Souvent à l’attaque, peu récompensé, Thomas De Gendt est tombé sur un os hier vers Le Lioran. Présent dans la bonne échappée, le coureur de l’équipe Lotto Soudal n’est pas parvenu à suivre Greg Van Avermaet, tout simplement plus fort. Petite consolation pour le Belge, tout de même, qui porte actuellement le maillot à pois du meilleur grimpeur du Tour de France.

Thomas De Gendt n’a rien pu faire

« Van Avermaet était tout simplement plus fort que moi. J’ai essayé de rester le plus longtemps possible avec lui, mais quand il a accéléré c’était tout simplement impossible de le suivre. Je n’ai juste pas eu de chance de me retrouver dans la même échappée que lui : on habite dans le même coin, mais c’est l’un des meilleurs coureurs de classiques du monde. C’était un combat d’homme à homme dans le final : il m’arrive d’en gagner, mais là ça n’a pas marché », a déclaré Thomas De Gendt sur le site officiel du Tour de France.

Le maillot à pois pour Thomas De Gendt

S’il n’a pas réussi à décrocher la victoire d’étape, sa journée à l’avant et les efforts prodigués n’ont pas été vains. Au final, Thomas De Gendt a ramassé les pois de la montagne distribués tout au long de l’étape pour porter son total à 13 contre 11 pour Greg Van Avermaet. « C’est bien également de récupérer le maillot à pois. Je ne sais pas si je vais en faire un objectif, je n’ai pas beaucoup de points, mais c’est déjà bien de le porter », a-t-il dit. En faire un objectif semble compliquer pour le belge de la Lotto Soudal qui devra faire face aux meilleurs grimpeurs du peloton avec Nairo Quintana, Chris Froome, Fabio Aru ou encore Alberto Contador.

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Les temps forts de la 5e étape du Tour de France 2016 au Lioran

L’étape de moyenne montagne d’hier (mercredi) a permis aux coureurs susceptibles de figurer à une bonne place au classement général d’évaluer leur condition. Parmi eux figure le Français Warren Barguil (Giant-Alpecin). Le Breton, qui s’est hissé sur la 3e marche du podium final du Tour de Suisse, a prouvé être au niveau. Il a terminé dans le groupe des favoris à 5’07″ du vainqueur et nouveau maillot jaune, Greg Van Avermaet (BMC Racing Team), en compagnie de Chris Froome (Team Sky) et Nairo Quintana (Movistar).

Warren Barguil, prêt à en découdre

« Ça ne fait que commencer. Trois semaines, c’est long. L’an passé, j’ai craqué en troisième semaine, à quatre jours de l’arrivée à Paris. Cette année, j’ai abordé la course dans des conditions différentes. Je suis peut-être un peu moins bien, mais plus frais. J’espère que cela fera la différence sur la fin », dit-il, lorsqu’il évoque ce début de Tour de France. « L’année dernière, je ne sentais pas mes jambes lors des premières étapes, mais cela était peut-être dû à l’euphorie. Cette année, je n’ai pas forcément de mauvaises sentations, mais je ne suis pas au top non plus. On verra bien comment cela se passe dans les Pyrénées. J’ai déjà hâte d’y être. »

Barguil : « C’est usant toute la journée pour tout le monde »

Warren Barguil est satisfait de la façon dont il a géré sa course d’hier, malgré la chaleur. « Les Movistar ont démontré aujourd’hui qu’ils ont une très grosse équipe. Ils ont imposé un rythme élevé pour éviter d’avoir beaucoup de stress dans les descentes. C’était très bien joué. C’était une belle course, très usante toute la journée, très dur. On n’a pas eu beaucoup de plat. Parfois, ce genre d’étape est plus difficile qu’une étape de haute montagne. C’est usant toute la journée pour tout le monde. »

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Les temps forts de la 5e étape du Tour de France 2016 au Lioran

Dernière étape avant les Pyrénées, mais aussi dernière chance pour les sprinters de l’emporter pour cette première semaine de Tour de France. Cette 6e étape disputée entre Arpajon-sur-Cère et Montauban (190,5 kilomètres), bien que ponctuée de quelques ascensions ici et là, sera favorable aux sprinters qui ont eu la vie dure, la veille notamment, à l’occasion de l’étape de Limoges / Le Lioran qui a fait du belge Greg van Avermaet (BMC Racing Team) un beau vainqueur d’étape mais également un nouveau maillot jaune leader de la Grande Boucle.

