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Cadel Evans Great Ocean Road Race : Nikias Arndt va défendre son titre

Il y a presque un an, au mois de janvier, Nikias Arndt a remporté la Cadel Evans Great Ocean Road Race au sprint devant Simon Gerrans et Cameron Meyer. Le coureur allemand de la formation Sunweb a annoncé qu’il sera de nouveau présent sur la course australienne en 2018 pour y défendre son titre.

Nikias Arndt va défendre son titre à la Cadel Evans Great Ocean Road Race

Vainqueur de la troisième édition de la Cadel Evans Great Ocean Road Race cette année, Nikias Arndt prendra de nouveau le départ de la course en 2018 pour y défendre son titre. « Tout le monde va me rendre la tâche difficile. Les coureurs me connaissent davantage et je m’attends à être attaquer mais je serai présent sur la course en forme. C’est très physique et difficile, c’est la course parfaite », a déclaré l’Allemand de la Sunweb. « Je m’entraîne déjà fort et me prépare au mieux. J’ai hâte de participer à la course pour y défendre mon titre. »

Le Britannique Peter Kennaugh, qui a quitté cet hiver la Team Sky pour la Bora-Hansgrohe, est également annoncé sur la course selon les organisateurs. Il avait remporté la course en 2016 devant Leigh Howard et Niccolò Bonifazio.

A LIRE : Alberto Contador prône un cyclisme d’attaquant, moins calculateur

Annemiek van Vleuten pour la passe de deux

La course féminine devrait elle aussi attirer du beau monde. Parmi les participantes, on retrouve la championne du monde du contre-la-montre, Annemiek van Vleuten. La Néerlandaise de la formation Orica-Scott avait remporté l’édition 2017 de la course et souhaite également défendre son titre. Elle avait devancé, dans un sprint en petit comité, l’Américaine Ruth Winder et la Japonaise Mayuko Hagiwara.

Les vainqueurs de la Cadel Evans Great Ocean Road Race :
2015 : Gianni Meersman
2016 : Peter Kennaugh
2017 : Nikias Arndt

Vidéo : Nikias Arndt remporte la Cadel Evans Great Ocean Road Race 2017

L’Allemand a devancé au sprint Simon Gerrans et Cameron Meyer.

Rinaldo Nocentini reste dans le peloton professionnel

Tout récent quarantenaire, Rinaldo Nocentini ne souhaite pas mettre un terme à sa carrière de coureur cycliste professionnel. L’italien a annoncé sa prolongation de contrat d’une saison avec Sporting-Tavira, équipe continentale (3e division).

Rinaldo Nocentini continue un an

Le poids des années n’a pas d’emprise sur sa passion ! Fêtant ses 40 ans au mois de septembre, Rinaldo Nocentini va continuer à être un des plus anciens coureurs encore en action. L’Italien va poursuivre au moins une saison supplémentaire avec Sporting-Tavira. Ce sera sa troisième année dans ce même effectif. Avec cette formation continentale portugaise, il reste toujours compétitif sur des courses de moindre niveau. Quatrième du Tour du Portugal au classement général, c’est surtout sa place sur le podium des championnats d’Italie qui reste son fait majeur de la saison. Un très beau résultat sachant la concurrence qu’il y a dans ce genre d’épreuve d’un jour.

Rinaldo Nocentini, auteur de coups d’éclats

Tout au long de sa carrière, le vétéran italien a prouvé qu’il pouvait briller sur des événements majeurs. Sa meilleure année reste 2009 avec un Tour de France largement réussi. Alors porteur du maillot d’AG2R La Mondiale, l’Italien s’était exprimé à son meilleur niveau. Avec le maillot jaune sur ses épaules pendant quelques jours, le coureur ne pouvait pas rêver à un meilleur scénario. Au bout des trois semaines de course, il a même réussi à finir à la douzième place du classement général. La France était bien son endroit de prédilection. Un an auparavant, c’était le Paris-Nice qui lui avait permis de se dévoiler. Deuxième au final, cela reste une de ses plus belles références.

Vidéo – Rinaldo Nocentini prend le maillot jaune au Tour 2009

Fiche du coureur

Mikel Landa, le Tour de France comme principal objectif

Nouvelle recrue du Team Movistar durant cette intersaison, Mikel Landa est très ambitieux pour la saison cycliste 2018. Déterminé à vouloir occuper le rôle de leader, l’Espagnol fait du prochain Tour de France son but majeur, révèle le Mundo Deportivo.

Mikel Landa, des débuts en Andalousie

L’Espagne pour commencer ! Mikel Landa va bientôt entrer en action. Membre désormais de la formation Movistar, il va endosser ce maillot pour la première fois en compétition lors du Tour d’Andalousie (14-18 février). Ce sera la course de rentrée pour l’Espagnol. L’occasion de se familiariser davantage avec ses nouveaux coéquipiers, dont Alejandro Valverde, qui devrait être aussi présent. Cependant, la suite de son calendrier reste encore floue. Impossible de savoir encore à l’heure actuelle ce que va faire le talentueux grimpeur après cette course par étapes dans les semaines suivantes.

https://twitter.com/VCANDALUCIA/status/936529272700841984

Le Tour de France comme préférence

Ce n’est pas encore acté, mais Mikel Landa a fait son choix. L’ancien coureur de la Team Sky veut disputer le Tour de France 2018. Quatrième cette année dans un rôle d’équipier, il est un sérieux candidat au podium, voire à la victoire finale. Mais ça ne dépend pas uniquement de lui. Présent dans la même équipe, Nairo Quintana court toujours après son premier succès sur la Grande Boucle. Sans oublier qu’il reste sur une grosse déception l’an passé après trois semaines de course ratées. Une décision devra être prise pour déterminer le leader en vue de cette prochaine échéance. Le dernier mot reviendra sans doute à Eusebio Unzué, le manager général.

Venu chez Movistar pour jouer pleinement sa chance au classement général, Mikel Landa veut prouver de quoi il est capable. Cantonné à un rôle d’équipier chez Sky, il était au service de Christopher Froome. D’ailleurs, la décision du Britannique de prendre part au Giro 2018 le pousse davantage à miser sur la Grande Boucle. A moins que son équipe n’en décide autrement et compte sur lui pour le défier en mai prochain. C’est toute la difficulté de faire cohabiter trois cadors aux grandes ambitions: Mikel Landa, Alejandro Valverde, Nairo Quintana. Compliqué de satisfaire chaque élément à 100%.

Fiche du coureur

Vidéo – Mikel Landa en grande forme en 2017

Pas le plus attendu en début d’année, Mikel Landa a réalisé une saison accomplie de bout en bout. Homme fort sur les Grands Tours, il a brillé au Tour d’Italie avec un maillot de la montagne et une victoire d’étape, plus une quatrième place au Tour de France.

Sondage – Quelle rôle pour Landa chez Movistar ?

Alberto Contador prône un cyclisme d’attaquant, moins calculateur

Retraité depuis deux mois du monde cycliste, Alberto Contador n’en reste pas moins un acteur toujours important. Présent au camp d’équipe de Polartec-Kometa, le champion espagnol en a profité pour donner son avis sur le prochain Tour de France et le cyclisme en général.

Alberto Contador pour l’offensive

Certes retraité, l’opinion d’Alberto Contador intéresse toujours autant. C’est celle d’un multiple vainqueur de Grands Tours qui aura marqué son époque et posé son empreinte. Victorieux notamment du Tour de France, il s’est exprimé sur la prochaine édition. Pour lui, une étape attire particulièrement son attention. C’est la dix-septième qui va relier Bagnères-de-Luchon à Saint-Lary-Soulan, longue de 65 kilomètres. Ce format inédit disputé dans les Pyrénées aurait plu à l’Espagnol. « Lorsque nous avons des étapes plus courtes, il est plus facile pour un plus grand nombre de personnes d’attaquer et de casser une équipe très forte. » C’est un secret pour personne, El Pistolero aurait à coup sûr tenter de faire exploser la course.

