Dans la deuxième étape du Tour du Danemark, un contre-la-montre individuel de 17 kilomètres, Martin Toft Madsen (BHS – Almeborg-Bornholm) s’est montré le plus rapide. Net vainqueur, le Danois a devancé un trio de compatriotes composé de Rasmus Quaade (Riwal Readynez Cycling Team), Mads Würtz Schmidt (Danemark), Niklas Larsen (ColoQuick), qui ont échoué à onze secondes. Certes battu, Mads Würtz Schmidt est quand même désormais leader au classement général. Vainqueur la veille, Tiesj Benoot (Lotto Soudal) a terminé 13e à 35 secondes.
C’est une annonce dont se serait bien passé la formation Movistar. Ce soir, à travers un message qu’elle a posté sur les réseaux sociaux, la non participation de son coureur Richard Carapaz pour la Vuelta a été actée. L’Équatorien vainqueur du Giro s’est blessé à l’épaule droite à la suite d’une chute survenue dimanche dernier.
Il n’y aura pas de Richard Carapaz sur les routes du Tour d’Espagne 2019 ! Avant même que le dernier Grand Tour de la saison soit lancé, il s’agit du premier coup de théâtre. Faisant partie des favoris à la victoire finale, l’Equatorien a été contraint de renoncer pour cause de blessure. Tombé sur un critérium disputée aux Pays-Bas dimanche dernier, il s’est fait mal à l’épaule droite, ce qui ne lui permet pas de défendre pleinement ses chances et d’être au maximum de ses capacités.
Avec ce forfait désormais officiel, c’est aussi une ambition qui s’arrête nette pour Richard Carapaz, celle de réaliser le doublé Giro-Vuelta. Après avoir remporté son premier Grand Tour le printemps dernier, l’Equatorien pouvait légitimement remettre ça, mais c’était sans compter sur cet accident datant d’il y a quelques jours. Movistar pourra quand même encore compter sur sa doublette Alejandro Valverde – Nairo Quintana pour briller au général. C’est José Joaquin Rojas qui remplace au pied levé Carapaz.
Deuxième hier pour l’ouverture du Tour du Limousin, Mikel Aristi (Euskadi Basque Country – Murias) a fait encore mieux sur la deuxième étape. Le plus rapide au sprint, l’Espagnol a notamment réglé Francesco Gavazzi (Androni Giocattoli – Sidermec) et Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale). Cette victoire lui permet de consolider sa deuxième place au général et de revenir à seulement trois secondes de Lilian Calmejane (Team Total Direct Energie).
Pas forcément le coureur le plus cité avant le lancement de ce Tour du Limousin, Mikel Aristi continue de faire belle impression. Après avoir été seulement battu par Lilian Calmejane lors de la première journée, il n’est pas passé loin de connaître la journée parfaite à tous points de vue. Remportant la deuxième étape du Tour du Limousin au terme d’un sprint rendement mené, il a ainsi fait une belle opération en vue du classement général. Grâce aux bonifications empochées, le coureur d’Euskadi Basque Country – Murias reste deuxième mais pointé plus qu’à trois secondes.
Avant qu’il ne parvienne à battre tout le monde au sprint, ce ne fut pas de tout repos. Et particulièrement dans la portion finale du parcours. Dans la dernière difficulté du jour, les prétendants au classement général ont nettement accéléré le rythme. A l’image d’Elie Gesbert (Team Arkea-Samsic) très en jambe, mais jamais de réels écarts ont été creusés. Du coup, un regroupement a eu lieu et c’est de cette manière que le peloton est allé jusqu’à la ligne d’arrivée. Entre temps, Morne van Niekerk (St Michel – Auber 93) dernier rescapé de l’échappée s’est fait reprendre moins de trois kilomètres. Dans le sprint, Nacer Bouhanni (Cofidis) a été en bonne position mais trop court physiquement, il s’est fait débordé et a vu de loin l’explication pour la victoire. Mikel Aristi et Francesco Gavazzi se sont démarqués, avec un léger avantage pour l’Espagnol au final.
Arrivé en 2017 dans la formation Trek-Segafredo, John Degenkolb ne sera plus dans cet effectif à compter de la saison prochaine. L’Allemand va rejoindre pour deux ans les rangs de Lotto Soudal, qui a officialisé l’annonce de ce transfert.
Après trois années passées chez Trek-Segafredo, il est temps de changer d’air pour John Degenkolb. Ce dernier portera dans quelques mois le maillot de la Lotto Soudal. Pour cette formation, l’Allemand aura comme objectif d’être performant sur les classiques du Nord, qui reste son terrain de prédilection. Sans oublier d’autres épreuves d’une ou trois semaines pour aller glaner des succès d’étapes. Très certainement leader à certaines occasions, il sera aussi un soutien de poids pour l’Australien Caleb Ewan, un des meilleurs sprinteurs au monde et récent double vainqueur sur le dernier Tour de France.
Si John Degenkolb reste sur une saison en demi-teinte malgré une victoire d’étape décrochée au Tour de la Provence en février, et des deuxièmes places sur Gand-Wevelgem et Eschborn-Frankfurt des classiques du WorldTour, cela reste un coureur de premier plan. Vainqueur notamment de deux Monuments Milan-San Remo et Paris-Roubaix en 2015 dans ce qui reste à ce jour sa période la plus faste, l’apport de son expérience du très haut niveau va être bénéfique. Avec l’arrivée déjà confirmée il y a quelques jours de Philippe Gilbert, Lotto Soudal marque assurément de son empreinte ce mercato.
