Peter Sagan, actuel porteur du maillot jaune de leader a passé une journée paisible au sein du peloton. Cette troisième étape du Tour de France 2016 qui s’est déroulée entre Granville et Angers a vu s’imposer un Mark Cavendish (Dimension Data) qui a retrouvé son punch d’antan. Le Slovaque de la formation Tinkoff a pris quant à lui la quatrième place du sprint. 

Satisfait de sa journée en jaune où il n’a pas vraiment été inquiété, Peter Sagan a conscience qu’il ne peut pas gagner tous les jours : « Je ne vais quand même pas gagner tous les jours ! Mark Cavendish est en super forme, on le voit bien : il a gagné deux étapes sur trois. Aujourd’hui, c’était une journée de repos pour tout le monde. Il y a eu de la tension dans les 20 à 30 derniers kilomètres, mais c’est normal avant une arrivée au sprint, il y a toujours du danger. Je suis quand même content d’avoir passé cette journée en jaune, c’est cool. Mais le Tour est vraiment long, il faut savoir rester concentré et continuer de prendre du plaisir en même temps ».

En trois étapes, Mark Cavendish s’est montré être le sprinteur le plus rapide de ce Tour de France. Vainqueur à Utah Beach et porteur de son premier maillot jaune, le Britannique de l’équipe Dimension Data a récidivé à Angers pour signer son deuxième succès, déjà. Fort de ces 28 victoires sur le Tour, Cavendish a égalé Bernard Hinault et se rapproche du record détenu par Eddy Merckx (34 victoires).

« Je ne me serais jamais imaginé tout cela quand j’ai commencé ma carrière de cycliste professionnel, s’est rappelé Mark Cavendish à l’arrivée comme le relate le site officiel du Tour de France. La plupart des gens ne peuvent même pas en rêver… et moi j’ai réussi ! Cela m’importe peu d’avoir 28, 56 ou une seule victoire. Ce qui compte pour moi, c’est de continuer de gagner. Je ne vais pas me fixer un objectif chiffré, juste persévérer tant que je peux. »

« Aujourd’hui, tout a fonctionné comme nous l’avions planifié ce matin dans le bus, a-t-il poursuivi. Le final nous allait bien, et les gars ont fait un boulot génial, ils n’ont pas paniqué et m’ont juste emmené parfaitement. Je me suis énormément entraîné pour ce Tour, et j’ai la meilleure équipe avec moi. »

VIDEO – Mark Cavendish s’impose encore

Tour de France 2016 – Etape 3 – Top 20

Le très prometteur Julian Alaphilippe (Etixx-Quick Step) n’a pas pu s’exprimer sur l’étape du jour, plutôt réservée aux sprinteurs.

L’étape du jour, qui se disputait entre Granville et Angers, était la deuxième étape la plus longue de ce Tour de France avec 223,5 km. Cette distance justifie sans doute le manque d’action de la part des coureurs qui commençaient à s’assoupir, à l’image de Tom Dumoulin (Giant-Alpecin) qui se prenait volontiers au jeu des caméras suiveuses. Et pour cause : les trois premières heures de course ont été bouclées à une allure moyenne de 33,7 km/h. De quoi s’ennuyer, comme en témoigne le porteur du maillot blanc, Julian Alaphilippe, dont le rôle était d’emmener au mieux le sprinteur de la formation Etixx-Quick Step, Marcel Kittel.

« Tout s’est bien passé, même si c’était un peu ennuyeux de rouler à ce rythme toute la journée. Dans le final, c’était en revanche très nerveux, mais j’ai pu éviter les problèmes. Malheureusement nous n’avons pas réussi à aller chercher la victoire pour Marcel Kittel, mais je suis plutôt content pour Cavendish. Il a prouvé qu’il était très fort, en dominant à Utah Beach, en dominant aujourd’hui. Et j’ai eu de très bons moments avec lui, c’est un bon mec. Je suis ravi d’être en maillot blanc, mais j’attends une étape un peu plus escarpée comme mercredi pour pouvoir m’exprimer. Je ne pense pas à l’emmener jusqu’à Paris, c’est bien trop loin pour l’instant. Il faut prendre les choses comme elles viennent. »

Thomas Voeckler s’est montré sur cette troisième étape du Tour de France. Une étape toute plane sans réelles difficultés que les coureurs ont décidé d’escamoter. Un seul échappé à l’avant, le rythme du peloton ne s’accélérant pas, il n’en fallut pas plus au vétéran de la formation Direct Energie pour pointer le bout de son nez à 88 kilomètres de l’arrivée.