Sur un tel tracé, il n’y a pas un seul moment de répit. C’est tout ce qu’Alberto Contador appréciait au cours de sa carrière. Eviter les schémas prévus d’avance, et y aller à l’instinct. Avec une succession de trois cols (Peyresourde, Val Louron-Azet et Portet), il s’attend à une course spectaculaire. « Avec ce système, je pense qu’il y aura beaucoup de coureurs qui vont donner 100% dès le départ pour aller dans l’échappée et d’autres attendront jusque dans les derniers kilomètres. Avec 65 kilomètres, tu peux jouer plus à différents moments. » Cette année, il avait fait le spectacle sur l’étape la plus courte terminée à Foix et seulement devancé par Warren Barguil, le 14 juillet dernier.

https://twitter.com/goldupevent/status/936531691761434624

Alberto Contador contre les capteurs de puissance

Pour l’ex-coureur de la Trek Segafredo, les capteurs de puissance devraient être interdits en course. Et rester seulement utile pour l’entraînement. Selon lui, ça ne favorise pas les scénarios de course spectaculaire. « Je crois à 100 pour cent dans le compteur de puissance pour l’entraînement, mais la course, à mon avis, c’est une limitation dans l’attaque dans certains moments. » Tout est désormais calculé, le moindre détail est étudié, laissant peu de place à l’improvisation sur n’importe quelle course. De plus en plus, un endroit précis est choisi pour effectuer une offensive regrette l’ancien coureur. « Une chose pour le cyclisme est que chaque année il y a plus de mathématiques, mais vous ne pouvez pas tout contrôler, surtout en finale. »

La grande force collective de certaines formations empêche aussi de s’exprimer pleinement pour un leader du niveau d’Alberto Contador. « Avec Team Sky, c’est très difficile car ils ont toujours une équipe solide et les coéquipiers ont le même niveau ou sont quelques jours plus forts que le leader dans certains moments. Pour sûr, il est plus difficile d’attaquer ou avec une mauvaise journée du leader et faire une grande différence. » Le grimpeur espagnol en a encore fait l’expérience pour sa dernière saison. Attaquant en permanence la Team Sky pour essayer de la déstabiliser, ses efforts ont finalement payé sur l’avant-dernier jour. Vainqueur à l’Angliru, son esprit offensif qui a fait sa légende l’a récompensé et lui a permis de sortir par la grande porte.

Fiche du coureur

Vidéo – Une carrière au sommet d’Alberto Contador

La 20e étape de la Vuelta 2017 a été le dernier coup d’éclat d’Alberto Contador ! Pouvait-il rêver d’une meilleure fin que de s’imposer au sommet de l’Angliru ? Une montée mythique gravit en vainqueur par n grimpeur d’exception.

Sondage – Etes vous d’accord avec les déclarations d’Alberto Contador ?

L’équipe Israël Cycling Academy au départ du Tour d’Italie 2018 ?

Avec un grand départ historique en Israël, la 101ème édition du Tour d’Italie s’annonce haute en couleur. Le Giro 2018 s’élancera donc de Jérusalem le 4 mai prochain, avec un contre-la-montre individuel. Le peloton restera ainsi trois jours en Israël avant d’effectuer son retour en Italie, le 8 mai. La formation continentale professionnelle Israël Cycling Academy, qui évoluerait ainsi à domicile, va-t-elle participer à son premier Grand Tour ? Tout porte à croire que oui.

Israël Cycling Academy au départ du Giro 2018 ?

Si elle participe au premier Grand Tour de son histoire, Israël Cycling Academy évoluerait à domicile lors des trois premières étapes du Giro d’Italia. Sylvan Adams, instigateur du grand départ du Tour d’Italie 2018 à Jérusalem et propriétaire de l’équipe, semble certain que la formation israélienne sera présente sur le Giro en mai prochain. « Je suis la personne qui a amené le Giro en Israël », explique le principal intéressé à CyclingTips. « Par ailleurs, je suis propriétaire de cette équipe. Ces deux projets sont intimement liés. En effet, nous avons fait une demande à RCS [la société organisatrice du Tour d’Italie] pour participer au Giro et notre demande, je crois, a été très très bien reçue. Je suis très confiant sur nos chances de participer à notre premier Grand Tour même s’ils n’ont pas fait d’annonce officielle. »

A LIRE : Le parcours complet du Giro d’Italia 2018

Israël Cycling Academy, qui est-elle ?

Parrainée par Peter Sagan, Israël Cycling Academy  a été créée en 2015, avec le statut d’équipe continentale. Avec une dizaine d’hommes seulement, elle a vocation à former de jeunes coureurs et ne cesse de se développer. En effet, elle pourrait d’ores et déjà participer à son premier Grand Tour en 2018, si elle est invitée sur le Giro d’Italia.

Dès sa première année sur le circuit, elle lève les bras à quatre reprises. Parmi ses succès, elle remporte sa première course à l’occasion du Tour d’Azerbaïdjan, grâce à une victoire d’étape de Daniel Turek. La même année, le Tchèque décroche également une étape du Tour de Berlin. L’année suivante, elle totalise neuf victoires dont le classement général du Tour de Hongrie et compte dans ses rangs Guillaume Boivin, ancien pensionnaire de l’équipe Cannondale. Dan Craven également, passé chez Europcar.

En 2017, l’équipe israélienne obtient son statut d’équipe continentale professionnelle. Les portes du World Tour lui sont désormais ouvertes sur invitation des organisateurs. Cette année, elle a surfé sur ses résultats de 2016. En effet, elle compte huit victoires à son palmarès dont une étape de la Colorado Classic remportée par Manuel Senni (BMC Racing Team).

A LIRE : La 101e édition du Tour d’Italie en 8 chiffres

Giro 2018 : la 101e édition du Tour d’Italie en 8 chiffres

La 101e édition du Giro a été présentée ce mercredi. Voici un résumé de la course qui attendra les coureurs en 8 chiffres.

1. Premier départ d’un Grand Tour hors d’Europe

On le savait depuis un moment, mais le Giro 2018 s’élancera hors d’Europe et plus précisément d’Israël. C’est une première pour un Grand Tour et peut-être pas la dernière.

À lire aussi : Giro 2018 : l’Etat Israélien en colère contre l’organisation

3. Trois jours de repos contre deux habituellement

Avec ce départ d’Israël, les organisateurs ont dû prévoir une journée supplémentaire de repos pour la logistique et le transport jusqu’en Sicile le lundi 7 mai (en plus du 14 et  21). Mais pour conserver les 21 étapes, ils ont dû anticiper le départ le vendredi 4 mai au lieu d’un samedi d’ordinaire.

À lire aussi : Giro 2018 : les moments clés de la première semaine du Giro 2018

6. Six étapes de haute-montagne au programme

Cette édition 2018 va être vraiment usante pour les participants avec six étapes de haute-montagne. Il faut ajouter à cela 8 arrivées en altitude. Les grimpeurs vont pouvoir s’en donner à cœur joie.

44. Les coureurs auront droit à 44 km de contre-la-montre individuel

Généralement décisifs pour le classement général, les contre-la-montre individuels sont au programme de ce Giro 2018 avec 44 km à parcourir. Ce sera lors de la première étape à Jérusalem (9,7 km) et lors de la 16e étape entre Trento et Rovereto (34,5 km).

118. L’étape la plus courte est de 118 km

Pour cette édition, l’étape la plus courte est de 118 km. Il s’agit de la 21e et dernière étape à Rome. De quoi permettre aux coureurs de profiter des monuments et des paysages de la capitale italienne qui accueille d’ailleurs l’arrivée d’un Giro pour la quatrième fois seulement (précédemment en 1911, 1950 et 2009).

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239. L’étape la plus longue est de 239 km

Il en faut bien une longue aussi et pour cette saison elle est de 239 km entre Penne et Gualdo Tadino, 10e étape de cette 101e édition.

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2176. Le plus haut sommet est à 2176m d’altitude

Ce sera le toit de ce Giro 2018. Les coureurs devront grimper le Col delle Finestre, haut de 2176m, lors de la 19e étape entre Venaria Reale (Reggia) et Bardonecchia (Jafferau) longue de 181km. Un parcours compliqué avec au total quatre cols à gravir et une arrivée en altitude.

3546,2. Le Giro 2018 compte 3546,2 km à parcourir au total

Trois semaines de courses, 21 étapes et 3546,2 km à rouler pour les participants. Voilà le Tour d’Italie 2018. Avec une moyenne de 168,9 km par étape.

À lire aussi : le parcours complet de la 101e édition dévoilé

Vidéo – Présentation du parcours du Giro 2018

Voici le parcours complet de cette 101e édition du Giro du départ de Jérusalem jusqu’àl’arrivée à Rome.

