma famille, mais c’est comme cela, la course était très tactique. Je suis fier maintenant d’avoir ce maillot tricolore sur le dos. C’est moi qui vais le porter toute l’année, mais il est pour l’ensemble de l’équipe Cofidis qui me suit à 100% dans mon projet cyclo-cross », a-t-il conclu.
Actualité cyclisme : le récit de la victoire de Clément Venturini ici.
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Clément Venturini sacré champion de France de cyclo-cross 2017
Ce dimanche 8 janvier se sont disputés les championnats de France de cyclo-cross à Lanarvily, en Bretagne. Au terme d’un sprint à deux disputé avec Arnold Jeannesson (Fortuneo-Vital Concept), Clément Venturini (Cofidis) franchit la ligne en premier et remporte ainsi le titre de champion de France de cyclo-cross. Le podium est complété par John Gadret.
Un duo se détache
Dès le premier tour, un trio se détache avec Clément Venturini (Cofidis), Françis Mourey (Fortuneo-Vital Concept) et Steve Chainel (Cross Team by G4) mais quelques coureurs parviennent à recoller peu après, comme Arnold Jeannesson (Fortuneo-Vital Concept) ou encore John Gadret. Le Français de la Cofidis reste en tête et impose un rythme élevé ce qui lui permet de creuser rapidement l’écart. Il durcit la course mais derrière, un trio de chasse se forme avec Françis Mourey, Arnold Jeannesson et Steve Chainel. Au prix d’un gros effort, Arnold Jeannesson parvient à recoller à Clément Venturini et les deux hommes se relaient parfaitement en tête de course.
Eux devant, les autres derrière
Derrière, on retrouve un groupe où sont présents Françis Mourey, Kevin Ledanois, Steve Chainel, Matthieu Boulo ou encore John Gadret. A quatre tours de l’arrivée, ils possèdent près d’une minute de retard sur le duo de tête. Devant, Clément Venturini accélère à plusieurs reprises mais Arnold Jeannesson répond présent. La bataille est rude entre les deux hommes qui sont certains de se disputer la victoire.
C’est finalement un sprint à deux qui les départage. Arnold Jeannesson reste dans la roue de Clément Venturini. Le coureur de la Cofidis passe en tête dans le dernier virage et remporte la course! Après ses deuxièmes places en 2015 et 2016, c’est enfin la consécration pour le jeune français. John Gadret complète le podium.
Classement général des championnats de France de cyclo-cross :
Clément Venturini (Cofidis)
Arnold Jeannesson (Fortuneo-Vital Concept) +3″
John Gadret (USO Bruay-La-Buissière) +26″
Aloïs Falenta (VC Villefranche de Beaujolais) m.t.
Victor Koretsky (BH-SR Suntour) +28″
Françis Mourey (Fortuneo-Vital Concept) +34″
Steve Chainel (Cross Team by G4) +42″
Kevin Ledanois (Fortuneo-Vital Concept) +44″
Matthieu Boulo (Pays de Dinan) m.t.
Ivan Gicquiau (VC Pays de Loudéac) +45″
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Clément Venturini devient champion de France de cyclo-cross
L’an passé, Tejay van Garderen et Richie Porte se sont partagés le leadership de la BMC-Tag Heuer sur les routes du Tour de France. Cette année, les rôles sont partagés au sein de la formation américaine puisque le premier va se tester sur le Giro d’Italia tandis que le second sera l’unique leader de son équipe sur les routes de la Grande Boucle.
Tejay van Garderen cède sa place de leader
Depuis 2011, année de sa première participation au Tour de France, Tejay van Garderen n’a loupé aucune édition. Le coureur américain s’est d’ailleurs classé cinquième à deux reprises (2012 et 2015) avec un maillot blanc de meilleur jeune à la clé. Après une saison 2016 difficile au cours de laquelle il a terminé 29ème du Tour, Tejay van Garderen n’est plus l’incontestable numéro 1 de la BMC. « Ce n’est pas une surprise« , explique l’Américain à Cycling Weekly. « C’est évident que Richie mérite sa place. Il sera le seul leader sur le Tour et je n’ai pas de problème avec ça, je l’ai compris. » Pour rappel, Richie Porte avait terminé 4ème de la Grande Boucle 2016.
Une première participation au Tour d’Italie
Pour la première fois de sa carrière, Tejay van Garderen va prendre le départ du Tour d’Italie: « J’ai longtemps eu envie de participer au Giro, sans vraiment franchir le pas. Ce sera une nouvelle expérience pour moi » raconte le coureur de 28 ans. « Je suis motivé d’autant plus qu’il y aura pas mal de kilomètres en contre-la-montre et cela ma favorise. » La course italienne s’élancera le 5 mai prochain à Alghero pour une étape en ligne, longue de 203 kilomètres, favorable aux sprinteurs.