Son but, mettre un peu d’animation dans cette étape : « L’étape était bien longue… à la fois par sa distance, et parce que le rythme était lent. On s’ennuyait un peu, alors j’ai accéléré, histoire de mettre un peu d’action et de folie dans cette étape. A aucun moment, je n’ai pensé qu’il y avait une chance d’aller au bout. Mais ce n’était pas si énorme en  termes de débauche d’énergie, il n’y avait pas un soleil de plomb ou un fort vent de face. En plus ça ne pénalisait absolument pas Bryan Coquard puisque je n’ai pas de rôle dans la préparation de son sprint. Et d’ailleurs je suis content pour lui avec cette belle troisième place ».

Totalement plate, ou presque, la troisième étape longue de 223,5 km entre Granville et Angers, s’est logiquement disputée au sprint. Bien emmené par sa formation Dimension Data, Mark Cavendish a devancé d’un boyau André Greipel (Lotto Soudal). Le britannique décroche ici sa 29e victoire d’étape sur le Tour de France, la deuxième en trois étapes sur l’édition 2016. Bryan Coquard prend une belle troisième place.

Armindo Fonseca part à l’aventure

Alors que la course entrait en Bretagne ce lundi, la formation locale, Fortuneo Vital-Concept, et plus particulièrement le local de l’étape, originaire de Rennes, Armindo Fonseca, avait à cœur de se montrer à l’avant. Parti dès le premier kilomètre, le breton s’est offert un joli jubilé sur ses terres, en restant près de 150 kilomètres seul en tête de la course. Le puncheur français à alors compté jusque onze minutes d’avance, avant que l’écart ne stagne autour de cinq minutes.

Voeckler passe à l’attaque

A 88 kilomètres de l’arrivée, alors que le peloton était toujours en roue libre et à 4’30 de Fonseca, Thomas Voeckler (Direct Energie) a décidé de partir rejoindre son courageux compatriote. Composé quelques kilomètres plus tard, le duo a bien coopéré, tout en sachant que leur tentative avait des chances plus que minimes d’aller au bout.

Un sprint massif inévitable

Voeckler et Fonseca repris à huit kilomètres de l’arrivée, les équipes de sprinteurs ont alors mis leur train en place pour sprint massif avec les meilleurs sprinteurs du monde. Bien emmené par sa formation, André Greipel a lancé son sprint en tête à 250 mètres de la ligne, mais l’allemand n’a pu résisté au retour de Cavendish qui s’impose après visionnage de la photo finish ! Bryan Coquard prend la troisième place, juste devant le maillot jaune, Peter Sagan.

Tour de France 2016 – Etape 3 – Top 20

Tour de France 2016 – Classement Général – Top 20

https://www.youtube.com/watch?v=ngx5U5-7ryM

Les sprints intermédiaires, également dénommés sprints spéciaux sur la Vuelta, ont fait l’objet d’un classement spécifique de 1971 à 1989.

Mieux, de 1984 à 1989, le leader de ce classement portait un paletot distinctif : le maillot rouge sponsorisé par Catch.

Insecticide de référence, Catch appartient au groupe Eau écarlate aux côtés d’autres marques d’entretien telles que Vu, Vigor, Eparcyl, etc. Fondée en 1851, cette maison française a fait de la croissance externe jusqu’à se faire avaler en 2014 par le géant allemand Henkel pour 940 millions €. 

Ce classement annexe fut rayé du tableau d’honneur en 1990 car en contribuant au classement par points, le maillot rouge ne se distinguait pas suffisamment du maillot vert. En effet, Sean Kelly a fait coup double trois fois en rouge sur quatre en vert lors des années 80.

Et Peter Sagan le confirme pleinement. Depuis quatre ans maintenant, il consolide sa quête du vert avec les sprints intermédiaires en profitant du barème de points mis en place en 2011. Cette nouvelle distribution des points intermédiaires consiste en un sprint unique avec de 20 points au vainqueur à un point au quinzième coureur au lieu de deux à trois sprints intermédiaires par étape. Il s’agit de donner à manger aux sprinteurs tous les jours et de les fatiguer si l’étape est plate avant le bouquet final. L’effet de levier a pris le pas sur le saupoudrage.

Peter Sagan c’est 4 maillots verts depuis 2012 et 3 rouges en 2012, 2014 et 2015. Seul le plus flahute des espingouins Juan Antonio Flecha aurait battu Peto en 2013 avec 141 points (dont 2 victoires comme Lars Boom) contre 132 pour le slovaque (soit 43 % de ses points au maillot vert). Peto l’aurait tout de même emporté sans les sprints intermédiaires avec 248 points contre 230 points pour André Greipel.