Sondage – Quel chiffre est le plus significatif ou surprenant pour vous ?

Anna Sanchis (Wiggle-High5) prend sa retraite à 30 ans

C’est depuis son site internet que la talentueuse et jolie Anna Sanchis, âgée de 30 ans, a annoncé prendre sa retraite. La quadruple championne espagnole du contre-la-montre individuel a mis fin à une carrière longue de onze saisons dont cinq passées au plus haut niveau sous le maillot de l’équipe Wiggle-High5.

Pas de dossard en 2018 pour Anna Sanchis

Si, sur les réseaux sociaux, le coureuse âgée de 30 ans tout simplement publié un chaleureux et simple « Gracias », la raison de son arrêt à la compétition a été justifiée depuis son site internet. Dans un long courrier, la jeune femme, désormais maman, a expliqué souhaiter accorder une partie de son temps à sa famille, tout en conservant un pied dans le cyclisme.

A voir aussi : Transferts cyclisme 2017-2018

Extrait du site officiel de Anna Sanchis

Depuis son site internet, la jeune femme a publié un long courrier. Extrait :

« J’écris ces lignes avec excitation, nervosité et quelques regrets en même temps … Il est temps pour moi de dire au revoir à la compétition. J’ai vécu cette dernière saison cycliste différemment à cause de ma grossesse, et bien que j’ai pensé qu’après avoir eu ma petite fille je voudrais retourner à la compétition, maintenant la seule chose que je veux c’est être avec ma famille… J’ai consacré une décennie au cyclisme… Maintenant, je ne peux que remercier le cyclisme pour les valeurs acquises et qui vont sûrement m’aider dans ma nouvelle vie. Je tiens également à remercier tous ceux qui ont été à mes côtés pendant ces années et notamment Rochelle Gilmore (championne des jeux du commonwealth, propriétaire et fondatrice de Wiggle-High5) de m’avoir fait confiance ces dernières années et de m’avoir donné l’opportunité de faire partie de l’une des meilleures équipes cyclistes au monde. Je dis au revoir à la compétition. Maintenant je commence une nouvelle étape dans laquelle j’espère continuer à être liée au cyclisme et pouvoir transmettre aux plus jeunes la même passion. »

Voir l’article original sur son site internet (en espagnol)

Anna Sanchis pose pour cyclepassion.com

Comme beaucoup de ses jolies collègues féminines évoluant dans le peloton cycliste professionnel, Anna Sanchis a posé (en 2010) pour cyclepassion. Marion Rousse, mariée au champion cycliste français Tony Gallopin, ou encore Pauline Ferrand-Prevot ont elles aussi posé pour le célèbre calendrier sexy.

Sondage – Pour ou contre les calendriers sexy de cyclistes féminines ?

 

Christopher Froome gagnera le Giro 2018, mais pas le Tour de France

Je suppute, tu supputes, il/elle suppute, nous supputons, vous supputez, ils/elles supputent. Mercredi après-midi a été dévoilé le parcours du Giro 2018. Un jeune garçon qui faisait ses devoirs en jetant un oeil sur les news de TodayCycling l’a découvert crayon en bouche et rêvasseries imposées. Il conjugua sur une feuille de brouillon un verbe qui lui est venu en tête à propos de la participation de Christopher Froome au Tour d’Italie et au Tour de France la même année. Grand fan de Romain Bardet, il aimerait voir le français gagner la Grande Boucle et pense que le Britannique conjuguera le verbe fatiguer au présent de l’indicatif et à la première personne du singulier au mois de juillet.

https://twitter.com/chrisfroome/status/935916588997464064

Un écolier voit Christopher Froome gagner le Giro 2018, mais…

Des tartines recouvertes de confiture de figues faite maison et un verre presque à ras bord de jus d’orange attendaient l’écolier sur la table de la cuisine. Il regardait la pluie tomber par la fenêtre de sa chambre quand sa mère l’appela pour qu’il vienne goûter. L’hiver lui donne très peu d’émotions palpitantes par rapport à l’été. La saison de sa grande passion, le Tour de France. Sa course préférée aura lieu quand le calendrier scolaire aura totalement baissé ses volets et ceux des interrogations surprises. La prochaine Grande Boucle se déroulera du samedi 7 au dimanche 29 juillet 2018. Il faut qu’il patiente encore huit mois et six pour le Giro 2018. Pour lui cela ne fait aucun doute, Christopher Froome le gagnera face à n’importe quel adversaire. Si Tom Dumoulin s’aligne au départ, même s’il a vraiment de quoi l’inquiéter, il ne le remportera pas se convint le jeune garçon en tournant le dos à l’averse. Mais il a beaucoup moins de certitudes à propos d’un cinquième sacre du Britannique au Tour de France. En mordant dans une première tartine, la faute incombera à Eddy Merckx et Alberto Contador qui l’ont poussé à y participer, s’est-il dit. De la fatigue accumulée qui ne sera pas du pain bénit.   

#froomeaumurdeslamentations

Crédit photo : Giro d’Italia

Vidéo – Tom Dumoulin face à Christopher Froome au Giro d’Italia 2018 ?

@giroditalia

Ferando Gaviria et Julian Alaphilippe à la Colombia Oro y Paz

Pour sa première édition, la Colombia Oro y Paz (2.1) peut se targuer d’un plateau de haut niveau. Après Rigoberto Uran, Nairo Quintana, c’est au tour de Fernando Gaviria et Julian Alphilippe de s’ajouter à cette liste exhaustive.

Colombia Oro y Paz attire les meilleurs mondiaux

Rien que ça ! Quick-Step Floors va arriver en force sur la première édition de la Colombia Oro y Paz. Avec Fernando Gaviria, et Julian Alaphilippe, la formation belge affiche clairement ses ambitions. Pourtant, les épreuves classées en 2.1 ne sont pas nombreuses à avoir autant de grands noms. Pour ces deux têtes d’affiche, ce sera la course de rentrée après une longue préparation hivernale. L’occasion de se tester enfin en compétition et d’évaluer son niveau par rapport à la concurrence. Le Colombien qui évoluera à domicile aura pour mission de viser les victoires d’étapes. Pour son coéquipier français, l’objectif sera sans doute le classement général.

Quick-Step Floors, un statut à assumer

Sur ce nouveau-rendez colombien inscrit au calendrier mondial, son sprinteur Fernando Gaviria va être attendu au tournant. Même si ce n’est pas une épreuve majeure, se retrouver sans succès à l’issue de cette course par étapes serait forcément une déception. Après une saison cycliste 2017 réussie avec quatorze victoires, le sprinteur de la Quick-Step Floors aura forcément la pression à domicile. Elle sera évidemment moindre pour Julian Alaphilippe, mais cela restera tout de même un test intéressant. En pleine possession de ses moyens sur la fin de saison, le Français avait terminé en trombe avec notamment un seconde place sur le Tour de Lombardie. Les premiers coups de pédale permettront de voir son niveau de forme du moment.

Site officiel de Quick-Step Floors

Mauro Vegni (directeur Giro) dément le versement d’une prime à Chris Froome

Depuis la présentation du Giro ce mercredi et la confirmation de la présence de Chris Froome pour cette édition 2018, une rumeur est apparue. Elle concerne le versement d’une prime au Britannique pour s’assurer sa présence. Mauro Vegni, le directeur de la course, a démenti ce bruit de couloir.

Mauro Vegni « nie catégoriquement » le versement d’une prime

Pour certains, la participation de Chris Froome au Giro est trop belle pour être vraie. D’ailleurs certains journaux comme CyclingWeekly ou encore De Telegraaf parlaient d’un probable versement d’une prime pour faire venir le Britannique. Celle-ci s’élèverait à 2 millions d’euros d’après les rumeurs. Dans une interview accordée à CyclingNews, le directeur du Giro, Mauro Vegni a mis les choses au clair. « Une prime de départ pour Froome ? Je nie catégoriquement ça. Des suppositions pareilles dans les médias crées des problèmes pour nous avec les autres coureurs. Imaginez si un autre coureur vient et me dit : « De Telegraaf a écrit que vous aviez donné quelque chose à Froome, et moi alors ? » J’ai toujours discuté avec les équipes. Je n’ai pas parlé personnellement à Chris Froome, j’ai juste parlé à Dave Brailsford. »

« C’est important pour le Giro d’avoir Froome »

Une fois la question de la prime passée, Mauro Vegni a encensé la venue de Chris Froome sur ce Giro. « Je pense que c’est important pour le Tour d’Italie et pour Froome qu’il ait décidé de participer. C’est bien pour la course et ça donnera encore plus de visibilité à l’international. C’est bien aussi pour Froome car il peut essayer de gagner les trois Grands Tours d’affilée. »

Le directeur du Giro, sûrement encore un peu énervé, a même utilisé cette réponse comme un contre-pied à la rumeur de la prime. « Je pense que c’est ça la vraie raison qui a décidé Froome de courir. J’ai lu d’autres choses mais j’aimerais savoir d’où ils sortent ça. Froome a gagné le Tour et la Vuelta cette année. Je ne pense pas qu’un grand champion prête réellement attention au nombre de Grands Tours qu’il gagne, il veut juste gagner. »

Video – Chris Froome peut faire le triplé

Sondage – Croyez-vous à cette rumeur sur Chris Froome ?

