La nouvelle équipe Bahrain-Merida prend peu à peu forme. Après avoir annoncé la venue de Vincenzo Nibali, Manuele Boaro et Giovanni Visconti, la formation du prince Nasser bin Hamad Al Khalifa a annoncé l’arrivée de deux coureurs expérimentés avec Borut Bozic et Kanstantin Siutsou.
Borut Bozic en capitaine de route
A 36 ans, le Slovène Borut Bozic a fait le choix du Bahrain après avoir passé une saison au sein de la formation française Cofidis où il avait pour rôle d’épauler Nacer Bouhanni. Malgré son rôle d’équipier, Bozic a su se montrer à quelques occasions notamment sur les manches de Coupe de France. Au sein de l’équipe Bahrain-Merida, il aura un rôle de capitaine de route.
L’expérience de Kanstantin Siutsou
Comme Bozic, Kanstantin Siutsou rejoint les rangs de Bahrain-Merida pour y apporter son expérience. A 34 ans, le coureur biélorusse jouit en effet d’un long parcours au sein de différentes formations qui ont joué les premiers rôles sur les grandes courses.
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Le marché des transferts est bel et bien ouvert pour l’équipe Katusha. Alors que l’équipe russe annonçait la signature de Maurits Lammertink (Roompot-Oranje Peloton) plus tôt cette semaine, elle a annoncé ce jeudi celle du Portugais José Gonçalves (Caja Rural-Seguros RGA).
José Gonçalves en route vers Katusha
L’information a été officialisée ce jeudi par l’équipe Katusha. La formation russe aura le Portugais José Gonçalves dans ses rangs la saison prochaine. Cette année, le coureur, membre de la Caja Rural-Seguros RGA, a remporté le classement général du Tour de Turquie et la 7e étape du Tour du Portugal. « J’étais surpris de voir une grosse équipe comme Katusha s’intéresser à moi. Vous espérez toujours que ça arrive un jour, mais au fur et à mesure que la saison passait, je me disais que cela resterait un rêve. Cependant, c’est bien réel. Je ne décevrai pas mon nouvel employeur ; l’équipe pourra compter sur moi dès le premier jour », a expliqué le Lusitanien.
José Gonçalves sans son frère jumeau
Alors qu’ils sont actuellement équipiers, les deux frères seront séparés la saison prochaine. En effet, Domingo ne suivra pas son jumeau chez Katusha. « Croyez-moi, nous ne sommes pas inséparables. Ce n’est pas la première fois que nous roulons dans deux équipes différentes. Le plus important, c’est que nous fassions un bon travail dans nos formations respectives », confie José Gonçalves.
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Héros malheureux du Giro d’Italia, Steven Kruijswijk n’est décidément pas épargné par la malchance. Le coureur a été victime d’une négligence de la part de l’organisation du Tour d’Espagne. Bilan : une fracture de la clavicule et de nombreuses contusions.
Le destin de Steven Kruijswijk se heurte à un poteau
La 5e étape n’aurait pas dû se terminer de cette manière pour Steven Kruijswijk. La faute à l’organisation de l’épreuve qui n’a pas signalé la présence d’un poteau dans les trois derniers kilomètres de course. Le Néerlandais de la LottoNL-Jumbo a dû renoncer à poursuivre l’épreuve espagnole à cause d’une fracture de la clavicule gauche. « J’ai très mal aux côtes et à la clavicule. J’ai percuté ce poteau de plein fouet. Le plus triste, c’est que je suis obligé de quitter la course à cause d’un objet qui n’aurait pas dû être là. Je vais rentrer chez moi dès demain. Le Tour d’Espagne était mon deuxième grand objectif de la saison après le Giro d’Italia. Je suis très énervé de quitter ainsi cette Vuelta », a déclaré le leader de la LottoNL-Jumbo. De leur côté, les organisateurs de la course assument leurs responsabilités. Un communiqué est attendu dans les prochaines heures…
VIDEO CYCLISME
Le résumé de la 5e étape du Tour d’Espagne 2016
Le final de la 5e étape du Tour d’Espagne a été marqué par deux chutes. Une lors du sprint et une autre un peu plus en amont impliquant Steven Kruijswijk, le Néerlandais de la formation LottoNL-Jumbo. L’interrogation plane autour de cette mystérieuse chute qui pourrait impliquer une erreur de l’organisation et l’absence de signalisation à l’approche d’un poteau présent sur la chaussée.
Steven Kruijswijk au sol à cause d’un poteau ?
Jan Bakelants (AG2R La Mondiale) a jeté le pavé dans la mare en accusant l’organisation du Tour d’Espagne d’avoir oublié la signalisation d’un poteau présent sur la chaussée. Dans l’emballage final, à pleine vitesse, Steven Kruijswijk n’a donc pu éviter l’obstacle qui l’a envoyé au sol. La fracture de la clavicule semble être la principale blessure du Néerlandais qui est actuellement en train de passer des examens.
Bravo @lavuelta for not signalising this pole in full finale, think you got the crash you wanted. @s_kruijswijk
La deuxième étape du Tour du Poitou-Charentes a été marquée par une lourde chute survenue dans l’emballage final. Nacer Bouhanni (Cofidis) et Yauheni Hutarovich (Fortuneo-Vital Concept), probablement le plus touché, ont été impliqués.