Sur ce Tour d’Espagne 2019, dont ce sera la 74e édition, vingt-deux équipes de huit coureurs chacun prendront le départ. En plus de l’ensemble des formations appartenant au World Tour, quatre autres évoluant au niveau Continental Pro (Cofidis Solutions Credits, Euskadi Basque Country – Murias, Burgos – BH, Caja Rural – Seguros RGA) ont obtenu une invitation leur donnant le droit de participer. Au total, ça va faire 176 coureurs qui vont découdre sur les routes ibériques durant trois semaines.
Sur la première étape de ce Tour du Danemark, les attaquants ont eu raison du peloton. Plus particulièrement, Tiesj Benoot (lotto Soudal), qui a devancé un groupe de six coureurs avec lesquels il était sorti quelques kilomètres plus tôt. Son coéquipier Jasper De Buyst est allé prendre la deuxième place, alors que c’est Amaury Capiot (Sport Vlaanderen – Baloise) qui a complété le podium.
Ça ne pouvait pas mieux commencer pour lui ! Tiesj Benoot a démarré très fort cette édition du Tour du Danemark en s’imposant sur un parcours qui n’était pourtant pas des plus favorables le concernant. Mais profitant comme il fallait d’une bosse située en fin de course, le Belge a su flairer le bon coup en compagnie de six autres coureurs. Ce groupe a mené la vie dure au peloton. D’ailleurs, ce dernier ne reviendra effectivement jamais, échouant pour quatre secondes sur la ligne d’arrivée.
« That was a very late, teasing breakaway! »@TiesjBenoot lands his second career win during Stage 1 of the Tour of Denmark.
Se jouant la victoire devant, Benoot a surpris ses adversaires en réussissant à sortir dans les tout derniers instants. Les quelques mètres qu’il aura su creusé vont s’avérer décisifs. Cela lui a permis de profiter de sa victoire en levant les bras à quelques hectomètres de l’arrivée. Et même si les poursuivants ont réussi à finir dans le même temps que lui. Pour le lauréat du jour, cela constitue un sacré événement car il ne s’agit que de son deuxième succès en carrière. Le premier remontant à l’an passé et obtenu sur la prestigieuse classique des Strade Bianche. C’est donc une première pour le Belge dans le registre des courses par étapes, qui va maintenant avoir à défendre une tunique de leader. Avec une deuxième étape, un contre-la-montre individuel de 17 km, cela s’annonce déjà décisif pour le classement final.
Sur cette première étape du Tour du Limousin, Lilian Calmejane (Team Total Direct Energie) a su parfaitement démarrer. Vainqueur en solitaire, le Français a creusé un écart de huit secondes avec ses plus proches poursuivants dont Mikel Aristi (Euskadi Basque Country – Murias) et Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) qui sont allés prendre la deuxième et troisième place. Dans le même ordre, ce trio mène au niveau du classement général avec un avantage non négligeable pour le vainqueur du jour.
C’est une bien belle opération qu’il vient de réaliser ! Dès la première étape de cette édition du Tour Limousin, Lilian Calmejane a posé sans conteste son empreinte. Se montrant particulièrement en jambe, il est parvenu à faire la différence en fin de parcours pour filer seul vers la victoire. Mais surtout, le Français a grappillé du temps précieux dans l’optique du général. Avec neuf secondes d’avance sur la ligne additionné aux secondes de bonifications, l’écart se creuse directement en sa faveur. Au terme d’une première journée qui a déjà tenu toutes ses promesses, le Français dispose d’un avantage de treize secondes sur Aristi deuxième et de quatorze secondes sur Cosnefroy. Derrière, une meute composée de dix coureurs est à dix-neuf secondes.
Avec ce succès en poche, Calmejane démontre aussi qu’il est en ce moment en très bonne condition. Quatrième au classement final de l’Arctic Race of Norway disputée la semaine, il ne lui manquait pas grand chose pour décrocher la victoire. Là, c’est désormais chose faite. De quoi aborder dans de meilleures dispositions encore la suite du Tour du Limousin où il peut légitimement prétendre l’emporter au général après sa prestation du jour. Pour y parvenir, le porteur du maillot de leader devra se montrer solide et compter sur une formation Total Direct Energie capable de l’épauler parfaitement. Mais sur les routes que vont continuer à parcourir les coureurs dans le Limousin, c’est encore loin d’être gagné.
➡️ Le classement général, déjà bien décanté :
– CALMEJANE a une belle avance (13 » sur le 2e)
– Dans le match : COSNEFROY (14 »), PACHER, ROLLAND, MARTIN, GESBERT (19 »)…
– Out : Simon, Gautier, Vendrame, Le Gac, Plaza…
Course par étapes française, le Tour du Limousin – Nouvelle Aquitaine 2019 pourra compter sur la présence de quelques coureurs réputés au niveau national. Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondilae), Pierre Rolland (Vital Concept – B&B Hôtels) Guillaume Martin (Wanty – Gobert Cycling Team) font partie des plus connus. Sans oublier, Sébastien Reichenbach (Groupama-FDJ) ou Niki Terpstra (Team Total Direct Energie) côté étranger. Quelques noms alléchants parmi une liste de 117 partants regroupés en dix-sept formations différentes.
Du 21 au 24 août va se dérouler le Tour du Limousin – Nouvelle Aquitaine 2019. Une course par étapes dont ce sera la 52e édition cette année. Sur un parcours globalement favorable aux attaquants, le classement général s’annonce très indécis. A l’image de l’an dernier où Nicolas Edet (Cofidis Solutions Credits) l’avait emportépour seulement quatre secondes sur Marco Canola (Nippo – Vini Fantini) et huit secondes sur Anthony Roux (Groupama-FDJ).
