Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres… C’est vrai Peter Sagan fait partie des nôtres depuis une petite dizaine d’années maintenant. Je l’ai découvert tout jeunot dans l’équipe Liquigas-Doimo, timide, et déjà sans complexe à l’époque avec une envie débordante de tout dynamiter à seulement 18 ans pour devenir un très grand cru du cyclisme mondial.
Peter Sagan est toujours sobre même s’il a un bon levé de coude !
Allez vient boire un p’tit coup à la maison, y’a du blanc, y’a du rouge du saucisson. Non pas de saucisson, on ne tue pas les animaux pour nos besoins alimentaires. Remplacez-le par du hummus allongé sur un bon pain aux céréales et les cochons vous remercieront de les avoir laissés en vie. Peter Sagan, lui, est à consommer sans modération. Ce n’était pas l’avis d’un vélociste à qui j’ai eu affaire il y a quelques années. De mes éloges précoces pour le jeune Slovaque il en a fait de la chair à saucisse. Pour lui, le triple champion du monde sur route au levé de coude millésimé 2017 ne laisserait aucune trace dans l’histoire du cyclisme. J’irais bien revoir ce visionnaire découvreur de talent et trinquerais volontiers avec lui à la santé de celui qu’il considérait comme de la pistrouillette.
Daniel Oss est sans modération quand il boit du Peter Sagan
Le coureur italien Daniel Oss fraîchement débarqué de l’équipe BMC Racing ne manque pas d’éloges pour Peter Sagan. Il a déclaré qu’il était là pour l’aider à remporter les courses qui manquent encore à son palmarès et que « Tourminator » est le meilleur visage pour le nouveau cyclisme. Peter Sagan a donc trouvé un nouvel ange gardien en la personne de Dany qui se pochetronne sans modération à son nouveau leader. Attention tout de même, car il risque de vaciller sur son vélo du haut de sa protection au nez rouge et de son ivresse qui sera quasi quotidienne sans que cela soit dangereux pour sa santé.