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Une cuvée Bora-Hansgrohe pour encore plus d’ivresse de Peter Sagan

Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres… C’est vrai Peter Sagan fait partie des nôtres depuis une petite dizaine d’années maintenant. Je l’ai découvert tout jeunot dans l’équipe Liquigas-Doimo, timide, et déjà sans complexe à l’époque avec une envie débordante de tout dynamiter à seulement 18 ans pour devenir un très grand cru du cyclisme mondial.

Peter Sagan est toujours sobre même s’il a un bon levé de coude !

Allez vient boire un p’tit coup à la maison, y’a du blanc, y’a du rouge du saucisson. Non pas de saucisson, on ne tue pas les animaux pour nos besoins alimentaires. Remplacez-le par du hummus allongé sur un bon pain aux céréales et les cochons vous remercieront de les avoir laissés en vie. Peter Sagan, lui, est à consommer sans modération. Ce n’était pas l’avis d’un vélociste à qui j’ai eu affaire il y a quelques années. De mes éloges précoces pour le jeune Slovaque il en a fait de la chair à saucisse. Pour lui, le triple champion du monde sur route au levé de coude millésimé 2017 ne laisserait aucune trace dans l’histoire du cyclisme. J’irais bien revoir ce visionnaire découvreur de talent et trinquerais volontiers avec lui à la santé de celui qu’il considérait comme de la pistrouillette.

Daniel Oss est sans modération quand il boit du Peter Sagan

Le coureur italien Daniel Oss fraîchement débarqué de l’équipe BMC Racing ne manque pas d’éloges pour Peter Sagan. Il a déclaré qu’il était là pour l’aider à remporter les courses qui manquent encore à son palmarès et que « Tourminator » est le meilleur visage pour le nouveau cyclisme. Peter Sagan a donc trouvé un nouvel ange gardien en la personne de Dany qui se pochetronne sans modération à son nouveau leader. Attention tout de même, car il risque de vaciller sur son vélo du haut de sa protection au nez rouge et de son ivresse qui sera quasi quotidienne sans que cela soit dangereux pour sa santé.

Crédit photo : Bora-Hansgrohe

Vidéo – La cuvée Bora-Hansgrohe 2018 côté coureurs festifs !

@BORAhansgrohe

Tour Down Under : Lotto-Soudal avec André Greipel

Après avoir manqué les trois précédentes éditions, André Greipel fait son retour sur le Tour Down Under 2018. L’Allemand sera l’homme fort de la composition de Lotto-Soudal, qui se présente avec de sérieux arguments.

André Greipel dans l’effectif de Lotto-Soudal

C’est le grand retour ! La saison reprend ses droits avec le Tour Down Under en Australie, mais surtout André Greipel refait son apparition en Océanie. Il n’avait plus participé à cette compétition qui ouvre le calendrier WorldTour depuis 2014. Une éternité quasiment, sachant que l’Allemand était toujours sur la liste de départ de manière ininterrompue entre 2008 et 2014. Pendant ses sept années, le sprinteur a enchaîné un nombre impressionnant de succès. Il totalise pas moins de seize victoires d’étapes. C’est le recordman dans cette course, personne ne présente un tel bilan sur ce rendez-vous. C’est dire à quel point André Greipel arrive en terrain conquis. Les trois années d’absence ne devrait pas avoir d’influence sur le gorille de Rostock.

D’autant plus que deux victoires finales au classement général sont également à noter. C’était en 2008 et 2010, mais la probabilité de le revoir sur la plus haute marche du podium est très mince. Sur un parcours qui passe notamment par l’ascension de Willunga Hill, voir un sprinteur s’imposer paraît impossible. Le leader de Lotto-Soudal se concentra davantage sur les étapes au sprint, où la concurrence promet d’être féroce avec Caleb Ewan, Peter Sagan, Elia Viviani pour ne citer qu’eux.

https://twitter.com/Lotto_Soudal/status/949265090150354945

La garde rapprochée avec André Greipel

La Lotto-Soudal construit clairement sa course autour de son sprinteur allemand. Mis à part Thomas de Gendt qui devrait sans doute sa carte personnelle sur une ou deux étapes, les autres équipiers seront au service d’André Greipel. Lars Bak, jens Debusschere, Adam Hansen, Bjorg Lambrecht et Marcel Sieberg auront la mission de conduire leur leader vers la victoire au moins une fois. Le meilleur remède pour démarrer de très belle manière 2018.

Bora-Hansgrohe avec Peter Sagan au Tour Down Under

Triple champion du monde en titre, Peter Sagan mènera la Bora-Hansgrohe sur le Tour Down Under 2018 (16-21 janvier). Le Slovaque sera notamment accompagné de Peter Kennaugh, Daniel Oss ou encore Sam Benett.

Peter Sagan sur le Tour Down Under

La reprise, c’est pour bientôt ! Peter Sagan va débuter sa saison 2018 en Australie sur le Tour Down Under comme l’année précédente. Le Slovaque sera évidemment l’une des principales têtes d’affiche de cette édition. Du fait de son statut de superstar de la discipline, ses premiers coups de pédale sont encore plus attendus que les autres. Il aura à cœur sans doute de débuter de la meilleure manière possible, c’est-à-dire en glanant un succès d’étape minimum. L’an passé, lors de la précédente édition, le champion du monde avait montré de belles choses en terminant à trois reprises à la seconde place.

Pour le moment, cela reste les meilleurs résultats enregistrés par Peter Sagan en Australie. Il ne s’est pas encore imposé une seule fois sur le Tour Down Under depuis le début de sa carrière. C’est l’une des seules épreuves qui lui échappent malgré un palmarès extrêmement riche. La motivation est donc toute trouvée pour mettre fin à cette statistique dans une dizaine de jours. Sur un sprint, ou au sommet d’une côte, le Slovaque est capable de le faire dans n’importe quelle circonstance. Et qui sait peut-être il sera un candidat au classement général, même si cette option semble peu probable. Mais on ne serait plus à un exploit près de la part de ce coureur.

Bora-Hansgrohe avec des sérieux arguments

Outre Peter Sagan, Bora-Hansgrohe arrive au Tour Down Under avec un effectif ambitieux pour la semaine de compétition. L’équipe paraît armée pour jouer la gagne tous les jours avec dans ses rangs Sam Bennett qui accompagnera son coéquipier slovaque dans les emballages massifs. Ce sera la première sous ce maillot de Daniel Oss, qui aura pour objectif dans la saison d’aider le champion du monde dans les classiques du nord. Tout comme Maciej Bodnar, précieux équipier et vainqueur d’une étape sur le dernier Tour de France. Les autres coureurs qui complètent cet effectif alléchant sont Rudi Selig, Peter Kennaugh et Jay McCarthy, qui sera à surveiller de près à domicile.

Tour Down Under : Quick-Step Floors avec Elia Viviani

Deuxième meilleure équipe du WorldTour en 2017, Quick-Step Floors repart pour une nouvelle saison au Tour Down Under. Pour cette édition, la formation belge compte sur Elia Viviani, son sprinteur phare recruté à l’intersaison, pour viser les victoires d’étapes.

Elia Viviani débute avec Quick-Step Floors

Première course de la saison et première association ! Dès l’entame de la saison cycliste 2018, la recrue Elia Viviani fait parti de la composition de l’équipe Quick Step Floors. L’Italien sera l’homme fort de cet effectif sur le Tour Down Under, épreuve WorldTour inaugural disputé en Australie du 16 au 21 janvier. Mais il aura également l’occasion de s’illustrer deux jours plus tôt sur la People’s Choice Classic largement favorable aux sprinteurs.

