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Thomas De Gendt reconnu à sa juste valeur

Le final de la 4e étape de la Vuelta a été mouvementé, marqué par une succession d’attaques infructueuses. Chacune d’entre elles, ou presque, a été neutralisée par Thomas De Gendt, dont on connait le tempérament peu attentiste. Finalement, la seule offensive que le Belge n’aura pas réussi à contrer aura été celle de Lilian Calmejane (Direct Energie), vainqueur du jour…

Thomas De Gendt, insatiable

Lui-même auteur de plusieurs tentatives d’attaques au sein de l’échappée, Thomas De Gendt aura tout donné dans l’étape de mardi. Si bien que le coureur de la Lotto-Soudal aura finalement été décramponné dans la dernière ascension, la même qui a vu briller le Français Lilian Calmejane (Direct Energie) quelques instants plus tôt. « Les jambes étaient bonnes aujourd’hui. Étant donné qu’il n’y avait pas encore d’échappée au moment où nous abordions la première difficulté du jour, j’ai décidé de placer une attaque. Je savais qu’un groupe conséquent allait probablement se détacher. Finalement, l’écart était suffisamment grand pour que nous puissions rester à l’avant, mais l’entente n’était pas parfaite. J’ai accéléré plusieurs fois avant la dernière ascension dans l’espoir de partir avec un plus petit groupe, mais n’ai pas pu rester devant. Je savais que je n’avais aucune chance de gagner face à certains bons grimpeurs de l’échappée », expliquait-il à l’issue de l’étape.

Thomas De Gendt, récompensé à juste titre

Souvent à l’attaque mais rarement récompensé, Thomas De Gendt est satisfait de la décision du jury qui a fait, selon lui, le bon choix. « Quoi qu’il en soit, c’était un bon entraînement en vue des étapes à venir. Je cours à l’instinct et saisis ma chance quand l’occasion se présente. Le prix de la combativité est un prix de consolation, mais je suis content de voir qu’ils ont pris une décision juste. Je suis l’un des coureurs à l’origine de l’échappée et je me suis battu pour le classement de la montagne », conclut le coureur de la Lotto-Soudal qui a terminé 18e de l’étape.

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Résumé de la 4e étape de la Vuelta 2016

Baptiste Planckaert chez Katusha !

A 27 ans, la carrière de Baptiste Planckaert prend une nouvelle dimension. Après avoir principalement évolué au sein de formations continentales, le coureur belge rejoindra l’an prochain les rangs de l’une des plus grosses formations World Tour : Katusha.

Baptiste Planckaert franchit un cap

La saison 2016 de Baptiste Planckaert est couronnée de succès. Sous les couleurs de Wallonie-Bruxelles, le sprinteur belge s’est adjugé deux manches de la Coupe de France (Tour du Finistère et la Polynormande) ainsi que le Tour de Normandie. Il a également récemment remporté une étape du Tour de République tchèque. « J’espérais depuis longtemps qu’une grande équipe vienne à moi, mais c’était une très belle surprise que ce soit Katusha qui l’ait fait. C’est l’une des meilleures équipes du monde. Je suis vraiment excité. Le moment est venu pour moi maintenant de faire ce grand pas en avant. Je réalise ma meilleure saison, très probablement grâce à une combinaison d’un meilleur travail cet hiver, une autre équipe, un an de plus et plus fort, et juste un peu plus d’expérience, aussi », a déclaré l’intéressé.

La régularité de Baptiste Planckaert impressionne

« Ce qui m’a le plus impressionné cette année chez Baptiste c’est sa régularité. De Février à Août, il a terminé 39 fois dans le top dix. C’est étonnant. Baptiste mérite de faire un pas en avant », a déclaré Viacheslav Ekimov, le patron de l’équipe Katusha. Baptiste Planckaert aura un tout autre rôle dans sa nouvelle formation. Il faudra patienter un peu pour espérer décrocher le leadership sur les grandes épreuves où il devra, dans un premier temps, travailler pour Alexander Kristoff. Cependant, le sprinteur belge aura son mot à dire sur les courses où les cadres de l’équipe russe ne seront pas présents.

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Baptiste Planckaert remporte la Polynormandie 2016

Nacer Bouhanni : « Ma cinquantième victoire professionnelle »

Mardi se déroulait la première étape du Tour du Poitou-Charentes. Celle-ci reliait Angoulême à Puilboreau sur une distance de 189 kilomètres et a été remportée par Nacer Bouhanni. Il devance au sprint Roy Jans et Danilo Napolitano, tous deux pensionnaires de la formation Wanty-Groupe Gobert. Par la même occasion, le Vosgien revêt la tunique de leader de l’épreuve.

Nacer Bouhanni empoche sa 50e victoire

C’est sous une chaleur accablante que Nacer Bouhanni a signé, mardi, son 50e succès professionnel. Interrogés par nos confrères de DirectVelo, celui-ci a déclaré : « C’est ma cinquantième victoire professionnelle. Après avoir passé deux semaines sans vélo et 30 jours sous antibiotiques à la suite du Championnat de France (Vesoul), je suis content de renouer avec la victoire. Cette 1ère étape était difficile, avec une grosse chaleur, même si ça a roulé au tempo toute la journée. Il faisait presque plus chaud qu’au Qatar (sourires) ».

