La période post-Jeux olympiques avait été compliquée pour Peter Sagan. La transition du VTT au vélo de route n’a pas été des plus faciles et le champion du monde est apparu quelque peu lassé sur la ligne de départ de la Bretagne Classic, sa course de reprise. Désormais, c’est vers les Grands Prix de Québec et Montréal que le Slovaque est tourné. Il mènera la formation Tinkoff.
Peter Sagan vers un doublé ?
Difficile de savoir dans quel état de forme se trouve Peter Sagan. Au maximum de sa condition, le Slovaque peut jouer la gagne sur les deux épreuves, aussi bien à Québec qu’à Montréal où il s’est imposé en 2013. « Les deux parcours sont difficiles mais ils me conviennent bien et j’espère que je vais avoir suffisamment récupéré pour être en mesure de gagner à nouveau ici. Il ne reste plus beaucoup de courses WorldTour pour marquer des points dans donc je voudrais continuer la cueillette des points ici et voir les classements après la Vuelta », a dit le leader de l’équipe Tinkoff.
Tinkoff pour les Grands Prix de Québec et Montréal (9-11 septembre 2016) : Peter Sagan, Rafal Majka, Roman Kreuziger, Michael Valgren, Oscar Gatto, Michael Kolar, Evgeny Petrov et Maciej Bodnar.
VIDEO CYCLISME
Peter Sagan remporte le Grand Prix de Montreal 2013
La formation LottoNL-Jumbo a choisi de faire confiance à Wilco Kelderman pour les Grands Prix de Québec et Montreal (9 et 11 septembre 2016). Le Néerlandais de 25 ans n’a jamais vraiment brillé sur les classiques canadiennes exceptée sa sixième place l’an passé à Montréal. Evidemment, Kelderman s’attend à mieux ce weekend.
Wilco Kelderman plus à l’aise à Montréal
« À Montréal, j’espère courir pour un top 10 de nouveau, mais je vais fixer le même résultat deux jours plus tôt au Québec. Le Québec a une montée courte, alors que Montréal est vraiment une course de grimpeurs avec une longue montée. Ceci étant, Montréal me convient mieux », a déclaré Wilco Kelderman.
LottoNL-Jumbopour les Grands Prix de Québec et Montréal (9 et 11 septembre 2016) : Wilco Kelderman,Tom Van Asbroeck, Twan Castelijns, Moreno Hofland, Timo Roosen, Mike Teunissen, Alexey Vermeulen et Dennis van Winden.
VIDEO CYCLISME
Trailer Grands Prix de Québec et Montréal
Robert Kiserlovski, champion de Croatie en 2013, a décidé de rejoindre la formation russe Katusha. Après deux saisons au sein du Team Tinkoff pour épauler Alberto Contador, le coureur de 30 ans va désormais accompagner Ilnur Zakarin sur les Grands Tours.
Katusha est ambitieuse pour 2017
Après avoir fait signer les Rick Zabel et Baptiste Planckaert pour former le train d’Alexander Kristoff, Katusha renforce maintenant son effectif par un puncheur/grimpeur avec l’arrivée de Robert Kiserlovski. Le futur ex-lieutenant d’Alberto Contador, a confié sa joie au site de sa nouvelle formation, dans laquelle il va retrouver de nombreuses connaissances. « C’est est un super transfert pour pour moi. Je connais beaucoup de personnes dans l’équipe de par le passé, les directeurs sportifs comme les gens du staff et les coureurs. Avec Simon Spilak je trouve un bon ami dans l’équipe. »
Robert Kiserlovski sait qu’il aura un rôle très important au sein de la formation russe, qui ne cesse de se développer. « D’autre part, je vois que l’équipe Katusha a beaucoup rajeuni l’équipe, ce qui est très agréable pour l’avenir. Je peux apporter mon expérience aux jeunes. Je sais ce que l’équipe Katusha attend de moi. Je peux gagner mais je suis convaincu qu’ils veulent particulièrement me voir travailler dans la montagne. Ce sera un plaisir pour moi pour guider Ilnur Zakarin à de grandes victoires. »
Katusha ravit d’accueillir Robert Kiserlovski
Viacheslav Ekimov, le manager de la Katusha, a souhaité justifié ce choix : « Ces dernières semaines nous avons renforcé notre équipe beaucoup pour les classiques. L’équipe Katusha, cependant, veut continuer à fonctionner dans toutes les courses. Joaquim Rodriguez va nous manquer dans les Grands Tours en partant à la retraite,mais un type comme Ilnur Zakarin a prouvé cette année sur le Giro et le Tour qu’il peut prendre le rôle de leader dans les Grands Tours. Robert Kiserlovski sera un super atout à l’équipe. Il a prouvé ces dernières années qu’il est le coéquipier parfait pour épauler les grimpeurs. Robert a l’expérience, de la puissance et la mentalité juste ».
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A peine remis de son titre olympique, Greg Van Avermaet est revenu en Europe avant de retourner sur le continent américain après avoir participé à la Bretagne Classic. Au Canada, pour les Grands Prix de Québec et Montréal, la formation BMC Racing comptera sur son champion belge pour apporter de nouvelles victoires d’envergure.
Greg Van Avermaet veut jouer la victoire
« Je n’ai eu qu’un jour de course depuis les Jeux olympiques, donc je suis très heureux de courir à nouveau. J’apprécie toujours autant ces classiques d’un jour et je pense que nous pouvons rendre la course agressive et nous espérons repartir avec une victoire », a déclaré Greg Van Avermaet dans un communiqué de l’équipe BMC. Il faut dire que la victoire lui a déjà tendu les bras au Québec puisqu’il a fini 2e en 2012 et 3e en 2013.
BMC Racing Team pour les Grands Prix de Québec et Montréal (9 et 11 septembre 2016) : Brent Bookwalter, Marcus Burghardt, Damiano Caruso, Joey Rosskopf, Michael Schär, Manuel Senni, Greg Van Avermaet et Peter Velits.
VIDEO CYCLISME
Trailer Grands Prix de Québec et Montréal
Le nouveau protocole de détection des talents mis en place par l’UCI, promet de ratisser large pour apporter du sang neuf au peloton.