Bref, effectivement le maillot rouge est davantage un exercice imposé du vert qu’il ne constitue un réel challenge à part. Toutefois, il est bien plaisant de voir Sagan partir la fleur au fusil dans les étapes de montagne pour glaner les 20 points intermédiaires. C’est panache et ça réveille le téléspectateur.

Aujourd’hui, après trois sprints intermédiaires, c’est Marcel Kittel (35 points) avec sa troisième place dans le sprint inter à Bouillé-Ménard (derrière les deux échappés Fonseca et Voeckler) qui chipe le paletot rouge à André Greipel (seulement cinquième du peloton à quatre points ce soir de Kittel, trois points d’avance sur Sagan).

Peter Sagan (Tinkoff), vainqueur dimanche à Cherbourg et nouveau maillot jaune du Tour de France, s’est plaint de la capacité de certains coureurs à prendre trop de risques inutiles, plus particulièrement en fin de course.

Réputé pour sa maîtrise exceptionnelle du vélo tant en course qu’en dehors, Peter Sagan s’est exprimé sur le comportement de certains coureurs. « Lors de mon premier Tour de France, c’était différent. Maintenant, on dirait que les coureurs roulent comme si la vie n’avait pas d’importance. C’est comme s’ils avaient perdu la tête. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. » Le Slovaque déplore notamment le comportement de certains de ses concurrents lors de l’étape entre Saint-Lô et Cherbourg-en-Cotentin : « Des chutes stupides surviennent. Certains coureurs ne savent plus faire de vélo. […] Avant, il y avait du respect ; quand un coureur faisait une bêtise, d’autres lui jetaient leurs bidons. Maintenant, ce temps est révolu ».

Il conclut : « Ce sont les coureurs qui décident de leur façon de rouler. […] Aujourd’hui, je suis en jaune ; demain, je serai peut-être à la maison. C’est ça, le Tour de France. »

Bora-Argon18 prépare sa montée en WorldTour et se montre de ce fait très active sur le marché des transferts. Alors qu’elle prévoit de changer de nom à l’issue de la saison, un nouveau co-sponsor en l’occurrence Hansgrohe s’est engagé avec la formation allemande récemment. 

Il y a quelques jours, le Champion du monde Peter Sagan était même annoncé chez Bora-Argon pour la saison 2017. Une information vite démentie mais toujours est-il que le fantasque slovaque a tout de même été approché de très prêt, d’autant plus que Oleg Tinkoff propriétaire de la formation Tinkoff quittera le monde du cyclisme en fin de saison. Cependant un autre coureur figurait sur les tablettes des germaniques, à savoir Tony Martin. L’Allemand, en fin de contrat avec Etixx-Quick Step souhaite changer d’air. Quoi de mieux que de retourner au pays. Le Champion du monde contre-la-montre 2011,2012 et 2013 serait est un sacré client.

Sam Bennett, l’Irlandais membre de la formation Bora-Argon18 n’est vraiment pas à la fête en ce début de Tour de France. La faute à une chute survenue en fin de première étape samedi. Évacué en direction de l’hôpital de Saint-Lô, il présentait des contusions à la main et au dos. 

Dimanche, le sprinteur irlandais n’a à nouveau pas pu se mêler à l’emballage final. Lâché une nouvelle fois, il a déboursé plus de quinze minutes sur le vainqueur du jour, Peter Sagan. Toutefois, il prend son mal en patience attendant des jours meilleurs : « Je suis satisfait que rien ne soit cassé. J’ai bien dormi la nuit précédente. Je vais continuer la course », a indiqué l’Irlandais dans un communiqué. Ce lundi sur la route d’Angers, le sprinteur qui avait tout misé sur les premières étapes dites de plaine aura encore probablement un petit peu de mal à suivre le peloton.

Paul Voss, meilleur grimpeur à l’issue de la première étape a lui aussi dû se résoudre à renoncer à sa précieuse tunique : « Je me suis montré offensif. J’aurais tout essayé pour garder mon maillot ». 

Warren Barguil est satisfait de son début de Tour de France. Le Français n’a pas perdu de temps lors des deux premières étapes, ses coéquipiers de Giant-Alpecin l’ayant protégés convenablement. Pourtant, ce dimanche sur la route de Cherbourg-En-Cotentin terme de cette deuxième étape du Tour de France 2016, tout ne s’est pas passé comme il l’espérait. Le Breton est tombé, percuté par des coureurs arrivant par l’arrière.

