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Bilan équipes : Lotto Soudal, un collectif bien huilé

Treizième du classement World Tour sur la saison cycliste 2017, plusieurs coureurs de la Lotto Soudal se sont illustrés. Avec vingt-cinq victoires acquises au total, l’équipe belge a démontré de belles choses et une jolie force collective.

Lotto Soudal au premier plan

Dix victoires en World Tour ! Cette année, le bilan de Lotto Soudal est plus qu’honorable sur les courses majeures du calendrier international. Et contrairement à d’autres effectifs, cela ne repose pas uniquement sur la performance d’un ou deux coureurs, mais sur un ensemble d’individualités. Concernant précisément le niveau de ces épreuves, cinq coureurs différents ont au moins gagné une fois. Ce très joli total a été atteint grâce à André Greipel, Tim Wellens, Thomas de Gendt, Tomasz Marczynski, et Sander Armee. En manque d’un leader pour jouer le classement général, la formation belge doit faire autrement pour parvenir à ses fins.

La Vuelta 2017 a été un parfait reflet de la mentalité offensive de la Lotto Soudal. Jouant en priorité les succès d’étape, les échappées étaient constamment formées avec un membre de l’équipe belge. Et le moins que l’on puisse dire, c’était une stratégie gagnante. Sur le dernier Grand Tour de la saison, ça a été pas moins de quatre succès engrangés. Un chiffre très impressionnant, et rare pour n’importe quelle formation sur une course de trois semaines. En prenant en compte la victoire d’André Greipel au Giro, seul le Tour était moins bon au niveau des résultats. Une légère déception qui n’altère en rien le constat général.

Une génération en progrès

Avec en majorité des représentants belges, Lotto Soudal peut compter sur des coureurs qui poursuivent leurs évolutions. En tête, Tim Wellens s’est imposé à sept reprises et a fini la saison en beauté. Vainqueur au classement général de la dernière épreuve de l’année au Tour of Guangxi, c’est déjà la troisième course par étapes du World Tour qu’il accroche à son palmarès. A 26 ans, il enrichit son palmarès après le BinckBank Tour et le Tour de Pologne. Mais ce n’est pas le seul cycliste de la Belgique sur lequel peut compter Lotto Soudal. Jens Debusschere et Jasper de Buyst ont aussi apporté leurs contributions dans la bonne performance générale. Sprinteur en nette amélioration, l’avenir risque d’être radieux sur le court terme. Et cela pourrait se concrétiser dès 2018.

Fiche de l’équipe

Accident de gym : Gianni Moscon (Team Sky) se fracture le scaphoïde

Coup d’arrêt dans la préparation hivernale de Gianni Moscon. Le coureur italien de la Team Sky s’est fracturé le scaphoïde après être tombé lors d’une séance de gymnastique. Contraint de subir une intervention chirurgicale, il devrait de nouveau pouvoir enfourcher son vélo d’ici quatre semaines.

Fracture du scaphoïde pour Gianni Moscon

Lundi, Gianni Moscon s’est fracturé le scaphoïde gauche lors d’une séance de gymnastique. Le coureur italien de la Team Sky travaillait son équilibre lorsqu’il a chuté. « Je faisais des exercices d’équilibre et je suis tombé. Habituellement, vous ne faites rien et au début, j’avais juste une bosse mais le poignet a commencé à gonfler », explique Gianni Moscon à La Gazzetta dello Sport. Opéré mercredi, il va devoir observer une période de repos et pourrait remonter sur son vélo dans quatre semaines.

Cette année, Gianni Moscon a remporté le championnat d’Italie du contre-la-montre et obtenu une médaille de bronze aux mondiaux de Bergen lors du chrono par équipes. Il s’est également classé 5ème de Paris-Roubaix et 3ème du Tour de Lombardie.

A LIRE : G. Moscon, disqualifié des Championnats du monde de Bergen 

Une saison controversée pour Gianni Moscon

La saison a été relativement controversée pour Gianni Moscon. Lors du Tour de Romandie, l’Italien de la Team Sky avait tenu des propos racistes envers Kévin Reza (FDJ). A l’arrivée, le ton entre les deux hommes est monté et dès le lendemain, Gianni Moscon est allé au bus de la FDJ pour s’excuser auprès du Français. La Team Sky quant à elle, avait suspendu son coureur pendant six semaines.

Lors des Championnats du Monde de Bergen, l’Italien a été disqualifié pour s’être abrité longuement derrière les voitures. Victime d’une chute dans l’avant dernier tour, il avait rapidement regagné la tête de la course grâce aux véhicules. Une décision sans conséquence puisqu’il s’était classé 29ème de l’épreuve.

Enfin, lors des Trois Vallées Varésines en fin de saison, Gianni Moscon aurait été impliqué dans la violente chute de Sébastien Reichenbach. Selon grimpeur de la FDJ, le coureur de la Sky aurait eu un comportement dangereux envers lui, provoquant sa chute. Une enquête est d’ailleurs en cours suite à la plainte déposée par le coureur suisse et son équipe.

A LIRE : Kenny Elissonde dresse le bilan de sa première saison à la Team Sky

Patrick Lefevere oriente Fernando Gaviria vers les classiques

Avec les départs de Marcel Kittel vers Katusha, la formation Quick-Step Floors a perdu l’un des plus grands sprinteurs de sa génération, si ce n’est le meilleur sur le circuit actuel. Pas seulement, car elle a également laissé filer Matteo Trentin vers Orica-Scott. Cependant, elle pourra toujours compter sur sa nouvelle recrue, Elia Viviani, mais surtout sur sa pépite colombienne Fernando Gaviria, qui devrait d’ailleurs participer à son premier Tour de France en 2018 !

Une saison réussie pour Fernando Gaviria

Avec ces quatorze victoires au compteur dont neuf sur le calendrier World Tour, Fernando Gaviria a pleinement réussi sa saison 2017. Cette dernière a été marqué, entre autres, par ses quatre succès au Giro d’Italia ainsi que sa première place au classement par points. Il a également brillé lors de la 6ème étape de Tirreno Adriatico au terme de laquelle il a devancé au sprint Peter Sagan (Bora-Hansgrohe)à et Jasper Stuyven (Trek-Segafredo).

Une histoire qui n’est pas prête de s’arrêter avec Quick-Step Floors car le sprinteur colombien a prolongé son contrat de deux ans avec l’équipe dirigée par Patrick Lefevere. Par ailleurs, en 2018, Fernando Gaviria devrait participer à son premier Tour de France.

A LIRE : Gaviria et Kittel, recordman de victoires

L’apprentissage doit continuer

A 23 ans, l’apprentissage doit continuer pour Fernando Gaviria, notamment sur les classiques printanières. Cette année, il s’est classé 5ème de Milan-San Remo et 9ème de Gent-Wevelgem. « Il a tellement de talent qu’il faut le canaliser », explique Patrick Lefevere, le manager général de Quick-Step Floors, à Cyclingnews. « Fernando Gaviria doit comprendre que ce n’est pas toujours facile, il doit garder les pieds sur terre car il est impatient et voudrait tout avoir en un an. » Pour Patrick Lefévère, il est important de s’assurer qu’il garde sa place au sein de l’équipe et qu’il continue sa progression auprès des coureurs plus expérimentés. « Il devrait écouter Iljo Keisse qui lui a demandé de venir avec lui sur les classiques printanières comme le Tour des Flandres. Cette année, il a appris 75% de ce qu’il doit savoir et j’espère que l’année prochaine, il complétera les 25% restants. »

Les quatre victoires de Fernando Gaviria sur le Tour d’Italie 2017 :

 

Est-on un grand champion quand on gagne la Coupe de France PMU ?

Peut-on dire qu’il y a des petits et des grands champions ou tous les Forçats de la route sont à mettre dans la même musette ? La différence de niveau qui contribue à la diversité du peloton joue aussi sur les résultats. Les performances intrinsèques des uns ne sont pas celles des autres. Si l’on se pose la question sur leurs grandeurs, il en va de même pour l’ampleur sportive d’une course. Le cycliste est suffisamment dur comme cela pour scinder ses acteurs dans des catégories qui relativisent leurs efforts. Le vainqueur de la Coupe de France PMU 2017 est un grand champion aux yeux de ceux qui savent que son titre traversera le temps.      