Sur des étapes quasiment aussi vallonnées les unes par rapport aux autres, les coureurs engagés sur ce Tour du Limousin – Nouvelle Aquitaine 2019 auront un beau terrain d’expression. Pouvant convenir à différents types de coureurs, chaque journée s’annonce âprement disputée. Par contre pour faire de véritables différences, cela ne paraît pas si évident. Les moindres secondes grappillées auront certainement une influence directe sur le classement général final.
Dès la première étape, les coureurs seront fixés sur ce qui va les attendre tout au long des quatre jours de course. Ils devront s’attendre à être régulièrement en prise sur un profil comportant peu de portions plates. Ce sera vraiment usant. De quoi vraiment espérer changer la donne jusque dans les derniers kilomètres de l’ultime étape, en cas d’écart à combler au général. Il ne faudra pas connaître le moindre coup de mou, même minime, pour lutter dans les premières positions.
Les principaux favoris
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**** Julien Simon, Benoît Cosnefroy
*** Elie Gesbert, Lilian Calmejane, Guillaume Martin
** Anthony Perez, Sébastien Reichenbach, Quentin Pacher, Delio Fernandez
* Giovanni Carboni, Mauricio Moreira, Andrea Vendrame, Nans Peters, Cyril Gautier
Le profil de la course
Mercredi 21 août – Etape 1 – Condat-sur-Vienne / Guéret (172,2 km)
Jeudi 22 août – Etape 2 – Base départementale de Rouffiac / Trélissac (182,9 km)
Vendredi 23 août – Etape 3 – Chamboulive / Beynat (176,8 km)
Samedi 24 août – Etape 4 – Confolens / Limoges (177,4 km)
Malgré une grosse concurrence au mois d’août, le Tour du Danemark 2019 classé en 2.HC va pouvoir compter sur trois équipes du World Tour et quelques unes évoluant en Continental Pro. Avec six membres par équipes, ce sera 120 coureurs au total qui vont se défier durant les cinq jours de course prévus au programme. En l’absence du tenant du titre Wout Van Aert (Team Jumbo-Visma) ey d’aucun autre ancien vainqueur, il est certain qu’un nouveau coureur inscrira son nom au palmarès.
Le Tour d’Espagne 2019 se déroulera entre le 24 août et le 15 septembre. Plus précisément, ce dernier Grand Tour de la saison s’élancera de Salinas de Torrevieja, situé dans la province d’Alicante au sein de la Communauté valencienne, pour s’achever trois semaines plus tard à Madrid, la capitale du pays. L’ensemble des partants auront à parcourir au total 3 272,2 km d’une 74e édition qui traversera deux pays étrangers (Andorre, France). La précédente édition avait été remportée par Simon Yates (Mitchelton-Scott) alors que Enric Mas (Deceuninck – Quick Step) et Miguel Angel Lopez (Astana Pro Team) terminaient sur le podium.
Tout savoir sur le Tour d’Espagne 2019
C’est un programme copieux qui va attendre les coureurs à l’occasion de cette édition de la Vuelta. Fidèle à sa réputation, ce Grand Tour proposera une nouvelle fois de nombreuses étapes vallonnées et montagneuses, qui peuvent autant sourire aux puncheurs, aux grimpeurs mais aussi aux baroudeurs. Il n’y aura que très peu d’opportunités pour les sprinteurs qui feront le choix de se présenter au départ.
Habituel pour le Tour d’Espagne, le départ sera effectué avec un contre-la-montre par équipes. Pour entrer dans les choses sérieuses, il ne faudra pas attendre longtemps car la première arrivée au sommet interviendra à la cinquième étape. Pendant trois journées consécutives, à ce stade la compétition, ça se terminera de cette manière. De quoi dessiner une première hiérarchie au niveau du classement général. Autre moment important, la neuvième étape, la plus courte de cette édition hormis les chronos, s’annonce particulièrement difficile. Il sera suivi de l’unique chrono individuel, qui aura d’ailleurs lieu en France.
La deuxième semaine s’annonce charnière avec trois étapes de montagne ainsi que deux autres étapes vallonnées. Au soir de la 16e étape, ils seront nombreux à être fixé sur leur sort. Et ils plus très nombreux pour jouer la victoire finale ou même le podium. Autrement, la dernière semaine, pas aussi terrible que d’autres, comportera deux étapes qui pourront encore modifier la donne. Le dernier jour, le peloton se dirigera vers Madrid pour conclure cette 74e édition.