Au final plus de peur que de mal pour le Breton qui n’a pas déboursé de temps au classement général : « Ce fut une étape stressante », a raconté à le Français via un communiqué. « Je suis tombé dans la première partie de l’étape. Un coureur est tombé juste devant moi, j’ai pu freiner mais malheureusement des coureurs m’ont percuté par derrière ». 

Ramené au sein du peloton  par ses coéquipiers, le jeune grimpeur a pu disputer l’emballage massif : « Les gars m’ont protégé tout au long de l’étape, et dans le final j’étais toujours dans les dix premiers. Malheureusement un sprinteur m’a enfermé et j’ai perdu 5-6 places. Impossible de récupérer ma position initiale. Maintenant nous aurons un petit peu de répit avec deux étapes réservée aux sprinteurs ». 

Hier était une journée particulière pour BMC Racing Team ; si Greg Van Avermaet a terminé à une honorable huitième place, la crevaison de Richie Porte, lui faisant perdre 1’45, procure un sentiment plutôt mitigé à l’équipe.

Le profil de l’étape d’hier, longue de 183 km, avec sa montée finale, convenait tout à fait à Greg Van Avermaet. À 50 km de l’arrivée, le rythme du peloton a accéléré tandis que l’échappée de quatre coureurs comptait encore un avantage de cinq minutes. L’équipe BMC était parfaitement positionnée aux avant-postes du peloton lorsque son leader, Richie Porte, a dû s’arrêter pour changer sa roue arrière pour cause de crevaison. Cet ennui mécanique lui a fait perdre un temps précieux dans les derniers kilomètres de l’étape.

Au soir de l’étape, l’Australien s’est exprimé sur son incident : « C’était une catastrophe. […] Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais j’ai crevé de la roue arrière et j’ai dû batailler pour pouvoir rentrer dans le peloton. Il faut passer à autre chose. […] ».

« Le Tour de France est loin d’être fini. C’est difficile à accepter, mais nous faisons comme s’il ne s’était rien passé et attendons la montagne. Après tout, ce n’est qu’une course, n’est-ce pas ? Je suis sûr que demain tout ira mieux. »

De son côté, le Belge Greg Van Avermaet, était idéalement placé pour disputer le sprint. Il remonte à la 6e place du classement général provisoire.

« Aujourd’hui, nous avions deux objectifs : protéger Tejay et Richie, et remporter la victoire d’étape. Nous sommes restés groupés à l’avant du peloton avant la dernière montée et puis chacun est allé son propre chemin. J’ai fait un bon sprint même si j’étais seul. J’étais bien placé. »

Tour de France 2016 – Etape 2 – Top 20

Tour de France 2016 – Classement général provisoire

Du haut de ses 24 ans, Julian Alaphilippe a tout d’un grand. Pour son premier Tour de France, le coureur français est déjà à l’avant. A Cherbourg, sur une arrivée taillée pour lui, le puncheur de la formation Etixx-Quick Step a cru à la victoire jusqu’à ce que Peter Sagan le déborde. Une déception pour Alaphilippe qui avait d’excellentes sensations…

« On peut dire que l’échappée a fait une très grosse journée, parce que ça roulait vraiment très dur derrière, surtout sur la fin, a déclaré Julian Alaphilippe comme le relate le site officiel du Tour de Frace. J’y ai cru. Je suis arrivé en bonne position dans le final, avec de très bonnes sensations. J’ai peut-être accéléré un peu trop tôt. Quand on lève la tête à 100 mètres de l’arrivée, qu’on voit qu’on est tout seul et que finalement on perd, ça fait mal. »

Et d’ajouter : « Donc ça a été difficile à digérer sur le coup, mais ensuite je me suis dit que c’était quand même un beau résultat. Je me fais battre par Peter Sagan, ce n’est pas n’importe quoi. Lorsqu’il m’a dépassé, j’ai bien vu qu’il était plus fort que moi, et je n’avais plus rien dans les jambes pour lui répondre. Maintenant, j’ai quand même le maillot blanc, et c’est très encourageant pour les prochaines étapes, ça donne de la confiance. Je n’oublie pas que c’est mon premier Tour de France et que je suis là pour apprendre ».