En attendant la première journée de repos en Andorre

La 6e étape du Tour de France marquera l’entrée dans les Pyrénées, du moins une fois arrivé à Montauban où les sprinters pourront tenter de s’imposer dans leur discipline favorite, avant de souffrir trois jours dans les montagnes pyrénéennes et surtout avant de pouvoir se reposer lundi prochain à Andorre, à l’occasion de la première journée de repos. Et c’est en toute logique que réussiront sans doute à s’imposer les Peter Sagan (Tinkoff), Andre Greipel (Lotto Soudal), Bryan Coquard (Direct Energie), Marcel Kittel (Etixx QuickStep) ou encore Mark Cavendish (Dimension data) qui tentera le concernant de remporter une 3étape victoire d’étape sur cette 103e édition du Tour de France.

Les favoris de la 6e étape du TDF

*** Marcel Kittel, Mark Cavendish, Andre Greipel,

** Bryan Coquard, Peter Sagan, Alexander Kristoff, Dylan Groenewegen

* Edward Theuns, Daniel McLay, Michael Matthews, John Degenkolb, Jasper Stuyven

Les ascensions de la 6e étape du Tour de France 2016

Km 62 – Col des Estaques – 2 KM (6% de moyenne) – 3e catégorie

Km 71,5 – Côte d’Aubin – 1,3 KM (5,4% de moyenne) – 4e catégorie

Km 149 – Côte de Saint-Antonin-Noble-Val – 3,2 KM (5,1% de moyenne) – 3e catégorie

Les derniers kilomètres de la 6e étape du Tour de France

Cliquez ici pour consulter le classement de l’étape d’hier et le classement général au départ de la 6e étape du Tour de France 2016.

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Etape et maillot jaune pour Greg van Avermaet

Décroché dans le Puy Mary et arrivé au Lioran avec huit minutes de retard sur le groupe des favoris, Vincenzo Nibali est apparu détendu à après la ligne. Le vainqueur du dernier Giro et du Tour de France 2014 l’assure, « le but est d’aider Fabio (Aru) », désormais seul et unique leader chez Astana. 

Vincenzo Nibali n’est pas inquiet

Sur le site officiel du Tour de France, Vincenzo Nibali s’est dit totalement dédié à Aru, le leader de l’équipe Astana : « Il ne s’est rien passé, ça va bien. C’est normal, je savais que je venais sur ce Tour travailler pour mon équipe et pour Fabio Aru. Les jambes ne marchaient pas bien et du coup, j’ai laissé tomber. On l’a dit depuis le début, c’est Fabio qui compte. J’ai déjà gagné le Giro, j’y ai laissé beaucoup d’énergie. »

Les Jeux Olympiques dans le viseur de Vincenzo Nibali

S’il doit aider Fabio Aru, Vincenzo Nibali garde en tête ses objectifs et notamment les Jeux Olympiques qui se dérouleront au cours du mois d’août. « Le but et d’aider Fabio et de garder une bonne forme pour les Jeux olympiques. J’ai arrêté dix jours après Giro, je me sens très libre. Je pense qu’au cours des prochaines semaines, toute l’équipe sera au top. Aujourd’hui, on a bien moins marché, il faisait très chaud. Mais Fabio est en pleine forme et on va essayer de faire une belle course. »

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Greg Van Avermaet remporte la 5e étape à Le Lioran

Julian Alaphilippe, deuxième du classement général au départ à Limoges ce mercredi matin, espérait prendre le maillot jaune à Peter Sagan sur une étape qui semblait correspondre à ses caractéristiques. En effet, les premiers cols se profilaient à l’horizon jusqu’à l’arrivée au Lioran terme de cette cinquième étape du Tour de France 2016. Mais, le Français de la formation Etixx-Quick Step a été à la peine et a bien cru perdre du temps sur ses principaux rivaux. 