C’est donc en Australie qu’Elia Viviani va pouvoir se jauger avec le reste des meilleurs sprinteurs, dont notamment Caleb Ewan. Avec l’Australien, cela promet quelques sprints plein de suspense. Et surtout permettra de dessiner une première hiérarchie dans cette nouvelle saison qui s’annonce. Le sprinteur italien reste sur un exercice 2017 plus que satisfaisant. Avec le Team Sky, le coureur de 28 a aligné plusieurs succès de rang, dont certaines courses prestigieuses. Au mois d’août dernier, il s’était démarqué en gagnant dans la foulée la classique de Hambourg puis celle de Plouay. Une performance de tout premier plan, sachant que ces deux courses de niveau WorldTour englobe un sacré plateau.

Quick-Step Floors arrive en force

Pour la première confrontation de l’année, Quick-Step Floors ne comptera pas uniquement sur Elia Viviani même si une partie de l’équipe est bâtie autour de lui. Ce sera aussi une découverte pour Florian Sénéchal et Michael Morkov, qui sont deux autres recrues de l’intersaison. Une possibilité de démontrer dès ce mois de janvier que Quick-Step Floors a bien fait de leur accorder leur confiance. En plus de ce duo, Fabio Sabatini sera aussi présent pour favoriser les plans de son homologue italien. Et pour les étapes plus difficiles, Dries Devenyns, Enric Mas et Eros capecchi seront les coureurs disponibles. Pour pourquoi pas réaliser une belle surprise.

Pierre Rolland (EF Education First – Drapac) sur le Tour de France 2018

Double vainqueur d’étapes sur le Tour de France, Pierre Rolland sera de nouveau présent au départ de ce Grand Tour pour l’édition 2018. Cette course est le point d’orgue de la saison du coureur français, qui a révélé lui-même son programme sur son compte facebook.

Pierre Rolland, priorité au Tour de France

Tout pour le Tour de France ! En 2018, Pierre Rolland a fait le choix d’effectuer un Grand Tour. Un choix différent de 2017 qui avait vu le Français sur le Giro puis la Grande Boucle. Vainqueur d’étape en Italie, l’objectif était rempli mais en juillet ce fut plus compliqué pour le grimpeur d’EF Education First – Drapac. En effet, un manque de fraîcheur évident ne lui a pas permis de s’exprimer à son meilleur niveau. Afin de ne pas réaliser trois semaines de compétition similaire, l’ex-coureur d’Europcar va miser cette fois en grande partie sa saison sur cet événement.

C’est sur le Tour de France que Pierre Rolland a signé ses plus beaux succès. Comment oublier les victoires d’étapes en 2011 à l’Alpe d’Huez et en 2012 à la Toussuire ? A partir de ce moment, le Français s’est fait connaître du très grand public et depuis sa réputation et sa notoriété n’est jamais redescendu. Connu pour son esprit offensif, et quel que soit son niveau de forme, il aura à cœur de jouer la gagne dans quelques mois sur une étape minimum. Un goût retrouvé l’an dernier sur le Tour d’Italie et la Route du Sud. De quoi redonner de la confiance pour cette nouvelle saison.

Bonjour. Tout d'abord je voulais vous souhaiter une bonne et heureuse année à vous tous qui me suivez et m'encouragez…

Publié par Pierre Rolland sur vendredi 5 Janvier 2018

Début au Tour d’Abu Dhabi

Pour Pierre Rolland, la rentrée se fera à la fin du mois de février sur le Tour d’Abu Dhabi, épreuve appartenant au calendrier WorldTour. Ensuite, sa première compétition sur le continent européen aura lieu en France au Paris-Nice. Généralement, pas au meilleur de sa forme à cette époque de l’année, cette épreuve d’une semaine lui servira à peaufiner sa condition physique. Après sur une période assez étalée, il y aura le Tour de Catalogne, peut-être Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Romandie, le Dauphiné, et les championnats de France. Le but est bien d’arriver le plus frais possible sur le Tour de France, l’objectif numéro 1. Avec un nouveau coup d’éclat à 31 ans comme au bon vieux temps ?

Vidéo – Pierre Rolland victorieux sur le Tour

Pierre Rolland et le Tour, c’est une très belle histoire ! Avec deux victoires d’étapes, le Français s’est parfaitement illustré. C’est sur cette course qu’il a enregistré les succès les plus significatifs de sa carrière.

L’incroyable destin de Hamish Bond en Nouvelle-Zélande

Ancien rameur de niveau international, Hamish Bond vient de réaliser une performance de tout premier plan en Nouvelle-Zélande. Dans le championnat national du contre-la-montre, le coureur de 31 ans est parvenu à décrocher la médaille d’or de la discipline.

Hamish Bond, une reconversion réussie

Une histoire unique que celle de Hamish Bond ! D’abord pratiquant l’aviron, le Néo-Zélandais a remporté de très nombreux titres dans cette discipline. Huit fois champion du monde mais surtout deux fois champion olympique, il s’est illustré dans la plus grande compétition internationale imaginable. Une carrière exceptionnelle qui s’est arrêtée après les JO de Rio 2016 dans ce sport, mais pas définitivement.

Depuis un an, Hamish Bond a fait le choix de se reconvertir en tant que cycliste sur la route. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce pari est en train de fonctionner. Troisième du championnat d’Océanie et du championnat de Nouvelle-Zélande en contre-la-montre l’année passé, un cap supplémentaire vient d’être surmonté. Vainqueur du chrono néo-zélandais, il devient le champion de son pays pour la première fois de sa carrière. Et cela à plus de 30 ans, après à peine plus de douze mois de cyclisme professionnel.

https://twitter.com/AeroCoach/status/949136746855350273

Hamish Bond domine le chrono

Au terme des 40 kilomètres du parcours disputé à Napier, Hamish Bond s’est en plus imposé avec une marge confortable sur son dauphin. Il gagne avec 1 minute et 29 secondes d’avance précisément par rapport à Michael Vink. Celui qui complète le podium se nomme Jason Christie, qu échoue à 1 minute et 37 secondes. En peu de temps, le nouveau champion a prouvé toutes ses qualités dans cet exercice de l’effort solitaire. Après avoir rempli cet objectif, il vise désormais les Jeux du Commonwealth avant une autre rencontre internationale, les Championnats du Monde d’Innsbruck en septembre prochain. Sur le long terme, les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 est le dernier but qu’il se fixe.

Rohan Dennis (BMC) champion d’Australie du contre-la-montre

Tenant du titre sur la discipline du contre-la-montre, Rohan Dennis a une nouvelle fois parfaitement tenu son rang. Désigné comme le grand favori, le coureur de BMC Racing Team n’a pas failli et s’est imposé pour la troisième fois de suite dans ce championnat national.

Rohan Dennis reste le meilleur australien

En contre-la-montre, il y a lui et les autres ! Auteur d’une nouvelle démonstration, Rohan Dennis a rejeté la concurrence suffisamment loin de lui pour ne pas être inquiété. Au terme des 40,9 kilomètres de ce tracé des championnats d’Australie, le coureur de 27 ans a mis plus d’une minute à son plus proche poursuivant Luke Durbridge (Mitchelton-Scott). Une preuve supplémentaire de la domination qui subsiste depuis plusieurs années.

En effet, c’est la troisième fois de suite que Rohan Dennis remporte cette épreuve si spécifique au niveau national. Démontrant aussi qu’il fait parti à coup sûr des meilleurs spécialistes au monde de l’exercice solitaire. Personne n’a pu espérer le déloger de sa première position, solidement conservé tout au long du parcours. Pas même Richie Porte qui est parvenu à finir à la troisième place finale, à presque deux minutes. C’est dire à quel point le coureur de BMC Racing Team est en forme. En prenant cette habitude de commencer la saison par une victoire, il prend évidemment de la confiance pour la suite des événements.

https://twitter.com/BMCProTeam/status/949136676978229249

Le championnat d’Australie dans le viseur

Dans deux jours, une autre échéance importante arrive déjà. Avec la course en ligne du championnat australien, Miles Scotson va devoir remettre son titre en jeu. Quatrième aujourd’hui, il fait parti des prétendants au maillot national, mais la liste des possibles vainqueurs est longue. Rohan Dennis qui reste sur un triplé en contre-la-montre n’a toujours pas été consacré sur l’autre épreuve. Mais pour lui, l’occasion est belle de réaliser un doublé si rare dans le championnat de son pays. Le dernier à avoir réaliser une telle performance fut Luke Durbridge en 2013.