Laurent Pichon peut être fier de sa Coupe de France PMU

L’ancien coureur de la FDJ avait besoin de changer d’air. D’avoir la pression épanouissante et non celle qui rend le coup de pédale moins léger. Laurent Pichon a signé pour deux saisons chez Fortuneo-Oscaro et a retrouvé la niaque au sein de la formation bretonne d’Emmanuel Hubert basée à Rennes au Domaine Cicé Blossac. Le natif de Quimper sentait que l’aura forte et insolite de sa nouvelle équipe contribuerait à son bonheur cette année. Vainqueur de la 1er étape de la Semaine Internationale Coppi et Bartali, de la Route Adélie, du Grand Prix de la Classic Loire-Atlantique et du classement général de la Coupe de France PMU, sa saison est amplement réussie. Peter Sagan est champion du monde pour la troisième fois consécutive, mais, sur la même planète que lui, les multiples victoires de Laurent Pichon font aussi ses beaux jours irisés.  

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Un cheval de course breton pas souvent au PMU

Un coureur cycliste professionnel restera toujours un homme à part, un sportif d’exception. Quel qu’il soit. Laurent Pichon en est un. Seulement, il a été récompensé par le PMU (Pari mutuel urbain), mais ne doit pas souvent y mettre les pieds. À cet endroit on peut se permettre de dire que ce n’est pas un grand joueur. Et l’on peut même parier que c’est un petit driver au trot attelé !

https://twitter.com/FortuneoOscaro/status/929112593893117954

Vidéo – Laurent Pichon vainqueur d’une belle et grande course

@FortuneoOscaro

L’équipe Orica-Scott boucle son effectif 2018 avec 25 coureurs

La formation australienne Orica-Scott a bouclé son effectif pour la saison à venir. L’équipe va compter 25 coureurs articulés autour de ses leaders, Esteban Chaves et les frères Adam et Simon Yates pour les courses à étapes et de Caleb Ewan et Matteo Trentin pour les sprints.

Le collectif Orica-Scott renforcé

Le grimpeur colombien Esteban Chaves et les frères Yates seront de nouveau les leaders d’Orica-Scott sur les courses à étapes et notamment les Grands Tours. L’arrivée de Mikel Nieve, en provenance de la Sky, est un atout majeurs pour ces hommes, de part ses qualités de grimpeur mais également son expériences. « Évidemment, faire appel à un coureur comme Nieve, qui a été l’un des bras droits de Chris Froome, est une bonne chose pour nous », explique Matt White, directeur sportif d’Orica-Scott. « Il jouera un rôle similaire ici et apportera son expérience et son soutien à nos jeunes coureurs, tout en étant capable de gagner de grandes courses. »

« Nous sommes une équipe plus compétitive que l’an passé », poursuit Matt White. « L’objectif était donc de se renforcer davantage et les coureurs que nous avons recruté complètent parfaitement l’équipe que nous avions déjà en place. Par exemple, Matteo Trentin et Jack Bauer sont deux coureurs qui vont renforcer notre groupe classique et apporter beaucoup au train de notre sprinteur, Caleb Ewan. Je suis certain que nous verrons des progrès significatifs pour notre équipe dans ces deux domaines. »

L’équipe a également recruté le néo-pro Lucas Hamilton. Le jeune australien, membre de la formation U23 d’Orica-Scott, a notamment remporté le Tour d’Alsace et s’est classé deuxième du Baby Giro en ayant tout tenter pour renverser la vainqueur de l’épreuve Pavel Sivakov (BMC Development Team) lors de la dernière étape.

A LIRE : Mikel Nieve quitte la Team Sky pour l’Australie 

Objectif Grands Tours pour 2018

Orica-Scott espère d’abord bien entamer la saison à domicile, au Tour Down Under, en Australie. Puis elle visera les classiques printanières et notamment le Tour des Flandres, seul monument qui manque à son palmarès, avant de s’orienter vers les Grands Tours, son objectif principal. Qui sera le leader de l’équipe sur le Giro, le Tour, la Vuelta ? Les rôles n’ont pas encore été distribué. Cette année, Adam Yates s’est classé neuvième du Tour d’Italie, tandis que son frère jumeau, Simon, a bouclé le Tour de France au septième rang avec la maillot blanc de meilleur jeune sur les épaules.

Composition de l’équipe Orica-Scott pour 2018 : Michael Albasini, Sam Bewley, Jack Bauer, Esteban Chaves, Luke Durbridge, Alexander Edmondson, Caleb Ewan, Jack Haig, Lucas Hamilton, Mathew Hayman, Michael Hepburn, Damien Howson, Daryl Impey, Christopher Juul-Jensen, Roger Kluge, Roman Kreuziger, Cameron Meyer, Luka Mezgec, Mikel Nieve, Robert Power, Matteo Trentin, Svein Tuft, Carlos Verona, Adam Yates et Simon Yates.

Kenny Elissonde dresse le bilan de sa première saison à la Team Sky

Après cinq saisons passées à la FDJ avec laquelle il est passé professionnel en 2012, Kenny Elissonde a rejoint la Team Sky cette année. Pour le jeune grimpeur français, l’heure est au bilan. Dans une longue entrevue accordée à Cyclingnews, il revient sur cette première année avec l’équipe britannique.

2017, une année d’apprentissage

Kenny Elissonde est passé professionnel en 2012 avec la FDJ. Le jeune français a porté les couleurs de la formation de Marc Madiot durant cinq ans avant de rejoindre la Team Sky en 2017. En souhaitant se lancer de nouveaux défis, le coureur de 26 ans est clairement sorti de sa zone de confort : « L’année a été bonne et intéressante, avec beaucoup de changements dans la façon de travailler. C’est une année d’apprentissage. Vous changez votre façon de manger, votre récupération, … tout. C’était un changement constant dans mes habitudes. Je suis resté cinq ans à la FDJ, j’avais le même entraîneur depuis l’âge de 18 ans, donc je savais que ce serait un grand changement. Je suis content de l’avoir fait. »

Un rôle d’équipier pour Kenny Elissonde

Kenny Elissonde a eu quelques opportunités, notamment sur la Route du Sud qu’il a bouclé à la troisième place au classement général. Propulsé leader de la Team Sky sur les routes françaises, il a obtenu le soutien de Poels ou encore d’Henao. Cependant, il est bien conscient de son rôle d’équipier au sein de l’équipe britannique : « Je suis satisfait de mon statut. Je suis équipier mais j’ai quelques opportunités parfois. A la Sky, c’est ainsi que ça fonctionne. Par exemple, j’ai fait troisième du Herald Sun Tour alors que Chris Froome était là. On peut donc trouver l’espace pour nos propres résultats si est est assez fort. Chez Team Sky, nous voulons juste gagner des courses. »

Kenny Elissonde – Photo : Tim De Waele

Une progression personnelle

« Je pense que je suis un meilleur coureur. J’ai progressé physiquement mais pas seulement car je me sens plus expérimenté. J’aimerais continuer à progresser, faire ce que j’aime. J’adore les Grands Tours, c’est mon truc. J’aimerais en remporter un en tant qu’équipier, aider mon leader en montagne, à gagner une course de trois semaines. » Cette année, Kenny Elissonde a participé au Tour d’Italie pour épauler Mikel Landa et Geraint Thomas, mais une moto a fait chuter la presque totalité de l’équipe Sky au pied du Blockhaus, mettant un terme aux objectifs de victoire finale. Le grimpeur français, quant à lui, a abandonné dans le Mortirolo au cours de la 16ème étape, des suites de plusieurs blessures provoquées par une autre chute deux jours auparavant.

Différence entre la FDJ et la Sky

Au cours de cette entrevue, Kenny Elissonde est revenu sur les principales différences qui opposent son ancienne équipe, la FDJ, à la Team Sky. La principale réside dans le fait que cette dernière se présente systématiquement sur une course avec un leader capable de gagner : « La grande différence, c’est qu’on a toujours un leader capable de gagner la course. On est dans l’action et un peu moins dans la réaction. Lorsque vous êtes dans la réaction, vous avez déjà presque perdu la course. »

L’Espagnol Daniel Moreno en route vers EF Education First en 2018 ?