VIDEO – Julian Alaphilippe battu par Peter Sagan surpuissant

Tour de France 2016 – Etape 2 – Top 20

Tour de France 2016 – Classement général provisoire

L’étape entre Granville et Angers, longue de 223,5 kilomètres, annonce d’ores et déjà la victoire d’un sprinteur sur cette troisième journée de Tour de France. Une seule côte est répertoriée, au kilomètre 25,5, où un petit point sera distribué au sommet de la côte de Villedieu-les-Poêles. L’échappée n’a que très peu de chance des résister aux équipes de sprinteurs qui auront envie de prendre leur revanche face à Mark Cavendish qui a remporté la première étape à Utah Beach.

Le final de l’étape du jour à Angers est beaucoup moins difficile que celui de Cherbourg. Si les sprinteurs ont eu du mal à passer hier, aujourd’hui ils seront les grandissimes favoris. Après sa victoire samedi, Mark Cavendish est l’un des grands favoris à la victoire d’étape. Cependant, ils sont nombreux à vouloir prendre leur revanche à l’image de Marcel Kittel, deuxième à Utah Beach, ou encore André Greipel qui n’a pu s’exprimer dans les meilleures conditions. Encore une fois, le sprint s’annonce très disputé et mouvementé.

Les favoris de la 3e étape du Tour de France 2016

*** Marcel Kittel, Mark Cavendish, André Greipel

** Alexander Kristoff, Dylan Groenewegen, Bryan Coquard, Peter Sagan

* Sam Bennett, Michael Matthews, Edvald Boasson Hagen, Edward Theuns, Leigh Howard

Les derniers kilomètres de la 3e étape du Tour de France 2016

Tour de France 2016 – Classement général au départ de la 3e étape

VIDEO – Peter Sagan devant Julian Alaphilippe

Les engagés au départ de la 3e étape du Tour de France 2016

Team Sky
1 FROOME Christopher
2 HENAO Sergio Luis
3 KIRYIENKA Vasil
4 LANDA Mikel
5 NIEVE Mikel
6 POELS Wout
7 ROWE Luke
8 STANNARD Ian
9 THOMAS Geraint

Movistar Team
11 QUINTANA Nairo
12 VALVERDE Alejandro
13 ANACONA Winner
14 ERVITI Imanol
15 HERRADA Jesús
16 IZAGIRRE Gorka
17 IZAGIRRE Ion
18 MORENO Daniel
19 OLIVEIRA Nelson

Astana Pro Team
21 ARU Fabio
22 NIBALI Vincenzo
23 FUGLSANG Jakob
24 GRIVKO Andrei
25 KANGERT Tanel
26 LUTSENKO Alexey
27 ROSA Diego
28 SANCHEZ Luis Leon
29 TIRALONGO Paolo

Tinkoff
31 CONTADOR Alberto
32 SAGAN Peter
33 BODNAR Maciej
34 GATTO Oscar
35 KIŠERLOVSKI Robert
36 KREUZIGER Roman
37 MAJKA Rafał
38 TOSATTO Matteo
39 VALGREN Michael

AG2R La Mondiale
41 BARDET Romain
42 BAKELANTS Jan
43 CHÉREL Mickaël
44 DUMOULIN Samuel
45 GASTAUER Ben
46 GAUTIER Cyril
47 GOUGEARD Alexis
48 POZZOVIVO Domenico
49 VUILLERMOZ Alexis

Team LottoNL – Jumbo
51 KELDERMAN Wilco
52 BENNETT George
53 GROENEWEGEN Dylan
54 LINDEMAN Bert-Jan
55 MARTENS Paul
56 ROOSEN Timo
57 VANMARCKE Sep
58 WAGNER Robert
59 WYNANTS Maarten

Trek – Segafredo
61 MOLLEMA Bauke
62 CANCELLARA Fabian
63 IRIZAR Markel
64 RAST Gregory
65 SCHLECK Fränk
66 STETINA Peter
67 STUYVEN Jasper
68 THEUNS Edward
69 ZUBELDIA Haimar

IAM Cycling
71 FRANK Mathias
72 CLEMENT Stef
73 COPPEL Jérome
74 ELMIGER Martin
75 HOLST ENGER Sondre
76 HOLLENSTEIN Reto
77 HOWARD Leigh
78 NAESEN Oliver
79 PANTANO Jarlinson

Cannondale-Drapac Pro Cycling Team
81 ROLLAND Pierre
82 BRESCHEL Matti
83 CRADDOCK Lawson
84 HOWES Alex
85 KOREN Kristijan
86 LANGEVELD Sebastian
87 NAVARDAUSKAS Ramunas
88 SLAGTER Tom-Jelte
89 VAN BAARLE Dylan