Classement final – Top 10

1. Rohan DENNIS (BMC) 51:14.43
2. Luke DURBRIDGE (MTS) 52:22.34 +1:07.91
3. Richie PORTE (BMC) 52:58.59 +1:44.16
4. Miles SCOTSON (BMC) 53:12.74 +1:58.31
5. Nathan HAAS 53:36.43 +2:22.00
6. Sean LAKE (BSC) 54:29.23 +3:14.80
7. Michael FREIBERG (BSC) 55:52.68 +4:38.25
8. Peter MILOSTIC 56:16.07 +5:01.64
9. Jesse COYLE (MBL) 56:19.40 +5:04.97
10. Ben O’CONNOR (DDD) 56:26.98 +5:12.55

VIDEO du championnat d’Australie du chrono 2018

Callum Scotson, champion d’Australie du contre-la-montre espoirs

Callum Scotson a remporté le titre de champion d’Australie du contre-la-montre espoirs pour la troisième fois consécutive. Le jeune homme de la formation Mitchelton-BikeExchange (équipe réserve de Mitchelton-Scott) a devancé son coéquipier Sam Jenner de 7 secondes. Jason Lea (Bennelong SwissWellness) complète le podium avec 14 secondes de retard.

Callum Scotson, champion d’Australie du contre-la-montre espoirs

Invaincu sur cette épreuve depuis 2016, c’est la troisième fois consécutive que Callum Scotson remporte le titre de champion d’Australie du contre-la-montre dans la catégorie espoirs. Spécialiste de la piste, ce jeune rouleur de 21 ans est membre de la formation Mitchelton-BikeExchange, l’équipe réserve de la Mitchelton Scott. En bouclant les 29,5 kilomètres du tracé en 39’21, il a devancé son coéquipier Samuel Jenner de 7 secondes et Jason Lea (Bennelong SwissWellness) de 14 secondes.

« C’est ma dernière saison chez les espoirs », explique Callum Scotson à l’arrivée. « Je suis le tenant en titre depuis deux ans donc il y avait un peu de pression. Cela a été un soulagement lorsque j’ai franchi la ligne. Il y a deux ans, j’ai gagné alors que je n’étais pas favori donc je savais que certains coureurs allaient me pousser à donner le meilleur de moi-même. »

La course en ligne des championnats d’Australie espoirs se dispute samedi. Cette dernière a été raccourcie par les organisateurs en raison d’une d’une très forte chaleur attendue sur le circuit. En effet, les coureurs devront pédales sous une température avoisinant les 39°C. L’an passé, Samuel Jenner avait remporté le titre devant Alexander Porter et Lucas Hamilton.

Callum Scotson, champion d'Australie du contre-la-montre espoirs
Podium des championnats d’Australie du contre-la-montre espoirs – Photo : Con Chronis

Championnats d’Australie du contre-la-montre espoirs :
1. Callum Scotson (Mitchelton-BikeExchange) en 39:21
2. Samuel Jenner (Mitchelton-BikeExchange) +0:07
3. Jason Lea (Bennelong SwissWellness ) +0:14
4. Cyrus Monk (EF Education First Development Team) +0:16
5. Liam Magennis (EF Education First Development Team) +0:36
6. James Whelan (InForm Tineli ) +0:45
7. Rohan Wight (Australia) +0:49
8. Sam Welsford (Australian Cycling Academy) +0:51
9. Robert Stannard (Mitchelton-BikeExchange) +0:52
10. Alex Porter (Bennelong SwissWellness) +1:18

Victime d’une chute, Patrick Bevin (BMC Racing Team) retarde sa rentrée

Patrick Bevin est l’une des recrues de la BMC Racing Team pour la saison 2018. Alors qu’il devait effectuer sa rentrée avec ses nouvelles couleurs à l’occasion des championnats de Nouvelle-Zélande, le coureur de 28 ans est contraint de retarder sa rentrée en raison d’une chute survenue à l’entraînement.

Patrick Bevin retarde sa rentrée

Alors qu’il s’entraînait autour de chez lui, le 30 décembre dernier, Patrick Bevin a été victime d’une chute plutôt spectaculaire mais heureusement sans gravité. « J’ai glissé sur une plaque de goudron fondu », explique le nouveau pensionnaire de la BMC Racing Team. « Je suis passé par dessus le guidon et suis tombé sur mon coude droit. Je n’ai rien vu venir ! Il n’y a rien de grave mais c’est toujours regrettable de tomber à l’entraînement. » Le Néo-Zélandais souffre d’une plaie profonde au niveau du coude, si bien qu’une greffe de peau avait initialement été envisagée. Finalement, la blessure a « seulement » nécessité de plusieurs points de suture. Contraint d’observer une période de repos d’une semaine, il est contraint de renoncer à sa participation aux championnats de Nouvelle-Zélande où il devait prendre le départ du contre-la-montre et la course en ligne. Cependant, il devrait être présent au Tour Down Under, en Australie.

Patrick Bevin au service de Greg Van Avermaet et de Richie Porte

Patrick Bevin est passé professionnel en 2016 avec la formation Cannondale. A 28 ans, l’ancien champion de Nouvelle-Zélande du contre-la-montre a été recruté pour la saison 2018 par la BMC Racing Team afin d’épauler le champion olympique et vainqueur de Paris-Roubaix, Greg Van Avermet, mais également Richie Porte lors des courses par étapes. « Patrick a montré de belles choses au Tour de Suisse, manquant de peu une victoire d’étape, mais il a montré sa capacité à prester dans des étapes de haut niveau. Il a de l’expérience dans différentes courses, et quand Richie Porte et Greg Van Avermaet auront besoin de soutien, il sera là. La polyvalence de Patrick est exactement ce que nous recherchons », explique Jim Ochowicz, le patron de la BMC.

Tour Down Under : Sam Oemen pour mener la Sunweb

A moins de deux semaines de l’entame sur le Tour Down Under, la composition de la Sunweb est désormais connue. Le média néerlandais De Telegraaf annonce que Sam Oemen devrait mener la formation pour le classement général.

Sunweb se dévoile pour le Tour Down Under

Un statut de leader pour débuter 2018 ! Sam Oemen, à seulement 22 ans, va devoir commencer à s’habituer d’étrenner ce nouveau rôle. En pleine progression, le Néerlandais affiche déjà plusieurs résultats notables sur ces derniers mois. Précieux dans la montagne aux côtés de Wilco Kelderman sur la dernière Vuelta, il s’était montré comme un très bon équipier. Mais cette fois-ci, ce sera le niveau supérieur que va devoir assumer ce jeune coureur. Avec une partie de l’équipe construite autour de lui, la Sunweb compte sur lui pour obtenir une bonne place au classement général final. Une grande partie se jouera sur Willunga Hill, montée décisive du Tour Down Under.

Sunweb sur deux fronts

Pour l’aider à atteindre cette mission, Chad Haga ainsi que par les Australiens Chris Hamilton et Michael Storer seront à son service. Les autres représentants sont les Allemands Nikias Arndt et Phil Bauhaus et le Néerlandais Mike Teunissen pour les sprints. Depuis son passage chez les professionnels, son meilleur résultat sur une course de cette importance avait été acquis au Tour de Pologne l’an dernier. Au final, Sam Oemen terminait à une très bonne septième position. Un résultat global très prometteur au vu de son jeune âge. Encore top 15 sur le Paris-Nice ou le Dauphiné l’an dernier, il démontre de belles prédispositions pour la montagne. C’est pourquoi Sunweb compte de plus en plus sur lui pour effectuer des performances de premier plan. Comme le montre son palmarès, ce rôle de leader lui sera uniquement confié dans les courses d’une semaine. A lui maintenant de confirmer toutes les attentes placées en lui.