L’internationalisation du cyclisme est en marche
Il y a certaines questions qui donnent le vertige. Jean-Claude Killy aurait-il été champion olympique de ski alpin s’il était né à Lorient, avec la côte de Cadoudal pour point culminant ? Jason Kenny aurait-il été sextuple champion olympique sur piste s’il avait été licencié de la modeste fédération panaméenne ? Sans doute pas. Et pourtant, cela n’aurait rien changé à leurs potentiels de base. C’est pour s’affranchir de ce genre d’aléa, et ne plus risquer de passer à côté des talents de demain, que le Centre Mondial du Cyclisme (le centre de formation de l’UCI) s’est associé en 2013 à Wattbike (les fameux vélos statiques d’entraînement) pour créer un nouveau test de puissance de profil, intégré depuis cette année dans tous les centres UCI du Monde. Et très vite les premiers résultats sont arrivés.
Le 1er maillot arc-en-ciel du cyclisme mongole
Tegshbayar Batsaikhan. Son nom ne vous dit peut-être rien. Repéré lors d’un camp d’entraînement en Corée du Sud, il est le nouveau champion du monde junior de scratch, une discipline qu’il ne connaissait pas avant d’arriver à Aigle (Suisse), au Centre Mondial du Cyclisme ! Et c’est là l’une des vertus de ce nouveau protocole de test : déterminer la discipline la plus adaptée au profil du cycliste.
Une ouverture du champ des possibles
Le test en lui même est simple : 2 fois 6 secondes de puissance de crête, 30 secondes de sprint, et 4 minutes d’aérobie. Les résultats sont immédiatement disponibles et comparés aux données du monde entier. Les talents d’exception eux, sont tout de suite identifiés et pris en main, si besoin, par le Centre Mondial du Cyclisme. Une aubaine pour les nombreuses fédérations sans le sous à travers le monde. Un vent de fraîcheur s’apprête à souffler sur le cyclisme international, et ça fait du bien !
Cette année, le plateau de la Vuelta s’annonçait riche, et ce, malgré l’absence des deux anciens vainqueurs italiens d’Astana Fabio Aru et Vincenzo Nibali, avec, entre autres, la présence de Quintana, Contador mais aussi et surtout du récent vainqueur du Tour de France, Christopher Froome. D’autres têtes d’affiche se présentaient également : Chaves, Valverde, Kruijswijk , Talansky, le vieillissant mais toujours performant Samuel Sanchez, le prometteur Meintjes, etc. Un plateau finalement pas très loin de celui d’un Tour de France.
Aujourd’hui, après 2 602 km, on y voit beaucoup plus clair sur les états de forme des uns et des autres, ainsi que sur leurs objectifs à venir. Si Steven Kruijswijk a vu ses ambitions et, accessoirement, sa clavicule se fracasser sur le bitume lors de la 5e étape et dans une moindre mesure, Contador qui a fait de même lors de la 7e, la plupart des favoris avaient su passer sans encombre le nord de l’Espagne, avant d’affronter les Pyrénées ce week-end. Passé ces deux jours un constat s’impose : Quintana est le principal favori pour le maillot rouge.
Le Colombien devait absolument gagner du temps dans la montagne en vue du contre-la-montre de Calp. C’est désormais chose faite. Lors du dernier contre-la-montre du Tour de France comparable (celui qui s’achevait à La Caverne du Pont-d’Arc), d’une longueur similaire, le Colombien – bien moins en forme – n’avait concédé que 2′05″ sur Froome. Si le parcours espagnol semble plus roulant que le français et donc plus favorable théoriquement au profil du Britannique, les états de forme des uns et des autres laissent tout de même à supposer que cet obstacle n’empêche pas Quintana de remporter cette Vuelta.
Pour le podium, au contraire, c’est loin d’être fait. Si la marche semble un peu trop haute pour Samuel Sanchez, ils sont quatre à se disputer les deux dernières marches. Contador semble limité physiquement, mais sa capacité à créer et anticiper l’événement peut compenser le poids des ans et des blessures. Esteban Chaves frappe à la porte du podium et semble le plus frais des cinq coureurs, tandis que Froome, clairement plus en retrait sur ces dernières étapes montagneuses, devrait profiter du contre-la-montre pour tenter de défendre sa 2e place.
Longtemps objet de lutte entre Geniez (FDJ) et De Gendt (Lotto Soudal) et à la faveur d’une deuxième semaine et d’un dernier week-end fructueux, Kenny Elissonde, la bonne surprise tricolore en cette fin de Vuelta, semble avoir pris une option sérieuse sur ce classement.
Cependant, il est loin d’avoir course gagnée. En effet, son principal concurrent, l’Espagnol Omar Fraile, ne se trouve qu’à huit points, et devrait être jusqu’au bout son principal challenger. En effet, le nombre maximum de points attribuables d’ici la capitale espagnole s’élève tout de même à 68. C’est plus qu’il n’en faut pour dépasser le coureur francilien. D’autant que la 17e étape et la 20e étape terminent respectivement par un 1re et un hors catégorie. Soit 10 et 20 points mis en jeux.
La solution se trouvera donc comme d’habitude de la capacité de ces deux coureurs à se projeter à l’avant lors de ces deux étapes. En l’état actuel, Kenny Elissonde semble être plus en forme, en atteste son excellente 4e place au sommet de Sallente de Gallego, et présente plus de garantie que son rival espagnol. Il devrait ainsi pouvoir succéder à Nicolas Edet, meilleur grimpeur français de la Vuelta 2013.
Valverde a su, les 12 premiers jours, se constituer un précieux ballotin de points lors des sprints, qui aurait pu l’amener tranquillement à Madrid en vert. Mais Valverde, sans doute le plus « sprinteur » des grimpeurs, du fait d’une saison particulièrement éprouvante, s’est écroulé ce week-end, disparaissant des classements généraux et de la lutte pour les victoire d’étapes, permettant ainsi à Quintana de se rapprocher dangereusement.
Le parcours restant semble peu propice au challenger Felline. En effet, sur les cinq prochaines étapes, deux peuvent être favorables à une arrivée au sprint et donc correspondre à son profil. De plus, il n’est pas dit que l’étape vers Gandia ne présente pas un profil plus adapté aux baroudeurs.