BMC Racing Team
91 PORTE Richie
92 BOOKWALTER Brent
93 BURGHARDT Marcus
94 CARUSO Damiano
95 DENNIS Rohan
96 MOINARD Amaël
97 SCHAR Michael
98 VAN AVERMAET Greg
99 VAN GARDEREN Tejay

Dimension Data
101 CAVENDISH Mark
102 BERHANE Natnael
103 BOASSON HAGEN Edvald
104 CUMMINGS Stephen
105 EISEL Bernhard
106 JANSE VAN RENSBURG Reinardt
107 PAUWELS Serge
108 RENSHAW Mark
109 TEKLEHAIMANOT Daniel

Team Giant – Alpecin
111 BARGUIL Warren
112 CURVERS Roy
113 DEGENKOLB John
114 DUMOULIN Tom
115 GESCHKE Simon
116 PREIDLER Georg
117 SINKELDAM Ramon
118 TEN DAM Laurens
119 TIMMER Albert

FDJ
121 PINOT Thibaut
122 BONNET William
123 LADAGNOUS Matthieu
124 MORABITO Steve
125 PINEAU Cédric
126 REICHENBACH Sebastien
127 ROUX Anthony
128 ROY Jérémy
129 VICHOT Arthur

Bora-Argon 18
131 BUCHMANN Emanuel
132 ARCHBOLD Shane
133 BÁRTA Jan
134 BENEDETTI Cesare
135 BENNETT Sam
136 HUZARSKI Bartosz
137 KONRAD Patrick
138 SCHILLINGER Andreas
139 VOSS Paul

Team Katusha
141 RODRÍGUEZ Joaquim
142 GUARNIERI Jacopo
143 HALLER Marco
144 KRISTOFF Alexander
145 LOSADA Alberto
146 MØRKØV Michael
147 VAN DEN BROECK Jurgen
148 VICIOSO Ángel
149 ZAKARIN Ilnur

Lampre – Merida
151 COSTA Rui
152 ARASHIRO Yukiya
153 BONO Matteo
154 CIMOLAI Davide
155 DURASEK Kristijan
156 GRMAY Tsgabu
157 MEINTJES Louis
158 PIBERNIK Luka
159 POLANC Jan

Lotto Soudal
161 GREIPEL André
162 BAK Lars Ytting
163 DE GENDT Thomas
164 DEBUSSCHERE Jens
165 GALLOPIN Tony
166 HANSEN Adam
167 HENDERSON Gregory
168 ROELANDTS Jurgen
169 SIEBERG Marcel

Direct Energie
171 COQUARD Bryan
172 CHAVANEL Sylvain
173 DUCHESNE Antoine
174 GENE Yohann
175 JEANDESBOZ Fabrice
176 PETIT Adrien
177 SICARD Romain
178 TULIK Angelo
179 VOECKLER Thomas

Etixx – Quick Step
181 KITTEL Marcel
182 ALAPHILIPPE Julian
183 KEISSE Iljo
184 MARTIN Daniel
185 MARTIN Tony
186 RICHEZE Ariel Maximiliano
187 SABATINI Fabio
188 VAKOC Petr
189 VERMOTE Julien

Cofidis Solutions Crédits
191 NAVARRO Daniel
192 BOZIC Borut
193 COUSIN Jérôme
194 EDET Nicolas
195 JEANNESSON Arnold
196 LAPORTE Christophe
197 LEMOINE Cyril
198 MATÉ Luis Ángel
199 SOUPE Geoffrey

ORICA-BikeExchange
201 GERRANS Simon
202 ALBASINI Michael
203 DURBRIDGE Luke
204 HAYMAN Mathew
205 IMPEY Daryl
206 JUUL-JENSEN Christopher
207 MATTHEWS Michael
208 PLAZA Rubén
209 YATES Adam

Fortuneo – Vital Concept
211 SEPÚLVEDA Eduardo
212 BREEN Vegard
213 DELAPLACE Anthony
214 FEILLU Brice
215 FONSECA Armindo
216 MCLAY Daniel
217 PERICHON Pierre-Luc
218 SØRENSEN Chris Anker
219 VACHON Florian

L’Espagnol Alberto Contador (Tinkoff) s’est de nouveau retrouvé au sol lors de cette deuxième étape reliant Saint-Lô à Cherbourg-en-Cotentin.