Dave Brailsford (manager Team Sky) veut faire le triplé Tour, Vuelta, Giro

Avec la confirmation de la participation de Chris Froome pour le prochain Giro, c’est un nouveau challenge qui attend le Team Sky et son manager Dave Brailsford. Dans son viseur, le triplé Tour, Vuelta, Giro.

Dave Brailsford veut faire le triplé et gagner le Tour derrière

La Sky va-t-elle réussir son pari du triplé Tour, Vuelta, Giro ? Et ensuite remporter encore le Tour ? En tout cas son manager Dave Brailsford y croit. Le Britannique sait que Christopher Froome, qui a confirmé sa participation au Giro ce mercredi, a les qualités et les ressources nécessaires pour réaliser cette exploit. « On va emmener Chris au Giro avec l’objectif de gagner trois Grands Tours consécutifs pour ensuite aller en France pour remporter le Tour » explique-t-il sur le site de la Sky. Il précise que « Chris s’est imposé comme l’un des meilleurs de notre sport. Il est certainement l’un des compétiteurs les plus féroces et les grands compétiteurs acceptent les grands challenges. » Le message est clair ne tout cas.

La Sky va mettre Froome dans les meilleures dispositions

Dave Brailsford a bien réfléchi avant de prendre cette décision. « C’est quelque chose que nous avons regardé en détail en tant qu’équipe. Quelques-uns des meilleurs coureurs ont tenté de gagner le Giro et le Tour dans la même saison mais ils sont peu à avoir réussi, donc c’est un challenge pour lequel on a énormément de respect. Mais ce sont des défis comme celui-là qui reflètent ce que nous sommes en tant qu’équipe – fixer des objectifs ambitieux, les préparer correctement et être prêts à tout mettre en œuvre. »

La préparation s’annonce donc studieuse pour l’équipe Britannique et son manager qui est impatient de démarrer cette nouvelle saison. « Nous sommes vraiment excités pour 2018. C’est une nouvelle motivation pour tout l’équipe et tous ceux qui suivent notre sport peuvent être excités par ça aussi ». À Chris Froome de montrer qu’il a les épaules pour ce challenge et réussir un triplé qui n’a pas été réalisé depuis Bernard Hinault en 1982-1983.

Fiche équipe

À lire aussi : Giro 2018 : le parcours complet de la 101e édition dévoilé

Sondage – La Sky pourra-t-elle faire le triplé et ensuite gagner le Tour de France ?

Giro 2018 : l’Etat israélien en colère contre l’organisation

Partenaire pour la première fois de son histoire du Giro 2018, Israël a menacé de se retirer de cette course cycliste. En cause, la notion de Jérusalem-Ouest inscrite sur la carte du parcours de cette 101e édition. Un conflit dont se serait bien passer RCS Sport, la société organisatrice.

Polémique sur le Giro 2018

« À Jérusalem, la capitale d’Israël, il n’y a pas d’est ou d’ouest. il n’y a qu’un seul Jérusalem unifié. Si l’écriture ne change pas, le gouvernement israélien ne sera pas partenaire de l’événement » Cette annonce commune du Ministère des Sports et du tourisme d’Israël fait suite à la présentation du parcours du Giro 2018. En découvrant une après l’autre, les différentes étapes qui composaient le tracé, l’organisation indiquait un chrono avec la notion de Jérusalem-Ouest. Depuis, l’Etat qui va accueillir le Grand Départ lance la menace de rompre tous les contrats en vigueur si rien n’est changé rapidement. Les dernières heures ont été quelque peu agitées.

La carte du Giro 2018 modifié

La société organisatrice RCS Sport n’a pas tardé à réagir et à s’excuser. S’appropriant l’erreur, le mot Jérusalem Ouest depuis ce matin est retiré pour laisser place à Jérusalem, comme cela devait être initialement, selon l’Etat israélien. « RCS Sport tient à préciser que le départ du Giro d’Italia 2018 sera donné de la ville de Jérusalem. Lors de la présentation du parcours 2018, certains contenus techniques disposaient de la mention « Jérusalem Ouest », étant donné que la course se déroulera logistiquement dans cette zone de la ville. Ce libellé particulier, dépourvu de toute valeur politique, a été retiré de tout document relatif au Giro d’Italia. » 

En tout cas, après la présentation du Giro 2018 dans son intégralité, ça ne pouvait pas plus mal commencer. La maladresse vite réparée de la part de l’organisation va faire retomber cette affaire , mais il était largement possible de s’en passer. Maintenant, RCS Sport est encore plus prévenu qu’auparavant, les erreurs devront être évitées jusqu’au Grand Départ de Jérusalem. Ce sera un contre-la-montre disputé dans la capitale du pays mais qui ne passera pas par la vieille ville. Cette première historique aura bel et bien lieu le 4 mai prochain.

Site officiel du Giro 2018

Paris-Roubaix, priorité de Tony Martin pour la saison 2018

En 2018, Tony Marin (Katusha-Alpecin) a décidé de faire de Paris-Roubaix sa priorité. Il souhaite remporter l’épreuve à laquelle il n’a participé que deux fois en 2016 et 2017.

Paris-Roubaix comme but ultime pour Tony Martin

Tony Martin a donc décidé de cocher la case du 8 avril 2018 sur son agenda. Une date importante pour les spécialistes de classiques avec Paris-Roubaix. Dans un entretien pour le site Cyclist, l’Allemand a été très clair. « Pour moi, mon calendrier de course sera plus ouvert la saison prochaine mais personnellement, je suis impatient pour Paris-Roubaix et pour réaliser une bonne performance au printemps ». Le quadruple champion du monde de contre-la-montre en a donc fait son objectif prioritaire pour la saison à venir.

« Partir devant très tôt et rouler à son rythme », le scénario parfait selon Martin

Avec seulement deux participations à la « reine des classiques » en 2016 et 2017 sans gros résultats, l’expérience de Tony Martin dans cette épreuve semble limitée. Cependant il veut utiliser ce petit acquis pour élaborer son plan. L’Allemand a d’ailleurs une stratégie en tête. « Le scénario parfait pour moi serait de sortir du peloton le plus tôt possible, être seul et instaurer mon propre rythme ». Venant d’un spécialiste du chrono et qui plus est bon rouleur, cela est tout à fait logique et jouable.

Il reste néanmoins persuadé que le facteur chance a un impact très important sur le Paris-Roubaix. « Tu as besoin d’être chanceux en ayant aucune crevaison ou chute. En plus il y a tellement de façons différentes de remporter la course ». Personne ne pourra lui donner tort. Ce n’est pas pour rien que cette épreuve est surnommée « l’enfer du Nord ». En tout cas si Martin atteint son objectif, il pourra alors aborder la suite de la saison avec le plein de confiance. Surtout avec son nouveau partenaire au sein de Katusha-Alpecin, Marcel Kittel, pour qui il sera d’une grande aide sur les sprints. Sans oublier la 9e étape du Tour de France  entre Arras et Roubaix, pour laquelle Martin pourrait jouer la victoire.

Fiche du coureur

Vidéo – Présentation 9e étape du Tour de France entre Arras et Roubaix

Sondage – Tony Martin peut-il remporter Paris-Roubaix ?

Giro 2018 : une dernière semaine de course en apothéose

Après deux semaines de course, les coureurs du Giro 2018 auront parcouru déjà une grande partie du parcours. Mais ces derniers jours de compétition sont l’occasion de faire les ultimes différences. Cette dernière semaine promet une lutte haletante pour le classement général final. Tout faux-pas sera préjudiciable.