Le maillot jaune, pas l’objectif de Julian Alaphilippe

« C’était très dur aujourd’hui, a déclaré Julian Alaphilippe sur le site du Tour de France. Je ne pouvais pas prendre le Maillot Jaune vu que l’échappée a été très forte, et que nous n’avons pas décidé de leur mener la chasse, ce n’était pas notre objectif. En revanche je voulais essayer de rester avec le groupe des favoris, alors je me suis accroché. Je n’ai rien lâché, à chaque ascension je me disais que l’arrivée était en haut pour pouvoir tenir. Je pensais vraiment que j’allais péter, j’étais à la rupture. »

Julian Alaphilippe au jour le jour

Julian Alaphilippe, l’un des leaders de l’équipe Etixx-Quick Step, débarque sur le Tour de France pour apprendre, aux côtés des grands. « La montée au Pas de Peyrol a fait des dégâts et j’ai bien failli passer à la trappe. Donc je suis super content parce que je vais garder ce maillot blanc encore une journée au moins. Demain il va falloir travailler pour aider Marcel Kittel à aller gagner l’étape au sprint, et ensuite nous verrons. »

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Retour sur la 5e étape du Tour de France remportée par Van Avermaet

Vainqueur au Lioran et nouveau maillot jaune du Tour de France avec plus de cinq minutes d’avance sur son dauphin, Julian Alaphilippe (+5’11), Greg Van Avermaet était évidemment très satisfait de sa performance. Et même si son avance semble confortable pour garder plusieurs jours son maillot de leader, le Belge n’oublie pas les objectifs de sa formation BMC, protéger Tejay Van Garderen et Richie Porte. 

Le Tour sourit à Greg Van Avermaet

« Ma victoire à Rodez sur le Tour, c’était la plus belle de ma carrière, raconte Greg Van Avermaet sur le site du Tour de France. On veut toujours recommencer, mais ce n’est jamais simple de pouvoir y arriver. J’étais déçu après la deuxième étape, parce que je pensais avoir mes chances pour le Maillot Jaune, mais ça n’a pas marché. Aujourd’hui, c’était la journée parfaite : les bonnes jambes, la bonne échappée, et un parcours à ma portée. »

Van Avermaet : « J’en ai toujours rêvé »

« Prendre le Maillot Jaune, c’est quelque chose de très spécial, ça compte beaucoup pour moi puisque j’en ai toujours rêvé. Je ne sais pas combien de temps je peux le garder, ça m’a demandé beaucoup d’énergie alors je vais juste profiter de la journée de demain et ensuite nous verrons. Ce ne sera pas un poids pour l’équipe, je pense au contraire que cela apporte de la confiance et de la bonne humeur dans le groupe. Nous savons que l’essentiel, c’est de se concentrer sur le classement général pour Richie Porte et Tejay van Garderen. »

Greg Van Avermaet transformé en gagneur

Le Belge en a profité pour tirer un premier bilan de sa saison riche en victoires : « Le début de l’année n’a pas été simple, parce que le Tour des Flandres était mon grand rendez-vous. J’y ai chuté, alors c’était une grosse déception. Mais finalement j’ai bien récupéré et j’ai réussi à me concentrer sur de nouveaux objectifs, à commencer par être au top sur le Tour de France ». C’est réussi.

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La victoire de Greg Van Avermaet sur le Tour de France

Alberto Contador a subi deux chutes en ce début de Tour de France, sur la première et la troisième étape. Ce mercredi, il a encore été à la peine sur la cinquième étape qui menait les coureurs au Lioran. Le coureur de la formation Tinkoff a même perdu son style caractéristique dans les ascensions, la faute probablement à son épaule douloureuse. 

Le difficile Tour de France d’Alberto Contador

« El Pistolero » a encore déboursé 23 secondes mais n’a pas perdu le moral pour autant, comme il l’a expliqué sur le site officiel du Tour de France : « Ça a été une journée très difficile. Je pensais avoir retrouvé de nouvelles forces mais je l’ai payé à la fin. Bien sûr, les deux chutes de premiers jours l’ont fait beaucoup de mal. Je savais que ça allait être difficile. Ce qui compte, c’est de récupérer vite, de ne pas perdre le moral et de voir jour après jour. Non, je n’ai pas perdu le moral. Le public me soutient, c’est incroyable, ce soutien que je reçois. Je vais donner le maximum et voir ce que je pourrai faire ».