Les coureurs de la Team Sky sont actuellement à Monaco pour un stage d’entraînement. Chris Froome, Wout Poels et Kenny Elissonde pour ne citer qu’eux, ont profité de cette occasion pour aller grimper le Col de la Madone et le Col d’Eze, connu pour être un incontournable de Paris-Nice.
Favorable aux sorties cyclistes, le climat du sud de la France attire de nombreux coureurs l’hiver et nombreux sont ceux qui y ont posé définitivement leurs valises comme Philippe Gilbert (Quick-Step Floors) dans la principauté de Monaco. Cette dernière a d’ailleurs vu la Team Sky débarquer ces derniers jours pour un stage d’entraînement. Chris Froome, accompagné de ses équipiers – Wout Poels, Diego Rosa ou encore Kenny Elissonde – ont saisi l’occasion pour se tester sur les pentes du Col de la Madone et du Col d’Eze. Ce dernier est d’ailleurs souvent emprunté par le peloton lors de Paris-Nice. S’agit-il de l’équipe type qui prendra le départ de la Course au Soleil le dimanche 5 mars prochain?
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Les attaques de Chris Froome sur le Tour de France
La formation Lotto NL-Jumbo est arrivée en Australie et va débuter sa préparation pour la première course World Tour de la saison, le Tour Down Under. Cette dernière débute le 17 janvier prochain à Unley. C’est le leader de la formation néerlandaise, Robert Gesink, qui a annoncé la nouvelle sur son compte Twitter.
Robert Gesink va donc diriger la Lotto NL-Jumbo sur les routes du Tour Down Under. Le coureur néerlandais, qui avait terminé sixième de l’épreuve en 2014, sera entouré de Bert-Jan Lindeman, Enrico Battaglin, Alexey Vermeulen, Robert Wagner, Koen Bouwman et Paul Martens. Ils prendront également le départ de la Cadel Evans Great Ocean Road Race le 29 janvier prochain, à Geelong.
Parachutée dans l’élite du WorldTour dès sa création, la structure créée de toute pièce par la volonté du prince Nasser Bin Hamad Al Khalifa ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son manager général Brent Copeland a expliqué à cyclingweekly quelles étaient les ambitions de Bahrain-Merida à court et moyen terme.
Brent Copeland : « Rivaliser avec Sky«
Brent Copeland, transfuge de la Lampre, a trouvé dans Bahrain-Merida une équipe à la mesure de ses ambitions, qui sont grandes. Il se montre d’emblée très satisfait des coureurs qu’il a pu recruter ces derniers mois : « Si vous regardez la qualité de notre effectif compte tenu du peu de temps que nous avions pour le former, vous voyez que nous sommes sur la bonne voie ». Et effectivement, l’équipe a fière allure. Pour autant, le jeune prince voit plus loin, comme le confirme Copeland : « L’idée est de progresser pour rivaliser avec des équipes comme Sky Team afin de devenir la meilleure équipe du monde. Si tout fonctionne comme nous le souhaitons, ce projet s’inscrira à long terme ».
Pour l’élaboration de l’effectif de l’An I, le recrutement d’une pointure sur les classiques du profil de Tom Boonen a été envisagé puis écarté pour cause de budget encore insuffisant. Copeland détaille : « La saison sera axée sur le Giro car c’est le principal objectif de notre leader, Vincenzo Nibali ». Mais d’autres objectifs sont évidemment énoncés : « Nous avons également des coureurs pour les courses à étapes d’une semaine et pour certaines classiques. Mais en tant que nouvelle entité, il nous est très difficile de viser tout à la fois. L’objectif principal ces derniers mois a été de construire une équipe autour de Vincenzo, dans deux ans nous devrions pouvoir diversifier davantage nos challenges. A terme, l’objectif est clairement d’avoir une équipe compétitive sur les classiques ». Cette modestie doit être relativisée car l’équipe a de réels atouts dès cette saison sur les classiques avec des coureurs comme Enrico Gasparotto (tenant de l’Amstel), Heinrich Haussler (multiple tops 10 sur les Monuments) voire le tendre mais prometteur Niccolo Bonifazio (5e sur Milan-San Remo 2015).
Former des coureurs locaux
Au-delà de sa volonté de dominer le cyclisme mondial, Nasser Bin Hamad a un autre objectif qui lui tient à cœur, celui de former de jeunes cyclistes dans son pays. A l’heure actuelle, aucun Bahreïni n’est là pour épauler Nibali, et pour cause : il n’y en a pas dans le peloton professionnel. Le manager de 44 ans explique que l’équipe travaille main dans la main avec la fédération nationale de cyclisme pour trouver la perle rare : « Attirer des cyclistes étrangers à coup de millions, c’est bien, ça satisfait les sponsors, confirme-t-il, mais former un coureur à partir de rien procure une satisfaction supérieure à celle de la victoire. Et cela nous permettrait en plus d’avoir le soutien de la population locale ». Dans un pays de moins de deux millions d’habitants où la culture du cyclisme professionnel est au mieux embryonnaire, nul doute que les fonds inépuisables du prince ne seront pas de trop pour mener à bien cet objectif.
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