Les principaux favoris
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**** Richard Carapaz, Primoz Roglic
*** Nairo Quintana, Steven Kruijswijk, Miguel Angel Lopez
** Alejandro Valverde, Rigoberto Uran, Rafal Majka, Jakob Fuglsang
* Ion Izagirre, Pierre Latour, Davide Formolo, Tao Geoghegan Hart, Tadej Pogacar
Le profil de la course
Samedi 24 août – Etape 1 – Salinas de Torrevieja / Torrevieja (13,4 km – CLM par équipes)
Dimanche 25 août – Etape 2 – Benidorm / Calpe (199,6 km)
Lundi 26 août – Etape 3 – Ibi. Ciudad del Juguete / Alicante (188 km)
Mardi 27 août – Etape 4 – Cullera / El Puig (175,5 km)
Mercredi 28 août – Etape 5 – L’Eliana / Observatorio Astrofisico de Javalambre (170,5 km)
Jeudi 29 août – Etape 6 – Mora de Rubielos / Ares del Maestrat (198,9 km)
Vendredi 30 août – Etape 7 – Onda / Mas de la Costa (183,2 km)
Samedi 31 août – Etape 8 – Valls / Igualada (166,9 km)
Dimanche 1er septembre – Etape 9 – Andorra la Vella / Cortals d’Encamp (94,4 km)
Mardi 3 septembre – Etape 10 – Jurançon / Pau (36,2 km – CLM individuel)
Mercredi 4 septembre – Etape 11 – Saint Palais / Urdax-Dantxarinea (180 km)
Jeudi 5 septembre – Etape 12 – Circuito de Navarro / Bilbao (171,4 km)
Vendredi 6 septembre – Etape 13 – Bilbao / Los Machucos. Monumento Vaca Pasiega (166,4 km)
Samedi 7 septembre – Etape 14 – San Vicente de la Barquera / Oviedo (188 km)
Dimanche 8 septembre – Etape 15 – Tineo / Santuario del Acebo (154,4 km)
Lundi 9 septembre – Etape 16 – Pravia / Alto de La Cubilla. Lena (144,4 km)
Mercredi 11 septembre – Etape 17 – Aranda de Duero / Guadalajara (219,6 km)
Jeudi 12 septembre – Etape 18 – Comunidad de Madrid. Colmenar Viejo / Becerril de la Sierra (177,5 km)
Vendredi 13 septembre – Etape 19 – Avila / Toledo (165,2 km)
Samedi 14 septembre – Etape 20 – Arenas de San Pedro / Plataforma de Gredos (190,4 km)
Dimanche 15 septembre – Etape 21 – Fuenlabrada / Madrid (106,6 km)
Le Tour du Danemark 2019 va se tenir du 21 au 25 août. Cette épreuve qui comporte cinq étapes dont un chrono individuel est destinée en priorité aux rouleurs et aux sprinteurs, qui trouveront un terrain à leur convenance. En 2018, Wout Van Aert (Verandas Willems-Crelan) s’était imposé assez largement devant deux coureurs locaux Rasmus Quaade et Lasse Norman Hansen.
Savoir éviter les pièges et se montrer performant sur le contre-la-montre. Telle est la combinaison idéale pour prétendre jouer les premiers rôles sur le Tour du Danemark. Sur une compétition de cinq jours qui présente très peu de reliefs, chaque seconde pourrait peser lourd dans le classement final.
Dans cette 29e édition, les quatre étapes en ligne proposées s’annoncent tout de même indécises au niveau du scénario. Avec la particularité de terminer à chaque fois sur un circuit, il y aura toujours une bosse pour pimenter la fin de parcours. De quoi donner des idées aux attaquants, même si ces difficultés ne représentent pas des obstacles insurmontables pour les sprinteurs.
La première étape qui va s’achever à Silkeborg ainsi que la troisième à Velje sont les plus vallonnées en comparaison des deux autres étapes en ligne, et donc celles qui peuvent permettre éventuellement de faire une légère différence. Mais le vrai moment de vérité sera très certainement le contre-la-montre tout plat de 17 kilomètres disputé lors de la deuxième journée.
Les principaux favoris
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**** Norman Lasse Hansen, Matthias Brändle
*** Tiesj Benoot, Koen Bouwman
** Krists Neilands, Rasmus Quaade, Emil Vinjebo
* Pascal Eenkhoorn, Mikkel Bjerg, Julius Johansen, Mads Würtz Schmidt
Le profil de la course
Mercredi 21 août – Etape 1 – Silkeborg / Silkeborg (170 km)
Jeudi 22 août – Etape 2 – Grindsted / Grindsted (17 km)
Vendredi 23 août – Etape 3 – Holstebro / Vejle (200 km)
Samedi 24 août – Etape 4 – Korsor / Asnaes Indelukke (175 km)
Dimanche 25 août – Etape 5 – Roskilde / Frederiksberg (165 km)
En fin de contrat à l’issue de cette saison avec Deceuninck-Quick Step, Philippe Gilbert était libre de prolonger ou de s’engager avec une autre équipe. Finalement, le Belge vainqueur de Paris-Roubaix a fait le choix de rejoindre la formation Lotto Soudal. C’est cette dernière qui l’a annoncé à travers un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
En route vers un nouveau défi ! Philippe Gilbert, 37 ans, est encore assuré de rester un moment dans le peloton international pour la plus grande joie de tous les passionnés de cyclisme. Preuve de sa motivation intacte et de son envie de rester très performant, le coureur belge vient de s’engager trois ans en faveur de Lotto Soudal. Une équipe dans laquelle il avait déjà sévit entre 2010 et 2011. A cette période, il avait remporté une étape sur le Tour de France et d’Espagne plus le Tour de Lombardie sans oublier surtout son triplé sur les Ardennaises (Amstel Gold Race, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège).
Philippe Gilbert va donc revenir dans une formation où il a vécu quelques moments marquants de sa carrière remplie de succès. L’ex-champion du monde aura passé ses trois dernières années chez Deceuninck-Quick Step avec comme principales victoires, le Tour des Flandres et l’Amstel Gold Race en 2017 plus Paris-Roubaix en avril dernier. Rien que ça.
Membre historique du Team Sunweb pour laquelle il défend les couleurs depuis 2011, Tom Dumoulin ne fera plus partie de cet effectif à l’issue de cette saison. A compter de l’année prochaine, le Néerlandais rouleur en faveur du Team Jumbo-Visma, qui se renforce encore un peu plus dans le registre des courses par étapes.
C’est la fin d’un cycle ! Après huit années complètes passées avec le Team Sunweb (ex Argos-Shimano, Giant-Shimano et Giant-Alpecin), Tom Dumoulin va rejoindre une nouvelle formation en 2020. L’ancien vainqueur du Giro en 2017 intégrera le Team-Jumbo-Visma avec qui il a signé un contrat de trois ans. Autrement-dit qui lie les deux parties jusqu’à la fin de l’année 2022. Son ambition sera de renouer avec une victoire finale dans une course par étapes.