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Alberto Contador perd du temps vers Le Lioran

Arrivé dans le groupe des favoris, le local de l’étape, Romain Bardet était satisfait de sa journée. Devant un public acquis à sa cause, le leader d’AG2R La Mondiale est resté « sagement dans le peloton », avant d’attaquer à quelques hectomètres de l’arrivée, faisant décramponner Alberto Contador du groupe des favoris. 

Romain Bardet à domicile

« Il y a eu un joli écrémage dans Puy Mary, c’est monté très vite, on s’est vite retrouvé une bonne trentaine. J’avais coché cette étape, mais avec la physionomie de course, 3 coureurs ultras forts devant, la victoire d’étape s’est envolée », raconte Romain Bardet. Le Français était ému de l’accueil réservé par ses supporters sur le Tour de France : « J’ai eu les frissons ! J’ai été formidablement encouragé, j’étais un peu comme dans un rêve dans le Pas de Peyrol et le Col du Perthus. Mais pour une fois, je ne me suis pas laissé emporté par mes émotions, je suis resté sagement dans le peloton  dans le l’espoir de repousser les chevauchés et garder mes forces pour la suite ».

Romain Bardet : « Mon premier gros effort sur le Tour »

Romain Bardet, leader d’AG2R La Mondiale, tire un bilan positif de sa première étape de montagne : « C’était mon premier gros effort sur le Tour. Ça s’est bien passé, les jambes ont bien répondu quand ça a accéléré. Tout le monde s’est bien employé dans les ascensions mais sait qu’il reste beaucoup d’étapes difficiles, car il y a eu du marquage sur la fin et personne n’a trop voulu se découvrir. On vient de faire trois étapes à plus de 200 kilomètres. Ça commence a peser dans les jambes, mais la chaleur et l’été qui arrive, c’est un parfum de Tour de France (sourire) ».

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Le résumé de la 5e étape du Tour de France au Lioran

Sous un soleil de plomb et face aux première pentes de ce Tour de France 2016, c’est Greg Van Avermaet (BMC) qui a su tirer son épingle du jeu en décrochant la victoire d’étape et le Maillot Jaune. Sur une étape longue de 216 kilomètres entre Limoges et le Lioran, Alberto Contador est le seul des favoris à avoir perdu du temps. 

Cyril Gautier dans l’échappée

Première réelle étape pour les baroudeurs, ce cinquième épisode du Tour de France était coché par de nombreux coureurs qui se sont battus pour prendre l’échappée du jour. Après de nombreuses tentatives, neuf courageux se sont extirpés du peloton : Cyril Gautier (AG2R La Mondiale), Rafal Majka (Tinkoff), Serge Pauwels (Dimension Data), Romain Sicard (Direct Energie), Florian Vachon (Fortuneo-Vital Concept), Greg Van Avermaet (BMC), Andrey Grivko (Astana), Thomas de Gendt (Lotto-Soudal) et Bartosz Huzarski (Bora Argon18). Une mésentente dans le groupe d’échappés amène Van Avermaet, De Gendt et Grivko à prendre le large. Derrière Sky, puis Movistar contrôle l’écart avec les échappés, qui va monter jusque 13’30 ».

Movistar fait exploser le peloton dans le Puy Marie

Au Pas de Peyrol (Puy Marie, 5.4km à 8.1%), pointé à 30 kilomètres de l’arrivée, La Movistar de Nairo Quintana décide d’imposer un rythme impressionnant.La première difficulté de 2e catégorie sur le Tour 2016 et ses pourcentages font de gros dégâts ! Peter Sagan, le maillot jaune, est logiquement lâché, mais la surprise vient de Vincenzo Nibali (Astana), vainqueur de l’édition 2014, qui ne peut suivre le rythme de la formation espagnole. Parmi les attardés, nous retrouvons Frank Schlek, Arnold Jeannesson, Tom Dumoulin ou encore Tony Gallopin.

Greg van Avermaet s’envole dans le col du Perthus

Grivko lâché dans le Puy Marie, Greg Van Avermaet décide de placer une attaque décisive sur son compatriote De Gendt dans le col du Perthus (4.4km à 7.9%), à 18 kilomètres de l’arrivée. Le belge de la BMC s’envole alors vers la victoire, et le maillot jaune. Dans le groupe de favoris, Alaphilippe, Pinot, Barguil et Frank s’accrochent autant qu’ils peuvent, au rythme imposé par la Sky de Chris Froome.