C’est un total de 141 points que se disputeront probablement Quintana et Valverde, Froome semblant un cran en dessous de l’actuel maillot rouge pour arriver à combler son écart. Et, au vu des derniers jours, on mettrait bien une petite pièce sur le Colombien. A moins que l’Espagnol ne profite de son mauvais classement pour rendre la poudre d’escampette, mais on peine à imaginer Movistar valider pareille stratégie.
BMC peut-elle ne pas être première ?
1.
BMC RACING TEAM
193h 47′ 04
2.
MOVISTAR TEAM
194h 11′ 26
+ 24′ 22
3.
CANNONDALE-DRAPAC PRO CYCLING TEAM
194h 12′ 14
+ 25′ 10
4.
TEAM KATUSHA
194h 24′ 06
+ 37′ 02
5.
ASTANA PRO TEAM
194h 26′ 07
+ 39′ 03
Peu de suspense pour ce classement. Armé d’une solide et régulière équipe, les coéquipiers de Samuel Sanchez devraient en toute logique monter sur le podium, l’écart semblant trop grand pour les Movistar ou la Cannondale qui se disputeront une deuxième place bien moins évidente à remporter au vu du mince écart entre les deux formations.
Là aussi, peu de suspense : au vu du mode de calcul du maillot vert qui favorise les grimpeurs, c’est Quintana qui devrait également rafler cette – étrange – distinction, sauf coup de Trafalgar de la part de Froome.
Et les Français dans tout ça ?
14.
PÉRAUD Jean-Christophe
AG2R
65h 08′ 33
+ 11’06
19.
ELISSONDE KENNY
FDJ
65h 17′ 42
+ 20’15
22.
HARDY Romain
COFIDIS
65h 29′ 21
+ 31’54
33.
LATOUR Pierre-Roger
AG2R
66h 00′ 35
+ 1h03’08
35.
MOLARD Rudy
COFIDIS
66h 02′ 13
+ 1h04’46
Les ambitions des coureurs français au général ont vite été balayées par le vent de la course et aucun coureur aujourd’hui n’a plus d’objectif ambitieux sur ce classement. Le mieux classé s’avère être Jean-Christophe Peraud, 14e, mais un top 10 ne semble pas envisageable, sauf si participation aux échappées de sa part.
Pourtant, la délégation tricolore pouvait afficher des ambitions au départ : le prometteur Latour, Geniez qui revenait de blessure, Rolland, Péraud, Barguil. Mais, à y regarder de près, aucun ne présentait de réelles garanties, au vu des blessures, des maladies, ou du manque d’expérience. Le classement général n’est donc pas une si grande surprise, même si on peut regretter que Pierre Latour ait été pris dans la cassure qui lui a fait perdre plus de 50 minutes lors de la 15e étape.
Pour autant les coureurs français ne traversent pas la compétition anonymement, loin s’en faut : Geniez a remporté la 3e étape, Calmejane la suivante, le malheureux Reza a fini 3e à Lugo, Kenny Elissonde est porteur du maillot a pois et a terminé à trois reprise dans les cinq premiers d’une étape, Axel Domont et Perrig Quemeneur ont terminé respectivement aux 2e et 3e place au sommet de La Camponera ; enfin, Maxime Bouet, triste deuxième à Bilbao. Peu d’étape se terminent sans Français dans les Top 10.
Ne faisons pas la fine mouche et laissons de coté le général. Une dernière victoire d’étape validerait cet excellent cru de la part de nos coureurs. Et pourquoi pas celle du vétéran JC Peraud, qui trouverait là la plus belle de manière de terminer sa carrière ?
L’équipe Bahrain-Merida continue de prendre forme. Après avoir signé quelques grands noms du peloton ainsi que des coéquipiers de luxe, la formation lancée par le prince Nasser ben Hamed al-Khalifa a annoncé l’arrivée de Tristan Hoffman en qualité de directeur sportif, poste qu’il occupe depuis sa retraite en 2005.
L’expérience de Tristan Hoffman
A 46 ans, Tristan Hoffman jouit d’une grande expérience au sein du peloton aussi bien en tant que coureur qu’en tant que directeur sportif. Le spécialiste des classiques aura pour rôle de mener l’équipe Bahrain-Merida vers le succès sur les courses d’un jour notamment. « J’apporte mon expertise à l’équipe, à la fois en tant que cycliste et DS. Je travaille maintenant depuis 25 ans dans le cyclisme. Tout le monde dans l’équipe a sa propre expérience et sa motivation. J’espère que je serais en mesure de créer la solidarité, de réunir les gens. Alors, nous pourrons lutter pour le même objectif : amener l’équipe au plus haut niveau », a-t-il commenté.
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Comme chaque année, c’est sur un circuit urbain long de 12 kilomètres à parcourir à 16 reprises que se déroulera le Grand Prix de Québec 2016 (9 septembre). Ce circuit présente quelques difficultés qui finiront par peser dans les jambes avec une arrivée dans le Vieux Québec en montée qui sourira aux puncheurs mais également aux sprinteurs à l’aise dans les bosses. L’an dernier, Rigoberto Uran avait justement surpris les sprinteurs en s’imposant devant Michael Matthews et Alexander Kristoff.
La liste des engagés des Grands Prix de Québec et Montréal 2016 : cliquer ici.
Le parcours et le profil du Grand Prix de Québec 2016
TODAYCYCLING – Le parcours et le profil de l’exigeant circuit du Grand Prix de Québec 2016.
C’est l’ancien Francisco Mancebo, 40 ans, qui a remporté la dernière étape du Tour d’Alberta disputé à Edmonton. Au terme des 124 kilomètres du jour, le coureur espagnol de la formation Skydive Dubai s’est imposé avec une poignée de secondes d’avance sur le peloton où était le reste des favoris. Au général, Robin Carpenter (Holowesko-Citadel) a gardé sa seconde d’avance sur Bauke Mollema pour décrocher la victoire finale !
Les recrutements continuent pour l’équipe HP BTP-Auber 93. Celle-ci a annoncé aujourd’hui l’arrivée de Damien Touzé et Jérémy Bescond pour 2017.