Début de saison connu pour Wanty-Groupe Gobert

Classée en seconde division, Wanty-Groupe Gobert vient de dévoiler son calendrier de compétitions pour l’entame de saison. Après un stage de pré-saison en Espagne à Benidorm, la rentrée s’effectuera sur le sol français à l’occasion du Grand Prix d’ouverture La Marseillaise, le 28 janvier.

Wanty-Groupe Gobert démarre en France

Trois semaines d’attente ! C’est le temps qui sépare Wanty-Groupe Gobert de la première course en 2018. Etant donné qu’elle ne fait pas parti du WorldTour, cette formation ne sera pas présente en Australie pour les toutes premières courses. L’équipe belge Continental Pro débutera dans le sud de la France au GP La Marseillaise le 28 janvier, qui marque généralement le début de saison européen. Quelques jours après du 31 janvier au 3 février, ce sera place à l’Etoile de Bessèges.

Puis, le cap va être mis vers l’Espagne avec le Tour de Murcie (10 février) et la Clasica Almeria (11 février). Un programme jusque-là qui n’est pas chargé, tout le contraire des jours suivants. En effet, à la mi-février, l’équipe sera engagée sur pas moins de trois fronts différents. Autrement dit, il y aura en même temps la Ruta del Sol (14-18 février), le Tour de l’Algarve (14-18 février) et le Tour d’Oman (13-18 février). Quasiment l’intégralité des coureurs seront engagés dans l’une de ces trois épreuves. Le reste du programme n’est pas encore connu à l’heure actuelle.

https://twitter.com/TeamWantyGobert/status/948540378122280961

Viser une invitation au Tour de France

Dans ce début de saison, les résultats obtenus par Wanty-Groupe Gobert pourraient avoir leur importance. En ballottage pour obtenir une invitation pour la Grande Boucle, l’équipe belge espère participer comme en 2017. Elle joue sa place face à VitalConcept pour obtenir ce précieux sésame. Cofidis, Direct Energie et Fortuneo-Samsic ont clairement une longueur d’avance. C’est pourquoi les prochaines semaines vont s’avérer décisives. Une performance de premier plan pourrait faire pencher la balance du bon côté. Après avoir pris goût pour la première fois à ce grand événement planétaire, Wanty-Groupe Gobert veut nouveau faire parti de la fête.

Tom Dumoulin garde les mêmes habitudes pour le Giro 2018

Vainqueur sortant du Tour d’Italie, Tom Dumoulin défendra son titre en mai prochain au Grand Départ de Jérusalem. Afin d’arriver dans la meilleure condition physique possible, le coureur de la Sunweb prévoit un programme de première partie de saison similaire à celui de 2017. Avec le même résultat ?

Tom Dumoulin fait comme en 2017

On ne change pas une formule qui gagne ! Cet adage convient parfaitement à la situation actuelle de Tom Dumoulin. Vainqueur du Giro 2017, le Néerlandais sera également présent cette année sur ce Grand Tour. Mais aussi, le membre de Sunweb a décidé de faire le même programme de courses que l’an passé. C’est lui-même qui l’a révélé lors de la présentation de l’équipe Sunweb aujourd’hui à Berlin.

Sa rentrée est donc prévue sur le Tour d’Abu Dhabi, course WorldTour, entre le 21 et 25 février. Ensuite, ce sera un retour en Europe et plus précisément en Italie avec les Strade Bianche le 3 mars, le Tirreno-Adriatico (7-13 mars) et Milan-San Remo (17 mars). Après le premier Monument de la saison, une première coupure interviendra. Ce sera un stage en altitude qui sera effectué par le Néerlandais. Tom Dumoulin reviendra à l’occasion de Liège-Bastogne-Liège le 22 avril. Et puis, le Giro arrivera deux semaines plus tard. C’est à coup sûr son objectif numéro 1 de l’année. Son bilan va dépendre en grande partie de sa prestation sur les routes italiennes. Et qui sait avec les mêmes ingrédients, il est capable de réaliser un doublé devenu de plus en plus rare.

Incertitude entre le Tour et la Vuelta

Pour la suite des événements, le flou subsiste concernant la programmation de Tom Dumoulin. Le coureur hésite toujours entre une participation au Tour de France ou au Tour d’Espagne. Cela dépendra de ce qu’il fera sur le Giro. Une décision définitive sera en effet prise en juin, après la fin de cette course prestigieuse. En participant à la Grande Boucle, le Néerlandais pourrait à nouveau tenir un rôle de leader. Mais sur la Vuelta, ce serait évidemment différent sachant que Wilco Kelderman est assuré d’être leader. Et pour la fin de saison, Tom Dumoulin aura un autre titre à défendre. Celui de champion du monde du contre-la-montre, acquis brillamment à Bergen en septembre dernier. De quoi prouver que cette année 2017 n’était pas uniquement de la réussite.

Vidéo – Tom Dumoulin gagne le Giro 2017

Maillot rose avant le départ de la 14e étape arrivant à Oropa, Tom Dumoulin avait pris la tête du classement grâce au chrono. Mais sur cette étape se terminant par une montée, le Néerlandais s’est véritablement dévoilé comme un vainqueur potentiel. Un moment décisif du Giro 2017 !

Tour Down Under : Marc Soler leader de la Movistar Team

Prenant part au Tour Down Under (16-21 janvier), Movistar Team a l’occasion de démarrer de belle manière la saison 2018. Pour ce tout début de saison, l’équipe espagnole alignera un effectif assez jeune avec peu d’expérience et un leader Marc Soler pour le général.

Movistar Team dévoile son effectif pour l’Australie

Pour démarrer la saison cycliste 2018, Movistar Team aligne une équipe homogène mais sans grands noms. Ni Mikel Landa, Nairo Quintana, ou Alejandro Valverde seront présents au départ du prochain Tour Down Under pour la formation espagnole. Malgré l’absence de ce trio, les ambitions n’en restent pas moins hautes. Avec Marc Soler comme principal atout pour le général, son équipe peut compter sur ses qualités de grimpeur. Elles seront fondamentales pour performer à Willunga Hill, la montée généralement décisive dans cette course par étapes.

https://twitter.com/Movistar_Team/status/948853137976250369

Pour accompagner Marc Soler, à noter les présences des rouleurs Nelson Oliveira et Jasha Sutterlin qui seront également à surveiller. Prétendants à la victoire d’étape, ce début de saison pourrait leur être favorable à moins que ça soit un autre coureur de l’équipe qui surprenne. Et donc pourquoi pas Ruben Fernandez, Jaime Castrillo, Nuno Bico, Carlos Barbero qui complètent cet effectif. Pas forcément les plus attendus, Movistar Team n’a pas grand chose à perdre sur ce premier rendez-vous WorldTour de l’année. D’autres équipes auront davantage de pression en Australie, comme la BMC.

Tour Down Under, pas un objectif

Contrairement à d’autres, le début de saison en Australie n’est pas fondamental pour la Movistar Team. Avec comme leaders des coureurs de Grands Tours et de courses par étapes d’une semaine, les premières échéances importantes arriveront avec le printemps. C’est à ce moment-là que la saison prendra une toute nouvelle tournure. Avant cela, tout résultat positif sera évidemment bon à prendre mais pas impératif. L’équipe se donne un peu de temps pour monter en puissance et dominer la concurrence sur les courses qui lui tiennent à cœur. Mais l’occasion est belle de faire démentir les pronostics dès le mois de janvier.