Devant, Greg Van Avermaet, vainqueur notamment du général de Tirreno-Adriatico cette saison, réalise un sacré numéro et s’en va décrocher sa deuxième victoire sur le Tour de France, après 2015. Vingtième ce matin à 18 secondes du maillot jaune, ce succès de prestige qui lui permet d’endosser la tunique de leader du classement général. Le groupe de favoris franchissant la ligne avec près de  de retard sur le belge de la BMC.

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L’arrivée victorieuse de Greg van Avermaet

Tour de France 2016 – Etape 5 – Top 20

Tour de France 2016 – Classement général provisoire

Bien emmené par une formation LottoNL-Jumbo omniprésente pour son sprinteur, Dylan Groenewegen a décroché hier une prometteuse quatrième place derrière Kittel, Coquard et Sagan, reléguant derrière lui les Cavendish, Greipel ou autres Kristoff. Le Champion des Pays-Bas, 23 ans seulement, découvre le Tour de France avec déjà sept victoires dans son escarcelle en 2016, et se présente comme l’avenir du sprint mondial.

Quelque peu déçu  de son début de Tour (seulement 10e à Angers et 23e à Utah Beach), Groenewegen voulait positiver après ce bon résultat : « Nous nous améliorons. Ce fut difficile mais nous avons fait un bon travail avec l’équipe. Cette fois, je suis satisfait. Je ne me sentais pas très fort en fait mais Sep Vanmarcke m’a dit que je serais en mesure de passer outre ce sentiment. Nous étions toujours devant avec quatre d’entre nous pour le final. Je suis resté enfermé pendant un moment durant le sprint mais j’ai ensuite trouvé l’ouverture pour terminer quatrième. Je suis revenu de très loin derrière. C’est de ma faute, j’aurais dû être plus haut. Mon sprint a été costaud, c’est donc prometteur pour les étapes à venir. »

Le sprinteur hollandais est même passé tout près de la chute, en sautant sur un îlot directionnel : « Je n’aime pas freiner, j’ai donc choisi de sauter. Si toutes les conditions sont réunies, je pourrais être en mesure de gagner une étape dans ce Tour. »

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Marcel Kittel d’un rien devant Bryan Coquard

Tour de France 2016 – Etape 4 – Top 20

Vainqueur du Grand Prix de Denain et de la Somme cette année, Daniel McLay confirme pour sa deuxième année professionnelle, le potentiel qu’Emmanuel Hubert, manager de la formation Fortuneo Vital-Concept, a vu en lui. Le britannique de 24 ans, monte en puissance cette saison et découvre pour la première fois le Tour de France. Un début remarqué et remarquable puisque le jeune sprinteur en est déjà à trois Top10 (2x9e & 7e), en seulement quatre étapes. 

Septième hier à Limoges, le britannique, avec le franc parlé qui le caractérise, a tiré le bilan de son sprint sur son compte Twitter : « Les boules ! Mon erreur hier est d’avoir attendu trop longtemps. J’ai perdu mon explosibilité. J’ai juste besoin de prendre la confiance nécessaire pour faire mieux. »

Daniel McLay est revenu plus longuement sur son sprint et son apprentissage sur la Grande Boucle : « C’était une arrivée qui me convenait, en force. Je suis septième, c’est un bon résultat mais surtout je tire les leçons de chaque sprint. Le prochain, je l’aborderai avec davantage de confiance. Je vais essayer de rester un peu moins dans les roues et jouer ma chance à 100%. J’apprends. »

Balls! My own mistakes today, waited too long and was on and off the pedals. Lost my kick. Just need to take the confidence to go long!

— Dan McLAY (@McLAYDan) July 5, 2016

Tour de France 2016 – Etape 4 – Top 20

Le jour de ses 29 ans, Alexander Kristoff (Katusha) aurait aimé s’offrir un joli cadeau en levant les bras sur la quatrième étape du Tour de France, à Limoges ce mardi. En franchissant la ligne d’arrivée de Limoges en cinquième position, le sprinteur norvégien n’a pas atteint son objectif, et reconnaît qu’il n’était tout simplement « pas assez fort ».