Damien Touzé est un habitué de la maison puisqu’il est actuellement stagiaire au sein de la formation francilienne. Originaire du CC Etupes, il a déjà fait ses preuves au mois d’août sur le tour du Poitou Charentes en passant une journée à l’avant. Du haut de ses 20 ans, il a remporté cette saison une manche de la Coupe de France-Espoirs, le Prix de la Saint-Laurent à Montpinchon. Sous le maillot de l’équipe de France, il avait également couru en début de saison le Tour La Provence et terminé 7e d’une étape.
Damien Touzé sera accompagné de Jérémy Bescond. Le coureur âgé de 25 ans s’est imposé à 5 reprises cette saison, a fait 2e de la SportBreizh, 3e de l’Essor Breton et du Kreiz Breizh Elites notamment. Le coureur des Côtes d’Armor-Marie Morin ne découvrira pas le peloton professionnel puisqu’il y avait déjà fait son entrée en 2013 et 2014 avec Cofidis.
C’est une curieuse scène qui a attiré les regards ce lundi, lors de la 2e étape du Tour de Grande-Bretagne. En effet, le Britannique Mark Cavendish, visiblement mécontent, s’est arrêté en pleine ascension avant d’aller à la rencontre d’un spectateur. L’homme ne semblait pas trop intimidé, affichant ce qui semblait être un sourire de satisfaction face au coureur de la formation Dimension Data. Si les caméras ont capturé ce moment, les raisons du différent ne sont cependant pas connues.
VIDEO CYCLISME
Mark Cavendish s’en prend à un spectateur
Avec son final mouvementé, la 16e étape de la Vuelta a España aura été le théâtre de lutte pour la victoire. Le Luxembourgeois Jempy Drucker, pensionnaire de la formation BMC Racing Team, a su tirer son épingle du jeu pour aller décrocher sa première victoire sur un Grand Tour. Il s’agit de son deuxième succès cette saison.
Jempy Drucker y a toujours cru
Malgré les difficultés éprouvées lors des dernières étapes, Jempy Drucker n’a jamais perdu espoir. « J’ai beaucoup souffert ces derniers jours, surtout dans le Col d’Aubisque, mais j’ai toujours gardé espoir pour les étapes pour sprinteurs. […] C’est toujours super d’inscrire son nom au palmarès d’un Grand Tour », confie le coureur de BMC Racing Team qui a réalisé la course parfaite. « Les dix derniers kilomètres ont été très animés […], mais Danilo Wyss a fait un excellent travail pour moi. […] Le bon moment fut quand Gianni Meersman a démarré et que j’ai pris son sillage pour ensuite le dépasser ».
Du spectacle en perspective selon Drucker
Vainqueur la veille de la seconde journée de repos, Jempy Drucker peut aborder la fin difficile de la Vuelta plus sereinement. « Maintenant, place à la journée de repos avant une autre étape difficile. De plus, il reste encore le contre-la-montre et l’étape de samedi avec sa montée finale à l’Aitana (hors catégorie). Selon moi, la Vuelta est loin d’être terminée ; il va encore y avoir du spectacle », conclut le Luxembourgeois sur le site de son équipe.
VIDEO CYCLISME
Résumé de la 16e étape de la Vuelta 2016
Au terme des 188 kilomètres de la deuxième étape du Tour de Grande-Bretagne entre Carlisle et Kendal, Julien Vermote, issu de l’échappée du jour, s’est imposé devant Stephen Cummings. Le belge de la formation Etixx-QuickStep fait coup double puisqu’il prend par la même occasion la tête du classement général.
André Greipel s’échappe avec 14 hommes
Maillot jaune sur les épaules, après sa victoire sur la première étape du Tour de Grande Bretagne ce dimanche, André Greipel a voulu anticiper la bagarre des favoris au classement général en prenant l’échappée du jour. Composé de 15 coureurs, ce groupe de costauds a résisté au peloton, en gardant toujours plus d’une minute vingt sur le peloton jusqu’au pied de la dernière difficulté de la journée, une côte de première catégorie placée à plus de 20 kilomètres de l’arrivée. Avec une pente moyenne de 8% sur plus de quatre kilomètres, le peloton explose, tout comme le groupe d’échappé.
Julien Vermote résiste aux favoris
Greipel craque, tout comme neuf de ses compères, et le groupe de tête se retrouve vite à cinq coureurs, dont Nicolas Roche et Julien Vermote. Derrière, les favoris s’expliquent et Rohan Dennis, puis Stephen Cummings reviennent sur les baroudeurs. Mais alors que Dan Martin, Ben Swift, Tom Dumoulin ou encore les français Tony Gallopin et Guillaume Martin rejoignent à leur tour la tête de la course, Cummings et Vermote se font la malle. Pourtant à l’avant tout au long de la journée, le coureur d’Etixx-QuickStep, Julian Vermote s’est défait du britannique dans les 200 derniers mètres pour s’imposer. Il prend par ailleurs la tête du général.
C’était calme après la tempête. La 16e étape du Tour d’Espagne s’est courue de façon plus organisée au lendemain d’une étape dantesque lancée dès le départ par Alberto Contador. Entre Alcañiz et Peñíscola c’est Jempy Drucker (BMC Racing Team) qui a franchi la ligne d’arrivée en premier au terme des 156 kilomètres du jour. Il s’agit de la première victoire du Luxembourgeois de 30 ans sur un Grand Tour.
Julien Morice encore à l’avant
Silvan Dillier (BMC), Sven Erik Bystrom (Katusha), Luis Angel Maté (Cofidis) et Julien Morice (Direct Energie) se sont rapidement placés en tête de la course rejoints quelques instants plus tard par Mario Costa (Lampre-Merida) et Davide Villella (Cannondale). Le peloton a laissé filer tout en contrôlant l’écart notamment avec les équipes Giant-Alpecin ainsi qu’Etixx-Quick Step.
Daniele Bennati tente d’anticiper le sprint
Les échappés sont repris dans les derniers kilomètres et les équipes de sprinteurs se sont mises en place. À 2,5 kilomètres de l’arrivée, Daniele Bennati (Tinkoff) a tenté sa chance en solitaire dans un moment de flottement. Jusqu’à 300 mètres de la ligne l’Italien était seul en tête. Derrière Gianni Meersman (Etixx-Quick Step) n’a eu d’autre choix que de lancer son sprint de loin. Jempy Drucker, bien placé dans sa roue, l’a sauté avant la ligne pour remporter la 16e étape du Tour d’Espagne 2016.