Une victoire au goût de revanche pour Bouhanni

À la suite de son déclassement (injustifié ?), cette victoire était la bienvenue pour Nacer Bouhanni. « Je suis heureux de gagner ici, suite à mon déclassement à Hambourg – qui était selon moi et beaucoup d’autres personnes – injustifié. On a vu bien pire que ça dans les sprints. Dans ma tête, j’ai gagné là-bas. Beaucoup de coureurs, y compris étrangers, m’ont dit que je ne méritais pas ça, ce qui m’a fait plaisir. Du coup aujourd’hui (mardi), je voulais gagner mais je ne savais pas comment j’allais être, d’autant que je n’avais dormi que trois heures dimanche soir en Allemagne, suite à un contrôle antidopage et un avion très matinal. Je ne savais donc pas comment j’allais récupéré, mais cette victoire prouve que ma condition est en train d’augmenter. C’est de bon augure pour la suite », a confié le sprinteur de la formation Cofidis à DirectVelo.

Nacer Bouhanni, un mental d’acier

Malgré les coups durs, Nacer Bouhanni ne lâche rien et reste très motivé en vue des prochains grands rendez-vous de la saison. « Je veux gagner un maximum de courses dans les prochaines semaines. Je prends les choses les unes après les autres, et je ne pense pas encore au Championnat du Monde au Qatar. Je n’ai jamais rien lâché, j’ai déjà vécu de nombreux coups durs dans ma carrière. Depuis tout jeune, je me suis construit à travers l’adversité et les échecs. C’est dans mon tempérament de toujours revenir. Dans la vie, soit on s’effondre et on abandonne, soit on se relève comme un homme. Or, je pense plutôt faire partie de la deuxième catégorie », ponctue le Vosgien.

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La victoire de Nacer Bouhanni lors de la 1re étape du Tour du Poitou-Charentes

Lilian Calmejane : « Il fallait saisir l’opportunité »

Du haut de ses 23 ans, Lilian Calmejane a fait sensation au sommet de San Andrés de Teixido, juge de paix de la 4e étape du Tour d’Espagne. Malgré la présence de coureurs expérimentés au sein de l’échappée, c’est bel et bien le jeune coureur de l’équipe Direct Energie qui s’est imposé pour une première victoire professionnelle sur son premier Grand Tour…

Lilian Calmejane a tout misé sur le Tour d’Espagne

« J’avais de bonnes sensations avant de venir sur cette Vuelta et j’ai vraiment préparé ce rendez-vous. Lorsque l’échappée est partie, je n’étais pas persuadé du tout d’aller au bout. J’étais préoccupé par la présence de coureurs comme De Gendt, Atapuma ou Rolland qui ont l’expérience des grands Tour », a dit Lilian Calmejane comme le relate l’Equipe. Le coureur de l’équipe Direct Energie a poursuivi : « A trente kilomètres de l’arrivée, j’ai vu que De Gendt et quelques autres n’étaient pas si aériens que ça. J’ai pensé qu’il était possible de tenter quelque chose quitte à passer par la fenêtre. Mais il fallait saisir l’opportunité. C’était le risque à prendre ».

Calmejane : « Pas forcément préparé à ça »

Une première victoire sur un premier Grand Tour, en l’occurrence le Tour d’Espagne, ça forge obligatoirement le caractère d’un coureur encore inconnu du grand public. Désormais, Lilian Calmejane s’est fait un nom. « Je n’étais pas forcément préparé à ça même si on y pense toujours. Il fallait prendre sa chance et ne pas nourrir de complexes sous prétexte qu’on est néo-pro« , et d’ajouter : « En tentant sa chance et avec de bonnes jambes, ça donne parfois de bonnes surprises ».

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Le dernier kilomètre de Lilian Calmejane sur la 4e étape de la Vuelta

Adrien Costa dans les temps

Ce mardi, la quatrième étape du Tour de l’Avenir nous réservait un contre-la-montre autour de Lugny. Et c’est le franco-américain Adrien Costa qui s’est imposé dans un exercice où il excelle.

Adrien Costa, une bonne réputation

Sur un parcours peu vallonné et une courte distance (16,5 km), les Norvégiens ont laissé la place à un futur grand du cyclisme, tel qu’il est déjà annoncé, Adrien Costa, 19 ans depuis quatre jours et spécialiste de la discipline. En effet, le vainqueur du Tour de Bretagne 2016 et récent 2è du Tour de l’Utah, né de parents français installés en Californie et qui a choisi de courir sous la bannière étoilée, a tenu sa réputation en s’imposant avec deux secondes d’avance sur son compatriote Nielson Powless et sept sur le troisième du classement général, le Britannique Jonathan Dibben.

Des écarts qui se resserrent au général

Avec sa victoire, le futur stagiaire d’Etixx, remonte à la septième place du classement à 2’54 du Norvégien toujours leader, Amund Grondahl Jansen, mais qui, avec sa 38è place à 54″ du vainqueur du jour, voit son avance sur son dauphin, l’Allemand Nico Denz, fondre peu à peu. Et vu ce qui attend les participants ces quatre prochains jours, fort est à parier que ce classement général du Tour de l’Avenir va plus qu’être modifié, et ce, dès demain, avec la première arrivée au sommet aux Carroz-d’Arâches.

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Adrien Costa après sa victoire au Tour de Bretagne 2016

AG2R : trois coureurs non conservés

La formation AG2R La Mondiale a annoncé que trois de ses coureurs en fin de contrat ne seraient pas reconduits la saison prochaine. Les malheureux élus sont Damien Gaudin (30 ans), Sébastien Turgot (32 ans) et Sébastien Minard (34 ans).