« Nous nous sommes mis en place un peu plus tôt mais par rapport à hier, c’était parfait. Jacopo (Guarnieri) a fait un très bon travail. Dans le final, j’espérais que le gars d’Etixx mène un peu plus longtemps parce que j’ai finalement pris le vent à 250 mètres de la ligne, c’était un peu trop loin. La montée était bien, d’habitude je suis assez bon dans ce type de final mais aujourd’hui, je n’étais pas le plus fort. Pourtant, c’était mieux qu’hier et avec seulement Marco (Haller) et Jacopo pour m’emmener le sprint, nous avons fait un très bon travail. Je voulais gagner aujourd’hui pour mon anniversaire mais malheureusement, je n’ai pas été assez fort » a tout simplement reconnu le norvégien.

Victorieux de deux étapes du Tour en 2014, le norvégien sera de nouveau l’un des sérieux prétendants au bouquet de vainqueur, jeudi, à Montauban.

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Marcel Kittel d’un rien devant Bryan Coquard

Tour de France 2016 – Etape 4 – Top 20

Le débat fait rage en ce début de Tour de France, notamment après les déclarations de Mark Cavendish ou Peter Sagan, quant aux  coureurs jouant le classement général qui se mêlaient la plupart du temps aux arrivées massives afin d’éviter de perdre du temps. Dave Brailsford, manager de la formation Sky a donné son avis sur le sujet. 

La règle des trois kilomètres stipule qu’un coureur retardé en raison d’une chute ou d’un ennui mécanique lors des trois derniers kilomètres sera classé dans le même temps que le vainqueur. En cas de cassure cependant, la règle ne s’applique pas et c’est pour cela que certains leaders à l’image de Chris Froome, jouent des coudes au milieu des sprinteurs lors des arrivées massives : « Changer la règle des trois kilomètres n’est pas un argument », a déclaré le manager britannique à Cyclingnews. « Ceux qui disent cela doivent grandir, c’est le cyclisme. Certains coureurs jouent le sprint, d’autres la sécurité pour le classement général ». 

D’autant plus que pour lui, changer la règle des trois kilomètres aux cinq kilomètres demeure encore plus dangereux : « Dans l’intérêt de la course, celui qui perd du temps sur une cassure ne doit pas être accrédité du même temps que le vainqueur. C’est pour cela que notre équipe se trouve souvent dans les premières positions lors de l’emballage final. Pour moi changer la règle des 3 kilomètres pour les cinq kilomètres serait encore plus dangereux. La sécurité est primordiale, tout le monde veut voir les favoris en montagne ». 

Le Tour de France prend un peu de hauteur aujourd’hui en Limoges et Le Lioran. Assez pour voir les favoris se mettre quelques banderilles ? Probablement pas. Mais il faudra être vigilant pour Romain Bardet qui a fait du classement général son grand objectif. Pas question de perdre du temps sur une étape de plus de 200 kilomètres avec plusieurs ascensions.

Romain Bardet et Le Lioran, une symbolique

Tout se passe pour le mieux pour Romain Bardet en ce début de Tour de France. Les pièges ont été évités et le coureur de la formation AG2R La Mondiale aborde la première étape difficile dans les meilleures dispositions possibles. D’autant plus que cette 5e étape entre Limoges et Le Lioran aura une saveur particulière pour lui… « L’Auvergne se rapproche. Le Lioran est ma région de coeur. J’ai toutes mes origines paternelles dans le Cantal. L’étape passe à dix kilomètres du lieu de résidence de ma grand-mère, ce sont donc des routes que je connais bien », a-t-il dit.

Bardet, pas convaincu d’une bagarre entre favoris

« Tout le monde attend cette étape avec impatience car elle propose les premières petites ascensions. C’est une belle mise en bouche, même s’il n’y a rien de comparable avec ce qui nous attend dans les Pyrénées et les Alpes. Personne ne voudra perdre de temps, c’est sur », a-t-il continué avant d’apporter une légère nuance : « De là à ce qu’un favori se découvre, je ne suis pas convaincu… » Si le parcours casse-pattes se prête aux offensives, il est vrai que les différents favoris et outsiders dont fait partie Romain Bardet ne prendront que très peu de risques et auront comme but, avant tout, de ne perdre de temps sur personne.