Classement Vuelta a España 2016 – Etape 16 – Top 20
Rank
Name
Nat.
Team
Age*
Result
1
Jean-Pierre DRUCKER
LUX
BMC
30
3:21:18
2
Rudiger SELIG
GER
BOA
27
+0
3
Nikias ARNDT
GER
TGA
25
+0
4
Gianni MEERSMAN
BEL
EQS
31
+0
5
Lorenzo MANZIN
FRA
FDJ
22
+0
6
Jonas VANGENECHTEN
BEL
IAM
30
+0
7
Kristian SBARAGLI
ITA
DDD
26
+0
8
Kiel REIJNEN
USA
TFS
30
+0
9
Tosh VAN DER SANDE
BEL
LTS
26
+0
10
Jhonatan RESTREPO
COL
KAT
22
+0
11
Matthieu LADAGNOUS
FRA
FDJ
32
+0
12
Sergey LAGUTIN
RUS
KAT
35
+2
13
Eduard PRADES REVERTE
ESP
CJR
29
+2
14
Jhoan Esteban CHAVES RUBIO
COL
OBE
26
+2
15
Fumiyuki BEPPU
JPN
TFS
33
+2
16
Gediminas BAGDONAS
LTU
ALM
31
+2
17
Christopher FROOME
GBR
SKY
31
+2
18
Loïc CHETOUT
FRA
COF
24
+2
19
Nairo Alexander QUINTANA ROJAS
COL
MOV
26
+2
20
Pavel KOCHETKOV
RUS
KAT
30
+2
Classement général provisoire Vuelta a España 2016
Rank
Name
Nat.
Team
Age*
Result
1
Nairo Alexander QUINTANA ROJAS
Colombia
MOV
26
64:57:27
2
Christopher FROOME
Great Britain
SKY
31
+3:37
3
Jhoan Esteban CHAVES RUBIO
Colombia
OBE
26
+3:57
4
Alberto CONTADOR VELASCO
Spain
TNK
34
+4:02
5
Simon YATES
Great Britain
OBE
24
+5:07
6
Samuel SANCHEZ GONZALEZ
Spain
BMC
38
+6:12
7
Andrew TALANSKY
United States
CDT
28
+6:43
8
Davide FORMOLO
Italy
CDT
24
+7:17
9
David DE LA CRUZ MELGAREJO
Spain
EQS
27
+7:23
10
Michele SCARPONI
Italy
AST
37
+7:39
11
Daniel MORENO FERNANDEZ
Spain
MOV
35
+8:05
12
George BENNETT
New Zealand
TLJ
26
+9:45
13
Sergio PARDILLA BELLON
Spain
CJR
32
+10:09
14
Jean-Christophe PERAUD
France
ALM
39
+11:06
15
Ben HERMANS
Belgium
BMC
30
+11:44
16
Alejandro VALVERDE BELMONTE
Spain
MOV
36
+12:48
17
Egor SILIN
Russia
KAT
28
+14:13
18
Maxime MONFORT
Belgium
LTS
33
+17:41
19
Kenny ELISSONDE
France
FDJ
25
+20:15
20
Jan BAKELANTS
Belgium
ALM
30
+22:48
VIDEO CYCLISME
Le dernier kilomètre de la 16e étape de la Vuelta 2016
C’est un sujet qui fait débat depuis la décision prise par les commissaires de la Vuelta, dimanche. En effet, plus de 90 coureurs ont franchi la ligne d’arrivée hors délai à l’issue de la 15e étape, près d’une heure après le vainqueur, Gianluca Brambilla (Etixx-Quick Step). Interrogé par nos confrères d’Eurosport, Pierre Rolland (Cannondale-Drapac) a réagi à la décision de repêcher les retardataires en dépit du règlement.
« Une journée de récup’ », selon Pierre Rolland
Lundi matin, au départ de la 16e étape, Pierre Rolland, le Français de la formation Cannondale-Drapac, a fait part de son ressenti concernant la décision du jury de repêcher les 90 coureurs arrivés hors délai dimanche. « C’est le retard du peloton qui est conséquent. Je pense qu’il y a un ras-le-bol de la difficulté et il y a des coureurs qui n’ont aucun intérêt à se donner. Mais, en principe, le gruppetto fait toujours en sorte d’arriver dans les délais […] en ayant donné le maximum. Je pense qu’il y a eu collectivement un ras-le-bol en se disant que la loi du nombre allait faire la force. Mais je pense qu’il aurait pu y avoir un peu plus de vitesse […] et arriver à cinq minutes des délais, mais pas aussi lent. Au final, y’a 100 coureurs qui ont passé une journée de récup’ hier et qui vont faire la course aujourd’hui », expliquait Pierre Rolland au micro d’Eurosport. Pour rappel, les attardés ont franchi la ligne d’arrivée avec plus de 20 minutes de retard sur les délais. Parmi eux, l’ensemble de la formation Direct Energie et tous les équipiers de Christopher Froome (Team Sky).
VIDEO CYCLISME
Résumé de la 15e étape de la Vuelta 2016
Après quelques moments difficiles et une opération du genou, Kenny Elissonde semble avoir retrouvé son niveau qui avait fait lui l’un des vainqueurs au sommet du terrible col de l’Angliru lors du Tour d’Espagne en 2013. Trois ans plus tard, le coureur de la FDJ se distingue de nouveau sur cette épreuve. Il était parmi les quelque rescapés de la folle 15e étape dynamitée par Alberto Contador et Nairo Quintana.
Kenny Elissonde vêtu du maillot à pois de la montagne
Grâce à son petit gabarit, Kenny Elissonde a régulièrement brillé sur les pentes difficiles. Il l’a une nouvelle fois prouvé ces deux derniers jours sur le Tour d’Espagne où il a figuré parmi les meilleurs coureurs du moment. « C’était un scénario apocalyptique mais ça reste une super journée. J’ai monté Formigal à mon rythme. Le maillot n’est pas assuré mais ça dépend de Quintana, et Fraile c’est un vaillant. Il va plus vite que moi au sprint et il est fort pour aller dans les échappées. On verra au jour le jour. Apres mon opération du genou en mars, je suis resté à Nice pour retrouver mon niveau. Avant le Tour de Suisse j’avais déjà passé un cap mais il fallait un peu de temps pour que ca se matérialise, j’espère que cette Vuelta le montre. Je suis content pour mon entraîneur Julien Pinot et pour l’équipe FDJ », a-t-il dit.