Un chrono et de la haute montagne pour finir le Giro 2018

Etape 16 – 22 mai : Trento – Rovereto (34,5 km) – contre-la-montre individuel

A part le chrono d’ouverture, c’est le seul effort solitaire de cette 101e édition ! Avec seulement 44 kilomètres au total de contre-la-montre, les rouleurs auront peu de temps pour faire des différences face à des non-spécialistes. Mais toutes les occasions restent bonnes à prendre. Sur ces 34 kilomètres entre Trento et Rovereto, il est possible de reprendre du temps sur ses adversaires directs, et de faire parler ses qualités.

Etape 18 – 24 mai : Abbiategrasso – Prato Nevoso (196 km) – montagne

C’est le début du triptyque montagneux ! Sur cette dernière partie du Giro 2018, trois étapes de montagne vont s’enchaîner, la seule fois durant ces trois semaines. La récupération risque d’être un élément considérable. Cela va commencer par une étape avec une montée unique, celle de Prato Nevoso. Certes, pas simple, elle n’a rien à voir avec les deux qui vont suivre. Pas certain que cette étape occasionne de véritables écarts.

Etape 19 – 25 mai : Venaria Reale (Reggia) – Bardonecchia (Jafferau) (181 km) – haute montagne

Terrifiant ! Ce dix-neuvième opus est l’un des plus terribles de cette édition ! Durant cette journée de 181 kilomètres, les coureurs seront confrontés au Colle delle Finestre, qui sera le point le plus élevé du Giro 2018 à 2178 mètres d’altitude. Avec sa portion non goudronnée sur la deuxième partie, cela promet énormément. Sans oublier la montée de Sestrière qui va suivre. Avant de se diriger pour ce qui reste du peloton vers Bardonecchia et son arrivée au sommet. Une grande étape de montagne dans la pure tradition italienne.

Etape 20 – 26 mai : Susa – Cervinia (214 km) – haute montagne

C’est l’ultime opportunité de s’illustrer ! Le Tour d’Italie a pris l’habitude sur l’avant-dernier jour de disputer une énième étape de haute montagne. Et à coup sûr, elle sera de nouveau terrible pour tous les organismes. La distance loin d’être anodine (214 km), mais encore plus son profil fait froid dans le dos. Sur les 75 derniers kilomètres, quasiment plus un mètre de plat. Il faudra grimper à la suite le Col Tsecore, le Col St. Pantaléon et Cervinia pour conclure. Ce sera la dernière opportunité de faire basculer le classement général en sa faveur et de s’offrir un succès de prestige.

Site officiel du Giro 2018

Vidéo – Présentation du parcours du Tour d’Italie 2018

Quatre étapes décisives pour le classement général ! Voilà comment est dessiné le tracé de la dernière semaine du Giro 2018. Mis à part deux journées plus tranquilles, le reste promet d’être haletant. Il peut se passer quelque chose de majeur quasiment tous les jours sur cette dernière partie de ce Grand Tour. Jusqu’à l’avant-dernier jour, rien ne sera fait.

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Sondage : Qu’attendez-vous de cette troisième semaine ?

Giro 2018 : une seconde semaine de tous les dangers

Comme dans tous les Grands Tours, la première semaine du Giro 2018 va servir à dessiner une première hiérarchie au classement. Mais à la fin de cette seconde, ils seront une majorité à avoir perdu toutes leurs illusions. Les grimpeurs, mais aussi les baroudeurs et les sprinteurs vont pouvoir s’exprimer sur leurs terrains de prédilection. Il y en aura pour tous les goûts.

Giro 2018 : des étapes cruciales

Etape 11 – 16 mai : Foligno/Assisi – Osimo (156 km) – valloné

Les apparences sont parfois trompeuses ! C’est une étape qui ne paraît pas très difficile sur la papier, mais elle est très piégeuse. La partie pour se diriger vers Osimo est loin d’être plate avec notamment le mur de Filottrano (13-14 %). Mais surtout les derniers kilomètres ne seront pas de tout repos. Véritable arrivée casse-patte, des secondes précieuses, voire davantage pourraient s’envoler.

Etape 14 – 19 mai : San Vito al Tagliamento – Monte Zoncolan (181 km) – haute montagne

C’est simple, tout le monde l’attend ! Cette quatorzième étape du Giro 2018 est l’une des principales attractions. Le profil est à vrai dire hallucinant, et fait déjà peur à plus d’un coureur. En arrivant au sommet du Monte Zoncolan, une des plus dures ascensions d’Europe, il y en aura de partout, c’est une certitude. Mais en plus, des cols précédents auront déjà fait leur travail. Une journée tout simplement dantesque où le vainqueur final devrait émerger.

Etape 15 – 20 mai :  Tolmezzo – Sappada (176 km) – montagne

Après le Monte Zoncolan, les coureurs pensaient souffler un peu, c’est raté. Dès le lendemain, il va falloir remettre ça pour une nouvelle journée en montagne. Peut-être moins difficile sur le papier, il en reste pas moins que les efforts de la veille et les 176 kilomètres du jour vont produire leurs effets. Avec le Passo Tre Croci, mais surtout l’enchaînement final Passo di Sant’Antonio, Costalissoio et Sappada, le parcours permet de faire de nouvelles différences.

Site officiel du Giro 2018

Vidéo – Présentation du parcours du Tour d’Italie 2018

La deuxième semaine du Giro 2018, un moment important c’est certain. Mais elle ne sera pas décisive à moins qu’un coureur comme Christopher Froome écrase déjà tout suspense, car le plus dur va arriver. La troisième semaine peut encore largement modifier la hiérarchie établie après quinze jours de course.

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Sondage : Quelle est votre étape favorite de la seconde semaine ?

Giro 2018 : que pensent les coureurs du parcours ?

Dévoilé ce mercredi, le parcours du Giro 2018 a l’air de satisfaire beaucoup de coureurs. Voici les réactions de certains d’entre eux, qui n’ont pour la plupart pas confirmé leur participation.

Thibaut Pinot (FDJ) : « C’est un super beau parcours »

Thibaut Pinot, quatrième l’année dernière sur le Tour d’Italie, a été conquis par les routes que ce Giro propose. Il l’a expliqué dans une longue interview pour Ouest-France : « Je suis agréablement surpris. C’est un super beau parcours. Encore une fois pour un Giro. Une fois qu’on quitte Israël, on enchaîne directement les étapes de moyenne et de haute montagne. Et après, les deux-trois dernières étapes de montagnes sont assez impressionnantes. Au total, il y a huit arrivées au sommet, ce qui correspond à la moyenne du Giro, et c’est une bonne chose. Ce sont ces étapes-là qui me conviennent, et quand on en a huit, tu peux jouer la victoire sur presque une sur deux »

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Tom Dumoulin (Sunweb) : « Pas adapté pour moi »

Le tenant du titre, Tom Dumoulin, laisse planer le doute quant à sa possible participation et la défense de son maillot rose mais il est satisfait de ce qui lui a été présenté ce mercredi comme relaté par SpazioCiclismo: « Le parcours est fantastique avec des épreuves de contre la montre vraiment intéressantes. Mais ni le Tour de France ni le Giro sont tout à fait adapté pour moi, mais nous verrons. Je pense que les grimpeurs et les coureurs les plus complets ont de bonnes chances de gagner. Je ne regarde pas les autres coureurs pour voir quelle course je vais faire, je vais juste choisir le parcours qui correspond le mieux à mes qualités. »

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Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) : « Un Giro bien distribué »

Double vainqueur de l’épreuve en 2013 et 2016, Vincenzo Nibali a loué cette édition 2018 du Giro. Le « Requin de Messine » sait déjà où le tour d’Italie va se jouer. « C’est un parcours équilibré. En parlant des ascensions, nous ferons face à une difficulté croissante sue la première. Je connais très bien Montevergine di Mercogliano, c’est une montée très rapide avec des virages serrés. Je ne connais pas Campo Imperatore cependant mais il y a une pente très difficile. Après ce sera un peu plus difficiles quand on arrivera à Zoncolan, Cervinia et Jafferau, qui sont pour moi les trois étapes clés du Giro. Quant au chrono, je pense que le kilométrage est bon pour les deux. Le Giro est bien distribué »

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Fabio Aru (UAE Team Emirates) : « Belle et intéressante »

Deuxième du Giro en 2015 et récent 5e du Tour de France, Fabio Aru y voit une opportunité de briller. La course possède des aspects qui pourraient lui donner un avantage.  « Je dois bien l’étudier, je la vois si belle et intéressante et il y a des ascensions que je connais bien, il y a aussi deux chronomètres, un pour les spécialistes qui ne me convient pas et un autre avec des montées qui correspondent davantage à mes caractéristiques » a t-il détaillé au journal italien Il Messaggero.