Un trio en manque de résultats

Les trois trentenaires n’auront pas réussi à convaincre leur employeur de les conserver. Les deux premiers, recrutés en 2014 après leurs très belles surprises sur Paris-Roubaix (cinquième en 2013 pour Gaudin et deuxième l’année précédente pour Turgot, tous deux sous le maillot d’Europcar) pour renforcer le groupe « Flandres » de l’équipe de Vincent Lavenu, n’auront finalement pas réussi à réitérer leur exploit ni à réaliser d’autres performances de haut niveau. Quant à Sébastien Minard, son rôle d’équipier modèle n’aura pas suffit à lui permettre d’effectuer une éventuelle dernière année au sein de l’effectif chambérien.

Trois coureurs victimes du recrutement

L’équipe AG2R La Mondiale se montre actuellement très active sur le marché des transferts, avec la signature de plusieurs coureurs de renom, comme Alexandre Geniez, vainqueur de la troisième étape de la Vuelta, le Suisse Matthias Frank et le Belge Stijn Vandenbergh, mais également de jeunes très prometteurs, à l’instar de Clément Chevrier ou du loufoque Sondre Holst Enger, afin de renouveler mais aussi de rajeunir l’effectif et réaliser de nouveaux défis sur du long terme. L’avenir des trois français est donc, pour l’instant, incertain au sein du peloton professionnel.

Vidéo cyclisme
Résumé de Paris-Roubaix 2012

Darwin Atapuma réalise son rêve

Darwin Atapuma a réalisé une très belle performance en passant la ligne en deuxième position mardi, lors de la 4e étape de la Vuelta a España. Par la même occasion, il endosse le maillot de leader.

Le rêve de Darwin Atapuma

Darwin Atapuma vit son rêve, celui de porter le maillot de leader d’un Grand Tour. Il possède un avantage de 29 secondes sur son dauphin, Alejandro Valverde (Movistar) et 33 sur Christopher Froome (Team Sky). Présent dans la bonne échappée, le coureur a réalisé la course parfaite. « C’est le plus beau jour de ma carrière. Ce matin, je songeais à me glisser dans l’échappée et c’était également dans les plans des directeurs sportifs. Il y a eu beaucoup de tentatives dans les 50 premiers kilomètres, mais le peloton ne laissait partir personne. J’ai dû prêter attention à la composition de l’échappée et suis parvenu à prendre la bonne. […] J’étais très confiant, car j’étais très en forme lors du Tour de l’Utah, et le fait de voir les autres en difficulté avant l’arrivée en côte était rassurant pour moi. […] Nous sommes arrivés au pied de la dernière ascension avec un avantage de trois minutes – c’est à ce moment-là que j’ai commencé à penser au maillot rouge. […] J’ai attaqué pour essayer de remporter l’étape. Finalement, j’ai terminé deuxième, mais j’ai pu prendre le maillot rouge, un rêve », explique le grimpeur colombien sur le site de sa formation, BMC Racing Team.

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Le résumé de la 4e étape de la Vuelta a España 2016

Vuelta a España 2016 – 4e étape

Le résumé de la 4e étape de la Vuelta a España 2016 : cliquer ici.

Bouhanni l’emporte haut la main

Deux jours après son déclassement lors de la Classique d’Hambourg, Nacer Bouhanni a enlevé la première étape du Tour du Poitou-Charentes. Il a réglé le sprint haut la main.

Bouhanni nette et sans bavure

Le sprinteur du Team Cofidis a remporté la première étape du Tour du Poitou-Charentes d’une main de maître. Lui qui n’avait plus gagné depuis le mois de juin (critérium du Dauphiné) a devancé ses adversaires de plusieurs longueurs. Ce sont Roy Jans et Danilo Napolitano (tous deux chez Wanty-Groupe Gobert) qui complètent le podium. Il s’agit de la cinquantième victoire du Français.

« Ma condition est en train de monter, c’est de bonne augure pour la fin de saison. (…) Je ne pense pas trop au Qatar (ndlr, les championnats du monde), je veux juste gagner un maximum de courses. Je prend les choses les unes après les autres, le Qatar c’est encore loin. (…) Je suis content de renouer avec la victoire après les moments difficiles. (…) J’ai jamais rien lâché, c’est ça que je retiens. J’ai déjà subi beaucoup de coups dur dans ma carrière mais là je montre à tout le monde que j’arrive à me relever » a-t-il confié.

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La victoire de Nacer Bouhanni lors de la première étape du Tour du Poitou-Charentes 2016

Lilian Calmejane fait sensation !

Nouvelle arrivée au sommet pour les coureurs ce mardi. Au programme, une étape difficile longue de 163,5 kilomètres entre Betanzos et le Belvédère de San Andrés de Teixido. Cette ascension, en apparence dangereuse, aura tout de même permis à Lilian Calmejane (Direct Energie) d’aller décrocher son premier succès professionnel. Darwin Atapuma (BMC Racing Team), deuxième, s’est emparé du maillot rouge de leader, tandis que Benjamin King (Cannondale-Drapac) a fini troisième.

Movistar mène la danse

Lancé à vive allure dès les premiers hectomètres de course, le peloton semblait déterminé à ne laisser aucun coureur prendre le large. De plus, sous l’impulsion des Movistar, de nombreux concurrents ont été décramponnés dès la première ascension de l’étape, l’Alto da Serra Capela (3e catégorie). Ce n’est qu’après une quarantaine de kilomètres que l’échappée du jour s’est formée. Parmi les fuyards, quatre Français : Axel Domont (AG2R-La Mondiale), Pierre Rolland (Cannondale-Drapac), Stéphane Rossetto (Cofidis) et Lilian Calmejane (Direct Energie) et la dangereux Darwin Atapuma (BMC Racing Team) qui pointait seulement à 1’35 » de Rubén Fernández (Movistar).  Le groupe de 21 aura réussi à creuser un écart de 5’35 ».