Wilco Kelderman (Team Sunweb) prolonge son contrat jusqu’en 2020

Quatrième du dernier Tour d’Espagne, Wilco Kelderman entame une nouvelle saison comme leader dans le Team Sunweb. Le Néerlandais sera désormais lié à cette équipe jusqu’en 2020, en renouvelant son contrat de deux années supplémentaires.

Wilco Kelderman reste chez le Team Sunweb

Wilco Kelderman et le Team Sunweb, c’est une affaire qui roule ! En fin de contrat à l’issue de cette année 2018 avec son équipe, le Néerlandais en sait davantage sur son avenir. Il va rester dans le même effectif deux ans de plus, soit jusqu’en 2020, ce qui évite tout intérêt d’une autre formation. Forcément courtisé après ses récentes performances en Grand Tour, le jeune grimpeur de 26 ans pouvait être une recrue intéressante pour de nombreux concurrents. Mais ce ne sera pas le cas à cause de cette prolongation.

C’est évidemment un beau coup réalisé par le Team Sunweb, qui s’assure les services pour trois saisons minimum d’un potentiel vainqueur d’un Grand Tour. Sa quatrième place sur la Vuelta 2017 témoigne de ses ambitions. A la lutte avec les meilleurs pendant trois semaines, Wilco Kelderman a démontré qu’il pouvait tenir un rôle de leader. C’est à ce jour son meilleur résultat obtenu en carrière dans une telle épreuve. De quoi espérer de très belles choses pour la suite, et dès 2018. Avec peut-être le Tour de France ou la Vuelta en ligne de mire. Le prochain défi du Néerlandais sera de monter sur le podium pour confirmer tous les progrès perçus ces derniers mois.

https://twitter.com/TeamSunweb/status/948870390985654273

Un duo de choc avec Tom Dumoulin

Misant sa saison sur les Grands Tours et les courses par étapes, Wilco Kelderman est l’autre leader majeur du Team Sunweb avec Tom Dumoulin. En ayant ces deux Néerlandais dans son effectif, cette équipe se présente comme un sérieux prétendant dans ce genre d’événements en 2018. En se partageant les rôles sur chacune des courses au programme, cette doublette a de quoi faire mal à la concurrence. A la conquête d’un second Giro pour le champion du montre du contre-la-montre, et d’un premier podium pour le plus jeune, cette année promet d’être palpitante.

Tour Down Under 2018 : Astana avec Luis Leon Sanchez, Michael Valgren

A moins de deux semaines du départ du Tour Down Under 2018, Astana vient de révéler la composition de son équipe. Parmi ses sept coureurs engagés sur la course australienne, Luis Leon Sanchez et Michael Valgren semblent être les meilleures cartes pour le classement général.

Astana dévoile sa composition au Tour Down Under

Pas de grandes têtes d’affiche, mais un effectif homogène. Astana arrivera sur le Tour Down Under avec des ambitions pour le classement général. Dans une course ouverte et favorable à plusieurs styles de coureur, Luis Leon Sanchez et Michael Valgren pourraient tirer leur épingle du jeu. Leurs qualités de puncheur est un atout considérable sur cette entame de saison. Ce seront forcément deux coureurs à surveiller de près durant les six jours de course. Meilleures cartes de l’équipe kazakhe, ils détiennent déjà plusieurs résultats références au niveau WorldTour.

Luis Leon Sanchez est un ancien vainqueur de l’épreuve. C’était en 2005 que l’Espagnol s’était imposé au final. C’est la première fois qu’il faisait parler de lui au plus haut niveau. Mais c’était loin d’être un simple coup d’éclat. Ces succès au Paris-Nice, à la Clasica San Sebastian, au Tour de France le prouvent. L’occasion est belle pour commencer l’année d’une aussi belle manière. Son homologue danois Michael Valgren espère en faire de même. Deuxième de l’Amstel Gold Race 2016, il pourrait être un coureur redoutable sur les montées australiennes, et jouer au minimum la victoire d’étape, voire mieux.

https://twitter.com/AstanaTeam/status/948852175035420672

Même équipe pour la Pepole’s Choice Classic

Au départ du Tour Down Under, Luis Leon Sanchez et Michael Valgren seront les deux principaux coureurs d’Astana à suivre. Mais cinq équipiers vont les accompagner. Parmi eux, de vieilles connaissances comme Oscar Gatto et Laurens de Vreese ou encore Riccardo Minali. Il y aura aussi deux jeunes coureurs avec Artyom Zakharov et Truls Korsaeth. Cette liste de départ sera identique pour la Pepole’s Choice Classic qui va avoir lieu deux jours avant la course par étapes qui ouvre la saison cycliste.

Et pendant ce temps-là, Christopher Froome s’amuse avec son fils !

Inquiété, pensez-vous, Christopher Froome (Sky) s’amuse comme un petit fou avec son fils sous le soleil, pendant que nous on essuie des tempêtes aux prénoms ravageusement  féminins, de la pluie sur le coin du nez et du temps pourri sur la cafetière depuis le début de l’année 2018. Chacun sa croix, chacun sa vie, lui chante la chanson de Barbara, « Moi je me balance« .

Crédit photo : Twitter « Froomey »

Christopher Froome à l’aise dans ses Sidi et s’en balance

Moi, je m’balance,
Je m’offre à tous les vents,
Sans réticences,
Moi, je m’balance,
Je m’offre à qui je prends,
Le coeur indifférent,

Venez, venez vite,
J’veux tout, mais tout de suite,
Entrez dans ma danse,

Moi, je m’balance,
Dégraffez les cols blancs,
De vos consciences,
Moi, je m’balance,
Mon lit est assez grand,
Pour des milliers d’amants,

Moi, je m’balance,
Au soleil de minuit,
De mes nuits blanches,
Moi, je m’balance,
Chacun sera servi,
Mais c’est moi qui choisis,

C’est moi qui invite,
C’est moi qui vous quitte,
Sortez de ma danse,

Moi, je m’balance,
Parmi tous vos désirs,
Vos médisances,
Moi, je m’balance,
Sans adieu ni merci,
Je vous laisserai ici,
Sans adieu ni merci,
Je vous laisserai ici,

Car j’m’en balance,
J’m’en balance,
J’m’en balance,

Moi, je m’balance,
Au soleil de minuit,
De mes nuits blanches,
Moi, je m’balance,
Chacun sera servi,
Mais c’est moi qui choisis,

C’est moi qui invite,
C’est moi qui vous quitte,
Sortez de ma danse,

Moi, je m’balance,
Parmi tous vos désirs,
Vos médisances,
Moi, je m’balance,
Sans adieu ni merci,
Je vous laisserai ici,
Sans adieu ni merci,
Je vous laisserai ici,

Car j’m’en balance,
J’m’en balance,
J’m’en balance,
J’m’en balance…

Crédit photo : Twitter « Froomey »

 

« Papa t’es le meilleur ». Une belle parole venant du coeur

Kellan Froome a un an seulement n’a sans doute pas adressé cette preuve d’émerveillement à son père. Il n’a pas aussi conscience de ce qui l’attend dans les semaines à venir. Arrêtons-nous seulement sur un papa qui prend du bon temps avec son petit garçon. Tout roule et c’est bien cela le plus important !

https://twitter.com/chrisfroome/status/940247540682907648

Vidéo – « Les minis Froome » à l’assaut un jour des grands Tours…

@LeTour

Sept équipes invitées sur le Tour de Catalogne 2018

Prévu du 19 au 25 mars, le Tour de Catalogne 2018 accueillera au total un peloton de vingt-cinq équipes dont les dix-huit du WorldTour. Parmi les sept invitations accordées par l’organisation, Cofidis et Fortuneo Samsic font partis des heureux élus.