Alaphilippe, le favori de Romain Bardet

« Je pense que l’étape sera assez ouverte. Les puncheurs, capables de bien monter et de bien descendre, devraient être avantagés. Julian Alaphilippe m’apparait comme le grand favori, de même que Dan Martin. Sagan peut également passer dans un bon jour. C’est de la moyenne montagne, tortueuse. Un parcours avec peu de visibilité, où de petites routes aux revêtements parfois hasardeux s’enchaînent », a conclu Bardet.

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Romain Bardet face à Thibaut Pinot

Pour le troisième jour consécutif, à l’occasion notamment de la 5e étape du Tour de France 2016 disputée entre Limoges (qui a accueilli la victoire d’étape la veille de l’allemand Marcel Kittel – Etixx QuickStep) et Le Lioran, les 198 coureurs de la Grande Boucle auront à effectuer plus de 200 kilomètres de course. 216 exactement ! Mais au delà des seuls deux cent et quelque kilomètres à parcourir, dès la 5e étape du TDF la route s’élève, avec notamment une arrivée à plus de 1000 mètres d’altitude et plusieurs cols d’escaladés.

Place à la moyenne montagne

Les coureurs auront pas moins de six ascensions à escalader, la difficulté allant crescendo jusqu’à en terminer par deux cols de 2e catégorie, et une arrivée au sommet d’un « simple » col de 3e catégorie. En tout début d’étape les coureurs se mettront rapidement en jambe, dès le kilomètre 16,5 avec le côte de Saint-Léonard de Noblat, le « pays » de Raymond Poulidor. Plus tard dans l’étape le peloton accumulera les ascensions jusqu’à atteindre les 1589 mètres d’altitude à l’occasion du Pas de Peyrol (Puy Mary – 5,4 km à 8,1% de moyenne), classé en 2e catégorie.

Les prétendants à la victoire finale en piste

Mercredi, les coureurs du 103e Tour de France vont arpenter leurs premières véritables ascensions, et les prétendants à la victoire finale à Paris vont sans doute pouvoir juger de leur état de forme, à commencer par l’Espagnol Alberto Contador, le leader de la Tinkoff, qui a chuté à deux reprises depuis le départ du Mont-Saint-Michel, samedi dernier.

Un nouveau maillot jaune à Le Lioran ?

Avec cette première étape de moyenne montagne il se pourrait bien que le maillot jaune Peter Sagan (Tinkoff) mette en danger son maillot de leader du Tour de France, notamment si ses adversaires venaient à faire la course dans les deux ascensions de 2e catégorie précédents l’arrivée. Si le français Julian Alaphilippe (Etixx QuickStep), 2e du classement général (+12 secondes) semble bénéficier de la grosse cote du jour, il ne faudra pas non plus négliger l’espagnol Alejandro Valverde 3e du général à 14 secondes du slovaque et pourquoi pas en jaune ce soir Chris Froome (Team Sky) ou encore Warren Barguil (Giant Alpecin) ?

Les favoris de la 5e étape du TDF

*** Julian Alaphilippe, Peter Sagan (maillot jaune), Alejandro Valverde

** Daniel Martin, Michael Matthews, Tony Gallopin, Stephen Cummings, Wilco Kelderman, Greg van Avermaet, Romain Bardet, Joaquim Rodriguez

* Simon Gerrans, Daniel Navarro, Michael Albasini, Thomas Voeckler, Alexis Vuillermoz, Bauke Mollema, Warren Barguil, Rui Costa, Chris Froome

Les ascensions de la 5e étape (Limoges / Le Lioran)

Km 16,5 – Côte de St-Léonard de Noblat – 1,7 KM (5,2% de moyenne) – 4e catégorie

Km 142,5 – Côte du Puy Saint Mary – 6,8 Km (3,9% de moyenne) – 3e catégorie

Km 173,5 – Col de Neronne – 7,1 Km (3% de moyenne) – 3e catégorie

Km 185 – Pas de Peyrol (Puy Mary – 1589 m) – 5,4 km (8,1% de moyenne) – 2e catégorie