Successions d’attaques au sein de l’échappée

Alors que la formation Movistar tenait les rênes depuis le début de l’étape, elle s’est finalement résignée à laisser filer l’échappée. Profitant d’une accalmie au sein du peloton, les fuyards ont tenté de placer plusieurs attaques. Sans succès. Le tempérament offensif de Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) lui a donné des fourmis dans les jambes : il a tenté d’attaquer à deux reprises, étirant le groupe. Le coureur rêve d’aligner une nouvelle ligne de prestige à son palmarès après ses victoires sur le Giro d’Italia et, plus récemment, sur le Tour de France. Malgré les nombreuses attaques, personne n’est parvenu à se détacher du groupe de tête. Seul le Français Axel Domont (AG2R-La Mondiale) aura réussi à s’extraire quelques instants de l’échappée. Tandis que le Drômois creusait l’écart sur ses anciens compagnons d’infortune, la formation Tinkoff prenait les choses en main à l’arrière, ramenant l’écart à quatre minutes en un rien de temps.

Lilian Calmejane, la bonne surprise

Après un ballet d’attaques infructueuses, Lilian Calmejane (Direct Energie) a, à son tour, décidé de prendre la poudre d’escampette. Pierre Rolland (Cannondale-Drapac) lui a emboîté le pas avant d’être distancé. Pour sa première année dans les rangs professionnels et son premier Grand Tour, le Français de 23 ans s’est offert un succès de qualité au lendemain de la première victoire française de cette Vuelta. Darwin Atapuma (BMC Racing Team), deuxième, se vêt de rouge.

Classement Vuelta a España 2016 – Etape 4 – Top 10

Rank Name Nat. Team Age* Result
1 Lilian CALMEJANE FRA DEN 24 4:05:19
2 Darwin ATAPUMA HURTADO COL BMC 28 +15
3 Benjamin KING USA CDT 27 +15
4 Andrey ZEITS KAZ AST 30 +19
5 Nathan HAAS AUS DDD 27 +23
6 Enrico BATTAGLIN ITA TLJ 27 +24
7 Pierre ROLLAND FRA CDT 30 +33
8 Chad HAGA USA TGA 28 +37
9 Jaime ROSON GARCIA ESP CJR 23 +40
10 Cesare BENEDETTI ITA BOA 29 +42

Classement général provisoire Vuelta a España 2016

Rank Name Nat. Team Age* Result
1 Darwin ATAPUMA HURTADO Colombia BMC 28 13:23:10
2 Alejandro VALVERDE BELMONTE Spain MOV 36 +29
3 Christopher FROOME Great Britain SKY 31 +33
4 Jhoan Esteban CHAVES RUBIO Colombia OBE 26 +39
5 Nairo Alexander QUINTANA ROJAS Colombia MOV 26 +39
6 Samuel SANCHEZ GONZALEZ Spain BMC 38 +1:08
7 Ruben FERNANDEZ Spain MOV 25 +1:11
8 Leopold KONIG Czech Republic SKY 29 +1:13
9 Peter KENNAUGH Great Britain SKY 27 +1:15
10 Gianluca BRAMBILLA Italy EQS 29 +1:23
11 Lilian CALMEJANE France DEN 24 +1:24
12 Daniel MORENO FERNANDEZ Spain MOV 35 +1:36
13 Alberto CONTADOR VELASCO Spain TNK 34 +1:53
14 David DE LA CRUZ MELGAREJO Spain EQS 27 +1:56
15 Simon YATES Great Britain OBE 24 +2:08
16 Marcel WYSS Switzerland IAM 30 +2:08
17 Andrew TALANSKY United States CDT 28 +2:14
18 Michele SCARPONI Italy AST 37 +2:18
19 Ben HERMANS Belgium BMC 30 +2:28
20 Davide FORMOLO Italy CDT 24 +2:35

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Le dernier kilomètre de la 4e étape de la Vuelta 2016

Etixx-Quick Step enrôle Eros Capecchi

L’Italien Eros Capecchi roulera l’année prochaine sous les couleurs de l’équipe Etixx-Quick Step. C’est ce qu’a annoncé la formation belge mardi.

Eros Capecchi, élément précieux en montagne

En provenance de l’équipe Astana où il n’a évolué qu’une année seulement, Eros Capecchi aura pour mission d’épauler les leaders en montagne. « Je suis très fier de faire partie de l’une des meilleures équipes du monde », a déclaré l’Italien sur le site de son futur employeur. « Etixx-Quick Step a une mentalité de gagnant dans chaque course et cela me procure une grande satisfaction de savoir que j’en ferai partie l’année prochaine », a-t-il ajouté.

Eros Capecchi, un coureur d’expérience

Le coureur de 30 ans a déjà treize Grands Tours à son actif : huit Giro (il y a remporté une étape en 2011), un Tour de France et quatre Vuelta. Professionnel depuis 2006, Eros Capecchi devra apporter son expérience dans les courses à étapes. « Nous comptons sur Eros pour nous renforcer en montagne et accompagner Gianluca Brambilla, Bob Jungels et Dan Martin. Il a beaucoup d’expérience et nous sommes persuadés qu’il sera présent quand l’équipe aura besoin de lui », a ponctué Patrick Lefevere, manager d’Etixx-Quick Step.

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Maurits Lammertink gravit les échelons

Le Néerlandais Maurits Lammertink rejoindra les rangs de la formation Katusha la saison prochaine. Il s’est engagé pour deux saisons avec l’écurie russe. Il s’agit de la deuxième équipe World Tour de sa carrière après Vacansoleil-DCM en 2012-2013.