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À lire aussi : la présentation détaillée du parcours du Giro 2018

Vidéo – Présentation du parcours du Giro 2018

Le parcours du Tour d’Italie a été dévoilé ce mercredi. Si vous l’avez raté, voici la vidéo de présentation des 21 étapes.

Sondage – Qui de ces quatre coureurs aurait le plus de chances de remporter le Giro 2018 ?

Les moments clés de la première semaine du Giro 2018

Pendant plus de trois semaines sur le Giro 2018, les difficultés seront nombreuses avant d’arriver en rose dans les rues de Rome. Pour la première semaine, c’est un démarrage en douceur avant d’entamer la montagne et les premiers cols. Voici en détail les instants importants des premiers jours de course de la 101e édition.

Giro 2018 : les premiers rendez-vous pour le général

Etape 1 – 4 mai : Jérusalem (9,7 km) – contre-la-montre individuel

Un premier moment important sur le Giro 2018 ! Dès la première étape, les favoris ne devront pas se louper pour ne pas perdre trop de temps au général. Même si le chrono individuel de Jérusalem est court en faisant un peu moins de 10 kilomètres, attention aux pièges. Sur un parcours technique dans les rues de la ville israélienne, certains coureurs pourraient déchanter. Une belle occasion en tout cas pour les spécialistes de creuser quelques écarts, et surtout d’être le premier maillot rose.

Etape 6 – 10 mai : Caltanissetta – Etna (163 km) – montagne

La haute montagne à l’honneur ! Dès le sixième jour de course, certains pourraient perdre définitivement le Giro 2018. Après des étapes de plaine et vallonnées, les choses sérieuses débutent. Avec une arrivée au sommet de l’Etna, aucune défaillance ne sera pardonnée sur les 25 kilomètres d’ascension. Ce n’est pas la montée la plus difficile, ni la plus raide de cette édition, mais elle peut tout à fait provoquer quelques dégâts.

Etape 8 – 12 mai : Praia a Mare – Montevergine di Mercogliano (208 km) – montagne

Moins difficile que l’arrivée au sommet de l’Etna, Montervergine di Mercogliano n’en reste pas moins une étape importante. Cependant, au vu des pentes de cette montée, il n’est pas certain d’assister à un véritable écrémage. Mais c’est souvent là où on s’y attend le moins que les surprises arrivent. A coup sûr, cette deuxième étape se terminant au sommet va valoir le coup d’œil.

Etape 9 – 13 mai : Pesco Sannita – Gran Sasso d’Italia (224 km) – haute montagne

Pour conclure la première semaine, il va falloir du courage ! Après l’étape de Montevergine, l’enchaînement par une étape de montagne plus corsée pourrait s’avérer fatal pour certains prétendants au général. Sur une longueur de 224 kilomètres, les principales difficultés sont concentrées sur la fin de parcours. La portion finale vers Gran Sasso d’Italia devrait provoquer une sélection après une énième journée éprouvante.

Site officiel du Giro 2018

Vidéo – Présentation du parcours du Tour d’Italie 2018

Dès la première semaine, les coureurs seront dans le vif du sujet. Le classement général devrait rapidement se décanter, et l’influence du chrono d’ouverture devrait être minime. Pour les sprinteurs, il ne faudra rater les occasions. Trois étapes semblent être dans leurs cordes.

Sondage : Que préférez-vous dans cette première semaine ?

Christopher Froome au départ du Giro d’Italia 2018 !

Attendu depuis 2010 sur les routes italiennes, Christopher Froome va participer de nouveau au Tour d’Italie. C’est un vrai événement sachant que c’est le dernier Grand Tour qui manque au palmarès du Britannique de la Team Sky.

Christopher Froome met fin au suspense

Il va le faire ! Christopher Froome sera bien au Grand Départ du Giro 2018 à Jérusalem. C’est lui-même qui l’a annoncé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. C’est donc aussi la fin d’un suspense qui durait depuis plusieurs semaines. Allait-il venir ou pas ? En tout cas, c’était le souhait des organisateurs, et leur vœu a été exaucé. C’est une décision lourde de sens car la participation certaine du Britannique va sans doute donner une dimension supplémentaire à cette 101e édition. Le quadruple vainqueur du Tour se place évidemment comme le favori numéro 1. Huit années exactement après, il va faire son retour. Ce qui pourrait inciter d’autres coureurs comme Tom Dumoulin ou Vincenzo Nibali a officialisé leur présence au printemps prochain.

Un pas de plus dans l’Histoire ?

A l’heure actuelle, le Giro est le dernier Grand Tour manquant au palmarès impressionnant de Christopher Froome. Déjà vainqueur à quatre reprises du Tour et pour la première fois de la Vuelta en septembre dernier, son compteur pourrait encore augmenter. Mais le défi qui s’annonce devant lui est immense. Après avoir effectué le doublé Tour de France-Tour d’Espagne cette année, le premier depuis Bernard Hinault, le Britannique va courir après un autre objectif. Succéder à Marco Pantani en gagnant la même année le Tour d’Italie et le Tour de France. En 2018, le symbole est d’autant plus fort que cela fera pile vingt ans. Ce serait aussi un exploit monumental, car il rejoindrait un groupe de six coureurs à avoir remporté tous les Grands Tours en carrière. Le Giro 2018 est rempli d’enjeux pour Christopher Froome, qui peut faire sa place dans l’Histoire.

https://twitter.com/chrisfroome/status/935916588997464064

A lire aussi : La Réaction de Christopher Froome

Vidéo – Présentation du parcours du Tour d’Italie 2018

Sondage : Chris Froome va t-il remporter le Giro 2018 ?

Giro 2018 : le parcours complet de la 101e édition dévoilé

Après plusieurs mois d’attente, le parcours du Giro 2018 a été enfin dévoilé dans son intégralité. Cette édition s’élancera le 4 mai prochain d’Israël par un contre-la-montre individuel à Jérusalem, avant de revenir trois jours plus tard en Italie jusqu’à son terme à Milan, le 27 mai.

Les 21 étapes du Giro 2018

Etape 1 – 4 mai : Jérusalem (9,7 km) – contre-la-montre individuel

Etape 2 – 5 mai : Haifa – Tel Aviv (167 km) – plaine

Etape 3 – 6 mai : Be’er Sheva – Eilat (229 km) – plaine

Etape 4 – 8 mai : Catania – Caltagirone (191 km) – valloné

Etape 5 – 9 mai : Agrigento – Santa Ninfa (152 km) – moyenne montagne

Etape 6 – 10 mai : Caltanissetta – Etna (163 km) – montagne

Etape 7 – 11 mai : Pizzo Calabro – Praia a Mare (159 km) – plaine

Etape 8 – 12 mai : Praia a Mare – Montevergine di Mercogliano (208 km) – montagne

Etape 9 – 13 mai : Pesco Sannita – Gran Sasso d’Italia (224 km) – haute montagne

Etape 10 – 15 mai : Penne – Gualdo Tadino (239 km) – valloné

Etape 11 – 16 mai : Foligno/Assisi – Osimo (156 km) – valloné

Etape 12 – 17 mai : Filottrano – Imola (213 km) – plaine

Etape 13 – 18 mai : Ferrara – Nervesa della Battaglia – plaine

Etape 14 – 19 mai : San Vito al Tagliamento – Monte Zoncolan (181 km) – haute montagne

Etape 15 – 20 mai :  Tolmezzo – Sappada (176 km) – montagne

Etape 16 – 22 mai : Trento -Rovereto (34,5 km) – contre-la-montre individuel

Etape 17 – 23 mai : Riva del Garda – Iseo (155 km) – plaine

Etape 18 – 24 mai : Abbiategrasso – Prato Nevoso (196 km) – montagne

Etape 19 – 25 mai : Venaria Reale (Reggia) – Bardonecchia (Jafferau) (181 km) – haute montagne

Etape 20 – 26 mai : Susa – Cervinia (214 km) – haute montagne

Etape 21 – 27 mai : Roma – Roma (118 km) – plaine

Site officiel de la course

Armstrong autorisé à utiliser l’argument « tout le monde se dopait » lors de son procès

Lance Armstrong fait une nouvelle fois parler de lui. Ce mardi, l’ancien coureur a obtenu, de la part du juge en charge de l’affaire, le droit d’utiliser comme défense le « tout le monde se dopait » lors de son procès contre le gouvernement fédéral qui se tiendra le 6 mai prochain. Une sorte de petite victoire pour l’américain.