Plus de peur que de mal pour Nacer Bouhanni
Vainqueur la veille, Nacer Bouhanni (Cofidis) a chuté lourdement mercredi, à moins de 100 mètres de l’arrivée de la 2e étape du Tour du Poitou-Charentes. « Il n’a pas de fracture mais il est bien épluché, à la fesse, à l’épaule », témoigne Didier Rous, le directeur sportif de la formation Cofidis, à nos confrères de L’Équipe. Selon lui, Bouhanni attribue la responsabilité de la chute à l’Italien Danilo Napolitano (Wanty-Gobert), qui est tombé derrière lui. « Certains coureurs ne sont pas à leur place dans ce genre d’arrivée », raconte Rudy Barbier (Roubaix-Métropole européenne de Lille), à L’Équipe. Touché, le coureur se plaint de douleurs au niveau des cervicales. Cependant, le coureur le plus touché est Yauheni Hutarovich (Fortuneo-Vital Concept) qui a dû être évacué en ambulance vers l’hôpital de Niort. Le Biélorusse souffrirait d’une fracture de la clavicule.
Bagarre après l’arrivée
Après l’arrivée, une altercation a opposé Rayane Bouhanni (Cofidis), le frère cadet de Nacer, au Danois Asbjorn Kragh (Delko-Marseille-Provence). Les deux coureurs en sont venus aux mains avant d’être séparés par des coéquipiers des frères Bouhanni. Ils ont écopé d’une minute de pénalité.
La 2e étape du Tour du Poitou-Charentes, longue de 179,8 kilomètres entre La Rochelle et Niort, s’est jugée au sprint. C’est Tom Van Asbroeck (LottoNL Jumbo) qui l’a emporté devant Manuel Belletti (Wilier Triestina Southeast) et Marco Bendatto (Androni Giocattoli Sidermec). Le final a été marqué par une grosse chute dans laquelle ont été impliqués de nombreux coureurs.
Tom Van Asbroeck au nez et à la barbe des Italiens
C’est sous une chaleur écrasante que s’est disputée la 2e étape du Tour du Poitou-Charentes. Rapidement, Pierre-Luc Périchon (Fortuneo-Vital Concept), Thierry Hupond (Delko Marseille Provence KTM), Sander Helven (Topsport Vlaanderen Baloise) et Félix Pouilly (Roubaix Lille Métropole) se sont extraits du peloton. Leur avantage n’aura pas excédé les 4′30″. Malgré les tentatives de quelques coureurs en fin de course, la victoire s’est une nouvelle fois décidée lors d’un sprint massif. C’est le Belge Tom Van Asbroeck (LottoNL Jumbo) qui l’a emporté devant les Italiens Manuel Belletti (Wilier Triestina Southeast) et Marco Benfatto (Androni Giocattoli Sidermec).
Tom Van Asbroeck fait coup double
Une chute est venue perturber les plans de nombreux sprinteurs dans les 100 derniers mètres. Parmi les coureurs impliqués, Nacer Bouhanni (Cofidis), vainqueur mardi, et Yauheni Hutarovich (Fortuneo-Vital Concept) qui a dû être évacué à l’hôpital. Avec cette victoire et la chute retardant de nombreux concurrents, Tom Van Asbroeck s’est également emparé du maillot de leader de l’épreuve. Rayane Bouhanni (Cofidis), le frère cadet de Nacer, se serait ensuite battu avec un autre coureur après la chute et risque une amende.
Après deux étapes qui ont vu la victoire de coureurs français au terme d’échappées, le peloton du Tour d’Espagne avait rendez-vous avec un sprint aujourd’hui entre Viveiro et Lugo. Malgré les tentatives dans le final, c’est bien un sprinteur qui s’est imposé à l’image de Gianni Meersman (Etixx-Quick Step) qui signe son deuxième succès d’étape.
Julien Morice à l’attaque
Décidément, les coureurs de l’équipe Direct Energie ont des fourmis dans les jambes depuis le début du Tour d’Espagne. Après Lilian Calmejane qui a vu son offensive couronnée de succès, Julien Morice a pris les devants en compagnie du Portugais Tiago Machado (Katusha). Le duo est très vite surveillé par le peloton qui ne laisse pas suffisamment de champ pour entrevoir la victoire. L’avance des deux fuyards n’a jamais excédée les 6’30.
Trek-Segafredo et BMC à la barre
Trek-Segafredo voit bien son sprinteur Niccolo Bonifazio aller jouer les premiers rôles en cas d’arrivée massive. Elle est alors la première formation à se porter en tête de peloton aux côtés de l’équipe BMC qui défend son maillot de leader porté par Darwin Atapuma. A l’avant, Tiago Machado est parti seul, laissant Julien Morice en contre sans chance de revenir.
Philippe Gilbert met le feu
Machado repris, c’est un peloton groupé qui se présente dans les derniers kilomètres. A la faveur d’une portion montante, Philippe Gilbert (BMC) est le premier a placer une attaque, rapidement suivi par Simon Clarke (Cannondale). Le sprint est désorganisé, notamment à cause d’une chute. Gianni Meersman (Etixx-Quick Step), emmené par Zdenek Stybar, a pu lever les bras pour la deuxième fois depuis le départ du Tour d’Espagne.
Classement Vuelta a España 2016 – Etape 5 – Top 10
Rank
Name
Nat.