Plateau complet pour le Tour de Catalogne 2018

Le choix final a été fait ! Parmi l’ensemble des candidatures, l’organisation du Tour de Catalogne devait sélectionner sept équipes n’appartenant pas à la première division du cyclisme international. Ce qui porte le total à vingt-cinq formations au départ de cette course par étapes espagnole inscrite au WorldTour. Parmi les bénéficiaires de cette décision, on retrouve deux formations françaises qui sont la Cofidis et Fortuneo Samsic. Une excellente nouvelle leur permettant de se confronter au meilleur niveau mondial comme lors du prochain Tour de France.

Logiquement, les autres équipes obtenant ce précieux sésame sont en majorité espagnole. Burgos BH, Euskadi Murias et Caja Rural seront au départ. Tout comme l’équipe colombienne Manzana Postobon et Israel Cycling Academy. L’objectif commun de ces formations sera d’honorer cette invitation en se montrant offensif, et en visant une victoire d’étape. Et peut-être réaliser un bon classement général avec l’un de ses coureurs.

https://twitter.com/VoltaCatalunya/status/948848673114542080

Alejandro Valverde, le vainqueur sortant

Le plateau désormais complet pour 2018, la succession à Alejandro Valverde est ouverte. Mais l’Espagnol pourrait bien récidiver sur ses terres. En grande forme lors de la dernière édition, le coureur de la Movistar n’avait laissé aucune chance à ses adversaires. Pas même à Alberto Contador, deuxième du classement général qui avait essayé jusqu’au bout de déstabiliser le Murcian. Cela n’avait pas suffi pour contrarier les plans de l’ancien vainqueur de la Vuelta. Pendant toute la semaine, le coureur de 37 ans s’était comporté en patron. En très bonne condition au printemps dernier, il avait enchaîné au Pays Basque puis sur les classiques ardennaises. C’est dire l’importance de cette épreuve sur la suite des événements.

Tout savoir du Tour de Catalogne 2018

Vidéo – Tour de Catalogne 2017

En 2017, le meilleur était Alejandro Valverde ! Vainqueur du classement général final, le Murcian s’est imposé avec la manière en s’adjugeant trois étapes au passage. Une véritable domination pour un coureur à qui rien ne pouvait arriver.

Site officiel de la course

BMC Racing Team, un double objectif aux championnats d’Australie

Avec plusieurs atouts dans son effectif, la BMC Racing Team joue déjà gros sur ce premier week-end de compétition de l’année. A l’occasion des championnats d’Australie, deux nouveaux titres sont remis en jeu.

Un statut à défendre pour BMC Racing Team

Deux titres en deux courses ! C’est à quoi aspire BMC Racing Team sur ces championnats d’Australie sur route. Auteur d’un week-end parfait en 2017, la mission sera de faire aussi bien cette année. Mais la tâche s’annonce à coup sûr compliqué. Il est rare que de telles performances se reproduisent deux années consécutifs. Pourtant avec les coureurs engagés sur le contre-la-montre et la course en ligne, il y a de quoi viser très haut. Dans l’effort solitaire, Rohan Dennis sera bien évidemment présent pour défendre son titre remporté douze mois en arrière. Le coureur de 27 ans avait fait parler ses grandes qualités dans cet exercice pour devancer Luke Durbridge et Luke Dyball.

https://twitter.com/BMCProTeam/status/948674922326487040

C’est sur cette épreuve que l’Australien a bâti les plus grandes lignes de son palmarès. Réputé comme l’un des meilleurs spécialistes du monde, il s’était imposé lors de la première étape du Tour de France 2015, s’emparant du même coup du maillot jaune. C’est dire à quel point sa performance pour cette ouverture de la saison va être attendu. Mais au vu de son statut et de la concurrence, un tout autre résultat que la victoire serait forcément une déception pour ce coureur et son équipe. La BMC compte sur lui pour démarrer 2018 de la meilleure des manières possible. Ceci permettra d’être lancé vers l’autre échéance, la course en ligne où l’incertitude sur le nom du vainqueur est plus importante.

Garder le maillot de champion d’Australie

BMC Racing Team va avoir plusieurs cartes à jouer durant l’épreuve dominicale. C’est d’ailleurs la formation qui paraît la mieux armée pour arriver à ses fins. Avec plusieurs anciens vainqueurs comme Rohan Dennis, Miles Scotson, Simon Gerrans ou encore Richie Porte, leurs chances de succès sont évidemment importantes. Pour cette équipe WorldTour, le but sera avant tout de ne pas se faire piéger pour ne pas voir ses espoirs de titre s’envoler. Les courses d’un jour en circuit peuvent réserver des surprises, et favoriser les plans d’un coureur pas forcément le plus attendu. C’est pourquoi il faudra s’attendre à toutes les éventualités, mais la mission finale reste la même. Faire aussi bien qu’en 2017, en gagnant le contre-la-montre et la course en ligne. Un sacré défi.

Vidéo – BMC Racing Team emporte tout sur son passage

L’édition 2017 fut celle de BMC Racing Team ! Sur ces championnats d’Australie, l’équipe était au-dessus du lot côté masculin. Avec le titre en poche sur le contre-la-montre et la course en ligne, un meilleur scénario était impossible à prévoir.

 

Peter Sagan démarre sa saison 2018 au Tour Down Under

Triple champion du monde, Peter Sagan est l’une des principales attractions de la saison cycliste 2018 dans le peloton. Le Slovaque a dévoilé dans la Gazzetta dello Sport son programme de courses avec plusieurs grands objectifs.

L’Australie pour commencer l’année

Encore quelques jours de patience ! Les débuts de Peter Sagan en 2018 sont imminents et approchent à grands pas. Ce sera lors du prochain Santos Tour Down Under (16 – 21 janvier). Pour la première épreuve WorldTour de l’année, la présence du Slovaque est définitivement confirmée. Son début de saison est donc similaire à 2016 en se rendant en Australie où il pourra étrenner son maillot arc-en-ciel. Ensuite, ce sera un retour en Europe pour défendre ses chances sur le courses d’un jour. Comme à son habitude, le leader de la Bora-Hansgrohe sera aligné au départ de l’Omloop Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Après la Belgique, le coureur prendra la direction de l’Italie avec les Strade Bianche et Tirreno-Adriatico dans le viseur.

Deux grands objectifs

Au printemps prochain, Peter Sagan va jouer très gros. C’est dans cette période que les premières grandes échéances interviennent. Le Slovaque va vouloir décrocher pour la première fois de sa carrière le Milan-San Remo ainsi que le Paris-Roubaix. Ces deux Monument manquent toujours au palmarès de cet immense champion. Remporter au moins l’une de ces deux épreuves ferait entrer le membre de la Bora-Hansgrohe dans une autre dimension encore. Tout comme un éventuel second succès sur le Tour des Flandres avec le maillot de champion du monde. Dans la foulée, une participation à l’Amstel Gold Race n’est pas à exclure. C’est encore une décision à prendre dans les prochaines semaines.

Le Tour et les Mondiaux, autres missions

Après une coupure bien méritée au printemps, la rentrée de Peter Sagan devrait intervenir au Tour de Californie. Habitué désormais du rendez-vous américain, le coureur de 27 ans sera un prétendant sérieux aux victoires d’étapes, voire au classement général. Il est déjà sorti vainqueur lors de l’édition 2015 juste devant Julian Alaphilippe. Après cela, le Tour de Suisse sera l’échéance suivante avant d’entamer l’été et surtout la Grande Boucle. Le Slovaque reste sur une dernière participation mitigée avec un succès d’étape mais une disqualification le lendemain. C’est la première fois depuis quatre ans qu’il n’a pas remporté le maillot vert du classement par points. Une anomalie que va vouloir absolument rétablir le sprinteur.