Non renouvelé par la formation Movistar pour laquelle il roule depuis 2016, Daniel Moreno est à la recherche d’une nouvelle équipe. Selon les médias espagnols, l’ancien vainqueur de la Flèche Wallonne pourrait avoir trouvé son bonheur auprès d’EF Education First (ex. Cannondale-Drapac), dirigée par Jonathan Vaughters.

Daniel Moreno à la recherche d’une équipe

Daniel Moreno est passé professionnel en 2005 avec Relax-Fuenlabrada. Passé par la Caisse d’Epargne, Omega Pharma-Lotto puis Katusha, il avait rejoint l’équipe Movistar en 2016. Ce puncheur-grimpeur a, entre autres, remporté la Flèche Wallonne en 2013 et trois étapes du Tour d’Espagne. En 2012, il s’est également classé 5ème de la Vuelta, ce qui reste à ce jour son meilleur classement sur une épreuve de trois semaines.

Non renouvelé par la Movistar au terme d’une saison 2017 marquée par l’absence de victoire, Daniel Moreno est désormais libre de tout contrat. L’équipe espagnole ayant bouclé officiellement son effectif, le natif de Madrid n’est donc plus le bienvenu. Sa dernière course remonte ainsi au Tour d’Espagne qu’il a conclu à la 18ème place au classement général.

A LIRE : EF Education First dévoile son maillot pour la saison 2018 

Daniel Moreno vers EF Education First ?

Aucune annonce officielle n’a été dévoilé par le coureur et l’équipe mais le journal Marca affirme de source sûre que Daniel Moreno pourrait rejoindre EF Education First en 2018. Le puncheur espagnol de 36 ans aurait même d’ores et déjà signé un contrat. En effet, Marca « assure que Daniel Moreno a déjà signé son contrat pour la saison 2018 et qu’il effectuera donc sa quatorzième saison en tant que professionnel avec l’équipe américaine. »

Daniel Martinez va lui aussi rejoindre EF Education First l’an prochain. Jonathan Vaughters, le manager général de l’équipe américaine, a confirmé l’information auprès de Cyclingnews. A 21 ans, le jeune colombien porte actuellement les couleurs de Willier Triestina-Sella Italia. Cette année, il s’est classé 4ème au Tour de Turquie et a signé un Top 10 sur Milan-Turin.

Nacer Bouhanni quitte Orbea l’Espagnole pour Kuota l’Italienne !

Une rupture pour une remise en couple direct. C’est ce qu’a proposé l’équipe Cofidis à ses coureurs et à son sprinteur vedette Nacer Bouhanni. L’équipe nordiste était en fin de contrat avec Orbea. Pour continuer à pédaler la saison prochaine il fallait faire appel à une nouvelle marque de cycles. C’est Kuota qui équipera pour les deux prochaines saisons la formation de Cédric Vasseur. Le remplaçant d’Yvon Sanquer a donc présenté l’Italienne au pur-sang vosgien. Ça va décoiffer en 2018 je ne vous raconte pas !

Nacer Bouhanni l’électrique va repasser au dérailleur mécanique

Cela paraît comme un flash-back de passer d’une transmission électrique à une transmission mécanique. C’est pourtant ce que va faire l’équipe Cofidis en 2018 selon Nord Éclair. Toutes les équipes du World Tour l’ont délaissé depuis quelques années. La formation nordiste qui roulait en Shimano Dura-Ace Di2 jusqu’à présent passera ses vitesses en Campagnolo à l’avenir. Une marque italienne, tout comme les cadres, qui l’équipa déjà par le passé. Pour un coureur électrique comme Nacer Bouhanni, souhaitons que ses vitesses passent comme il le souhaite sans quoi nous aurons droit à sa petite mécanique de malcontent.

« La Primavera » pour italianiser à 100% le boxeur en rouge

Nacer Bouhanni est sans doute remonté sur le ring à cette heure. Boxeur émérite pendant le trêve hivernale pour parfaire sa condition physique, sprinteur la plupart du temps. Ses doigts vont bientôt presser en course les manettes carbone de l’élégante transmission italienne. Il faudra y aller avec souplesse et doigté pour ne pas froisser la belle. Huitième en 2017 de Milan-San Remo et quatrième en 2016 après un saut de chaîne, 2018 sera peut-être son année s’il parle gentiment à son oreille qui n’aura qu’une envie, c’est de prendre le mors aux dents pour le faire lever les bras sur la Via Roma.

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#jesuisritaletjelereste

Vidéo – L’art de conjuguer le cyclisme et la boxe anglaise

@BouhanniNacer

Daniel Teklehaimanot toujours sans équipe pour 2018

En ce 10 novembre 2017, Daniel Teklehaimanot fête ses 29 ans, mais la seule bonne nouvelle pour lui actuellement. L’Erythréen est dans une période totalement indécise, car son avenir pour la saison cycliste reste encore incertain. A cette heure, il n’a toujours pas d’équipe pour entamer l’année 2018.

Daniel Teklehaimanot disponible

Pourquoi une telle attente ? Alors que sa carrière se passait jusqu’ici sans accrocs, Daniel Teklehaimanot est entrain de vivre un moment délicat. Arrivé à la fin de son contrat avec la formation Dimension Data, le prolongement du contrat ne s’est pas réalisé, ce qui a mis fin à deux années de collaboration. Mais depuis, la situation ne s’est pas amélioré. Pour le moment, il n’a pas trouvé une autre équipe pour l’accueillir et l’intégrer dans son effectif. Le temps presse en plus, sachant que des coureurs reprennent déjà leur préparation hivernale et pensent déjà pleinement à leurs reprises respectives. Il ne reste plus que quelques semaines à l’Erythréen pour signer un contrat avec une équipe professionnelle. Sinon, cela pourrait bien ressembler à une année blanche.

Un parcours abouti

Cette situation très particulière paraît d’autant plus étrange que Daniel Teklehaimanot accomplit une jolie carrière. A 29, il est un coureur doté d’une belle expérience et qui a déjà effectué de grandes courses. Depuis son apparition en 2012 chez Orica-Scott, ses qualités se sont avérées très utiles pour l’ensemble du collectif. En quelques années de professionnalisme, le coureur natif d’Erythrée a participé au moins une fois à tous les Grands Tours (Tour d’Italie, Tour de France, Tour d’Espagne). Mais c’est surtout en France qu’il s’est fait connaître aux yeux du grand public et du monde entier. C’était au début de la Grande Boucle 2015 où avec le maillot de la MTN-Qhubeka, il est parvenu à porter le maillot à pois pendant plusieurs jours consécutifs. Une performance historique, car c’était le premier africain à la réaliser. Difficile donc de l’imaginer peut-être sans contrat pour la saison cycliste 2018. Les prochains jours et semaines vont être décisifs.

Fiche du coureur

Jean-Christophe Péraud nouveau membre de l’UCI

Ancien coureur cycliste professionnel et second du Tour de France 2014, Jean-Christophe Péraud va intégrer l’UCI. Nommé par cette organisation, il va occuper le rôle de responsable de l’équipement et de la lutte contre la fraude technologique. Le Français succède à Mark Barfield.

Jean-Christophe Péraud aux responsabilités

L’UCI prend des accents français ! Quelques semaines après la nomination en tant que président de David Lappartient, c’est au tour de Jean-Christophe Péraud d’occuper un poste dans cette organisation internationale. Coureur cycliste professionnel entre 2010 et 2016, il devient le nouveau manager technique avec comme lourde responsabilité de lutter contre la fraude technologique, le nouveau fléau du cyclisme. Il est fier de relever cette mission. « Le défi que j’ai reçu aujourd’hui répond parfaitement à mon souhait. J’investirai toute mon énergie, toute ma connaissance et mon expertise en ingénierie et en cyclisme dans ce rôle « . Simple coïncidence ou réelle volonté, cette annonce surprenante intervient seulement quelques heures après des nouvelles accusations sur ce domaine. Ce sont celles portées par Phil Gaimon, ex-coureur, qui estime que Fabian Cancellara a eu recours à une aide mécanique pendant ses succès sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix 2010. D’ailleurs, l’UCI va ouvrir une enquête pour en savoir davantage et avoir une réponse définitive sur ce qui s’est réellement passé.