Classement de la montagne Tour d’Espagne 2016
Rank
Name
Nat.
Team
Age
Result
1
Kenny ELISSONDE
France
FDJ
25
56
2
Omar FRAILE MATARRANZ
Spain
DDD
26
48
3
Robert GESINK
Netherlands
TLJ
30
30
4
Nairo Alexander QUINTANA ROJAS
Colombia
MOV
26
27
5
Alexandre GENIEZ
France
FDJ
28
25
6
Egor SILIN
Russia
KAT
28
23
7
Sergey LAGUTIN
Russia
KAT
35
22
8
Thomas DE GENDT
Belgium
LTS
30
19
9
Gianluca BRAMBILLA
Italy
EQS
29
18
10
Christopher FROOME
Great Britain
SKY
31
16
VIDEO CYCLISME
Kenny Elissonde avec les meilleurs à Formigal
Dimanche se déroulait la 84e édition du GP de Fourmies, remporté de justesse par l’Allemand Marcel Kittel (Etixx-Quick Step). Il a devancé les Français Nacer Bouhanni (Cofidis) et Bryan Coquard (Direct Energie). Cependant, le 12e succès de la saison pour le sprinteur allemand ne lui assure pas sa place au championnat du monde de Doha…
La pointe de vitesse bien aiguisée de Marcel Kittel
Après une victoire samedi lors de la Brussels Cycling Classic, la formation Etixx-Quick Step a de nouveau fait parler d’elle dimanche, à l’issue du GP de Fourmies. En effet, Marcel Kittel, un des favoris à la victoire, a remporté la 84e édition de l’épreuve française longue de 205 kilomètres. Comme Tom Boonen la veille, l’Allemand a devancé deux Français. Il s’agit du 12e succès du sprinteur cette saison, sa dernière victoire remontant à la 4e étape du Tour de France 2016. « C’était une journée compliquée, avec des conditions météo et un parcours difficiles, mais c’est ce qui rend cette victoire encore plus belle. Faire deux courses en un week-end n’est pas facile, mais je suis content du résultat », déclare l’Allemand sur le site d’Etixx-Quick Step.
Tous pour Kittel, Kittel pour tous
Samedi, Marcel Kittel s’était mis au service de Tom Boonen. Dimanche, le Belge lui a rendu la pareille, permettant à Kittel de succéder à Fabio Felline (Trek-Segafredo) au palmarès du GP de Fourmies. « Après avoir travaillé pour Tom hier (samedi), c’était à mon tour de jouer la victoire et tout a fonctionné comme prévu. L’équipe a été formidable et je dois remercier mes équipiers pour leur aide ! », confie le coureur sur le site de sa formation, Etixx-Quick Step. Sa victoire arrive au moment opportun pour le sprinteur qui se prépare pour le championnat du monde. « Je suis très confiant. La forme est là et je me sens mieux au fur et à mesure de chaque course. Cela prouve que je suis prêt pour la fin de saison », pontue Kittel.
Marcel Kittel, privé de Mondial ?
Malgré sa victoire de bon augure pour le Mondial, Marcel Kittel n’a cependant pas la garantie de pouvoir se rendre à Doha le 16 octobre prochain. En effet, même s’il est en forme, c’est également le cas de son compatriote André Greipel (Lotto Soudal), qui n’a pas caché son intention de ne pas travailler pour un autre sprinteur. Si Kittel comprend cette décision, il espère avoir tout de même marqué des points en remportant le GP de Fourmies. Pour rappel, la sélection allemande ne sera composée de que six noms (contre neuf pour la France). La prise de cette décision délicate reviendra aux deux sélectionneurs nationaux Jan Schaffrath et Andreas Klier, qui devront trancher entre un billet d’avion au nom d’André Greipel ou de Marcel Kittel.
VIDEO CYCLISME
Sprint final de la 4e étape du Tour de France 2016
Saison d’apprentissage pour Pierre Rolland au sein de la formation américaine Cannondale-Drapac. Au menu du cours particulier d’hier : la nutrition.
Les Pringles, c’est Formigal !
La quatorzième étape du Tour d’Espagne a laissé des traces dans les organismes : 6300 calories brûlées pour Chris Froome, 7000 pour Pierre Rolland… et visiblement, l’ascension du Formigal hier n’a pas arrangé les choses. Mais quand l’estomac crie famine, il faut parer au plus urgent. C’est un Pierre Rolland, perplexe mais amusé qui l’a constaté hier pendant le transfert, en surprenant ses coéquipiers Andrew Talansky et Davide Formolo (7ème et 8ème du général) dévorer une boîte de Pringles !
Hier, sur le Tour d’Espagne, s’est déroulé un événement rare et étonnant, avec le repêchage de 90 coureurs du peloton arrivés plus de 50 minutes après le vainqueur du jour, l’Italien Gianluca Brambilla. Piégés par l’attaque au 6ème kilomètre d’Alberto Contador entraînant dans son sillage le porteur du maillot rouge, et du passionnant bras de fer qui s’en suivit entre ce groupe et celui de Froome et de Chaves, le gruppetto semble avoir délibérément décidé de ne pas se soucier des délais.
Que dit l’UCI à propos des hors délai ?
Ce que dit l’Union Cycliste Internationale semble pourtant assez clair. Il suffit de lire le point 2.6.032 du titre consacré au sport cycliste pour y découvrir les deux paragraphes suivants :
« Les délais d’arrivée sont fixés par le règlement particulier de chaque épreuve en fonction des caractéristiques des étapes. » Puis : « En cas exceptionnels uniquement, imprévisibles et de force majeure, le collège des commissaires peut prolonger les délais d’arrivée après consultation de l’organisateur. Dans le cas où des coureurs hors délai sont repêchés par le collège des commissaires ».