Le gouvernement fédéral n’a pas eu gain de cause

C’est une nouvelle bataille gagnée par Lance Armstrong face au gouvernement fédéral. Après avoir obtenu le report de son procès (il aura lieu le 6 mai prochain), l’Américain a obtenu l’autorisation d’utiliser son « tout le monde se dopait » pour sa défense. C’est le juge en charge de l’affaire, Christopher Cooper, qui a donné sa permission rapporte USA Today et il a donné ses raisons. « La nature endémique de l’utilisation de produits dopants dans le cyclisme crée une déduction possible que le gouvernement était au courant de l’utilisation répandue de ces produits, a expliqué le juge avant d’ajouter que cela, combiné avec l’échec du gouvernement pour prendre des mesures afin examiner n’importe quel dopage potentiel d’Armstrong avant l’entrée dans un accord de sponsoring, augmenterait de la même façon une déduction possible que l’US Postal ne s’est pas particulièrement soucié de l’utilisation de produits dopants par Armstrong. »

Cooper a tenu à mesurer l’importance de cet argument. « Que tous les autres utilisent des produits dopants ne dit rien quant au rôle d’Armstrong sur le fait qu’il ait présenté de fausses déclarations au gouvernement. En tant que tel, la preuve n’est pas admissible en tant que causalité ». L’avocat d’Armstrong, Elliot Peters, s’en est tout de même félicité via un communiqué transmis à USA Today.. « Nous sommes très satisfaits de la décision prise par le juge ».

Cette nouvelle vient prendre à contre pied le gouvernement fédéral qui avait demandé à ce que cette défense ne soit pas utilisable par Lance Armstrong pour ne pas le laisser mettre « le monde du cyclisme devant le tribunal ».

L’US Postal lui réclame 32,5 millions de dollars

L’ancienne équipe de l’Américain, l’US Postal, réclame 32,5 millions de dollars qu’elle aurait versée pour sponsoriser l’équipe entre 2000 et 2004. Cependant, la somme en jeu dans cette affaire pourrait être de 100 millions de dollars s’il est avéré que la somme a été obtenu de façon frauduleuse. L’avocat d’Armstrong, Peters, explique, toujours dans le communiqué transmis à USA Today, qu’il « est interdit à l’US Postal d’utiliser l’argument que le sponsoring n’avait aucune valeur et doit au contraire essayer de prouver que les révélations de 2013 lui ont fait du tort au-delà des nombreux bénéfices qu’elle a retiré du sponsoring au cours des années précédentes ». Après ces différentes batailles, la guerre s’annonce donc rude entre les parties, le 6 mai prochain.

Lotto NL-Jumbo prépare ses coureurs pour le Tour de France 2018

Après avoir remporté deux étapes sur la dernière édition du Tour de France, la Lotto NL-Jumbo pense déjà à l’échéance de juillet prochain. Selon les informations révélées par le média néerlandais Telesport, la formation néerlandaise aurait déjà fait ses choix.

Lotto NL-Jumbo, le Tour en tête

Le Tour de France est un rendez-vous majeur dans une saison pour n’importe quelle équipe. Pour Lotto NL-Jumbo notamment, il se prépare déjà maintenant. Selon Telesport, elle n’a pas tardé à faire son effectif de huit coureurs. Parmi eux, il devrait y avoir les deux vainqueurs d’étapes en 2017, Primoz Roglic et Dylan Groenewegen. Le Néerlandais avait dû attendre la dernière étape pour lever les bras, c’était sur les Champs-Elysées. Une victoire référence pour un sprinteur, sa première sur la Grande Boucle. Tout comme son coéquipier slovène qui s’était imposé sur la dix-septième étape à Serre-Chevalier au terme d’une échappée victorieuse. Spécialiste du contre-la-montre, mais grimpeur en pleine progression, il pourrait changer de statut en 2018.

Un problème de leadership

Cependant, ce n’est pas certain que l’ancien sauteur à ski puisse avoir la certitude d’être un leader pour le classement général. Il devrait sans doute partager ce rôle avec Steven Kruijswijk. Mais les belles promesses entrevues sur le Giro 2016 avec une quatrième place finale, dont plusieurs jours en rose, ont laissé place à une saison en demi-teinte. Neuvième du général de la Vuelta 2017 reste son principal fait marquant de ces derniers mois. Pour accompagner ces trois têtes d’affiche, les Néerlandais Lars Boom, Jos van Emden, Timo Roosen, Koen Bouwman et Robert Gesink sont ceux qui tiennent la corde. A part changement au cours de la saison à cause d’une blessure éventuelle ou autre, ce sont ces huit coureurs qui devraient être au Grand Départ le 7 juillet prochain.

Fiche de l’équipe

Saison controversée pour Gianni Moscon : « Mon image en a souffert »

La saison 2017 a été plus que controversée pour Gianni Moscon. Entre les propos racistes envers Kévin Reza, une disqualification des championnats du monde de Bergen et une possible implication dans la violente chute de Sébastien Reichenbach, l’Italien a eu fort à faire en dehors du vélo en lui-même. Comment le coureur de la Team Sky a-t-il vécu cette saison ?

Une saison controversée pour Gianni Moscon

Lors du Tour de Romandie, Gianni Moscon a tenu des propos racistes envers Kévin Reza (FDJ). A l’arrivée, le ton entre les deux hommes est monté mais dès le lendemain, l’Italien de la Team Sky est allé au bus de la FDJ pour s’excuser auprès du Français. L’équipe britannique quant à elle, avait suspendu son coureur pendant six semaines.

Aux Championnats du Monde de Bergen, il a été disqualifié pour s’être abrité longuement derrière les voitures. Victime d’une chute dans l’avant dernier tour, il avait rapidement regagné la tête de la course grâce aux véhicules. Une décision sans conséquence puisqu’il s’était classé 29ème de l’épreuve.

Enfin, lors des Trois Vallées Varésines en fin de saison, Gianni Moscon aurait été impliqué dans la violente chute de Sébastien Reichenbach. Selon grimpeur de la FDJ, le coureur de la Sky aurait eu un comportement dangereux envers lui, provoquant sa chute. Une enquête est d’ailleurs en cours suite à la plainte déposée par le coureur suisse et son équipe. L’affaire est donc entre les mains de la justice.

Gianni Moscon : « Mon image en a souffert »

C’est donc avec une image ternie aux yeux d’une partie du peloton et du grand public que Gianni Moscon aborde la saison 2018. « Rien d’irrégulier n’est arrivé dans l’affaire Reichenbach » explique le principal intéressé à La Gazzetta dello Sport. « Je suis fâché qu’il ait tout de suite lancé ces accusations. Je vais voir comment me débrouiller parce que mon image en a souffert. Ce sont des choses qui vous aident à grandir. Quand je suis en pleine compétition, je ressens l’adrénaline. Peut-être que c’est pour cela que j’ai des résultats. C’est comme si j’étais en transe. Je me transforme sur le vélo mais je ne suis pas une mauvaise personne. J’apprendrai à mieux gérer certaines dynamiques. Avec Reza, j’ai dit quelque chose que je n’aurais pas dû, je l’ai admis, et je me suis excusé tout de suite. »

Auteur d’une belle saison, marquée par une prometteuse 5ème place à Paris-Roubaix puis un titre de champion d’Italie du contre-la-montre, il s’est montré très impressionnant sur la Vuelta au cours de laquelle il a largement contribué au succès de son leader, Chris Froome. Victime de son succès, l’équipe Sky a essuyé de nombreuses critiques. « Je n’accepte pas que les gens disent que nous sommes arrogants. Tout le monde fait son travail. Les autres équipes sont jalouses. Nous travaillons de façon très scolaire et ce n’est pas apprécié », conclut Gianni Moscon.