Etre à la hauteur

Un sacré travail attend donc le nouvel élu Jean-Christophe Péraud. Militant pour un cyclisme propre à tous points de vue, le Français va devoir s’occuper de ce problème du dopage technologique ou mécanique qui est la nouvelle gangrène du cyclisme. Le communiqué de l’UCI précise qu’il aura notamment en charge la gestion des procédures d’approbation des équipements et vêtements utilisés en compétition, et celle des projets d’utilisation des nouvelles technologies. C’est dire à quel point la mission de l’ex-coureur d’AG2R La Mondiale paraît importante et fondamentale pour la bonne image du cyclisme mondial. Mais David Lappartient a confiance en lui. « Grâce à sa solide formation académique, sa carrière professionnelle et son expérience de meilleur athlète, il est l’homme idéal pour travailler, en étroite collaboration avec la Commission ad hoc , sur la modernisation de la réglementation et des procédures en vigueur concernant les équipements, en particulier celles concernant la lutte contre la fraude technologique. » 

Site officiel de l’UCI

Andrea Pasqualon prolonge deux ans avec Wanty-Groupe Gobert

Après avoir intégré l’effectif de la Wanty-Groupe Gobert en début de saison, Andrea Pasqualon va continuer dans la même équipe. L’Italien vient de prolonger son contrat en faveur de la formation belge pour deux années supplémentaires.

Andrea Pasqualon reste chez Wanty-Groupe Gobert

Andrea Pasqualon avec Wanty-Groupe Gobert jusqu’en 2019, c’est fait ! Recrue de cette équipe Continental Pro pour cette saison cycliste 2017, l’Italien a convaincu ses employeurs. Il portera ce maillot au minimum pour les deux années à venir, soit jusqu’à la fin 2019. Une prolongation qui paraît logique au vu des récentes performances de ce sprinteur de 29 ans, qui se révèle sur le tard. Habitué à un rôle d’équipier, ce coureur a démontré toute l’étendue de ses qualités durant les derniers mois. Avec comme aboutissement suprême, sa victoire obtenue sur la Coppa Sabatini, une semi-classique italienne disputée à la fin du mois de septembre. Un succès tout sauf anecdotique, car c’est le tout premier de sa carrière. Un événement à part dans sa vie de coureur cycliste professionnel.

https://twitter.com/TeamWantyGobert/status/928931684942303233

Apparitions au haut niveau

Tout au long de la saison, Andrea Pasqualon s’est montré régulier signant plusieurs bonnes performances. Il compte de nombreux tops 5 et 10 à son actif, notamment acquis sur le Tour de Grande-Bretagne, le Paris-Tours ou l’Arctic Race. Mais l’Italien a surtout découvert le haut niveau en participant à son premier Grand Tour, c’était le Tour de France qu’il a d’ailleurs terminé. Une course déclic pour lui et sur son avenir. « J’ai d’abord dû m’adapter au haut niveau, mais après le Tour de France, tout a changé. J’ai gagné en force et en conviction. Et j’ai donc pu ramener de beaux résultats, couronnés par une victoire à la Coppa Sabatini. 2018 sera une année très importante pour moi. Je sens que je peux gagner des épreuves importantes. Pour cela, il faudra bien passer l’hiver, tant en Italie qu’en stage avec l’équipe. Je tiens aussi à remercier Jean-François Bourlart, Hilaire Van der Schueren et les sponsors pour la chance qu’ils me donnent et la confiance qu’ils m’accordent. »       

Fiche du coureur

Enquête de l’UCI sur le dopage mécanique de Fabian Cancellara

Après les récentes déclarations d’un ancien coureur cycliste Phil Gaimon, l’UCI a décidé de mener une enquête sur Fabian Cancellara. Le champion suisse est accusé d’avoir bénéficier du dopage mécanique lors de ses victoires sur le Tour des Flandres et le Paris-Roubaix en 2010.

Fabian Cancellara dans le viseur

Une affaire qui ne fait que commencer ! C’est le livre “Draft Animals: Living the Pro Cycling Dream” qui a tout déclenché. Dans cet ouvrage, Phil Gaimon, qui a été cycliste professionnel, affirme que Fabian Cancellara avait eu recours à une aide mécanique en 2010. Cette année-là, le Suisse réalisait le mythique doublé Tour des Flandres et Paris-Roubaix“Lorsque vous regardez les images, ses accélérations ne semblent pas du tout naturelles,comme s’il avait du mal à rester sur les pédales. Il allait si vite que certains gars, qui font partie des mecs dont on sait maintenant qu’ils étaient les plus dopés du peloton, n’arrivaient pas à le suivre. Tout le peloton sait qu’il a eu un moteur pendant un temps.” Mais l’Américain est le premier à lancer de telles accusations.

Réaction de l’UCI

La décision de l’Union Cycliste International ne s’est pas fait attendre. Interrogé par le site Cyclingnews, le président David Lappartient a fait savoir qu’ne enquête serait ouverte à propos de cet épisode. “ Nous devons savoir exactement ce qui se cache derrière, comme tout le monde, et je veux le savoir exactement. Alors nous allons enquêter, c’est notre travail. A ce niveau, je ne peux pas en dire plus, mais j’espère que cela n’arrivera jamais dans le cyclisme professionnel. Si c’était le cas, ce serait un désastre pour l’image du cyclisme et c’est pourquoi nous devons nous battre. Je veux que les gens et les supporters sur le bord de la route fassent confiance au résultat, fassent confiance à l’UCI et fassent confiance aux contrôles de nos institutions.” Plus de sept ans, des doutes subsistent encore sur une éventuelle aide mécanique en faveur de Fabian Cancellara. Mais à cette heure, rien n’a encore été prouvé.

Site officiel de l’UCI

Bilan équipes : Vincenzo Nibali le sauveur de Bahrain Merida

Quatorzième au classement par équipes du World Tour, la saison globale de la Bahrain Merida repose en grande partie sur un coureur. Vincenzo Nibali, le leader incontestable de cette formation, a permis grâce à ses performances d’améliorer nettement le bilan général.

Vincenzo Nibali symbole de Bahrain Merida

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! Sans Vincenzo Nibali, la saison de la Bahrain Merida aurait ressemblé à une sacrée galère. Sur l’ensemble de l’année, cette équipe n’a récoltée que douze succès, dont quatre dans l’escarcelle du champion italien. C’est dire à quel point la première apparition dans le peloton international de cette toute nouvelle formation a été plus que compliquée. Mais heureusement pour elle son leader charismatique de 32 ans a été à la hauteur des attentes comme à son habitude. Du coup, le constat général est bonifié par les résultats obtenus par le requin de Messine.

Vincenzo Nibali a effectué une saison riche en plusieurs bonnes performances. Ses trois grands objectifs étaient le Tour d’Italie, le Tour d’Espagne et le Tour de Lombardie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Italien n’a pas été loin de la perfection. Vainqueur d’une étape sur chacun de ses Grands Tours, il a terminé à la troisième place finale du Giro et à la deuxième de la Vuelta. Il est le seul coureur avec Christopher Froome à être monté sur deux podiums d’une course de trois semaines en 2017. Un résultat de tout premier plan. Mais l’apogée de sa saison reste sa victoire sur le Tour de Lombardie. Dominateur dans le final, il s’est adjugé pour la seconde fois après 2015 ce Monument du cyclisme. Un récital à tous points de vue.