Amazing memories and incredible results; our extraordinary journey together comes to an end.
Cette signature intervient alors que Dumoulin avait encore un contrat de deux ans avec le Team Sunweb. Mais d’un comme un accord, la rupture à l’amiable a permis au champion du monde du contre-la-montre en 2017 de s’engager avec une autre équipe. Ceci referme ainsi une belle collaboration couronnée de succès même si la dernière saison a été gâchée à cause d’une blessure au genou contractée suite à une chute au Tour d’Italie.
En attirant Tom Dumoulin dans ses rangs, Jumbo-Visma continue d’affirmer ses ambitions pour les courses par étapes et les grands Tours particulièrement. C’est un troisième atout de poids qui s’ajoute à Primoz Roglic troisième du Giro cette année, et Steven Kruijswijk troisième sur le dernier Tour de France.
We have a dream. So from now on we don’t fight against each other, but with each other. Together. For the same dream. 💛🖤#samenwinnenpic.twitter.com/anA4OwTgjT
— Team Jumbo-Visma cycling (@JumboVismaRoad) August 19, 2019
Sur le parcours de la 40e édition de la PolyNormande reliant Avranches à Saint-Martin-de-Landelles (168,9 km), Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) s’est montré le plus fort. A la deuxième place, la surprise est venue de Valentin Ferron (Team Total Direct Energie) qui disputait sa première course professionnelle. Jeune coureur également, Damien Touze (Cofidis) a complété le podium.
La jeunesse au pouvoir ! Cette année sur la PolyNormande, le top 5 a été occupé uniquement par des coureurs âgés entre 21 et 23 ans. Avec au sommet du classement, Benoît Cosnefroy, qui s’affirme déjà de plus en plus comme une valeur sûre. En effet, le champion du monde espoirs 2017 en est pas à son premier coup d’éclat au niveau professionnel. Cette année, après Paris-Camembert et le GP de Plumelec, c’est la troisième fois qu’il s’impose en coupe de France. Du coup, pas surprenant à la tête du classement général. A l’heure actuelle, il est en position idéale pour succéder au palmarès à Hugo Hofstetter.
Sur cette classique disputée en Normandie, Cosnefroy aura su imposer sa loi et fait définitivement la différence en fin de course. A deux secondes, Valentin Ferron pouvait difficilement espérer meilleure entame chez les professionnels. Au même titre qu’Alexandre Delettre (Delko Marseille Provence) qui a pris la quatrième place à quatorze secondes, seulement battu dans un sprint pour la dernière place sur le podium par Damien Touze, troisième du dernier championnat de France. Aurélien Paret-Peintre (AG2R La Mondiale) a complété ce top 5. Les huit premières places ont été occupées par des Français.
Sur la quatrième et dernière étape de cet Arctic Race of Norway, c’est le local Markus Hoelgaard (Uno-X) qui a obtenu la victoire. Un de ses compatriotes Amund Grondahl Jansen (Team Jumbo-Visma) a terminé à la deuxième place tandis que Alexey Lutsenko (Astana Pro Team), troisième, s’est imposé pour une petite seconde au classement général par rapport à Warren Barguil (Team Arkea-Samsic).
Quel dénouement pour départager les concurrents de l’Arctic Race of Norway ! Cette septième édition s’est très bien terminée pour Markus Hoelgaard qui est allé chercher en costaud le succès, mais c’est au niveau du vainqueur final de l’épreuve que le suspense a été encore plus important. Cela s’est joué en fait dans les derniers mètres. Dans la lutte qui a opposé Warren Barguil à Alexey Lutsenko, c’est le second cité qui en est ressorti gagnant. Pour une seconde seulement, le Kazakhe a pris le meilleur sur le Français. Une fin idéale pour l’un et cruel pour l’autre.
Pourtant, Barguil avait bien commencé cette dernière étape en prenant des bonifications sur un premier sprint intermédiaire portant son avantage à cinq secondes. Mais Lutsenko a réagi ensuite en lui reprenant une seconde à dix kilomètres du terme. C’est alors que ces deux coureurs ont poursuivi leur effort et sont restés quelques minutes devant ce qu’il restait du peloton, une vingtaine d’éléments pas plus. Une fois rattrapés, ls ont eu besoin d’un peu récupéré. Mais rapidement Lutsenko va essayer de distancer Barguil à nouveau, sans succès même si le Français a peiné.
A cinq kilomètres environ du terme, à un moment d’accalmie, Hoelgaard décide alors d’accélérer. Il ne sera pas suivi. Avec cette attaque, il va réussir à aller jusqu’au bout malgré le gros retour de Grondahl Jansen, qui va finir dans le même temps. Dans le groupe qui s’est battu pour la troisième place, Lutsenko va se montrer un ton au-dessus creusant même une seconde par rapport à Barguil (4e). Celle-ci fait tout basculer, car seuls les quatre secondes de bonifications n’aurait pas suffi au coureur d’Astana, qui aurait été battu malgré le fait d’être à égalité. Il s’agit de sa deuxième victoire dans une course par étapes après le Tour d’Oman. De son côté, Barguil est passé tout proche d’un joli coup.
Les Belges ont été à la fête pour terminer cette édition du BinckBank Tour. A l’occasion de la septième étape, Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) a devancé au terme d’un beau sprint son rival Greg Van Avermaet (CCC Team). Légèrement décroché, à la troisième place, Laurens de Plus (Team Jumbo-Visma) a réalisé la course parfaite pour s’offrir le classement général final aux dépends de Tim Wellens (Lotto Soudal) leader jusqu’à cette dernière journée.