Team
Age*
Result
1
Gianni MEERSMAN
BEL
EQS
31
4:16:42
2
Fabio FELLINE
ITA
TFS
26
+0
3
Kévin REZA
FRA
FDJ
28
+0
4
Luis Leon SANCHEZ GIL
ESP
AST
33
+0
5
Zico WAEYTENS
BEL
TGA
25
+0
6
Alejandro VALVERDE BELMONTE
ESP
MOV
36
+0
7
Romain HARDY
FRA
COF
28
+0
8
Jean-Pierre DRUCKER
LUX
BMC
30
+0
9
Kenneth VAN BILSEN
BEL
COF
26
+0
10
José GONÇALVES
POR
CJR
27
+0
Classement général provisoire Vuelta a España 2016
Rank
Name
Nat.
Team
Age*
Result
1
Alejandro VALVERDE BELMONTE
Spain
MOV
36
17:40:20
2
Christopher FROOME
Great Britain
SKY
31
+9
3
Nairo Alexander QUINTANA ROJAS
Colombia
MOV
26
+10
4
Darwin ATAPUMA HURTADO
Colombia
BMC
28
+34
5
Samuel SANCHEZ GONZALEZ
Spain
BMC
38
+44
6
Peter KENNAUGH
Great Britain
SKY
27
+1:48
7
Gianluca BRAMBILLA
Italy
EQS
29
+1:51
8
Lilian CALMEJANE
France
DEN
24
+1:58
9
Ruben FERNANDEZ
Spain
MOV
25
+2:38
10
Simon YATES
Great Britain
OBE
24
+2:41
11
Leopold KONIG
Czech Republic
SKY
29
+2:43
12
Michele SCARPONI
Italy
AST
37
+2:51
13
Ben HERMANS
Belgium
BMC
30
+3:01
14
Daniel MORENO FERNANDEZ
Spain
MOV
35
+3:03
15
Marcel WYSS
Switzerland
IAM
30
+3:06
16
Andrew TALANSKY
United States
CDT
28
+3:12
17
Romain HARDY
France
COF
28
+3:14
18
Bart DE CLERCQ
Belgium
LTS
30
+3:17
19
Alberto CONTADOR VELASCO
Spain
TNK
34
+3:23
20
Pierre LATOUR
France
ALM
23
+3:24
VIDEO CYCLISME
Le dernier kilomètre de la 5e étape de la Vuelta 2016
Après avoir concédé du temps à ses rivaux lors du contre-la-montre par équipes ainsi que lors de la 3e étape lundi, Alberto Contador a passé la ligne d’arrivée avec les principaux prétendants à la victoire finale. De quoi rassurer le leader de la formation Tinkoff avant une fin de semaine qui s’annonce riche en émotions.
Alberto Contador, serein lors de la 4e étape
En difficulté la veille, Alberto Contador semblait plus calme et plus à même de répondre aux attaques lors de la deuxième arrivée au sommet, mardi. Le leader de la Tinkoff a franchi la ligne en 23e position. « La difficulté de la dernière ascension a été accentuée par le fort vent, mais, bien que je ne puisse pas dire de ma forme qu’elle était excellente, je me sentais bien. Cependant, il est important de se reposer et de garder de l’énergie » expliquait le grimpeur après la course. « La prochaine étape la plus importante est la 8e, avec son final très exigeant. Nous verrons comment répondent mes jambes. Je n’ai pas pu me préparer de façon optimale avant d’arriver à la Vuelta, car je manquais de temps. Cela dit, je suis convaincu que je pourrai donner plus dans les prochains jours », poursuit le l’Espagnol.
VIDEO CYCLISME
Résumé de la 4e étape de la Vuelta 2016
Le final de la 4e étape de la Vuelta a été mouvementé, marqué par une succession d’attaques infructueuses. Chacune d’entre elles, ou presque, a été neutralisée par Thomas De Gendt, dont on connait le tempérament peu attentiste. Finalement, la seule offensive que le Belge n’aura pas réussi à contrer aura été celle de Lilian Calmejane (Direct Energie), vainqueur du jour…
Thomas De Gendt, insatiable
Lui-même auteur de plusieurs tentatives d’attaques au sein de l’échappée, Thomas De Gendt aura tout donné dans l’étape de mardi. Si bien que le coureur de la Lotto-Soudal aura finalement été décramponné dans la dernière ascension, la même qui a vu briller le Français Lilian Calmejane (Direct Energie) quelques instants plus tôt. « Les jambes étaient bonnes aujourd’hui. Étant donné qu’il n’y avait pas encore d’échappée au moment où nous abordions la première difficulté du jour, j’ai décidé de placer une attaque. Je savais qu’un groupe conséquent allait probablement se détacher. Finalement, l’écart était suffisamment grand pour que nous puissions rester à l’avant, mais l’entente n’était pas parfaite. J’ai accéléré plusieurs fois avant la dernière ascension dans l’espoir de partir avec un plus petit groupe, mais n’ai pas pu rester devant. Je savais que je n’avais aucune chance de gagner face à certains bons grimpeurs de l’échappée », expliquait-il à l’issue de l’étape.
Thomas De Gendt, récompensé à juste titre
Souvent à l’attaque mais rarement récompensé, Thomas De Gendt est satisfait de la décision du jury qui a fait, selon lui, le bon choix. « Quoi qu’il en soit, c’était un bon entraînement en vue des étapes à venir. Je cours à l’instinct et saisis ma chance quand l’occasion se présente. Le prix de la combativité est un prix de consolation, mais je suis content de voir qu’ils ont pris une décision juste. Je suis l’un des coureurs à l’origine de l’échappée et je me suis battu pour le classement de la montagne », conclut le coureur de la Lotto-Soudal qui a terminé 18e de l’étape.