Favori à la victoire finale du Tour de France, le coureur espagnol leader de la formation Tinkoff n’est pas épargné. Alors qu’il s’était déjà retrouvé au sol hier, lors de la première étape, dans une chute spectaculaire de laquelle il s’en est finalement bien sorti, Alberto Contador a de nouveau goûté au bitume aujourd’hui, après 60 km de course. Par ailleurs, le coureur, qui prétend à un troisième titre à Paris, a perdu 48 secondes sur son principal rival, le Britannique Chris Froome (Team Sky).

« J’ai perdu plus de temps que je ne l’espèrais. Je suis tombé à nouveau, j’ai touché le guidon et je me suis blessé de l’autre côté par rapport à hier. Je dois restre calme, garder le moral. Je suis toujours là, mais j’ai été très touché. Le Tour est vraiment parti du mauvais pied. »

Avant d’ajouter : « Je ne suis pas content du tout. C’est le vélo. Je vais voir si je peux reprendre du temps dans les Pyrénées et les Alpes, voir ce que je peux faire. Mais je suis handicapé physiquement, je ne peux pas pédaler comme je le voudrais à cause des chutes. Ce qu’il faut, c’est garder le moral, ce qui n’est pas évident. Mes deux jambes sont touchées ».

La chute d’Alberto Contador lors de la 1re étape :

Il n’avait plus gagné sur les routes du Tour de France depuis 2013. Le maillot de champion du monde sur le dos, Peter Sagan a mis fin à une malédiction qui le poursuivait depuis quelques années. Fort de sa victoire, le coureur slovaque de l’équipe Tinkoff a également pris les rênes du général au terme de la difficile arrivée à Cherbourg.

« Je pensais qu’il restait encore deux coureurs de l’échappée devant, alors je suis très surpris d’avoir gagné, a déclaré Peter Sagan, qui pensait ne pas avoir gagné, à l’arrivée de la deuxième étape comme le relate le site officiel du Tour de France.  C’était une journée difficile, et mes coéquipiers ont beaucoup travaillé dans cette étape. Dans le final, c’est Kreuziger qui m’a essentiellement aidé pour la dernière montée »

« Ensuite j’ai commencé à sprinter à 500 m, mais j’ai vu qu’Alaphilippe était vraiment très proche de moi. Finalement je l’ai battu. Je suis très heureux de porter pour la première fois le Maillot Jaune. Bien sûr j’aime bien celui avec l’arc-en-ciel, mais le jaune est très cool. Je vais essayer de le garder, si j’en ai l’occasion. Mais je reste concentré sur l’idée de gagner le maillot vert. Et au pire, il me reste celui de champion du monde », a relativisé le fantasque slovaque.

Peter Sagan signe sa première victoire sur le Tour depuis 2013

Tour de France 2016 – Etape 2 – Top 20

À l’offensive dès le début de l’étape du jour, Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) est parti à la conquête de la victoire à environ huit kilomètres de l’arrivée. En vain.

Jasper Stuyven, qui dispute son premier Tour de France, a passé la course à l’avant, dans l’échappée du jour. À huit kilomètres de l’arrivée, le coureur a tenté sa chance en solitaire en plaçant une attaque qu’aucun de ses compagnons n’a pu suivre. En vain. De fait, le Belge, âgé de 24 ans, s’est fait reprendre à quelques centaines de mètres de l’arrivée, laissant la voie ouverte à un sprint remporté par Peter Sagan (Tinkoff). En guise de consolation, le vainqueur au panache de Kuurne-Bruxelles-Kuurne a été élu coureur le plus combatif du jour et empoche le maillot à pois de meilleur grimpeur grâce à son passage en première position au sommet de la montée finale.

Bien que déçu, il ne baisse pas les bras : « Je suis un peu déçu, parce qu’il y avait peut-être une possibilité de gagner. Mais j’ai tout donné dans le final, et ça n’a pas fonctionné. J’ai attaqué parce que les autres échappés étaient fatigués, c’était le bon moment. J’avais regardé en vidéo les 5 derniers kilomètres de l’étape ce matin, mais cette montée était quand même trop difficile pour moi, spécialement avec autant de kilomètres à l’avant. Je suis venu sur le Tour pour montrer des choses, je ne veux pas me contenter de rester dans le peloton tous les jours. Alors c’est déjà bien, surtout que j’ai réussi à prendre le maillot à pois. Je ne suis pas un grimpeur, alors c’est un peu une surprise. On peut dire que le Tour commence bien pour nous, les jeunes Belges de Trek. Mais il nous faut encore remporter une étape pour que notre objectif soit rempli. Je recommencerai un autre jour, et je terminerai peut-être devant ».