Pour conclure ce BinckBank Tour 2019, les Belges avaient à cœur de bien finir. C’est ce qu’ils ont parfaitement réussi à faire. Que ce soit au niveau du gain de l’étape ou bien du général, ces derniers ont tout emporté sur leur passage. Victorieux au terme des 178,1 kilomètres de course dans le traditionnel parcours menant vers Geraardsbergen, Oliver Naesen attendait ça depuis un moment. En effet, le coureur d’AG2R La Mondiale n’avait plus levé les bras depuis presque un an. C’était à l’occasion du GP de Plouay à la fin du mois d’août en 2018. Mais ce n’est pas le seul à avoir vécu une très belle journée. Laurens de Plus, qui était encore troisième du général ce matin, a fait le coup parfait pour dépasser Tim Wellens et Marc Hirschi, les deux coureurs qui le devançaient. A 23 ans, c’est la première fois qu’il remporte un général, et cela arrive en plus au niveau World tour.
Cette dernière étape du BinckBank Tour a permis effectivement aux coureurs les plus forts de faire la différence. Avec un programme copieux comportant notamment le Bosberg, le Mur de Grammont, il y avait de quoi faire. Plusieurs coureurs ont saisi cette occasion et se sont montrés offensif. Mais pour l’échappée dont faisait partie Valentin Madouas (Groupama-FDJ), l’écart n’a jamais été trop important avec le peloton. C’est le dernier enchaînement Mur de Grammont-Bosberg qui va s’avérer décisif. Le moment choisi par Naesen, Van Avermaet et de Plus de creuser l’écart avec ce qui restait du groupe du leader Wellens. Ils ne se feront plus jamais rejoindre.
Dans le final, pour assurer sa victoire finale, de Plus a passé des plus gros relais alors que Naesen et Van Avermaet étaient plus concentrés sur le fait de remporter l’étape du jour. Accélérant le premier Van Avermaet n’a pas pu décoller de sa roue arrière Naesen, qui a profité des derniers mètres pour le passer. Une victoire qui va lui permettre de remonter jusqu’au deuxième rang du général une seconde devant Wellens, qui aura perdu gros dans cette ultime étape pleine de rebondissements. Et qui aura permis à de Plus de remporter sa toute première course par étapes.
Spécialiste de l’effort solitaire, Filippo Ganna (Team INEOS) a fait plus que tenir son rang lors de la sixième et avant-dernière étape du BinckBank Tour. Sur un chrono court de 8,4 kilomètres dans la ville de Den Haag (Pays-Bas), l’Italien a réalisé le meilleur temps battant de cinq secondes son compatriote Edoardo Affini (Mitchelton- Scott) alors que Jos Van Emden (Team Jumbo-Visma) a échoué à huit secondes. Grâce à sa dixième place du jour à vingt secondes du vainqueur, Tim Wellens (Lotto Soudal) a réussi à conserver son maillot de leader avant une dernière journée décisive.
Une démonstration ! Sur un parcours chronométré dénué de toutes difficultés, Filippo Ganna a pu exprimer toutes ses qualités de rouleur, et la concurrence n’a pu que constater les dégâts au niveau des temps. Sur à peine un peu plus de huit kilomètres, Affini (2e à 5 secondes) et Van Emden (3e à 8 secondes) ont été les seuls à perdre l’équivalent d’une seconde ou moins au kilomètre. Sinon, dès la quatrième place occupée par Stefan Küng (Groupama-FDJ) à onze secondes au final et et pour tous les autres coureurs ensuite, l’addition a été plus salée.
Heureusement pour tous ceux qui ont fini plus loin, Ganna ne représentait pas une menace au niveau du général. Trop loin, l’Italien n’est pas concerné par cette lutte. Au contraire d’un certain Tim Wellens, qui est pour le moment en tête de l’épreuve avant la dernière étape. Parti en dernière position sur ce chrono du fait qu’il est tout en haut de la hiérarchie après son succès deux jours auparavant, le Belge s’est révélé solide. En finissant dixième à vingt secondes, seul Laurens de Plus (9e à 18 secondes) parmi les prétendants à la victoire finale a fait mieux que lui. Conséquence, avant l’heure de la dernière explication, Wellens compte huit secondes de marge sur Marc Hirschi (Team Sunweb) et douze secondes par rapport à De Plus. Le vainqueur final est a priori parmi ces trois coureurs. A moins qu’un des quinze poursuivants placés tous entre quarante secondes et une minute dix secondes derrière ne parvienne à réaliser la remontée fantastique.
Dans une troisième étape de l’Arctic Race of Norway qui se terminait par la redoutable ascension de Storheia, c’est un local qui s’est mis en évidence. En l’occurrence, Odd Christian Eiking (Wanty – Grope Gobert) a fait forte impression pour prendre le dessus par rapport à Warren Barguil (Team Arkea-Samsic) ou encore Alexey Lutsenko. Battu mais quand même deuxième sur cette journée, Barguil se retrouve le nouveau leader au classement général.
A domicile, sur l’Arctic Race of Norway, Odd Christian Eiking ne pouvait pas rêver d’un meilleur scénario. Auteur d’une très belle performance dans une montée présentant de redoutables pourcentages (3 km à presque 12% de moyenne), le Norvégien a écœuré tous ses adversaires. Même Barguil et Lutsenko, respectivement deuxième et troisième, n’ont rien pu faire alors qu’ils sont favoris dans la course à la victoire finale. A quelques centaines de mètres de l’arrivée, le coureur de Wanty – Gobert Cycling Team a placé une accélération qui lui a permis de s’extirper seul à l’avant. Il ne faiblira pas ensuite et parviendra à franchir la ligne d’arrivée en vainqueur.