Maurits Lammertink en World Tour

Pensionnaire de l’équipe Roompot-Oranje Peloton, Maurits Lammertink a signé pour deux saisons en faveur de l’équipe Katusha. Âgé de 25 ans (il fêtera son 26e anniversaire fin août), le Néerlandais a remporté le Tour du Luxembourg cette année. « Je suis très heureux de pouvoir à nouveau rouler au plus haut niveau. Je pense avoir démontré que je le mérite après ces deux dernières saisons. Par le passé, j’ai prouvé que j’étais capable de le faire. J’ai grandi et j’espère pouvoir récolter le fruit de mon travail lors des courses de niveau World Tour. Le fait que la formation Katusha prenne de plus en plus d’ampleur au niveau international m’a motivé à m’engager auprès d’elle » a-t-il expliqué.

Maurits Lammertink, bon puncheur

Le Néerlandais a démontré être à son avantage lorsque la route s’élève. C’est sur des courses au relief vallonné que Maurits Lammertink s’est principalement illustré. « Je veux me montrer sur l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège ou sur des petites courses par étapes. Je serai ravi de me mettre au service d’autres coureurs, mais j’espère que je pourrai également jouer ma carte personnelle », ajoute le coureur sur le site de Katusha. Actuellement, il observe une période de repos après sa lourde chute sur le Tour de Suisse.

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Maurits Lammertink remporte la 4e étape du Tour du Limousin 2015

Alberto Contador cède encore du temps

Pas à la fête lors du contre-la-montre par équipe où il a déboursé une cinquantaine de secondes sur Nairo Quintana et Chris Froome, deux des favoris du Tour d’Espagne, Alberto Contador a encore cédé du temps dans les difficiles pentes du Mirador de Ezaro. Une perte qui commence à peser pour le leader de la formation Tinkoff qui pointe désormais à un peu plus d’une minute de ses principaux rivaux.

Alberto Contador : « La Vuelta est loin d’être terminée »

Même s’il pointe à plus d’une minute des principaux favoris à la victoire finale du Tour d’Espagne, le retard accusé par Alberto Contador après seulement trois étapes n’est pas encore rédhibitoire. Avec le tempérament offensif de l’Espagnol, tout peut encore arriver. « Ce ne fut pas une bonne journée dans l’ensemble, mais comme je l’ai déjà dit, la Vuelta est loin d’être terminée et les différences de temps ne sont pas encore énormes. Je ne suis pas satisfait, mais je sens que ma forme va s’améliorer dans les prochains jours », a-t-il dit dans un communiqué de l’équipe Tinkoff.

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Alberto Contador cède du temps – 3e étape du Tour d’Espagne 2016

La grande déception de Warren Barguil

La troisième étape de la Vuelta se concluait par la difficile ascension au Belvédère d’Ézaro et a vu briller le Français Alexandre Geniez (FDJ). Elle a aussi vu s’éteindre un autre Français, Warren Barguil (Giant-Alpecin), premier coureur à se retirer de ce Tour d’Espagne.

Warren Barguil et sa sinusite, une histoire qui dure

Warren Barguil n’aura pas pu se tester sur les difficiles pentes du Belvédère d’Ézaro. En effet, il a dû renoncer à poursuivre la course à un peu moins de 80 kilomètres de l’arrivée. À l’origine de son abandon, une sinusite tenace qui le poursuit depuis la fin du Tour de France. Déçu, à juste titre, le grimpeur de la Giant-Alpecin s’est exprimé à ce sujet : « Je suis très déçu. Mon deuxième grand objectif de la saison était d’aller chercher une victoire d’étape sur cette Vuelta et, à cause de la malchance, je dois déjà abandonner. Hier (dimanche) matin, j’ai commencé à ressentir une légère douleur au niveau de la gorge et du nez qui s’est intensifiée après l’étape et ce matin. Avec l’équipe, nous avons décidé de tenter le coup, mais les choses ne se sont pas passées comme on l’aurait souhaité ». Pour rappel, le Breton s’était fait connaître du grand public en 2013 en remportant deux étapes sur la Vuelta.

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Warren Barguil remporte la 13e étape de la Vuelta 2013

Steven Kruijswijk : « Je ne me sentais pas fort »

Hier, Steven Kruijswijk a lâché plus de deux minutes au sommet du Belvédère d’Ézar, juge de paix d’une troisième étape pour le moins escarpée.

Kruijswijk diminué

Le leader du Team LottoNL Jumbo pointe désormais à 2’14 du leader Rubén Fernández, vainqueur hier. Malade après les Jeux olympiques, le cycliste hollandais n’a pas totalement récupéré en ce début de Tour d’Espagne. «J’ai débuté cette Vuelta avec des ambitions, donc je voulais finir parmi les meilleurs coureurs lors de la première arrivée au sommet. Je n’ai pas été capable de le faire aujourd’hui, clairement. Je ne me sentais pas fort. La seule raison à ça, c’est ma maladie de ces dernières semaines. Je n’ai pas été en mesure de m’entraîner correctement. Je suis derière au classement général (il est vingt-huitième après la troisième étape), et je doit maintenant m’assurer que je suis capable d’améliorer ça sur la course, pour faire du mieux possible. Je suis confiant pour demain, parce que je me sens de nouveau en forme et en bonne santé. Je ne suis pas au mieux de ma forme mais j’espère que ça va revenir dans les prochains jours », annonçait Kruijswijk sur le site de sa formation.