Il y est donc bien fait mention d’une possibilité de repêchage. Là où le bas blesse, c’est que, dans le cas qui nous occupe, on peut difficilement appeler une attaque comme étant un événement « imprévisible ». S’agit-il pour autant d’un cas de « force majeur » ? Assurément non, car ni chute, ni condition météorologique, ni même éléments extérieurs impromptus ne sont venus perturber la course. Il s’agit donc là d’une décision des commissaires que l’on peut qualifier d’ « arbitraire ». Même si une telle décision peut se justifier de par la volumétrie concernée, on peut également éprouver un sentiment de malaise lorsque l’on constate qu’hormis Froome, toute la Sky fut piégée. Et on connait les liens qui lient étroitement l’équipe britannique avec les plus hautes instances sportives.
Les bons élèves pénalisés ?
Entendons-nous bien : il n’est pas idée, ici, de jeter la pierre aux coureurs, sans doute éprouvés par une longue saison à laquelle pour certains sont venus se rajouter les épreuves des Jeux olympiques, et par un rythme de course allant croissant de pair avec les dénivelés à affronter ces derniers jours. D’autre part, on peut comprendre qu’une telle diminution des effectifs rende la logistique paradoxalement plus complexe. Mais après tout, le récent Tour de Pologne a lui aussi été amputé de la majeur partie du peloton et a survécu.
Au final, leur repêchage pose un véritable problème, sportif celui là. Dans la conversation hier entre Rolland et Geniez sur twitter, ce dernier pointe une injustice, car dans les 71 coureurs qui ont fait l’effort hier de rester devant, certains n’avaient rien à attendre de l’étape. A ce titre, cette journée aura des conséquences sur leur organisme, bien plus qu’il n’en aura pour les repêchés qui auront pu profiter de ce moment pour « recharger les batterie ». Bref enfreindre la règle, c’est pénaliser les bons élèves et le sportif.
Une Vuelta exceptionnelle ?
Autre -relative- déception, cette décision nous a privés d’un scénario exceptionnel et unique sur une course de 3 semaines depuis une vingtaine d’années. Déjà mise en valeur par un fabuleux week-end, la compétition aurait donné avec un nombre très restreint de participants une course totalement débridée, et nul doute, que certains cyclistes, comme Contador, auraient su en profiter pour insuffler encore plus de folie dans cette compétition et lui permettre ainsi d’entrer dans la légende.
Pour la légende on passera. Pour une UCI crédible, on passera également.
il faut les renvoyer chez eux. Si ils sont hors delais, c est qu ils sont trop fatigués
Même si tout n’était pas réuni à l’occasion du Grand Prix de Fourmies pour Samuel Dumoulin victime d’une chute, le coureur de la formation AG2R La Mondiale est parvenu à signer une 9e place sur la 13e manche de la Coupe de France assurant l’essentiel en terminant juste devant Baptiste Planckaert (Wallonie Bruxelles), son principal adversaire. De cette manière, Dumoulin a consolidé sa place de leader en reprenant deux petits points à son dauphin. A noter qu’il reste encore trois manches avant la fin de saison (le Tour du Doubs le 11 septembre, le Grand Prix d’Isbergues le 18 septembre et le Tour de Vendée le 2 octobre).
Nikolay Trusov (31 ans), quitte à son tour la Tinkoff qui disparaîtra du peloton en fin de saison. Un contrat de 2 ans l’attend chez Gasprom-RusVelo (Continentale).
Le grand démantèlement continue chez Tinkoff
Vos yeux leurs disent « Merci ». En 2017 le peloton vous épargnera le jaune flash de la Team Tinkoff. Si les départs de Roman Kreuziger (Orica-BikeExchange), Peter Sagan et Rafal Majka (Bora-Hansgrohe) avaient été de véritables séismes pour le peloton, cette fois la secousse est à peine perceptible sur l’échelle de Richter du cyclisme international. Pourtant qu’on ne s’y trompe pas : les grandes manœuvres continuent dans la formation d’Oleg Tinkov. En attendant des répliques plus retentissantes ?
Nikolay Trusov, un équipier modèle
Gregario de confiance chez Tinkoff depuis 3 ans, Nikolay Trusov retrouve, pour les deux prochaines saisons, la formation Gaprom-RusVelo qu’il connaît bien pour y avoir évolué en 2012. Equipier précieux sur les classiques et les étapes de plaine, il s’agit là d’un renfort de poids pour cette formation russe ambitieuse.
VIDEO CYCLISME
Présentation de la Team Tinkoff lors du dernier Tour de France
Les engagés du Grand Prix de Québec (9 septembre 2016) et du Grand Prix de Montréal (11 septembre 2016) seront sensiblement les mêmes. Ces deux classiques canadiennes qui appartiennent au calendrier World Tour ont fait leur place. Chaque année, les organisateurs peuvent se targuer de recevoir la visite de nombreux coureurs de renom qui n’hésitent pas à traverser l’Atlantique pour aller inscrire leur nom au palmarès de ces deux épreuves.