Bahrain Merida en souffrance

Un autre coureur s’est montré à son avantage sur la saison cycliste 2017. Il s’agit de Sonny Colbrelli, qui a franchi un cap supplémentaire. Souvent classé mais rarement gagnant sur les grandes courses, l’Italien s’est illustré en remportant une étape de Paris-Nice et la Flèche Brabançonne quelques semaines plus tard. Une jolie satisfaction pour ce sprinteur. Cela reste les meilleurs moments de la saison de Bahrain-Merida, parce que le reste de l’effectif n’a pas affolé les compteurs. La majeure partie des coureurs ne s’est pas imposé, ou alors sur des épreuves mineures. Un triste bilan général pour une équipe supposé avoir le niveau World Tour. Il lui faudra impérativement faire mieux la saison prochaine, et ne pas compter uniquement sur deux individualités. C’est ce qui la sépare encore principalement des meilleures mondiales.

Fiche de l’équipe

Bryan Coquard va plonger dans le grand bain de Vital Concept

On peut dire que l’expérience avec l’équipe Direct Energie n’est plus qu’un mauvais souvenir pour Bryan Coquard. En y mettant plus de nuance, elle aurait pu se terminer un peu mieux pour le sprinteur nazairiens. Une sélection au Tour de France 2017 n’aurait pas été de trop pour le remercier de ses bons et loyaux services au sein de l’équipe vendéenne. Jean-René Bernaudeau en a décidé autrement. La page est à présent tournée et le Coq doit rechanter !

La vitalité de Bryan Coquard au service d’un nouveau concept

Il en sera le chef de file. L’équipe Vital Concept a son leader tout désigné pour la saison 2018 et 2019. À nouvelle équipe nouveaux défis pour Bryan Coquard, dont un qu’il se doit de  relever dès la prochaine saison. En claquer une sur le Tour de France. Elle ouvrira son compteur sur la Grande Boucle. En 2016, Marcel Kittel (Quick-Step Floors) lui avait ôté d’un boyau l’immense privilège de lever les bras. La plus longue étape entre Saumur et Limoges (237,5 km) avait bien failli sourire au Coq qui crut chanter en fin d’après-midi ce jour-là, même si s’égosiller pour cet oiseau n’appartient qu’aux aurores. Bientôt, il devra mettre sa force vitale au service de sa nouvelle formation dirigée par Jérôme Pineau. Il n’y aura pas de poule à séduire, plutôt des sponsors. Pour cela, il faudra qu’il soit le roi sur son fumier, fier et passer le premier sur la ligne d’arrivée autant que possible lors de ses prochains combats de coqs.

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Gagner une classique pour nous donner la chair de poule

Bryan Coquard âgé de 25 ans a souvent fait « Cocorico ! » sur la route depuis qu’il est passé professionnel. Son titre de champion du monde de l’Américaine en 2015 sur piste avec Morgan Kneisky et sa médaille d’argent à l’omnium aux Jeux olympiques de Londres furent aussi des moments forts de sa carrière. Avec un palmarès déjà bien fourni, doit-il avoir le complexe Arnaud Démare ? Sans en être honteux, la testostérone aidant, c’est avant tout un moteur pour décrocher un monument pour sprinteurs. Une classique flandrienne comme Gand-Wevelgem ou Paris-Tours conviendrait bien au Coq pour qu’il soit en pâte une bonne fois pour toutes.

#lecoqdoitrechanter

Vidéo – Marcel Kittel contre Bryan Coquard. Bientôt la revanche !

@LeTour

Eusebio Unzué favorable à des remplaçants sur les Grands Tours

Manager de la formation Movistar, Eusebio Unzué fait de nouveau parler de lui. Dans une interview accordée au site Ciclo 21, il souhaite l’intégration de remplaçants dans les Grands Tours à l’avenir pour pallier à tout abandon.

Eusebio Unzué veut des remplaçants

Et si le cyclisme prenait le pas des sports collectifs ? C’est en tout cas ce que souhaite Eusebio Unzué, le manager de Movistar, en évoquant la possibilité de remplacements. Jugeant la prochaine étape pavée du Tour de France trop dangereuse, il souhaiterait obtenir une compensation. « J’aimerais que l’on puisse remplacer les coureurs tombés dans la première semaine avec trois coureurs préparés pour suppléer les coureurs blessésLe cyclisme doit montrer des signes d’humanité, les coureurs se détruisent à enchaîner les étapes de 200 kilomètres dans des mauvaises conditions ». Il a sans doute peur de perdre dès les premiers jours de course un coureur comme Nairo Quintana ou Mikel Landa. Mais pourquoi vouloir modifier les règles du jeu alors que cette proposition n’a aucune chance d’aboutir ?

Un changement majeur ?

Les remplacements dans le cyclisme ne sont pas prêts d’arriver. Et pour cause, il est impossible d’imaginer un coureur débarquer en pleine course après plusieurs étapes disputées. A cet instant, tout le monde ne serait plus sur le même pied d’égalité, mais pire encore, les résultats suivants pourraient être faussés. Par contre ce qui est sûr de se passer pour la saison cycliste 2018, c’est que les Grands Tours vont connaître une modification dans le règlement avec huit engagés par équipes au lieu de neuf. Pour les différents effectifs, c’est nécessairement un équipier en moins pour aider leurs leaders respectifs. Cette réforme a justement été mise en place pour dynamiser la course et qu’elle soit moins cadenassée, notamment sur le Tour de France. Les premiers effets seront visibles au mois de mai sur le Giro. Et cela permettra de juger si les résultats sont concluants.

Site officiel de l’équipe

Bilan équipes : Astana, des coups d’éclat et le drame absolu

Quinzième du classement final en World Tour, Astana a alterné tout au long de l’année entre le chaud et le froid. Plusieurs fois au sommet de la hiérarchie, ses coureurs n’ont pas toujours tenu la distance sur le long terme.

Astana, des grimpeurs à la hauteur

La montagne, un terrain d’expression idéal pour Astana. Durant cette saison cycliste 2017, c’est dans ce genre d’étapes que les coureurs de la formation kazakhe se sont le mieux illustrés. Des résultats qui paraissent aussi logiques au vu de l’effectif qui fait la part belle aux grimpeurs. Parmi eux, il y a bien évidemment le leader Fabio Aru qui a connu une saison particulière. D’abord indisponible dans le début de saison l’obligeant à renoncer au Giro, sa première grande performance est arrivée en juin. Le Sarde est devenu champion d’Italie en surclassant la concurrence. C’est à ce moment qu’il connaît sa meilleure période en enchaînant en première semaine du Tour de France. Vainqueur à la Planche des Belles Filles, l’Italien faisait très belle impression.

Mais ça n’a pas duré pour lui. Peu à peu, sa forme physique s’est dégradée, avant de perdre tout espoir pour monter sur le podium. Une cinquième place au général pour cet ancien vainqueur du Tour d’Espagne 2015 est assurément une légère déception. L’enchaînement avec la Vuelta 2017 a été plus difficile avec une treizième place finale. Mais chez Astana sur cette course, un autre coureur s’est démarqué. Miguel Angel Lopez a éclaboussé de toute sa classe le dernier Grand Tour de la saison. Le Colombien a remporté deux étapes se terminant au sommet, à chaque fois en solitaire. Mais comme son coéquipier italien, il calé sur la fin pour échouer à la huitième place du général. Cela reste quand même déjà un très bon bilan pour ce jeune grimpeur de 23 ans, qui apparaît comme le futur leader d’Astana.

Une saison particulière

Souvent en second rideau, Jakob Fuglsang a signé cette année la plus belle victoire de sa carrière sur le Dauphiné. Très impressionnant, il ne s’est pas contenté de dominer le classement général mais a aussi gagné deux étapes dans cette édition. C’est de loin la performance la plus aboutie par un coureur d’Astana sur la saison cycliste 2017. Un succès final dans une course par étapes n’est jamais anodin. Mais à l’image de ses coéquipiers, la confirmation n’a pas été autant probante par la suite. Attendu sur le Tour de France, le Danois avait bien démarré. Il était à la lutte avec d’autres favoris du général avant qu’une chute scelle ses dernières illusions.

Mais cette année Astana a surtout été frappé par le drame, laissant le côté sportif au second plan, même encore plus loin. Avec le décès de Michele Scarponi, c’est toute une équipe qui s’est retrouvée orpheline d’une sacré personnalité. Pourtant, ça avait commencé de la meilleure des manières avec l’Italien. C’est lui qui a débloqué le compteur de victoires d’Astana au mois d’avril sur le Tour des Alpes. Tout un symbole. Mais malheureusement, c’était sans le savoir la dernière de sa carrière. 2017 restera à jamais une année noire pour l’équipe kazakhe.