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Le résumé de la 3e étape de la Vuelta 2016

Dernier tremplin pour Julian Alaphilippe

Auteur d’une saison désormais à son image, pleine de panache et de talent, il reste à Julian Alaphilippe quelques occasions de remporter un succès de taille avant la fin d’année 2016. Le coureur français, en amoureux des courses d’un jour, participera à la Bretagne Classic (Grand Prix de Plouay) avant de se rendre sur le Grand Prix de Fourmies où la formation Etixx-Quick Step devrait envoyer ses cadres à l’image de Tom Boonen et de Marcel Kittel.

Julian Alaphilippe de retour sur le Grand Prix de Fourmies

L’an dernier, Julian Alaphilippe et Etixx-Quick Step avaient fait le choix du Grand Prix de Fourmies afin de préparer les classiques américaines qui suivent la semaine d’après avec les Grands Prix de Québec et Montréal. La formule n’avait pas forcément bien fonctionné en 2015, la faute peut-être à une fatigue due à une saison éprouvante. Quoiqu’il en soit, avec le tempérament qu’on lui connait, Alaphilippe pourrait tirer son épingle du jeu dans le final du GP de Fourmies comme Fabio Felline a pu le faire l’an passé en devançant les hostilités du sprint massif.

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Julian Alaphilippe 4e des Jeux olympiques de Rio 2016

https://www.youtube.com/watch?v=c26NNIpBr_k

Alexandre Geniez, trois ans après

Échappé toute la journée sur la troisième étape du Tour d’Espagne, Alexandre Geniez a su résister au retour du peloton avec ses compagnons d’infortune pour aller chercher une très belle victoire d’étape, trois ans après celle acquise à Peyragudes. Après un été compliqué, voilà que le grimpeur de l’équipe FDJ s’illustre dès le troisième jour de la Vuelta. De bon augure pour la suite de la course.

Alexandre Geniez conclut en beauté

Parti dès le quinzième kilomètre, Alexandre Geniez s’est rapidement montré être le plus fort dès que la route s’élevait. Dans le Mirador de Ezaro, le juge de paix présentant des passages à plus de 20%, le coureur de l’équipe FDJ n’avait qu’un objectif : éviter le retour des favoris qui se sont livré bataille. « C’était une montée très exigeante, avec des pentes à plus de 20%, des parties en béton, a-t-il dit. C’était vraiment une montée très dure. Je savais que le peloton revenait. Il ne fallait pas réfléchir et tout donner. J’ai passé la ligne à bout de forces mais la joie de gagner fait oublier le mal de jambes. »

Alexandre Geniez : « Très très content »

« C’est une récompense, a également ajouté Alexandre Geniez. Mon début de saison était assez bon et je m’étais bien motivé pour le Tour d’Italie mais je suis tombé dans la troisième étape, je n’ai rien pu faire. Un mois après, on a découvert une fracture du poignet, j’ai été plâtré encore 1 mois. J’ai repris le vélo début juillet et j’ai fait le maximum pour revenir en forme. Je suis comblé de remporter cette étape. C’était l’objectif sur cette Vuelta. Je suis vraiment très très content. »

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Alexandre Geniez vainqueur de la 3e étape du Tour d’Espagne 2016

Miguel Angel Lopez repart malgré tout

Le premier Grand Tour de sa carrière ne se passe pas du tout comme prévu. Victime d’un ennui mécanique sur le contre-la-montre par équipe lors de la première étape, Miguel Angel Lopez a goûté le bitume à l’approche du Mirador de Ezaro, juge de paix de la troisième étape du Tour d’Espagne. Malgré tout, le coureur colombien de la formation Astana sera au départ de la quatrième étape.

Trois dents cassées pour Miguel Angel Lopez

La chute a été sévère. Miguel Angel Lopez était en effet assis au sol, la bouche en sang qui révélait déjà les possibles dents cassées. Malgré la douleur, le jeune coureur colombien de l’équipe Astana (22 ans) est reparti, entouré de quelques équipiers, et le général désormais loin, très loin. Pointé à plus de 13 minutes de Ruben Fernandez (Movistar), le nouveau leader du Tour d’Espagne, le grimpeur de poche qui a notamment remporté le Tour de Suisse cette année devra tout faire pour récupérer au plus vite et tenter un coup d’éclat en montagne.

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Le résumé de la 3e étape du Tour d’Espagne 2016

Rubén Fernández : « Je ne m’y attendais pas »

Deuxième aujourd’hui au sommet du Belvédère d’Ézaro, Rubén Fernández est parvenu à subtiliser le maillot rouge de leader à Michal Kwiatkowski (Team Sky).

Surprenant Rubén Fernández

La dernière ascension de cette deuxième étape promettait du spectacle et elle n’a pas menti. Si la montée d’Alexandre Geniez a été spectaculaire, il n’en fut pas moins de celle de Rubén Fernández, en grande forme. Le coureur de la formation Movistar en a surpris plus d’un, à commencer par lui-même : « Je ne m’y attendais pas du tout. Je me savais en bonne condition (il a terminé 6e du Tour de Pologne et du Tour de Burgos), mais la mission ici est de travailler pour Nairo et Alejandro. À la fin, ils m’ont dit d’aller à l’avant : j’ai réussi à créer le trou et nous voilà avec le maillot rouge. À aucun moment je n’ai envisagé d’attaquer, je pensais simplement à imposer un certain rythme dans le cas où Nairo attaquerait pour durcir la course. J’ai levé les bras tant j’étais heureux de prendre la tête du général – dans l’oreillette, ils me disaient que j’étais premier au classement… un pur bonheur », déclarait l’Espagnol après l’arrivée.