VIDEO CYCLISME
Résumé de la 4e étape de la Vuelta 2016
A 27 ans, la carrière de Baptiste Planckaert prend une nouvelle dimension. Après avoir principalement évolué au sein de formations continentales, le coureur belge rejoindra l’an prochain les rangs de l’une des plus grosses formations World Tour : Katusha.
Baptiste Planckaert franchit un cap
La saison 2016 de Baptiste Planckaert est couronnée de succès. Sous les couleurs de Wallonie-Bruxelles, le sprinteur belge s’est adjugé deux manches de la Coupe de France (Tour du Finistère et la Polynormande) ainsi que le Tour de Normandie. Il a également récemment remporté une étape du Tour de République tchèque. « J’espérais depuis longtemps qu’une grande équipe vienne à moi, mais c’était une très belle surprise que ce soit Katusha qui l’ait fait. C’est l’une des meilleures équipes du monde. Je suis vraiment excité. Le moment est venu pour moi maintenant de faire ce grand pas en avant. Je réalise ma meilleure saison, très probablement grâce à une combinaison d’un meilleur travail cet hiver, une autre équipe, un an de plus et plus fort, et juste un peu plus d’expérience, aussi », a déclaré l’intéressé.
La régularité de Baptiste Planckaert impressionne
« Ce qui m’a le plus impressionné cette année chez Baptiste c’est sa régularité. De Février à Août, il a terminé 39 fois dans le top dix. C’est étonnant. Baptiste mérite de faire un pas en avant », a déclaré Viacheslav Ekimov, le patron de l’équipe Katusha. Baptiste Planckaert aura un tout autre rôle dans sa nouvelle formation. Il faudra patienter un peu pour espérer décrocher le leadership sur les grandes épreuves où il devra, dans un premier temps, travailler pour Alexander Kristoff. Cependant, le sprinteur belge aura son mot à dire sur les courses où les cadres de l’équipe russe ne seront pas présents.
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VIDEO CYCLISME
Baptiste Planckaert remporte la Polynormandie 2016
Mardi se déroulait la première étape du Tour du Poitou-Charentes. Celle-ci reliait Angoulême à Puilboreau sur une distance de 189 kilomètres et a été remportée par Nacer Bouhanni. Il devance au sprint Roy Jans et Danilo Napolitano, tous deux pensionnaires de la formation Wanty-Groupe Gobert. Par la même occasion, le Vosgien revêt la tunique de leader de l’épreuve.
Nacer Bouhanni empoche sa 50e victoire
C’est sous une chaleur accablante que Nacer Bouhanni a signé, mardi, son 50e succès professionnel. Interrogés par nos confrères de DirectVelo, celui-ci a déclaré : « C’est ma cinquantième victoire professionnelle. Après avoir passé deux semaines sans vélo et 30 jours sous antibiotiques à la suite du Championnat de France (Vesoul), je suis content de renouer avec la victoire. Cette 1ère étape était difficile, avec une grosse chaleur, même si ça a roulé au tempo toute la journée. Il faisait presque plus chaud qu’au Qatar (sourires) ».
Une victoire au goût de revanche pour Bouhanni
À la suite de son déclassement (injustifié ?), cette victoire était la bienvenue pour Nacer Bouhanni. « Je suis heureux de gagner ici, suite à mon déclassement à Hambourg – qui était selon moi et beaucoup d’autres personnes – injustifié. On a vu bien pire que ça dans les sprints. Dans ma tête, j’ai gagné là-bas. Beaucoup de coureurs, y compris étrangers, m’ont dit que je ne méritais pas ça, ce qui m’a fait plaisir. Du coup aujourd’hui (mardi), je voulais gagner mais je ne savais pas comment j’allais être, d’autant que je n’avais dormi que trois heures dimanche soir en Allemagne, suite à un contrôle antidopage et un avion très matinal. Je ne savais donc pas comment j’allais récupéré, mais cette victoire prouve que ma condition est en train d’augmenter. C’est de bon augure pour la suite », a confié le sprinteur de la formation Cofidis à DirectVelo.
Nacer Bouhanni, un mental d’acier
Malgré les coups durs, Nacer Bouhanni ne lâche rien et reste très motivé en vue des prochains grands rendez-vous de la saison. « Je veux gagner un maximum de courses dans les prochaines semaines. Je prends les choses les unes après les autres, et je ne pense pas encore au Championnat du Monde au Qatar. Je n’ai jamais rien lâché, j’ai déjà vécu de nombreux coups durs dans ma carrière. Depuis tout jeune, je me suis construit à travers l’adversité et les échecs. C’est dans mon tempérament de toujours revenir. Dans la vie, soit on s’effondre et on abandonne, soit on se relève comme un homme. Or, je pense plutôt faire partie de la deuxième catégorie », ponctue le Vosgien.