Fiche de l’équipe

La superbe Mathilde Gros ne fera plus jamais de mauvais tours

On pourrait dire que Mathilde Gros est une artiste très douée de La Piste aux Étoiles. Ce n’est pas Roger Lanzac qui me contredirait. Cette très jeune pistarde de 18 ans illumine les anneaux incurvés en parquet depuis ses premiers faits d’armes en junior. Auréolée samedi dernier d’une médaille de bronze en vitesse individuelle lors de l’épreuve de Coupe du monde de Pruszkow (Pologne), son ascension fulgurante est en passe d’atteindre les plus hauts sommets. Elle n’a plus le droit de faire de mauvais tours, de piste, bien sûr.

Crédit photo : Facebook Mathilde Gros

Mathilde Gros a chuté, mais s’est relevée. La force d’une Grande

Monter sur la troisième marche à Pruszkow confirme son avènement dans le cercle des grandes pistardes. Une surprise, certainement pas. On aurait tendance à être peu indulgent à son égard. Privilège des promus et à quoi doit s’attendre une grande championne. Quand on se penche sur ces résultats en juniors, ses trois titres de championne du monde décrochés à Montichiari (Italie) cette année, en vitesse individuelle500 mètres et keirin, présageaient un avenir où l’ambition ne doit avoir aucun doute d’être multi-titrée chez les élites. Sa découverte du très haut niveau aux Championnats d’Europe 2017 à Berlin s’est concrétisée par une médaille d’argent en vitesse. Battue par la multiple championne du monde Kristina Vogel. En Pologne elle aura tout de même enfoncé une écharde à son talent blessé. Une chute en finale du keirin a endommagé son épaule gauche. Constat radiographié, entorse acromio-claviculaire. Que Mathilde Gros ne s’inquiète pas. Ce trip douloureux sur des lames de bois n’entravera pas la confiance qu’on lui témoigne ici. La jeune femme native d’une région très ensoleillée, Cornillon-Confoux (Bouches-du-Rhône), va vite remonter sur son vélo pour gagner des titres à quelques centimètres de sa deuxième Côte d’Azur.

Crédit photo : Facebook Mathilde Gros

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Elle a emballé le capteur de puissance tout en s’amusant !

Est-ce que Mathilde Gros croit au hasard ? Je lui glisse depuis mes croyances sur les liens de causalité, qu’il n’existe pas. Seulement, tout cela lui a échappé. Pensant faire carrière comme basketteuse de haut niveau, un vélo d’intérieur muni d’un capteur de puissance va changer le cours de son histoire à la loi très attractive. La future reine du sprint mondial monta dessus devant le préparateur physique du pôle France de BMX. La suite ne fut que changement de cap. Des parquets reluisants des salles de sport, elle passa à ceux ternis des vélodromes. Beaucoup diraient que son destin était tracé ainsi. Seulement c’est sans compter sur le karma, une loi de l’évolution. Dans une vie antérieure, Mathilde Gros a sûrement pédalé toute une vie entière avec des petits braquets sans que cela lui offre la possibilité d’atteindre de gros rêves. Dans cette vie, c’est du Gros, ça gagne et envoie du lourd. Mathilde, vous croyez toujours au hasard maintenant ? 

https://twitter.com/gros_mathilde/status/914160417345241088

#canondelapiste

Vidéo – Pour mieux connaître la Miss en 56 secondes chrono

Le Twitter de Mathilde Gros : @gros_mathilde

L’Instagram de Mathilde Gros : ici

Le Tour des Alpes veut rendre hommage à Michele Scarponi

Décédé le lendemain de la fin de l’édition 2016, Michele Scarponi sera à jamais lié au Tour des Alpes, ex Tour du Trentin. Pour honorer sa mémoire, l’organisation de la course italienne a tenu à créer un prix qui entrera en vigueur dès l’année prochaine.

Michele Scarponi dans les cœurs

Impossible d’oublier ce 22 avril 2017, date tragique pour le cyclisme. Ce jour-là Michele Scarponi avait perdu la vie dans un accident de la circulation. L’Italien venait à peine de terminer à la quatrième du général du Tour des Alpes, et était fin prêt pour le Tour d’Italie. Mais la vie en a malheureusement décidé autrement. Ses derniers faits d’arme ont donc eu lieu sur cette course par étapes italienne, idéale pour peaufiner la forme avant le premier Grand Tour de la saison. C’est même dans cette épreuve que Michele Scarponi s’est imposé pour la dernière fois. C’est dire les liens forts qui les unissent. Et afin de ne pas l’oublier, les organisateurs ont décider d’inventer le trophée Team Up. Remise à chaque fin d’étape, cela récompensera le meilleur effort collectif. Pas davantage de précisons ont été apportées.

Toujours en mémoire

Pour l’organisation du Tour des Alpes, il ne pouvait pas en être autrement. Il fallait que la course honore d’une manière ou d’une autre le champion qu’était Michele Scarponi. Et cette nouvelle distinction sera présente pour le rappeler dès l’édition 2018 (16-20 avril). L’organisation explique ce choix. « La personnalité de Michele Scarponi est liée de manière indélébile à cette course et l’organisation du Tour of the Alps veille à préserver le lien émotionnel. Le Trophée Team Up, créé en accord avec la famille de Michele Scarponi, en présence de ses enfants Silvia et Marco, et en collaboration avec l’ACCPI (L’association italienne des coureurs professionnels), récompensera chaque jour l’équipe fournissant le meilleur effort collectif. L’équipe gagnante sera appelé sur le podium départ le jour suivant et remettra à un groupe de bénévoles une contribution fournie par le Tour des Alpes. Au nom d’un champion brillant et malchanceux, le Tour des Alpes souhaite célébrer l’altruisme, la générosité, la solidarité et l’essence du meilleur du cyclisme, assurément incarné par la personnalité de Michele Scarponi. »

Site officiel de la course

JO Tokyo 2020 : Un parcours olympique pour grimpeurs ?

Evénement majeur dans la carrière d’un coureur cycliste, les JO de Tokyo 2020 est une opportunité d’inscrire une très belle ligne à son palmarès. Pour la prochaine édition, le parcours devrait largement favoriser les grimpeurs avec une arrivée au Mont Fuji.

Tokyo 2020 : la montagne privilégiée

Les grimpeurs risquent d’avoir le sourire aux lèvres ! D’après les informations révélées par l’agence Kyodo, le parcours de la prochaine course en ligne olympique va être très corsé. Un peu à l’image de l’édition 2017 des championnats du monde d’Innsbruck, avec plus de 5 000 mètres de dénivelé. En effet, les coureurs devront franchir plusieurs difficultés dans la journée au terme d’une journée marathon. Les premières estimations prévoient un parcours d’une distance de 266 km avec très peu de temps de répit. Il y aura notamment le Mont Mikuni à grimper plusieurs fois suivi de la montée de Katafutayama (15,2 km à 5,8%), qui devrait être le juge de paix. Après le sommet, il restera environ 35 kilomètres jusqu’à la ligne d’arrivée.

Une sélection naturelle

Même si ce n’est pas encore officiel, et que des changements peuvent intervenir, le tracé définitif ressemblera en grande partie à celui-ci. Du coup, cela élimine immédiatement un grand nombre de coureurs qui devront attendre Paris 2024 pour espérer avoir une chance. Il paraît très peu probable de ne pas voir un grimpeur sacré champion olympique ou même sur le podium au Japon. Les chances françaises paraissent évidemment très importantes avec Warren Barguil, Romain Bardet, Thibaut Pinot, qui aimeront à coup sûr évoluer sur un tel tracé. Mais des concurrents comme Nairo Quintana, Mikel Landa, les frères Yates, Ilnur Zakarin et d’autres devraient également faire de cette course un rendez-vous majeur. Pour tous ces coureurs avec des qualités indéniables de grimpeur, c’est sans doute la seule occasion de remporter une médaille aux Jeux Olympiques. Et de succéder à Greg Van Avermaet, lauréat à Rio en 2016.