Revivez le dernier kilomètre de cette deuxième étape :

Comme chaque année, le Tour de France réserve son lot de surprises sur ses premières étapes. Généralement réservées aux sprinteurs, comme cette année, elles restent néanmoins dangereuses pour les leaders du classement général. Et cette année, Richie Porte (BMC) et Alberto Contador (Tinkoff) sont les premiers à faire les frais des aléas de la Grande Boucle.

Tombé  hier, et souffrant de nombreuses contusions sur tout le franc droit, Alberto Contador joue de malchance sur ce Tour, puisqu’il s’est de nouveau retrouvé dans une chute collective au kilomètre 60. Diminué, « El Pistolero » n’a pas pu suivre dans les derniers hectomètres de la deuxième étape entre Saint-Lô et Cherbourg-en-Cotentin, et concède du temps sur le maillot jaune, son coéquipier, Peter Sagan.
Bilan pour Contador : +48 secondes et deux chutes qui laissent des traces.

Pour Richie Porte, pas de chute mais une crevaison à plus de cinq kilomètres de l’arrivée. Dépanné longuement par la voiture neutre, l’australien a concédé près de deux minutes sur Froome et Quintana. Greg Van Avermaet, prétendant à la victoire d’étape, et Tejay Van Garderen, au général, ne l’ont logiquement pas attendu.
Bilan pour Porte : +1minute et 59secondes, et des questions désormais, pour le leadership de la BMC. 

Autre coureur à avoir perdu du temps aujourd’hui, c’est Geraint Thomas (Sky), certainement encore souffrant de sa chute avec Contador hier, le gallois a concédé 38 secondes sur son leader, Christopher Froome.

Enfin, même s’il est satisfait de sa position après les deux premières étapes, Thibaut Pinot (FDJ) aurait certainement préféré ne pas perdre de temps aujourd’hui. Un écart en queue de peloton à l’arrivée lui fait perdre onze secondes au classement général. Vincenzo Nibali, arrivé avec le leader français, accuse le même retard.

Tour de France 2016 – Etape 2 – Top 20

Tour de France 2016 – Classement général provisoire

Changement de décor sur les routes du Tour de France. Si les purs sprinteurs ont eu la part belle hier à Utah Beach, ils n’étaient pas à la fête aujourd’hui à Cherbourg après les 183 kilomètres de course. Les pentes dans le final ont cependant souri à Peter Sagan (Tinkoff) qui s’est imposé de justesse devant Julian Alaphilippe.

Paul Voss lance l’échappée en pois

C’est sous la pluie qu’est donné le départ de la deuxième étape du Tour de France à Saint-Lô. Dès le kilomètre zéro, Paul Voss, le porteur du maillot à pois, lance les hostilités. Le coureur de la formation Bora-Argon 18 est rapidement suivi par trois autres hommes : Cesare Benedetti, son coéquipier, Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) et Vegard Breen (Fortuneo-Vital Conept). Au sein de cette échappée, Voss montre quelques signes de fatigue après avoir passé la première étape à l’avant. Stuyven en profite pour jouer les points de la montagne qu’il rafle sans trop de problème.

Alberto Contador une nouvelle fois à l’arrêt

Le peloton est assez tranquille alors qu’une chute intervient. Alberto Contador est une encore une fois à l’arrêt sur le bord de la route. L’Espagnol met plus de deux minutes pour repartir mais à 120 kilomètres de l’arrivée, cela ne pose aucun problème pour l’un des favoris à la victoire finale. Joaquim Rodriguez, Marcel Kittel ou encore Tony Martin sont recensés dans la chute, sans gravité. Le peloton continue alors sa progression et réduit peu à peu l’écart avec l’échappée qui était monté à plus de six minutes après la fameuse chute.

Le peloton joue avec le feu

Les équipes des favoris à la victoire d’étape tardent à prendre les choses en main pour combler l’écart. Le quatuor de tête embraye également au moment où le peloton décide de mener la chasse. A 30 kilomètres de l’arrivée, l’échappée compte encore 3 minutes 50 secondes d’avance. Stuyven part seul à 8 kilomètres de l’arrivée alors que le peloton fond sur l’avant de la course. Malheureusement pour le Belge, le peloton monte très vite et le reprend à moins d’un kilomètre de l’arrivée. Peter Sagan est bien le plus fort et s’impose au sprint devant Julian Alaphilippe.

Tour de France 2016 – Etape 2 – Top 20

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Peter Sagan renoue avec la victoire sur le Tour de France