VIDEO CYCLISME
La victoire de Nacer Bouhanni lors de la 1re étape du Tour du Poitou-Charentes
Du haut de ses 23 ans, Lilian Calmejane a fait sensation au sommet de San Andrés de Teixido, juge de paix de la 4e étape du Tour d’Espagne. Malgré la présence de coureurs expérimentés au sein de l’échappée, c’est bel et bien le jeune coureur de l’équipe Direct Energie qui s’est imposé pour une première victoire professionnelle sur son premier Grand Tour…
Lilian Calmejane a tout misé sur le Tour d’Espagne
« J’avais de bonnes sensations avant de venir sur cette Vuelta et j’ai vraiment préparé ce rendez-vous. Lorsque l’échappée est partie, je n’étais pas persuadé du tout d’aller au bout. J’étais préoccupé par la présence de coureurs comme De Gendt, Atapuma ou Rolland qui ont l’expérience des grands Tour », a dit Lilian Calmejane comme le relate l’Equipe. Le coureur de l’équipe Direct Energie a poursuivi : « A trente kilomètres de l’arrivée, j’ai vu que De Gendt et quelques autres n’étaient pas si aériens que ça. J’ai pensé qu’il était possible de tenter quelque chose quitte à passer par la fenêtre. Mais il fallait saisir l’opportunité. C’était le risque à prendre ».
Calmejane : « Pas forcément préparé à ça »
Une première victoire sur un premier Grand Tour, en l’occurrence le Tour d’Espagne, ça forge obligatoirement le caractère d’un coureur encore inconnu du grand public. Désormais, Lilian Calmejane s’est fait un nom. « Je n’étais pas forcément préparé à ça même si on y pense toujours. Il fallait prendre sa chance et ne pas nourrir de complexes sous prétexte qu’on est néo-pro« , et d’ajouter : « En tentant sa chance et avec de bonnes jambes, ça donne parfois de bonnes surprises ».
VIDEO CYCLISME
Le dernier kilomètre de Lilian Calmejane sur la 4e étape de la Vuelta
Ce mardi, la quatrième étape du Tour de l’Avenir nous réservait un contre-la-montre autour de Lugny. Et c’est le franco-américain Adrien Costa qui s’est imposé dans un exercice où il excelle.
Adrien Costa, une bonne réputation
Sur un parcours peu vallonné et une courte distance (16,5 km), les Norvégiens ont laissé la place à un futur grand du cyclisme, tel qu’il est déjà annoncé, Adrien Costa, 19 ans depuis quatre jours et spécialiste de la discipline. En effet, le vainqueur du Tour de Bretagne 2016 et récent 2è du Tour de l’Utah, né de parents français installés en Californie et qui a choisi de courir sous la bannière étoilée, a tenu sa réputation en s’imposant avec deux secondes d’avance sur son compatriote Nielson Powless et sept sur le troisième du classement général, le Britannique Jonathan Dibben.
Des écarts qui se resserrent au général
Avec sa victoire, le futur stagiaire d’Etixx, remonte à la septième place du classement à 2’54 du Norvégien toujours leader, Amund Grondahl Jansen, mais qui, avec sa 38è place à 54″ du vainqueur du jour, voit son avance sur son dauphin, l’Allemand Nico Denz, fondre peu à peu. Et vu ce qui attend les participants ces quatre prochains jours, fort est à parier que ce classement général du Tour de l’Avenir va plus qu’être modifié, et ce, dès demain, avec la première arrivée au sommet aux Carroz-d’Arâches.
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Adrien Costa après sa victoire au Tour de Bretagne 2016
La formation AG2R La Mondiale a annoncé que trois de ses coureurs en fin de contrat ne seraient pas reconduits la saison prochaine. Les malheureux élus sont Damien Gaudin (30 ans), Sébastien Turgot (32 ans) et Sébastien Minard (34 ans).
Un trio en manque de résultats
Les trois trentenaires n’auront pas réussi à convaincre leur employeur de les conserver. Les deux premiers, recrutés en 2014 après leurs très belles surprises sur Paris-Roubaix (cinquième en 2013 pour Gaudin et deuxième l’année précédente pour Turgot, tous deux sous le maillot d’Europcar) pour renforcer le groupe « Flandres » de l’équipe de Vincent Lavenu, n’auront finalement pas réussi à réitérer leur exploit ni à réaliser d’autres performances de haut niveau. Quant à Sébastien Minard, son rôle d’équipier modèle n’aura pas suffit à lui permettre d’effectuer une éventuelle dernière année au sein de l’effectif chambérien.
Trois coureurs victimes du recrutement
L’équipe AG2R La Mondiale se montre actuellement très active sur le marché des transferts, avec la signature de plusieurs coureurs de renom, comme Alexandre Geniez, vainqueur de la troisième étape de la Vuelta, le Suisse Matthias Frank et le Belge Stijn Vandenbergh, mais également de jeunes très prometteurs, à l’instar de Clément Chevrier ou du loufoque Sondre Holst Enger, afin de renouveler mais aussi de rajeunir l’effectif et réaliser de nouveaux défis sur du long terme. L’avenir des trois français est donc, pour l’instant, incertain au sein du peloton professionnel.
Darwin Atapuma a réalisé une très belle performance en passant la ligne en deuxième position mardi, lors de la 4e étape de la Vuelta a España. Par la même occasion, il endosse le maillot de leader.