Mais une autre chose lui tient à cœur, c’est ce maillot de champion du monde qu’il défendra assurément à Innnsbruck en septembre prochain. Malgré la difficulté du parcours qui avantage les grimpeurs, L’enjeu est énorme, conquérir un quatrième titre mondial consécutif, jamais un tel exploit n’a été réalisé dans le passé.

Vidéo – Peter Sagan, le roi du monde

Au sommet de son art ! Une fois de plus, Peter Sagan a marqué de son empreinte la dernière saison cycliste. Champion du monde pour la troisième fois consécutif, le Slovaque a tenu à rappeler qui est le patron.

George Bennett (LottoNL-Jumbo) opérationnel après la chirurgie

Fin décembre, George Bennett a subi une intervention chirurgicale pour régler un problème récurrent à l’abdomen qui survenait lors d’un effort soutenu. Après une courte période de convalescence, le Néo-Zélandais de la formation LottoNL-Jumbo a déjà repris l’entraînement et prendra la départ des championnats nationaux dimanche.

Intervention chirurgicale pour George Bennett

Fin décembre, George Bennett a subi une intervention chirurgicale au niveau de l’abdomen afin de régler un problème de ligament. Le coureur néo-zélandais de la formation LottoNL-Jumbo a repris l’entraînement juste après Noël et se prépare pour les championnats nationaux. « Je suis de retour sur le vélo depuis une semaine mais je m’entraînais déjà très dur avant la chirurgie », a déclaré le principal intéressé au Cycling New Zealand. « Les championnats nationaux de Nouvelle Zélande seront un bon test, tout est possible. Ce serait une victoire pour moi de réaliser une belle course sans ressentir de douleur à l’abdomen. »

George Bennett débute sa saison aux championnats de Nouvelle-Zélande

A 27 ans, le grimpeur de la LottoNL-Jumbo et vainqueur du Tour de Californie 2017, espère réaliser une belle saison. Cette dernière va débuter à l’occasion des championnats de Nouvelle-Zélande. La course en ligne se disputera dimanche autour de Napier (171 kilomètres). Il y affrontera entre autres Jack Bauer (Mitchelton-Scott) ou encore Tom Scully (EF Education First). « Bien qu’il y ait des coureurs du WorldTour, n’importe qui peut gagner le titre national » poursuit George Bennett. « Je n’ai pas d’ambitions particulières mais j’essaierai de courir intelligemment. J’aime cette course. »

A LIRE : LottoNL-Jumbo avec la grosse armada sur le Tour de France 2018

Vidéo : George Bennett remporte le Tour de Californie 2017

George Bennett a remporté le classement général du Tour de Californie devant Rafal Majka (Bora-Hansgrohe) et Andrew Talansky (Cannondale-Drapac). Il s’agit de sa première victoire sur une course majeure. Cette même année, il s’est également aligné sur le Tour de France et la Vuelta mais a été contraint à l’abandon à chaque fois. Toutefois, son meilleur résultat sur une course de trois semaines reste le Tour d’Espagne 2016 au terme duquel il s’est classé 10ème.

Ramon Sinkeldam (FDJ) présente son maillot de champion des Pays-Bas

Ramon Sinkeldam est l’une des nouvelles recrues de la FDJ pour la saison 2018. Le coureur néerlandais, en provenance de l’équipe Sunweb, est venu renforcer le train du sprinteur Arnaud Démare. Comme le veut la tradition dans l’équipe française, dirigée par Marc Madiot, les maillots de champions nationaux sont mis à l’honneur et celui des Pays-Bas de Ramon Sinkeldam n’a donc pas échappé à la règle !

Ramon Sinkeldam renforce le train d’Arnaud Démare

Présent sur le Tour de France avec l’équipe Sunweb où il a particulièrement contribué à la conquête du maillot vert par Michael Matthews, Ramon Sinkeldam a rejoint la formation FDJ pour la saison 2018. Le transfert, qui a été officialisé le 1er août dernier, a pris effet ce 1er janvier. Le coureur néerlandais de 28 ans constitue un renfort de poids pour Arnaud Démare puisqu’il devrait rapidement intégrer le train de ce dernier pour les sprints massifs.  L’an passé déjà, l’équipe de finisseurs qui entoure le sprinteur français s’était déjà étoffée avec l’arrivée des Italiens Davide Cimolai et Jacopo Guarnieri.

A LIRE : La FDJ s’allie à un nouveau sponsor et s’appellera Groupama-FDJ

Ramon Sinkeldam, un champion des Pays-Bas mis à l’honneur

Champion des Pays-Bas, Ramon Sinkeldam a présenté sa nouvelle tenue sur les réseaux sociaux. Les couleurs du drapeau néerlandais ont largement été mises à l’honneur, à l’image du maillot de champion de France d’Arnaud Démare, sans sponsors. Les deux coureurs se sont d’ailleurs jouer des similitudes entre leurs maillot en postant une photo sur le compte Twitter de la FDJ. Par ailleurs, Ramon Sinkeldam portera ses nouvelles couleurs en course à l’occasion du Tour de l’Algarve, mi-février.

Vidéo : Ramon Sinkeldam remporte les championnats des Pays-Bas 2017

Ramon Sinkeldam a remporté le championnat sur route des Pays-Bas devant Wouter Wippert (Cannondale-Drapac) et Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo). Il s’agit de la seule victoire du Néerlandais en 2017.

La Team Direct Energie a sorti ses beaux vélos Wilier Triestina

La Team Direct Energie basée aux Essarts en Vendée a donc fait la douce transition de BH vers Wilier Triestina. Ça ne fait pas mal, ça fait même du bien au contraire de pédaler sur une marque légendaire fondée en 1906 et qui a 111 ans d’âge. Glorieuse grâce a des grands noms du cyclisme mondial qui ont contribué à sa renommée, dont un qui fut retrouvé mort un matin dans une chambre d’hôtel de Rimini. Marco Pantani, « Le Pirate », aura probablement une part de responsabilité dans les nombreuses victoires que va engranger l’équipe de Jean-René Bernaudeau en 2018. Un fantôme qui lui voudra du bien.

Crédit photo : Twitter Wilier Triestina

Direct Energie à la même enseigne que Wilier Triestina-Selle Italia

Fondée en à Bassano del Grappa située dans la province de Vicence en Vénétie, dans l’Italie nord-orientale, la marque Wilier Triestina équipe celle du « Maestro » Filippo Pozzato. Elle fut jadis la monture de Damiano CunegoAlessandro Petachi ou encore Michele Scarponi, tragiquement disparu l’année dernière. Fiorenzo Magni surnommé le « Lion des Flandres » est l’un des plus grands champions italiens d’après-guerre qui a aussi couru sur cette marque. L’italianisation de l’équipe Direct Energie va-t-elle pour autant la faire parler avec les mains ? Car même si ses coureurs sont de véritables acrobates sur un vélo, on risque d’avoir des accrochages dans le peloton avec ce nouveau mode d’échange entre eux !

La Team Direct Energie reste « debout » sur ses vélos Wilier Triestina

« Carmen » est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet et c’est aussi une tempête qui a traversé la Bretagne et le littoral aquitain avec des vents qui ont atteint 110 à 120 km/h, n’hésitant pas à coucher une éolienne de 62 mètres de haut à Bouin. L’équipe Direct Energie est solide et tient debout sur ses nouveaux vélos. On peut dire que c’est un calme relatif avant le début de la tempête qui les attend incessamment sous peu.

Crédit photo : Twitter Wilier Triestina
Crédit Photo : Twitter Wilier Triestina

Vidéo – La Team Direct Energie en 2017 sur des vélos BH

@WilierTriestina

Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) débute sa saison au Tour de San Juan

Comme l’an passé, Vincenzo Nibali va débuter sa saison en Argentine, sur les routes du Tour de San Juan. Le leader de la Bahrain-Merida espère réaliser un bon classement général mais s’y présente sans objectif précis, le but étant de tourner les jambes avant de monter en puissance son premier grand objectif de la saison, les classiques ardennaises.