Site officiel de l’UCI

Greg Van Avermaet distingué au Trophée Flandrien de l’année

Organisé depuis 2003 par le journal Het Nieuwsblad, la soirée du Flandrien de l’année récompensent les coureurs qui ont marqué de leurs empreintes les derniers mois. Cette cérémonie qui s’est déroulée à Ostende a notamment consacré Greg Van Avermaet.

Greg Van Avermaet avec un trophée

La saison cycliste 2017 est finie, place aux cérémonies et récompenses ! La quinzième édition du Flandrien de l’année avait lieu hier soir en Belgique. Un événement qui a sacré sans grande surprise Greg Van Avermaet du côté du cyclisme sur route. C’est la cinquième fois consécutive qu’il reçoit cette distinction. Il devance au classement Philippe Gilbert (Quick-Step Floors). Mais cette année encore plus, le Belge mérite largement ce trophée. Épatant sur l’ensemble des courses flandriennes, seul le Tour des Flandres lui a échappé. Sinon, ça a été une véritable razzia du coureur de la BMC Racing Team. Vainqueur de l’Omloop Het Nieuwsblad, du Grand Prix de l’E3 de Gent-Wevelgem, son palmarès est éloquent. En plus, toutes ces performances accumulées lui ont permis de finir numéro 1 mondial devant un certain Christopher Froome honoré dans la catégorie internationale.

Mathieu van der Poel, autre gagnant

En cyclo-cross, c’est cette fois un Néerlandais qui a été récompensé. Il s’agit de Mathieu van der Poel, c’est la deuxième fois que ce trophée lui revient après 2015. Sa nouvelle saison de cyclo-cross démarrée de très belle manière a sans doute pesé sur le résultat final. Ça lui permet de devancer son rival Wout van Aert, pourtant champion du monde de la discipline. Chez les féminines, la récompense est revenue à Sanne Cant, toute nouvelle lauréate. Une très belle période pour elle également après avoir conquis un troisième titre européen dimanche dernier à Tabor.

https://twitter.com/BeobankCorendon/status/928004262105374720

Site officiel de l’UCI

Plus de cyclisme avant le Tour Down Under 2018. Vivement janvier !

La saison de cyclo-cross débute au mois d’août et se termine au mois de février, elle prend sa place dans les médias télévisés durant la trêve hivernale du cyclisme sur route. Que l’on s’en intéresse ou pas, il faut tout de même attendre le mois de janvier pour revoir ceux qui nous manquent tant pendant cette interruption imposée. Vivement le Tour Down Under 2018 !

Le Tour Down Under 2018 ouvre « le bal des retrouvés »

Estimons-nous heureux. Les Forçats de la route ont déjà repris le chemin de l’entraînement. Soit chacun de leur côté ou dans les stages collectifs organisés par leurs équipes. Pensent-ils à nous ? Pauvres impatients que nous sommes ! La saison de l’hiver sert en principe au renforcement musculaire et à la partie foncière. Et le repos alors ? Ils en prennent, mais un coureur cycliste professionnel ne traîne pas très longtemps dans le quartier piégeux du farniente. Trop insidieux pour son poids de forme. Trop lourd de conséquences sur le plan vestimentaire au bal des retrouvés en Australie à la mi-janvier. Tous ne débutent pas la saison au Tour Down Under. Regardez Christopher Froome (Sky), lui, commence la sienne au début du mois de juillet et la termine trois semaines plus tard. Bon, j’exagère un peu. Au cours de l’année 2017, Froomey aura comptabilisé 70 jours de course et peut en faire beaucoup moins en jouant à Pro Cycling Manager. Il se contente de participer au Tour de France (21 jours de compétition) et le reste se passe au sein de l’équipe SKY virtuelle. Une réalité somme toute très séduisante pour ses adversaires des 49 autres jours.

Calpe comme point de ralliement pour les équipes du World Tour

Soleil plein pot dans la cité balnéaire de la Costa Brava au sud de Valence. Forte concentration de coureurs cyclistes professionnels en décembre et janvier. La carte postale à de quoi attirer nos envies d’aller pédaler dans cette douceur printanière de la côte espagnole. Calpe va voir débouler cette année encore les équipes du World Tour. Camps d’entraînement au programme et gambettes dans les piscines. Mais, attention, l’hiver dernier a surpris son monde un peu partout en Europe. Et ce n’est pas parce qu’on porte du bleu que ça l’attire forcément !

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Vidéo – Le Tour Down Under fêtera son 20e anniversaire en janvier

@tourdownunder

Bilan équipes : Team LottoNL-Jumbo, entre succès et déconvenues

Seizième au classement par équipes du World Tour, LottoNL-Jumbo est tout de même parvenu à s’illustrer sur plusieurs épreuves. Capable en grande partie de coups d’éclats, plusieurs contre-performances leur coûtent un meilleur bilan.

LottoNL-Jumbo, des grandes satisfactions

Trois victoires en Grands Tours ! Beaucoup d’équipes ne peuvent pas se targuer de ce bilan sur les courses de trois semaines dans cette saison cycliste 2017. Mais la LottoNL-Jumbo a réussi à se démarquer dans ces épreuves de très haut niveau. Avec un succès sur le Giro, et deux succès sur le Tour, le bilan aurait pu être pire que ça. La formation néerlandaise s’en est sorti grâce à trois coureurs et sur des terrains différents. Le compteur a été débloqué à la dernière étape du Tour d’Italie avec Jos van Emden, spécialiste du contre-la-montre. Entre Monza et Milan, le puissant rouleur a été le seul à devancer Tom Dumoulin, preuve de l’exploit réalisé. Cependant, il est vrai que sa victoire est passé au second plan avec le sacre de son homologue néerlandais.

Sur le Tour de France, la victoire obtenue par Primoz Roglic a eu davantage de retentissements. Sur une grande étape de montagne avec un passage mythique au col du Galibier avant d’arriver à Serre-Chevalier, le Slovène a terminé en solitaire après avoir lâché un à un ses adversaires directs. Réputé davantage comme un très bon rouleur et à l’aise dans l’effort chronométré, l’ancien sauteur à ski a démontré un autre talent. Il est l’une des grandes satisfactions de la saison 2017 pour cette équipe. Vainqueur de deux étapes sur le Tour du Pays Basque et du contre-la-montre sur le Tour de Romandie, le coureur de 28 ans vient d’exploser au plus haut niveau. Cinquième et troisième au classement général de ces courses, il se dévoile comme un sérieux pour ces événements d’une semaine.

Autre grande révélation de l’année, Dylan Groenewegen fait les beaux jours de LottoNL-Jumbo. Le Néerlandais affiche un joli bilan de huit succès décrochés en 2017 entre le Tour de Yorkshire fin avril et le Tour of Guangxi à la fin octobre. Mais une victoire se détache largement des autres, c’est l’une des plus belles pour un sprinteur. Premier sur les Champs-Elysées pour la dernière étape du Tour de France, il s’est révélé aux yeux du monde ce jour-là. C’est à 24 ans, la performance la plus retentissante de sa jeune carrière, devançant les meilleurs spécialistes mondiaux. Mais maintenant le plus difficile commence pour lui, il va falloir confirmer dès la saison prochaine. Un moment très révélateur.

Manque de régularité

Les classements généraux des Grands Tours et les Monuments sont des instants cruciaux dans une saison. Les résultats acquis sur ces courses servent à s’étalonner par rapport à la concurrence. Pour la LottoNL-Jumbo, c’est le gros point noir de cette saison cycliste. Il n’y aucun résultat de référence sur les classiques majeures telles que le Milan-San Remo ou Paris-Roubaix. Et puis, son principal leader pour les courses par étapes Steven Kruijswijk ne s’est pas montré aussi fringant que l’année précédente. A la lutte pour remporter le Giro 2016, cette fois-ci il n’a pas pesé sur le rendez-vous transalpin avec un abandon l’avant dernier jour. La Vuelta s’est avéré un peu meilleur avec un top 10 au final (9e), mais assez loin pour avoir une influence sur l’ensemble de la course.