Le rêve de Darwin Atapuma
Darwin Atapuma vit son rêve, celui de porter le maillot de leader d’un Grand Tour. Il possède un avantage de 29 secondes sur son dauphin, Alejandro Valverde (Movistar) et 33 sur Christopher Froome (Team Sky). Présent dans la bonne échappée, le coureur a réalisé la course parfaite. « C’est le plus beau jour de ma carrière. Ce matin, je songeais à me glisser dans l’échappée et c’était également dans les plans des directeurs sportifs. Il y a eu beaucoup de tentatives dans les 50 premiers kilomètres, mais le peloton ne laissait partir personne. J’ai dû prêter attention à la composition de l’échappée et suis parvenu à prendre la bonne. […] J’étais très confiant, car j’étais très en forme lors du Tour de l’Utah, et le fait de voir les autres en difficulté avant l’arrivée en côte était rassurant pour moi. […] Nous sommes arrivés au pied de la dernière ascension avec un avantage de trois minutes – c’est à ce moment-là que j’ai commencé à penser au maillot rouge. […] J’ai attaqué pour essayer de remporter l’étape. Finalement, j’ai terminé deuxième, mais j’ai pu prendre le maillot rouge, un rêve », explique le grimpeur colombien sur le site de sa formation, BMC Racing Team.
VIDEO CYCLISME
Le résumé de la 4e étape de la Vuelta a España 2016
Deux jours après son déclassement lors de la Classique d’Hambourg, Nacer Bouhanni a enlevé la première étape du Tour du Poitou-Charentes. Il a réglé le sprint haut la main.
Bouhanni nette et sans bavure
Le sprinteur du Team Cofidis a remporté la première étape du Tour du Poitou-Charentes d’une main de maître. Lui qui n’avait plus gagné depuis le mois de juin (critérium du Dauphiné) a devancé ses adversaires de plusieurs longueurs. Ce sont Roy Jans et Danilo Napolitano (tous deux chez Wanty-Groupe Gobert) qui complètent le podium. Il s’agit de la cinquantième victoire du Français.
« Ma condition est en train de monter, c’est de bonne augure pour la fin de saison. (…) Je ne pense pas trop au Qatar (ndlr, les championnats du monde), je veux juste gagner un maximum de courses. Je prend les choses les unes après les autres, le Qatar c’est encore loin. (…) Je suis content de renouer avec la victoire après les moments difficiles. (…) J’ai jamais rien lâché, c’est ça que je retiens. J’ai déjà subi beaucoup de coups dur dans ma carrière mais là je montre à tout le monde que j’arrive à me relever » a-t-il confié.
VIDEO CYCLISME
La victoire de Nacer Bouhanni lors de la première étape du Tour du Poitou-Charentes 2016
Nouvelle arrivée au sommet pour les coureurs ce mardi. Au programme, une étape difficile longue de 163,5 kilomètres entre Betanzos et le Belvédère de San Andrés de Teixido. Cette ascension, en apparence dangereuse, aura tout de même permis à Lilian Calmejane (Direct Energie) d’aller décrocher son premier succès professionnel. Darwin Atapuma (BMC Racing Team), deuxième, s’est emparé du maillot rouge de leader, tandis que Benjamin King (Cannondale-Drapac) a fini troisième.
Movistar mène la danse
Lancé à vive allure dès les premiers hectomètres de course, le peloton semblait déterminé à ne laisser aucun coureur prendre le large. De plus, sous l’impulsion des Movistar, de nombreux concurrents ont été décramponnés dès la première ascension de l’étape, l’Alto da Serra Capela (3e catégorie). Ce n’est qu’après une quarantaine de kilomètres que l’échappée du jour s’est formée. Parmi les fuyards, quatre Français : Axel Domont (AG2R-La Mondiale), Pierre Rolland (Cannondale-Drapac), Stéphane Rossetto (Cofidis) et Lilian Calmejane (Direct Energie) et la dangereux Darwin Atapuma (BMC Racing Team) qui pointait seulement à 1’35 » de Rubén Fernández (Movistar). Le groupe de 21 aura réussi à creuser un écart de 5’35 ».
Successions d’attaques au sein de l’échappée
Alors que la formation Movistar tenait les rênes depuis le début de l’étape, elle s’est finalement résignée à laisser filer l’échappée. Profitant d’une accalmie au sein du peloton, les fuyards ont tenté de placer plusieurs attaques. Sans succès. Le tempérament offensif de Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) lui a donné des fourmis dans les jambes : il a tenté d’attaquer à deux reprises, étirant le groupe. Le coureur rêve d’aligner une nouvelle ligne de prestige à son palmarès après ses victoires sur le Giro d’Italia et, plus récemment, sur le Tour de France. Malgré les nombreuses attaques, personne n’est parvenu à se détacher du groupe de tête. Seul le Français Axel Domont (AG2R-La Mondiale) aura réussi à s’extraire quelques instants de l’échappée. Tandis que le Drômois creusait l’écart sur ses anciens compagnons d’infortune, la formation Tinkoff prenait les choses en main à l’arrière, ramenant l’écart à quatre minutes en un rien de temps.
Lilian Calmejane, la bonne surprise
Après un ballet d’attaques infructueuses, Lilian Calmejane (Direct Energie) a, à son tour, décidé de prendre la poudre d’escampette. Pierre Rolland (Cannondale-Drapac) lui a emboîté le pas avant d’être distancé. Pour sa première année dans les rangs professionnels et son premier Grand Tour, le Français de 23 ans s’est offert un succès de qualité au lendemain de la première victoire française de cette Vuelta. Darwin Atapuma (BMC Racing Team), deuxième, se vêt de rouge.
Classement Vuelta a España 2016 – Etape 4 – Top 10
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Name
Nat.