Km 201,5 – Col du Perthus (1309m) – 4,4 km (7,9% de moyenne) – 2e catégorie

Km 213,5 – Col de Font de Cère – 3,3 Km (5,8% de moyenne) – 3e catégorie

Les derniers kilomètres de la 5e étape du Tour de France

Cliquez ici pour consulter le classement général au départ de la 5e étape du Tour de France 2016

VIDEO – Marcel Kittel s’impose au sprint devant Bryan Coquard

Cliquez ici pour consulter le classement de l’étape de la veille

À l’avant aujourd’hui en compagnie de trois autres coureurs, le Rouennais Alexis Gougeard (Ag2r-La Mondiale) a pourtant éprouvé des difficultés.

Le jeune coureur, membre de l’échappée du jour, s’est laissé décrocher au moment où le rythme s’accélérait. Plutôt surprenant de la part du Normand, dont la résistance aux gros efforts n’est plus à prouver. « J’ai eu du mal à me faire plaisir, je n’étais pas très bien. J’avais des bonnes sensations dans le premier groupe de sept. Après, pendant la course, ça n’allait pas très bien. Dans le final, j’ai coincé. J’ai essayé de retrouver des sensations après le Dauphiné mais ce n’étai pas ça. On va laisser les jours passer. L’équipe a besoin de moi et j’ai envie de faire quelque chose de bien sur ce Tour. »

Alexis Gougeard portera les couleurs de la formation savoyarde jusqu’en 2018.

Après sa victoire sur la quatrième étape du Tour de France, dont l’arrivée était donné à Limoges après 237.5 kilomètres de course, Marcel Kittel (Etixx-Quick Step) était soulagé de lever les bras à nouveau sur le Tour. Deux ans après avoir régné sur la Grande Boucle (4 victoires en 2014), l’allemand reconnaît avoir subit la pression, mais n’a jamais perdu le soutient de ses coéquipiers, une nouvelle fois présents tout au long de la journée.

« C’est ma kiné qui m’a dit que j’avais gagné. Je me suis senti super fier et tellement heureux. Après avoir raté le Tour l’an dernier, changé d’équipe… les attentes étaient très élevées. On était venu avec l’objectif de gagner la 1re étape et on a raté le maillot jaune. On était déçu mais l’équipe est restée concentrée. J’étais sous pression, ça explique aussi l’émotion », a expliqué Marcel Kittel sur letour.fr.

Tout se passe pour le mieux pour Peter Sagan sur ce Tour de France 2016. Le coureur slovaque a remporté une étape, il porte le maillot et est en tête du classement qui est le sien depuis quelques années : le classement par points. Demain, l’étape est vallonnée et il pourrait y avoir un changement de leader. Mais le coureur de l’équipe Tinkoff ne s’en soucie guère.

Peter Sagan, l’homme à tout faire

« Je suis très heureux, a déclaré Peter Sagan sur le site du Tour de France. Je suis en tête du classement par points et j’ai le maillot jaune, c’est un Tour qui se passe très bien. Aujourd’hui, c’était une bonne arrivée pour moi mais j’ai lancé le sprint trop tôt. Kittel était le plus fort et Coquard a été très très malin. Il a attendu le tout dernier moment et il était vraiment tout près de l’emporter. Demain, je ne sais pas comment ça peut se passer, il faut voir le parcours et qui peut être dangereux pour le maillot jaune. »

Peter Sagan peut-il conserver son maillot jaune ?

Entre Limoges et Le Lioran, ils seront nombreux à saisir l’opportunité pour ravir la tunique jaunes des épaules de Peter Sagan. Si le peloton décide de se jouer l’étape, la succession des ascensions pourrait être fatale au coureur slovaque. D’autant plus que Julian Alaphilippe ou encore Alejandro Valverde sont deux des favoris qui se joueront probablement la victoire d’étape si l’échappée n’y parvient pas, et ils sont très bien placés au général…

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Kittel de justesse devant Coquard

"Demain ? Qu'est ce que c'est comme étape ?" / "Tomorrow ? How is the stage ?" @petosagan #TDF2016 pic.twitter.com/3CpoTUGLOD

— Le Tour de France (@LeTour) July 5, 2016