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Le résumé de la 3e étape de la Vuelta 2016

Nairo Quintana : « Encore le Tour dans les jambes »

Lundi, l’équipe Movistar est parvenue à s’emparer du maillot rouge de leader de la Vuelta tant convoité grâce à la deuxième place de son coureur Ruben Fernandez.

Movistar voit la vie en rouge

Ce lundi, la formation Movistar a frappé un grand coup. Bien que la victoire d’étape ne lui soit pas revenue, elle a néanmoins réussi à placer trois coureurs dans le top 10. Par ailleurs, grâce à la deuxième place de Rubén Fernández, la formation espagnole est parvenue à déloger le maillot rouge de leader de l’équipe Sky.

La fatigue de Nairo Quintana

Si le maillot rouge se trouve sur les épaules d’un coureur de la formation Movistar, ce n’est cependant pas sur celles de celui auquel on s’attendait. En effet, Nairo Quintana, leader désigné de l’écurie espagnole, a concédé six secondes sur Chris Froome (Team Sky) et Esteban Chaves (Orica-BikeExchange). « Rubén est arrivé très frais sur cette Vuelta, cela se voit ; il a fait une ascension phénoménale. Il est jeune et talentueux et a été très fort. En ce qui me concerne, je ressens encore les kilomètres du Tour dans les jambes. Froome est arrivé avec un peu d’avance sur moi, Alberto a perdu du temps… Mais je ne pense pas que les écarts d’aujourd’hui auront une incidence. Nous avançons au jour le jour : les kilomètres du Tour sont encore dans les jambes », explique le Colombien sur le site de sa formation.

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Le résumé de la 3e étape de la Vuelta 2016

Vuelta a España 2016 – 3e étape

Le résumé de la 3e étape de la Vuelta a España 2016 : cliquer ici.

Alexandre Geniez s’impose au Mirador de Izaro

Au terme d’une étape animée, marquée par une échappée au long cours et une bagarre intense entre les favoris dans la dernière ascension, c’est bien le coureur de la FDJ Alexandre Geniez qui l’emporte au sommet devant Ruben Fernandez, qui en profite pour prendre le maillot rouge de leader de ce Tour d’Espagne.

Alexandre Geniez dans l’échappée

Il faut parfois savoir anticiper la grande bagarre pour l’emporter. C’est ce à quoi ont dû penser les sept coureurs qui composaient l’échappée matinale de cette étape longue de 176 kilomètresqui reliait Marín/Dumbría au Belvédère d’Ézaro. Échappée au sein de laquelle on notait la présence d’Alexandre Geniez (FDJ) et Jérôme Cousin côté français ainsi que Peter Serry, Rudiger Selig, Gatis Smukulis, le vétéran David Arroyo et le Suisse Simon Pellaud. C’est d’ailleurs bien Simon Pellaud qui va dynamiter la course dès la première bosse en se lançant dans un raid solitaire à 60 kilomètres de l’arrivée pour passer en tête au sommet de l’Alto Lestaio (8.4 km à 5,3 %). Derrière, la chasse s’organise et on retrouve un groupe de chasse composé d’Alexandre Geniez et Peter Serry qui reviennent sur l’homme de tête dans les pourcentages les plus durs de l’Alto Das Paxareiras. On retrouve donc dans la descente vers le Belvedere d’Ezaro un groupe de trois coureurs qui comptait 3’30 d’avance sur le peloton au sommet de l’avant-dernière difficulté du jour.

Geniez s’envole, Contador inquiète

Après une dizaine de kilomètres de plaine au bas de la descente, nos trois échappés arrivent au pied du Belvédère d’Ezaro avec deux minutes d’avance sur un peloton bien décidé à en découdre dans cette ascension aux pourcentages terribles (1,8 km à 13,8 %). Conscient du danger, Alexandre Geniez (FDJ) lâche ses deux compagnons d’échappée dès le pied et ne sera plus revu avant la ligne d’arrivée pour signer sa deuxième victoire en carrière sur la Vuelta. À l’arrière, la Movistar a impressionné en imprimant un tempo dantesque dès le pied, tant et si bien que quatre coureurs de l’équipe se retrouvaient en tête, uniquement accompagnés d’Esteban Chaves et Alberto Contador qui lâchera peu après. Sur la ligne, Alejandro Valverde, Chris Froome et Esteban Chaves font la bonne opération du jour en reprenant du temps à Nairo quintana qui a calé sur le sommet et Alberto Contador qui n’a pas su récupérer de son effort. Ruben Fernandez, auteur d’une montée stratosphérique, finit deuxième de l’étape et s’empare du maillot de leader de cette Vuelta qui, décidément, s’annonce de toute beauté.