En 2018, l’Italien vise principalement les classiques printanières, dont Paris-Roubaix, et devrait participer à son premier Tour de France.

A LIRE : G. Moscon, taille patron dans le Team Sky pour 2018

Simon Gerrans relance sa carrière grâce à Richie Porte (BMC)

Décidé à mettre un terme à sa carrière au terme de la saison, Simon Gerrans a finalement décidé de rempiler pour une saison supplémentaire avec la BMC Racing Team. L’Australien, qui porte les couleurs d’Orica-Scott depuis 2012, explique que c’est Richie Porte qui a pris contact avec lui, le convainquant ainsi de signer un contrat avec l’équipe américaine.

Richie Porte fait appel à Simon Gerrans

Alors qu’il envisageait de prendre sa retraite à la fin de la saison, Simon Gerrans a reçu un appel de Richie Porte lui proposant de le rejoindre à la BMC Racing Team en 2018. Le leader australien voit en son compatriote un solide capitaine de route, utile dans sa quête au maillot jaune sur le Tour de France.

« Richie Porte a été le premier membre de la BMC à me contacter », explique Simon Gerrans au Herald Sun. « J’étais flatté car il pense que je peux lui apporter quelque chose la saison prochaine, notamment sur le Tour de France, son principal objectif. Il a ensuite parlé avec la direction de l’équipe qui a rapidement été d’accord. C’est une perspective vraiment excitante d’être là et d’épauler Richie Porte sur les courses à étapes. Par ailleurs, j’aurai également ma carte à jouer sur certaines courses d’une journée. Avoir la confiance d’une équipe est l’un des ingrédients principaux pour gagner des courses. Je pense que je peux encore lever les bras au plus haut niveau. »

A LIRE : S. Gerrans signe chez BMC pour la saison 2018

Une saison 2017 difficile avec Orica-Scott

Simon Gerrans sort d’une saison difficile avec Orica-Scott. Bien qu’il ait tourné autour à plusieurs reprises (2ème du championnat d’Australie sur route, de la Cadel Evans Great Ocean Race et du Tour de Norvège), il n’a obtenu aucune victoire cette année. Par ailleurs, alors qu’il n’avait manqué aucune édition du Tour de France depuis 2010, l’Australien a été écarté par son équipe cette saison. Un coup dur pour le moral. « Nous avions quelques différents avec Orica-Scott. Il était temps que nous nous séparions. Je ne suis pas allé chercher une nouvelle équipe et j’envisageais de mettre un terme à ma carrière. Cette offre de la BMC a donc été la bienvenue, je ne pouvais pas refuser », conclut le principal intéressé.

A 37 ans, Simon Gerrans possède un solide palmarès. Parmi ses victoires de prestige, on retrouve Milan San Remo, Liège-Bastogne-Liège, deux GP de Québec, le GP de Montréal, Plouay, deux étapes du Tour de France, une Giro et de la Vuelta et quatre éditions du Tour Down Under.

Le programme de courses d’Edvald Boasson Hagen dévoilé

De retour au premier plan cette saison, Edvald Boasson Hagen va devoir répondre aux attentes placées en lui pour 2018. Dans son calendrier provisoire, deux axes principaux se dégagent : les flandriennes et le Tour de France.

Edvald Boasson Hagen, coureur à suivre

Et si la saison cycliste 2018 était la sienne ? Auteur de bons résultats sur les derniers mois de compétition, le Norvégien est revenu à son meilleur niveau. C’est un fait, mais il manque toujours une très grande classique à son palmarès malgré 66 succès depuis le début de sa carrière. Un total démontrant que le coureur de la Dimension Data est habitué à gagner, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Vainqueur à un reprise de Gand-Wevelgem, de la Cyclassics Hamburg, et de la Classique de Plouay, il lui reste à passer le cap sur un Monument. Sa meilleure prestation reste actuellement une cinquième place sur Paris-Roubaix 2016, son seul top 10 avec Milan-San Remo 2015.

Ses deux courses feront parties de son programme en 2018, assez similaire à celui de cette année. Ça commencera pour Edvald Boasson Hagen en Espagne sur le Tour de la Communauté de Valence (31 janvier – 4 février). Avant d’aborder un nombre conséquent de classiques sur lesquelles le Norvégien compte bien briller avec un rôle de leader chez Dimension Data. Toutes les courses flandriennes sont inscrites à son calendrier, en plus du tryptique italien composé des Strade Bianche, du Tirreno-Adriatico, et Milan-San Remo. L’Enfer du Nord sera la dernière épreuve de son premier bloc de compétitions. A la fin de cette épreuve, il fera une coupure d’un peu plus d’un mois avant de reprendre à domicile sur le Tour de Norvège.

Retour sur le Tour

Comme cette année, le Tour de France sera l’un de ses objectifs majeurs sur la seconde partie de saison. Sans les mondiaux chez lui à Bergen, cela devient même encore plus important. Son programme sur la fin du printemps et l’été est avant tout tourné autour de la Grande Boucle. Vainqueur d’étape cette année au terme d’une longue échappée, le coureur de 30 ans s’est aussi montré performant dans les sprints massifs en l’absence de Mark Cavendish. Une très belle satisfaction de cette édition. Après ce rendez-vous majeur, il ne lui restera plus que trois courses à disputer dont le Tour de Grande-Bretagne en conclusion au début du mois de septembre.

Fiche du coureur

Fabio Sabatini (Quick-Step Floors) refuse de suivre Marcel Kittel

Marcel Kittel est l’un des transferts les plus importants de l’hiver. Le sprinteur allemand, auteur d’une belle saison marquée entre autres par ses cinq victoires d’étape sur le Tour de France, a décidé de quitter la Quick-Step Floors pour Katusha-Alpecin. Voulant emmener avec lui Fabio Sabatini, membre indispensable de son train, il a fait face au refus de l’Italien qui souhaite privilégier une collaboration avec Elia Viviani, la nouvelle recrue de l’équipe belge.

Fabio Sabatini refuse de suivre Marcel Kittel

Fabio Sabatini a rejoint la formation Quick-Step Floors en 2015. Dès lors, le coureur italien s’est imposé comme un membre incontournable du train de Mark Cavendish, puis de Marcel Kittel lorsque ce dernier a rejoint l’équipe l’an passé. Il a notamment contribué aux cinq victoires de l’Allemand sur le Tour de France 2017. Or, Marcel Kittel a décidé de quitter Quick-Step Floors au terme de cette saison pour rejoindre Katusha-Alpecin. Malgré l’insistance du sprinteur allemand qui souhaite emmener avec lui Fabio Sabatini dans sa nouvelle équipe, il s’est vu refuser sa demande car l’Italien préfère collaborer de nouveau avec son compatriote Elia Viviani. Les deux hommes avait été équipiers à la Liquigas.

« Marcel Kittel m’a demandé de le suivre chez Katusha, mais pendant le Tour de France, j’ai parlé avec Patrick Lefevere (directeur de Quick-Step) et il m’a parlé d’un nouveau projet avec Elia Viviani. J’ai couru avec lui il y a cinq ou six ans chez Liquigas et j’ai aimé le contenu du projet. J’ai donc décidé de rester ici les deux prochaines années », explique Fabio Sabatini à Cyclingnews.

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Une collaboration avec Elia Viviani

Fabio Sabatini et Elia Viviani sont devenus une première fois équipier en 2010 lorsque ce dernier est passé professionnel avec la Liquigas. Les deux hommes ont noué un fort lien d’amitié. « Quand j’ai couru avec Elia Viviani, il était jeune et n’avait pas beaucoup d’expérience. Mon anglais n’est pas très bon mais je comprends Marcel Kittel et lui me comprend. C’est n’est pas pour rien qu’il a gagné cinq étapes du Tour cette année. La différence avec Elia, c’est que nous sommes amis et nous avons couru ensemble pendant cinq ou six ans, notre relation est meilleure », poursuit Fabio Sabatini.

Esseulé à la Team Sky, Elia Viviani a rompu sa dernière année de contrat avec l’équipe britannique pour s’engager avec Quick-Step Floors. Malgré la présence de Fernando Gaviria, le sprinteur numéro 1 de l’équipe, l’Italien devrait trouver sa place sans difficulté car le calendrier des deux hommes ne devraient que rarement se croiser. Par ailleurs, chacun aura son propre train.

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