Les engagés des Grands Prix de Québec et Montréal 2016
Tinkoff
1 SAGAN Peter
2 BODNAR Maciej
3 GATTO Oscar
4 KOLAR Michael
5 KREUZIGER Roman
6 MAJKA Rafał
7 PETROV Evgeni
8 VALGREN Michael
Cannondale-Drapac Pro Cycling Team
11 URAN Rigoberto
12 BETTIOL Alberto
13 CARDOSO André
14 CRADDOCK Lawson
15 NAVARDAUSKAS Ramunas
16 SKUJIŅŠ Toms
17 SLAGTER Tom-Jelte
18 WOODS Michael
Lotto Soudal
21 WELLENS Tim
22 BAK Lars Ytting
23 BENOOT Tiesj
24 BOECKMANS Kris
25 LIGTHART Pim
26 DE BIE Sean
27 ROELANDTS Jurgen
28 VANENDERT Jelle
Movistar Team
31 IZAGIRRE Ion
32 ANACONA Winner
33 HERRADA Jesús
34 MALORI Adriano
35 OLIVEIRA Nelson
36 PEDRERO Antonio
37 SÜTTERLIN Jasha
38 VENTOSO Francisco
Team Sky
41 THOMAS Geraint
42 DEIGNAN Philip
43 HENAO Sebastián
44 MOSCON Gianni
45 NIEVE Mikel
46 NORDHAUG Lars Petter
47 ROWE Luke
48 ZANDIO Xabier
BMC Racing Team
51 VAN AVERMAET Greg
52 BOOKWALTER Brent
53 BURGHARDT Marcus
54 CARUSO Damiano
55 ROSSKOPF Joey
56 SCHAR Michael
57 SENNI Manuel
58 VELITS Peter
Team Katusha
61 ZAKARIN Ilnur
62 BELKOV Maxim
63 ISAYCHEV Vladimir
64 KUZNETSOV Viacheslav
65 ŠPILAK Simon
66 TSATEVICH Alexey
67 VAN DEN BROECK Jurgen
68 VICIOSO Ángel
Etixx – Quick Step
71 ALAPHILIPPE Julian
72 BOONEN Tom
73 DE PLUS Laurens
74 MAES Nikolas
75 TRENTIN Matteo
76 VAKOC Petr
77 VANDENBERGH Stijn
78 SABATINI Fabio
ORICA-BikeExchange
81 YATES Adam
82 ALBASINI Michael
83 DURBRIDGE Luke
84 HAYMAN Mathew
85 IMPEY Daryl
86 JUUL-JENSEN Christopher
87 MATTHEWS Michael
88 MEIER Christian
Trek – Segafredo
91 HESJEDAL Ryder
92 ARREDONDO Julián David
93 DEVOLDER Stijn
94 MOLLEMA Bauke
95 RAST Gregory
96 SCHLECK Fränk
97 STETINA Peter
98 STUYVEN Jasper
FDJ
101 ROY Jérémy
102 BONNET William
103 MAISON Jérémy
104 KONOVALOVAS Ignatas
105 LE GAC Olivier
106 MORABITO Steve
107 OFFREDO Yoann
108 ROUX Anthony
Astana Pro Team
111 ARU Fabio
112 AGNOLI Valerio
113 FUGLSANG Jakob
114 KANGERT Tanel
115 AYAZBAYEV Maxat
116 LUTSENKO Alexey
117 ROSA Diego
118 CAPECCHI Eros
Team LottoNL – Jumbo
121 KELDERMAN Wilco
122 CASTELIJNS Twan
123 HOFLAND Moreno
124 ROOSEN Timo
125 TEUNISSEN Mike
126 VAN ASBROECK Tom
127 VAN WINDEN Dennis
128 VERMEULEN Alexey
AG2R La Mondiale
131 BARDET Romain
132 BÉRARD Julien
133 CHÉREL Mickaël
134 GASTAUER Ben
135 GAUTIER Cyril
136 MONTAGUTI Matteo
137 HOULE Hugo
138 VUILLERMOZ Alexis
Lampre – Merida
141 COSTA Rui
142 BONO Matteo
143 MOHORIC Matej
144 MORI Manuele
145 PETILLI Simone
146 PIBERNIK Luka
147 POLANC Jan
148 ULISSI Diego
Team Giant – Alpecin
151 GESCHKE Simon
152 DE BACKER Bert
153 LUDVIGSSON Fredrik
154 OOMEN Sam
155 PREIDLER Georg
156 TEN DAM Laurens
157 TIMMER Albert
158 VAN DER HAAR Lars
IAM Cycling
161 PANTANO Jarlinson
162 ZAUGG Oliver
163 ELMIGER Martin
164 FUMEAUX Jonathan
165 HAUSSLER Heinrich
166 HOLLENSTEIN Reto
167 NAESEN Oliver
168 TANNER David
Dimension Data
171 PAUWELS Serge
172 BERHANE Natnael
173 BRAMMEIER Matthew
174 HAAS Nathan
175 JANSE VAN RENSBURG Reinardt
176 REGUIGUI Youcef
177 JIM Songezo
178 NIYONSHUTI Adrien
Direct Energie
181 DUCHESNE Antoine
182 COQUARD Bryan
183 GENE Yohann
184 GRELLIER Fabien
185 TULIK Angelo
186 PETIT Adrien
187 PICHOT Alexandre
188 VOECKLER Thomas
Bora-Argon 18
191 BENNETT Sam
192 BÁRTA Jan
193 BUCHMANN Emanuel
194 KONRAD Patrick
195 NERZ Dominik
196 PÖSTLBERGER Lukas
197 SCHILLINGER Andreas
198 VOSS Paul
Canada
201 LANGLOIS Bruno
202 BOIVIN Guillaume
203 CATAFORD Alexander
204 DAL-CIN Matteo
205 ELLSAY Nigel
206 MASBOURIAN Nicolas
207 PERRY Ben
208 DROUIN David
VIDEO CYCLISME Les Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal en 30 secondes
Le Tour d’Alberta au Canada s’est poursuivi cette nuit avec un effort chronométré long de 12,1 kilomètres. Au terme de ce parcours tracé à Edmonton, c’est le Néerlandais vainqueur de la Clasica San Sebastian, Bauke Mollema, qui s’est montré le plus rapide. Le coureur de la formation Trek-Segafredo a signé un temps de 14:44 soit près de 50 km/h de moyenne sur l’ensemble du parcours. Il a devancé les deux coureurs Holowesko-Citadel Racing Team Andzs Flaksis et Robin Carpenter. Ce dernier a pris les rênes du classement général pour une seconde.
La 15e étape du Tour d’Espagne longue de seulement 118 kilomètres et remportée par Gianluca Brambilla (Etixx-Quick Step) a fait mal aux jambes de beaucoup de coureurs. Ils sont un peu plus de 90 à avoir franchi la ligne d’arrivée hors délai avant d’être repêchés.
La loi du nombre
Lorsque ce grand peloton a franchi la ligne d’arrivée hors délai, les commissaires n’avaient plus qu’à délibérer sur le repêchage ou non de ces coureurs. Parmi eux, l’ensemble de la formation Direct Energie ainsi que toute l’équipe Sky excepté Chris Froome. Pour le jury, impossible d’interdire de départ plus de 90 coureurs qui auraient dû, dans les faits, voir leur Tour d’Espagne se terminer au terme de cette 15e étape.
VIDEO CYCLISME
Le résumé de cette folle 15e étape du Tour d’Espagne 2016