Classement Vuelta a España 2016 – Etape 3 – Top 10

Rank Name Nat. Team Age* Result
1 Alexandre GENIEZ FRA FDJ 28 4:28:36
2 Ruben FERNANDEZ ESP MOV 25 +21
3 Alejandro VALVERDE BELMONTE ESP MOV 36 +26
4 Christopher FROOME GBR SKY 31 +26
5 Jhoan Esteban CHAVES RUBIO COL OBE 26 +26
6 Nairo Alexander QUINTANA ROJAS COL MOV 26 +32
7 Igor ANTON HERNANDEZ ESP DDD 33 +44
8 Samuel SANCHEZ GONZALEZ ESP BMC 38 +54
9 Alberto CONTADOR VELASCO ESP TNK 34 +54
10 Gianluca BRAMBILLA ITA EQS 29 +54

Classement général provisoire Vuelta a España 2016

Rank Name Nat. Team Age* Result
1 Ruben FERNANDEZ Spain MOV 25 9:16:07
2 Alejandro VALVERDE BELMONTE Spain MOV 36 +7
3 Christopher FROOME Great Britain SKY 31 +11
4 Jhoan Esteban CHAVES RUBIO Colombia OBE 26 +17
5 Nairo Alexander QUINTANA ROJAS Colombia MOV 26 +17
6 Samuel SANCHEZ GONZALEZ Spain BMC 38 +46
7 Peter KENNAUGH Great Britain SKY 27 +47
8 Leopold KONIG Czech Republic SKY 29 +51
9 Daniel MORENO FERNANDEZ Spain MOV 35 +58
10 Gianluca BRAMBILLA Italy EQS 29 +1:01
11 Simon YATES Great Britain OBE 24 +1:23
12 Alberto CONTADOR VELASCO Spain TNK 34 +1:31
13 David DE LA CRUZ MELGAREJO Spain EQS 27 +1:34
14 Darwin ATAPUMA HURTADO Colombia BMC 28 +1:35
15 Ben HERMANS Belgium BMC 30 +1:43
16 Igor ANTON HERNANDEZ Spain DDD 33 +1:46
17 Davide FORMOLO Italy CDT 24 +1:50
18 Andrew TALANSKY United States CDT 28 +1:52
19 Bartosz HUZARSKI Poland BOA 36 +2:01
20 Michele SCARPONI Italy AST 37 +2:03

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Le dernier kilomètre de la 3e étape de la Vuelta 2016

 

Warren Barguil quitte la Vuelta

Malade depuis la fin du Tour de France, le double vainqueur d’étapes sur la Vuelta a España en 2013, Warren Barguil, a quitté les routes de l’épreuve espagnole ce lundi 22 août.

Warren Barguil affaibli par un virus tenace

Coup dur pour le coureur breton. Alors qu’il n’avait pas pu disputer un Tour de France à la hauteur de ses espérances, Warren Barguil espérait se rattraper sur le Tour d’Espagne où il avait déjà brillé à deux reprises en 2013, bien que lucide quant à sa condition physique. De retour de Rio, où il avait disputé ses premiers Jeux olympiques, le grimpeur de la formation Giant-Alpecin semble ne pas parvenir à se défaire d’un virus qui l’affaiblit depuis le Tour de France. Il s’agit du premier abandon de cette 71e Vuelta.

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Warren Barguil remporte la 13e étape de la Vuelta 2013

Gianni Meersman lève enfin les bras sur un Grand Tour

Tandis qu’il était toujours en quête de son premier succès de la saison, Gianni Meersman (Etixx-Quick Step) a enfin décroché la victoire libératrice sur la deuxième étape de la Vuelta a España, sa première sur un Grand Tour. L’Allemand Michael Schwartzmann (Bora-Argon 18) a terminé deuxième et le Danois Magnus Cort Nielsen (Orica Bikeexchange), troisième.

Gianni Meersman retrouve le sourire

Habitué aux courses par étapes d’une semaine, Gianni Meersman n’avait cependant jamais encore eu la chance de briller sur une épreuve de trois semaines. C’est désormais chose faite. Sa victoire dimanche, point d’orgue de sa carrière, est venue mettre fin à une saison ponctuée de problèmes aux dos et genou droit. Parfaitement lancé par Zdenek Stybar, le coureur belge de la formation Etixx-Quick Step a su mettre à profit sa pointe de vitesse dans les derniers hectomètres menant le peloton à Baiona, en Galice, pour décrocher le plus beau succès de sa carrière. Ainsi, il est devenu le 85e coureur belge à s’imposer sur l’épreuve espagnole.

Gianni Meersman était en forme

« Ces dernières semaines, je me sentais de mieux en mieux et je savais que j’arriverais à la Vuelta en très bonne condition. Cette étape était mon objectif principal et le fait de la remporter, après un excellent travail fourni par l’équipe, me procure un sentiment incroyable », a déclaré Gianni Meersman, rayonnant. « J’avais appelé ma femme avant l’étape pour lui dire que je me sentais bien et donc de regarder la télévision cet après-midi. Je me suis tant entraîné pour être au top sur la Vuelta », a confié le Belge au micro de nos confrères de VTM.

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Résumé de la 2e étape de la Vuelta a España 2016

Michal Kwiatkowski reconnaissant du travail du Team Sky

Dimanche, Michal Kwiatkowski (Team Sky) a endossé le maillot rouge de leader de la Vuelta a España au terme de la deuxième étape remportée au sprint par Gianni Meersman (Etixx-Quick Step).

Kennaugh passe le flambeau à Kwiatkowski

Quatrième de la deuxième étape remportée au sprint par Gianni Meersman (Etixx-Quick Step), Michal Kwiatkowski s’est emparé du maillot rouge de leader que lui a cédé son coéquipier, Peter Kennaugh. « Je pense que c’est l’un des meilleurs débuts que je connaisse dans le Tour d’Espagne », a réagi Kwiatkowski. « Je dois remercier mon collègue, Peter Kennaugh, qui, à deux kilomètres de l’arrivée, m’a demandé si je voulais faire le sprint – j’ai accepté. On a vu que Froome était protégé et qu’il avait évité la chute, alors j’ai foncé. Je suis très reconnaissant de cette chance que m’ont laissée Peter Kennaugh et l’équipe », déclare le Polonais sur le site du Team Sky.

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Les derniers kilomètres de la 2e étape de la Vuelta 2016