An incredible final attack from @Oddeiking saw him seize victory from the wheels of the other favourites! 💪
Vainqueur de cette troisième étape, Eiking ne peut pas nourrir d’ambitions pour le général. En effet, piégé lors de la première journée de course, il avait été relégué à plus d’un quart d’heure comme de nombreux autres coureurs. A la différence de Barguil, très régulier depuis le départ, qui est maintenant le porteur de la tunique de leader. Mais tout reste à faire et à consolider surtout. Possédant trois secondes de marge par rapport à Lutsenko, cet écart est évidemment encore trop mince pour être assuré de la victoire. Le coureur kazakhe pourra profiter du final vallonné de la dernière étape pour inverser les positions. Dans cette lutte, il ne faudra pas oublier non plus Krists Neilands (Israel Cycling Academy) et Lilian Calmejane (Total Direct Energie) qui restent à l’affût. Sans oublier Mathieu van der Poel, distancé au général, mais qui pourra briguer un deuxième succès en quatre jours.
La décision est définitive. Romain Bardet ne sera plus présent sur la moindre compétition en cette fin de saison. Après concertation avec son équipe AG2R La Mondiale, il a été décidé de prendre du repos avant de se tourner vers 2020 avec des ambitions toujours élevées.
Il reste environ deux mois de compétition au calendrier, mais c’est déjà terminé pour Romain Bardet ! La décision est actée pour le Français qui ne courra plus d’ici la fin de saison. A travers un communiqué de sa formation AG2R La Mondiale, il explique son choix en détail.
Romain Bardet met un terme à sa saison.
« Après quelques jours de réflexion personnelle et d’échanges avec la direction de l’équipe, il m’est apparu évident que j’avais besoin de me régénérer physiquement et mentalement pour revenir plus fort […] »
Romain Bardet va rechercher à récupérer un maximum avant de pouvoir se focaliser sur la prochaine saison dans laquelle il nourrira de grandes ambitions. Ce n’est pas la déception connue cet année au niveau du général du Tour de France qui va remettre tout en cause. En sachant qu’il a quand même terminé avec le maillot à pois sur le podium aux champs-Elyséees.
Des classiques d’un jour comme Liège-Bastogne-Liège, les Strade Bianche déjà terminées sur le podium au même titre que le championnat du monde ou la Grande Boucle, le Français a prouvé plus d’une fois qu’il pouvait rivaliser dans les plus grandes courses au monde.
Arrivé en fin de contrat à l’issue de cette saison avec Vital Concept – B&B Hôtels, Bryan Coquard va poursuivre l’aventure dans cette formation. Le nouveau contrat lie les deux parties jusqu’en 2021 inclus.
Présent dès la naissance de Vital Concept – B&B Hôtels et présenté comme le chef de file, Bryan Coquard continuera à évoluer sous les mêmes couleurs au moins deux saisons supplémentaires. Un engagement qui résulte d’une longue réfléxion, mais finalement le français ne se voyait pas partir maintenant. Son objectif demeure de participer à nouveau au Tour de France, ce qu’il n’a plus connu depuis 2016.
Ici le 🐓, c’est lui ! Et pour encore au moins deux ans.
There is only one « Coq » here: @bryancoquard. And for, at least, two more years.
— VITAL CONCEPT – B&B HOTELS (@VitalConcept_BB) August 16, 2019
Si sa première saison n’avait pas été totalement à la hauteur de ses attentes et de celle de son équipe avec trois victoires, le bilan est déjà bien meilleur cette année. Alors qu’il reste encore de nombreuses compétitions d’ici la moitié du mois d’octobre, le Coq s’est imposé à huit reprises en 2019. Un chiffre qu’il a amélioré en remportant la deuxième étape de l’Arctic Race of Norway.
Jusqu’ici toujours vainqueur des sprints massifs sur ce BinckBank tour, Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) s’est fait battre lors de la cinquième étape. L’Irlandais a dû s’incliner pour quelques centimètres face à Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step), qui s’est montré cette fois-ci le plus rapide. Edward Theuns (Trek-Segafredo) a fini au troisième rang. Au classement général, pas de changement à noter avec Tim Wellens qui reste toujours au sommet de la hiérarchie avant un week-end décisif.
Pour la quatrième fois en cinq jours, une étape du BinckBank Tour s’est achevée avec un peloton groupé. Auparavant à chaque fois, Sam Bennett se révélait être le plus rapide des sprinteurs dans ce genre d’arrivée, mais la donne a changé. L’Irlandais a été battu par Alvaro José Hodeg. Le Colombien a su faire le final parfait pour prendre légèrement le dessus sur le triple vainqueur d’étape dans cette édition. Pour le coureur de Deceuninck – Quick Step, il s’agit déjà de sa sixième victoire de la saison.
Comme depuis le départ lundi sur ces profils plats, les sprinteurs ont donc fait la loi. Un quatuor a bien tenté sa chance, mais le peloton ne s’est pas fait surprendre et a su les rattraper à temps, à quatre kilomètres de l’arrivée. C’est allé ensuite très vite jusque dans les dernières centaines de mètres. Alvaro José Hodeg a trouvé l’ouverture au bon moment, alors que Bennett a mis un petit peu plus de temps. Ce dernier va beau remonter, cela restera insuffisant pour aller décrocher une nouvelle victoire. Derrière cette lutte, les coureurs les mieux classés au général dont le leader Tim Wellens ont passé cette journée sans encombre même si une chute est intervenue en amont du sprint.