Team
Age*
Result
1
Lilian CALMEJANE
FRA
DEN
24
4:05:19
2
Darwin ATAPUMA HURTADO
COL
BMC
28
+15
3
Benjamin KING
USA
CDT
27
+15
4
Andrey ZEITS
KAZ
AST
30
+19
5
Nathan HAAS
AUS
DDD
27
+23
6
Enrico BATTAGLIN
ITA
TLJ
27
+24
7
Pierre ROLLAND
FRA
CDT
30
+33
8
Chad HAGA
USA
TGA
28
+37
9
Jaime ROSON GARCIA
ESP
CJR
23
+40
10
Cesare BENEDETTI
ITA
BOA
29
+42
Classement général provisoire Vuelta a España 2016
Rank
Name
Nat.
Team
Age*
Result
1
Darwin ATAPUMA HURTADO
Colombia
BMC
28
13:23:10
2
Alejandro VALVERDE BELMONTE
Spain
MOV
36
+29
3
Christopher FROOME
Great Britain
SKY
31
+33
4
Jhoan Esteban CHAVES RUBIO
Colombia
OBE
26
+39
5
Nairo Alexander QUINTANA ROJAS
Colombia
MOV
26
+39
6
Samuel SANCHEZ GONZALEZ
Spain
BMC
38
+1:08
7
Ruben FERNANDEZ
Spain
MOV
25
+1:11
8
Leopold KONIG
Czech Republic
SKY
29
+1:13
9
Peter KENNAUGH
Great Britain
SKY
27
+1:15
10
Gianluca BRAMBILLA
Italy
EQS
29
+1:23
11
Lilian CALMEJANE
France
DEN
24
+1:24
12
Daniel MORENO FERNANDEZ
Spain
MOV
35
+1:36
13
Alberto CONTADOR VELASCO
Spain
TNK
34
+1:53
14
David DE LA CRUZ MELGAREJO
Spain
EQS
27
+1:56
15
Simon YATES
Great Britain
OBE
24
+2:08
16
Marcel WYSS
Switzerland
IAM
30
+2:08
17
Andrew TALANSKY
United States
CDT
28
+2:14
18
Michele SCARPONI
Italy
AST
37
+2:18
19
Ben HERMANS
Belgium
BMC
30
+2:28
20
Davide FORMOLO
Italy
CDT
24
+2:35
VIDEO CYCLISME
Le dernier kilomètre de la 4e étape de la Vuelta 2016
L’Italien Eros Capecchi roulera l’année prochaine sous les couleurs de l’équipe Etixx-Quick Step. C’est ce qu’a annoncé la formation belge mardi.
Eros Capecchi, élément précieux en montagne
En provenance de l’équipe Astana où il n’a évolué qu’une année seulement, Eros Capecchi aura pour mission d’épauler les leaders en montagne. « Je suis très fier de faire partie de l’une des meilleures équipes du monde », a déclaré l’Italien sur le site de son futur employeur. « Etixx-Quick Step a une mentalité de gagnant dans chaque course et cela me procure une grande satisfaction de savoir que j’en ferai partie l’année prochaine », a-t-il ajouté.
Eros Capecchi, un coureur d’expérience
Le coureur de 30 ans a déjà treize Grands Tours à son actif : huit Giro (il y a remporté une étape en 2011), un Tour de France et quatre Vuelta. Professionnel depuis 2006, Eros Capecchi devra apporter son expérience dans les courses à étapes. « Nous comptons sur Eros pour nous renforcer en montagne et accompagner Gianluca Brambilla, Bob Jungels et Dan Martin. Il a beaucoup d’expérience et nous sommes persuadés qu’il sera présent quand l’équipe aura besoin de lui », a ponctué Patrick Lefevere, manager d’Etixx-Quick Step.
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Le Néerlandais Maurits Lammertink rejoindra les rangs de la formation Katusha la saison prochaine. Il s’est engagé pour deux saisons avec l’écurie russe. Il s’agit de la deuxième équipe World Tour de sa carrière après Vacansoleil-DCM en 2012-2013.
Maurits Lammertink en World Tour
Pensionnaire de l’équipe Roompot-Oranje Peloton, Maurits Lammertink a signé pour deux saisons en faveur de l’équipe Katusha. Âgé de 25 ans (il fêtera son 26e anniversaire fin août), le Néerlandais a remporté le Tour du Luxembourg cette année. « Je suis très heureux de pouvoir à nouveau rouler au plus haut niveau. Je pense avoir démontré que je le mérite après ces deux dernières saisons. Par le passé, j’ai prouvé que j’étais capable de le faire. J’ai grandi et j’espère pouvoir récolter le fruit de mon travail lors des courses de niveau World Tour. Le fait que la formation Katusha prenne de plus en plus d’ampleur au niveau international m’a motivé à m’engager auprès d’elle » a-t-il expliqué.
Maurits Lammertink, bon puncheur
Le Néerlandais a démontré être à son avantage lorsque la route s’élève. C’est sur des courses au relief vallonné que Maurits Lammertink s’est principalement illustré. « Je veux me montrer sur l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège ou sur des petites courses par étapes. Je serai ravi de me mettre au service d’autres coureurs, mais j’espère que je pourrai également jouer ma carte personnelle », ajoute le coureur sur le site de Katusha. Actuellement, il observe une période de repos après sa lourde chute sur le Tour de Suisse.