Fiche de l’équipe

Le Team Astana mise sur Miguel Angel Lopez pour le Giro 2018

En pleine réflexion sur la programmation de la saison cycliste 2018, le Team Astana pense à Miguel Angel Lopez comme leader sur le Giro. Le Colombien qui s’est illustré sur la dernière Vuelta serait le successeur idéal de Fabio Aru, parti chez UAE Team Emirates.

Miguel Angel Lopez leader d’Astana

« Je pense que nous irons au Giro d’Italia avec Miguel Angel Lopez ». Cette phrase du directeur sportif d’Astana Stefano Zanini est un sérieux indice sur la participation du Colombien à la prochaine édition du Giro. Il trotte déjà dans les têtes de l’équipe Astana. Après avoir perdu dans cette intersaison son leader italien Fabio Aru, il faut absolument pour la formation kazakhe trouver son successeur. Et c’est le dernier double vainqueur sur la Vuelta 2017 qui semble tenir la corde. Impressionnant sur ce troisième Grand Tour de la saison avec un top 10 au général à la clé, son équipe le pense capable d’endosser cette responsabilité de leader seul. Le programme de courses n’a pas encore été défini, mais les choix semblent déjà faits.

Satisfaire tout le monde

Affichant sa volonté de faire le classement général du Tour de France 2018, Jakob Fuglsang a affiché clairement ses ambitions. Le Danois est l’autre coureur de courses par étapes avec Miguel Angel Lopez. Afin de ne pas les mettre en concurrence sur le même rendez-vous, Astana semble privilégier l’option Giro pour le talentueux colombien. Sa présence au Grand Départ de Jérusalem le placerait évidemment comme un favori de l’épreuve, et essayer de succéder à Tom Dumoulin. Son ancien coéquipier avait réussi cet exploit sous le maillot de la formation kazakhe en 2015. Mais pour y arriver, il devra compter sur un collectif prêt à se sacrifier pour lui. Tanel Kangert et Jan Hirt, recrue en provenance de la CCC Polkowice devraient faire parti de sa garde rapprochée en montagne.

Fiche du coureur

Le parcours intégral du Tour des Alpes 2018 dévoilé

Épreuve idéale de préparation pour le Giro deux semaines plus tard, les profils des étapes du Tour des Alpes (16 – 20 avril) ont été dévoilés. Comme à son habitude, cette quarante-deuxième édition sera très montagneuse et favorable aux grimpeurs pour la lutte au classement général.

Le Tour des Alpes, une préparation idéale

Placé dans le calendrier entre les ardennaises (Amstel Gold Race, Liège-Bastogne-Liège) et en simultané que la Flèche Wallonne, le Tour des Alpes doit faire sa place. Reconnu comme une course parfaite pour les grimpeurs, elle arrive à attirer chaque année un joli plateau. Cette année, c’est Geraint Thomas qui s’est imposé devant Thibaut Pinot et Domenico Pozzovivo. Deux coureurs omniprésents sur le Giro suivant, quinze jours après. C’est un excellent indicateur sur la forme des coureurs avant le premier Grand Tour de la saison pour ceux qui y participent, à l’image d’un Dauphiné.

Lundi 16 avril : 1e étape, Arco > Folgaria, 134,6km

Cette première étape sera intégralement parcourue sur le territoire italien. Les premières différences au classement général pourraient déjà se faire. La dernière montée longue de 19 kilomètres a des passages irréguliers, mais présente une belle rampe de lancement pour s’échapper vers la victoire d’étape. Il ne restera que six kilomètres à parcourir après le sommet. Première bataille à prévoir entre les favoris du général ?

1ère étape du Tour des Alpes
Une première étape 100% italienne et déjà importante.

Mardi 17 avril : 2e étape, Lavarone > Alpe di Pampeago, 145,5km

C’est la seule arrivée au sommet de la prochaine édition ! Avec le Passo Redebus placé assez loin de l’arrivée, cela devrait ressembler à une course de côte, mais pas n’importe laquelle. Le peloton devra affronter l’Alpe di Pompeago, c’est cette montée qui pourrait jouer un grand rôle dans cette épreuve de cinq jours. Le vainqueur du jour sera sans doute dans le coup pour remporter le classement général.

2ème étape du Tour des Alpes
Alpe di Pompeago, étape phare de cette édition

Mercredi 18 avril : 3e étape, Ora > Merano, 138,3km

Un baroudeur à l’arrivée ? C’est tout l’enjeu de cette troisième étape. Après deux étapes plutôt favorable aux purs grimpeurs, ceux qui seront distancés au général auront une carte à jouer. Cependant, il faudra avoir quand même des bonnes qualités en montagne, car les deux cols du parcours pourraient permettre de faire la différence. D’un autre côté, pas sûr que les prétendants se livrent bataille, et vont certainement penser à garder de l’énergie pour le lendemain.

3ème étape du Tour des Alpes
Une étape parfaite pour baroudeurs.

Jeudi 19 avril : 4e étape, Chiusa > Lienz, 134,3km

Une étape indécise par excellence. Impossible d’imaginer le scénario de cette quatrième étape avec une arrivée à Lienz.La dernière montée du Bannberg pourrait donner des idées pour lancer une offensive, mais peut-être l’échappée aura pris trop de champ. Il est possible que la course s’anime sur deux échelons différents, l’étape et le général. C’est l’avant-dernière occasion de s’illustrer.

4ème étape du Tour des Alpes
L’avant-dernier jour du Tour des Alpes se termine en Autriche.

Vendredi 20 avril : 5e étape, Rattenberg > Innsbruck, 161,6km

Un final en circuit ! Pour la dernière étape disputée en Autriche, les coureurs devront répétés à trois reprises l’ascension d’Igls dans le dernier tiers du tracé. Un enchaînement qui risque assurément de faire mal après cinq jours de course et autant de dénivelé. Des secondes très précieuses peuvent être grappillées sur ce genre de profil. Le leader devra s’attendre à des ultimes offensives et rester sur ses gardes. Rien ne sera gagné tant que la ligne d’arrivée ne sera pas franchie.

5ème étape du Tour des Alpes
Un final très vallonné pour conclure cette édition.

Site officiel de la course

Le budget de Novo Nordisk réduit de moitié pour 2018

Equipe connue pour avoir uniquement des coureurs diabétiques, Novo Nordisk vit des moments très difficiles. A cause d’une baisse de la dotation du sponsor principal, le budget de la formation américaine sera réduit de moitié pour la prochaine saison.

Novo Nordisk, un budget en baisse

Les temps sont durs même pour les équipes cyclistes professionnelles ! La saison cycliste 2018 n’a même pas commencé qu’une mauvaise nouvelle est déjà annoncée. Le budget de l’équipe américaine Novo Nordisk va être réduit de 50% annonce le site Velo-club.net. Le sponsor principal va injecter moins d’argent qu’auparavant. C’est évidemment un gros coup dur pour une équipe pas comme les autres. En effet, elle est avant tout connu pour le combat qu’elle mène. Son effectif est exclusivement composé de coureurs diabétiques. Ils étaient dix-huit à porter ce maillot pour cette dernière saison écoulée. Parmi eux, cinq français, Mehdi Benhamouda, Romain Gioux, Charles Planet, Quentin Valognes et Corentin Cherhal. Ces coureurs prouvent qu’il est possible de pratiquer le sport de haut niveau malgré la maladie.

Un programme adapté

En raison de cette diminution de budget, l’équipe va devoir se serrer la ceinture. Autrement-dit, cela veut dire moins d’épreuves à disputer dans la saison. Le calendrier de la saison cycliste 2018 ne comprendra que 80 jours de course, dont très peu en Europe. Elle évoluera principalement sur le continent nord-américain et dans des courses de seconde zone. Pour autant, cela ne signifie pas la fin de Novo Nordisk dans le peloton international. Au minimum jusqu’à la saison 2019 incluse, ses couleurs pourront être défendues par l’ensemble de ses coureurs. Pour la suite, c’est encore l’incertitude totale, mais le message transmis sur la combativité et la persévérance mériterait que cette aventure se poursuive sur le long terme.

Site officiel de l’équipe