Premiers tours de roue pour Vincenzo Nibali au Tour de San Juan

Vincenzo Nibali ne change pas ses habitudes en ce début de saison. Tandis que son nouveau coéquipier, Domenico Pozzovivo, sera le leader de la Bahrain-Merida au Tour Down Under, lui a choisi de donner ses premiers coups de pédales en compétition au Tour de San Juan. L’an passé déjà, le Requin de Messine a ouvert son calendrier en Argentine. Le coureur italien espère réaliser un bon classement général, sans objectif précis toutefois, le but étant de tourner les jambes avant de monter en puissance son premier grand objectif de la saison, les classiques ardennaises.

Un programme complet : Ardennaises, Tour, Vuelta et Mondiaux

A 33 ans, Vincenzo Nibali aimerait briller sur les classiques ardennaises. Malgré quelques places d’honneur, celles-ci lui ont toujours échappé. En 2012, il se classe 8ème de l’Amstel Gold Race puis 2ème de Liège-Bastogne-Liège, derrière Maxim Iglinskiy. Il s’agit de sa meilleure performance.

Par ailleurs, après un an d’absence, Vincenzo Nibali va effectuer son grand retour sur le Tour de France. Après quelques hésitations en raison d’un passage du Giro d’Italia chez lui en Sicile, le vainqueur de l’édition 2014 de la Grande Boucle a finalement décidé de faire l’impasse sur son Tour national pour se consacrer à la quête du maillot jaune. Il devrait ensuite s’aligner sur le Tour d’Espagne qui ferait figure de préparation aux Championnats du monde d’Innsbruck, en Autriche, où il vise le maillot arc-en-ciel. Une occasion en or pour l’Italien qui va évoluer sur un terrain qui correspond à ses caractéristiques. En effet, le parcours est très favorable aux grimpeurs avec plus de 5 000 mètres de dénivelé.

A LIRE: Tout savoir sur le Tour de San Juan sur TodayCycling

Caleb Ewan (Mitchelton-Scott), champion d’Australie du Critérium

Pour la troisième fois consécutive, Caleb Ewan a remporté le titre de champion d’Australie du Critérium. Le sprinteur australien de la Mitchelton-Scott a devancé ses compatriotes Steele von Hoff (Bennelong SwissWellness) et Brenton Jones (Delko Marseille Provence KTM). De bon augure pour la course en ligne qui se disputera dimanche prochain.

Caleb Ewan devient champion d’Australie du Critérium

La formation Michelton-Scott a réalisé la course parfaite sur ces Championnats d’Australie du Critérium. Très bien entouré de ses équipiers, et notamment d’un Luke Durbridge qui a contrôlé une bonne partie de la course, Caleb Ewan a terminé de la plus belle des manières le travail de ses finisseurs, Lucas Hamilton, Cameron Meyer et Alex Edmondson. Ce dernier, dans un rôle de poisson-pilote, a emmené son leader dans un fauteuil, lui permettant de franchir la ligne d’arrivée sans véritable concurrence. Le sprinteur australien de la Mitchelton-Scott a donc devancé ses compatriotes Steele von Hoff (Bennelong SwissWellness) et Brenton Jones (Delko Marseille Provence KTM).

https://twitter.com/CyclingAus/status/948487366427029504

« Ça fait du bien de commencer la saison avec un succès, d’autant plus que le sentiment de victoire ne vieillit jamais », explique Caleb Ewan à l’arrivée. De quoi mettre en confiance avant la course en ligne des championnats d’Australie qui se dispute dimanche autour de Buninyong (185,6 km). Le sprinteur de la Michelton-Scott participera ensuite au Tour Down Under où il vise la victoire d’étape. L’an passé, il y avait levé les bras à quatre reprises.

Caleb Ewan (Mitchelton-Scott), champion d'Australie du Critérium
Podium des championnats d’Australie du Critérium avec Caleb Ewan, Steele von Hoff et Brenton Jones – Photo : Cycling Australia

Championnats d’Australie du Critérium :
1. Caleb Ewan (Mitchelton-Scott) en 1:00:43
2. Steele von Hoff (Bennelong SwissWellness) m.t.
3. Brenton Jones (Delko Marseille Provence KTM) m.t.
4. Nicholas Yallouris (Brisbane Continental Cycling Team) m.t.
5. Jay McCarthy (Bora-Hansgrohe) m.t.
6. Ryan Thomas (Brisbane Continental Cycling Team) m.t.
7. Theodore Yates (EF Education First) +0:02
8. Anthony Giacoppo (Bennelong SwissWellness ) m.t.
9. Zakkari Dempster (Israël Cycling Academy) +0:03
10. Shannon Johnson (Australie) m.t.

A LIRE : C. Ewan sera au départ du Tour de France 2018 pour la première fois de sa carrière

Fabio Aru chez UAE Emirates est-il vraiment champion d’Italie ?

« Mon dieu, tout se perd, prions pour que la madone des cyclistes fasse quelque chose pour que notre Fabio retrouve les couleurs qui honorent notre pays ». Deux tifosi aux cheveux blancs qui ont vu Fausto Coppi remporter quatre titres de champion d’Italie (1942, 1947, 1949 et 1955) sont désappointés en découvrant ce qui reste du titre national de leur champion sous les couleurs de sa nouvelle équipe UAE Emirates. Rien, il ne reste presque plus rien. Juste un affront sur la largeur de son ventre. On avait quitté Fabio Aru en fin de saison 2017 dans un magnifique maillot de champion d’Italie que l’équipe Astana savait mettre en évidence sur le buste du Sarde surnommé « Il Cavaliere dei Quattro Mori ». Englouti dans l’arabisation de son sport.

Fabio Aru pourrait être jaloux de l’éclatant maillot d’Alexander Kristoff

Le sprinteur de l’équipe UAE Emirates fraîchement débarqué de la Katusha-Alpecin où il ne n’épanouissait plus et se faisait traiter de gros par le staff, a quant à lui trouvé une nouvelle maison élogieuse en paroles en plus d’être de haute couture. Son titre de champion d’Europe se voit ! Alexander Kristoff a-t-il un régime spécial au sein de cette équipe pour avoir le plaisir de porter l’Europe sur toute la longueur et la largeur de sa personne ? Fabio Aru, lui, doit se contenter de porter haut les couleurs de son pays sur le bas du torse, là où intérieurement les jalousies prennent de l’ampleur intestinale après avoir été créées par l’esprit, cocardier et porteur de drapeau silencieux et invisible.

Crédit photo ; Instagram Alexander Kristoff

Marc Madiot aurait mis à l’honneur le titre de Fabio Aru

« Je ne mettrais jamais de pub sur un maillot de champion de France, car le drapeau de la France se respecte. » Voilà ce qu’avait déclaré un jour Marc Madiot, le dirigeant de l’équipe FDJ-Groupama. Pour lui, il est inconcevable de bafouer un titre de champion national. Giuseppe Saronni, le manager de l’équipe UAE Emirates, s’est presque confondu en excuses devant le mécontentement des supporteurs de Fabio Aru en disant que son maillot tricolore allait prochainement subir quelques transformations, mais pas non plus de manière drastique, ajoutant que le monde du cyclisme a évolué et qu’il y a beaucoup d’exigences qui doivent être satisfaites. Le fier et bruyant traditionalisme italien a-t-il blasphémé ses couleurs et son identité en traversant la méditerranée pour atteindre à vélo les terres de l’esclavagisme « moderne » ? Ce sera à Fabio Aru de répondre à cette question en course.

Vidéo – Fabio Aru transcendé par son beau maillot de champion d’Italie

@FabioAru1