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VIDEO CYCLISME
Maurits Lammertink remporte la 4e étape du Tour du Limousin 2015
Pas à la fête lors du contre-la-montre par équipe où il a déboursé une cinquantaine de secondes sur Nairo Quintana et Chris Froome, deux des favoris du Tour d’Espagne, Alberto Contador a encore cédé du temps dans les difficiles pentes du Mirador de Ezaro. Une perte qui commence à peser pour le leader de la formation Tinkoff qui pointe désormais à un peu plus d’une minute de ses principaux rivaux.
Alberto Contador : « La Vuelta est loin d’être terminée »
Même s’il pointe à plus d’une minute des principaux favoris à la victoire finale du Tour d’Espagne, le retard accusé par Alberto Contador après seulement trois étapes n’est pas encore rédhibitoire. Avec le tempérament offensif de l’Espagnol, tout peut encore arriver. « Ce ne fut pas une bonne journée dans l’ensemble, mais comme je l’ai déjà dit, la Vuelta est loin d’être terminée et les différences de temps ne sont pas encore énormes. Je ne suis pas satisfait, mais je sens que ma forme va s’améliorer dans les prochains jours », a-t-il dit dans un communiqué de l’équipe Tinkoff.
VIDEO CYCLISME
Alberto Contador cède du temps – 3e étape du Tour d’Espagne 2016
La troisième étape de la Vuelta se concluait par la difficile ascension au Belvédère d’Ézaro et a vu briller le Français Alexandre Geniez (FDJ). Elle a aussi vu s’éteindre un autre Français, Warren Barguil (Giant-Alpecin), premier coureur à se retirer de ce Tour d’Espagne.
Warren Barguil et sa sinusite, une histoire qui dure
Warren Barguil n’aura pas pu se tester sur les difficiles pentes du Belvédère d’Ézaro. En effet, il a dû renoncer à poursuivre la course à un peu moins de 80 kilomètres de l’arrivée. À l’origine de son abandon, une sinusite tenace qui le poursuit depuis la fin du Tour de France. Déçu, à juste titre, le grimpeur de la Giant-Alpecin s’est exprimé à ce sujet : « Je suis très déçu. Mon deuxième grand objectif de la saison était d’aller chercher une victoire d’étape sur cette Vuelta et, à cause de la malchance, je dois déjà abandonner. Hier (dimanche) matin, j’ai commencé à ressentir une légère douleur au niveau de la gorge et du nez qui s’est intensifiée après l’étape et ce matin. Avec l’équipe, nous avons décidé de tenter le coup, mais les choses ne se sont pas passées comme on l’aurait souhaité ». Pour rappel, le Breton s’était fait connaître du grand public en 2013 en remportant deux étapes sur la Vuelta.
VIDEO CYCLISME
Warren Barguil remporte la 13e étape de la Vuelta 2013
Hier, Steven Kruijswijk a lâché plus de deux minutes au sommet du Belvédère d’Ézar, juge de paix d’une troisième étape pour le moins escarpée.
Kruijswijk diminué
Le leader du Team LottoNL Jumbo pointe désormais à 2’14 du leader Rubén Fernández, vainqueur hier. Malade après les Jeux olympiques, le cycliste hollandais n’a pas totalement récupéré en ce début de Tour d’Espagne. «J’ai débuté cette Vuelta avec des ambitions, donc je voulais finir parmi les meilleurs coureurs lors de la première arrivée au sommet. Je n’ai pas été capable de le faire aujourd’hui, clairement. Je ne me sentais pas fort. La seule raison à ça, c’est ma maladie de ces dernières semaines. Je n’ai pas été en mesure de m’entraîner correctement. Je suis derière au classement général (il est vingt-huitième après la troisième étape), et je doit maintenant m’assurer que je suis capable d’améliorer ça sur la course, pour faire du mieux possible. Je suis confiant pour demain, parce que je me sens de nouveau en forme et en bonne santé. Je ne suis pas au mieux de ma forme mais j’espère que ça va revenir dans les prochains jours », annonçait Kruijswijk sur le site de sa formation.
VIDEO CYCLISME
Le résumé de la 3e étape de la Vuelta 2016
Auteur d’une saison désormais à son image, pleine de panache et de talent, il reste à Julian Alaphilippe quelques occasions de remporter un succès de taille avant la fin d’année 2016. Le coureur français, en amoureux des courses d’un jour, participera à la Bretagne Classic (Grand Prix de Plouay) avant de se rendre sur le Grand Prix de Fourmies où la formation Etixx-Quick Step devrait envoyer ses cadres à l’image de Tom Boonen et de Marcel Kittel.
Julian Alaphilippe de retour sur le Grand Prix de Fourmies
L’an dernier, Julian Alaphilippe et Etixx-Quick Step avaient fait le choix du Grand Prix de Fourmies afin de préparer les classiques américaines qui suivent la semaine d’après avec les Grands Prix de Québec et Montréal. La formule n’avait pas forcément bien fonctionné en 2015, la faute peut-être à une fatigue due à une saison éprouvante. Quoiqu’il en soit, avec le tempérament qu’on lui connait, Alaphilippe pourrait tirer son épingle du jeu dans le final du GP de Fourmies comme Fabio Felline a pu le faire l’an passé en devançant les hostilités du sprint massif.
VIDEO CYCLISME
Julian Alaphilippe 4e des Jeux olympiques de Rio 2016