Lors de la deuxième étape de l’Arctic Race of Norway, Bryan Coquard (Vital Concept – B&B Hôtels) a réalisé une splendide performance en s’imposant au sprint devant un certain Mathieu van der Poel (Corendon – Circus), qui reste en tête du général. Le podium a été complété par Christophe Laporte (Cofidis Solutions Credits).
Quelle journée pour Bryan Coquard ! Quelques heures seulement après l’officialisation de sa prolongation de contrat, le Coq a glané un succès d’étape sur les routes de l’Arctic Race of Norway. Au passage, il est parvenu à battre dans l’emballage final Mathieu van der Poel, donnant encore un relief supplémentaire à sa prestation. Au-delà, ce résultat confirme sa saison aboutie jusqu’à présent. C’est la huitième fois qu’il s’impose depuis le mois de février. De quoi avoir forcément le sourire.
Pour Coquard, c’est en plus une belle réaction par rapport à ce qui s’était passé la veille. Distancé et relégué dans un second peloton qui avait terminé à plus d’un quart d’heure, il n’avait pu disputer la victoire au sprint alors que le profil lui était favorable. Sur cette deuxième journée, le sprinteur de Vital Concept – B&B Hôtels n’a pas laissé filer l’opportunité qui se présentait. Resté dans le peloton sur toute la longueur du tracé, sa pointe de vitesse a ensuite fait la différence.
Revenu au cyclisme sur route pour l’Arctic Race of Norway, après avoir observé une pause, Mathieu van der Poel (Corendon – Circus) est allé remporter la première étape. Au sprint, dans un groupe composé uniquement d’une trentaine de coureurs, il a devancé Danny Van Poppel (Team Jumbo-Visma) et Andrea Pasqualon (Wanty – Gobert Cycling Team). De ce fait, le Néerlandais devient le premier leader de cette course par étapes.
Prodigieux ! Depuis sa victoire tonitruante à l’Amstel Gold Race, soit quasiment quatre mois, il n’était plus apparu en compétition sur route. Dès son retour, Mathieu van der Poel n’a pas tardé à s’illustrer. Lors de la première journée de course sur l’Arctic Race of Norway, le Néerlandais a su principalement faire le dos rond avant de faire la différence au sprint. A noter que Stephen Cummings est passé proche de terminer en solitaire avant de se faire rattraper à seulement 150 mètres du terme.
Il fallait donc afficher une belle forme et avoir un minimum de condition pour s’imposer comme l’a fait Mathieu van der Poel, car toute la journée a été parcouru sur un gros rythme. Et si c’était vallonné, mais sans plus, les dégâts provoqués dans le peloton ont été quand même assez importants. Et pour cause, ils ont été seulement trente coureurs à franchir la ligne d’arrivée d’arrivée dans le même temps. De quoi diminuer déjà la liste des prétendants à la victoire finale.
Sur cette quatrième étape du BinckBank Tour, à peine moins longue de 100 kilomètres, Tim Wellens (Lotto Soudal) s’est mis en évidence. Lançant les hostilités du côté des favoris, et vainqueur au sprint d’un duel serré qui l’a mis aux prises avec Marc Hirschi (Team Sunweb), le coureur belge ne pouvait pas rêver à une meilleure journée que celle-ci. En plus, il est désormais le nouveau leader au classement général.
Si c’est encore loin d’être gagné, c’est un pas important qui a été fait vers la victoire finale. Sur un parcours ne faisant que 96,2 kilomètres mais assez vallonné permettant de passer à l’attaque, Tim Wellens n’a pas laissé passer l’occasion. Et c’est le moins que l’on puisse dire tant le Belge a su saisir sa chance en se montrant particulièrement remuant et offensif. C’est lui a déclenché les hostilités, et c’est lui qui a été récompensé en obtenant le gain de l’étape. Seul Marc Hirschi, qui est passé tout proche de le battre au sprint et Laurens de Plus (Team Jumbo-Visma) qui a concédé cinq secondes sont parvenus à l’accompagner jusque dans le final.
C’est dire à quel point la course a été particulièrement éprouvante et permis purement et simplement aux coureurs les plus en forme de se dégager en tête de course. Ils ont été d’abord deux à partir quasiment d’entrée, Stan Dewulf (Lotto Soudal) et Iljo Keisse (Deceuninck – Quick Step). Mais avec un peloton qui a rapidement mis en route derrière, cela n’a pas duré très longtemps pour eux. Le véritable fait important à noter, c’est à peu près à 35 kilomètres de l’arrivée quand Tim Wellens a décidé de passer à l’attaque alors que le peloton était déjà fortement amoindri. Marc Hirschi, Laurens de Plus puis Ivan Garcia Cortina (Bahrain Merida) vont être les seuls à faire la jonction.
Parmi ces coureurs qui se révéleront au-dessus du lot à ce moment, un craquera tout de même par la suite. Garcia Cortina décroché par ses compagnons d’échappée finira finalement à 23 secondes. L’Espagnol aura donc vu de loin l’explication entre les trois hommes de tête et surtout celle opposant Wellens à Hirschi. Dans le sprint, cela s’est joué pour très peu avec un léger avantage au belge. Une victoire synonyme aussi de prise de pouvoir au général. Déjà vainqueur à deux reprises de cette course par étapes, il est en bonne position pour l’heure afin de prétendre à une troisième victoire finale après 2014 et 2015. Mais avec les trois jours restants, Hirschi pointait à quatre secondes, de Plus à quatorze secondes et une vingtaine de coureurs situés à une quarantaine-cinquantaine de secondes, la situation peut encore s’inverser.