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Anthony Perez reste un coureur de Cofidis jusqu’en 2020 inclus

Démarrant sa carrière professionnelle chez Cofidis en 2016, Anthony Perez ne changera pas pour le moment d’équipe. Le Français a prolongé son contrat pour les deux prochaines saisons avec la formation nordiste.

Anthony Perez poursuit sa collaboration avec Cofidis

Bonne nouvelle du côté de Cofidis. A défaut de pouvoir annoncer une recrue, elle s’est assurée les services de l’un de ses coureurs Anthony Perez pour les deux années à venir. En pleine phase de progression, cela fait à peine depuis 2016 que le Français évolue dans les rangs professionnels. Et s’est montré très satisfait de continuer son aventure dans la même formation comme il l’a affirmé dans un communiqué publié sur le site de l’équipe.

« J’ai vraiment apprécié la marque de confiance témoignée avec la prolongation de mon contrat. Pour tout vous dire j’en suis ravi et j’espère bien pouvoir continuer à jouer mes différents rôles. Comme j’ai hérité d’un statut de polyvalent, je peux aussi bien jouer ma propre carte que d’aider au moment de rouler en faveur des sprinters ou d’aider un leader dans les bosses. Et je crois aussi posséder une bonne mentalité qui passe bien dans les différents groupes appelés sur les courses. »

A 27 ans, il s’affirme de plus en plus comme un élément essentiel dans cet effectif en signant quelques résultats de référence. Vainqueur cette année d’une étape du Tour du Luxembourg en début juin, c’est cette même course qui lui avait permis de débloquer son palmarès l’an passé. Le classement de la montagne remporté sur la Route d’Occitanie est une autre distinction décrochée cette saison de sa part. Et autre preuve de son importance prise chez Cofidis, Anthony Perez a pris part à son premier Tour de France au mois de juillet. Une participation qui a satisfait son manager général Cédric Vasseur. 

« Pour sa première participation au Tour de France, Anthony Perez est parvenu à confirmer ses qualités sportives et humaines au sein de l’équipe. Il a aussi joué un rôle très important dans la bonne ambiance du groupe. Cette expérience lui a permis de prendre conscience de ses moyens et va nous permettre aussi de grandir. Je me réjouis de lui donner l’opportunité d’atteindre de nouveaux objectifs certain qu’il possède encore une belle marge de progression. »

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/1032537931523579905

Kwiatkowski, Henao, les têtes d’affiche du Team Sky à la Vuelta

Contrairement aux dernières apparitions sur les Grands Tours, Team Sky n’alignera pas un grand leader pour la Vuelta 2018. Dans cette troisième et dernière course de trois semaines de la saison, la formation britannique pourra tout de même compter sur la présence de Michal Kwiatkowski et Sergio Henao. Ils mèneront un effectif qui fait confiance à ses jeunes éléments.

Team Sky sans favori pour le général sur la Vuelta

Une fois n’est pas coutume, Team Sky ne luttera pas pour la victoire finale dans un Grand Tour. Au départ de la prochaine Vuelta, il n’y aura pas Chris Froome, Geraint Thomas, Egan Bernal, ou encore Wout Poels qui pouvaient être autant de belles cartes à jouer. Pour autant, ce n’est pas sans ambitions que l’équipe britannique arrivera en terre espagnole. A l’image de Michal Kwiatkowski, qui aura plusieurs occasions de remporter des étapes surtout si le Polonais affiche le même niveau qu’au Tour de Pologne. Vainqueur de cette course par étapes WorldTour d’une semaine au début du mois d’août, il a été dominateur et montrant une belle forme après avoir fait le Tour de France. Reste à voir quel sera désormais son niveau de fraîcheur physique après tant de jours de course en si peu de temps. C’est tout l’enjeu des trois prochaines semaines.

Autre coureur phare de cet effectif, l’approche de Sergio Henao est toute autre. S’il a fait aussi le Tour de Pologne, terminé à la 21e place, cette compétition était pour lui une reprise. Avant cela, le Giro était sa dernière apparition. Le Colombien qui repart sur une deuxième partie de saison à l’occasion de ce Tour d’Espagne compte se montrer à son avantage et profiter de sa fraîcheur. Jamais encore vainqueur d’une étape, il présente tout de même un bilan solide de quatre tops 15 au général en huit participations sur les trois Grands Tours.

En plus de ces deux coureurs expérimentés au haut niveau, le Team Sky va lancer aussi ses jeunes pousses dans le grand bain. Pavel Sivakov (21 ans) et Tao Geoghegan Hart (23 ans) vont participer au premier Grand Tour de leur carrière. Grimpeurs en devenir, le Russe et le Britannique seront à suivre dans les étapes de montagne. Et pourraient se révéler au très haut niveau au même titre qu’Egan Bernal sur le Tour de France. A noter aussi la présence de David de la Cruz, qui est celui affichant le meilleur résultat à la Vuelta. En 2016, l’Espagnol avait terminé au septième rang. De quoi donner des idées pour rééditer un top 10, qui serait une belle satisfaction au vu du plateau des engagés (Quintana, Valverde, frères Yates, Pinot,…).

https://twitter.com/TeamSky/status/1032293819851722752

Thibaut Pinot reste deux ans de plus chez Groupama-FDJ

Symbole de la formation Groupama-FDJ, Thibaut Pinot poursuivra sa carrière dans cette équipe dans laquelle il fait partie depuis 2010. A ce jour, le Français n’a connu que celle-ci depuis ses débuts professionnels et ça ne changera pas avant la fin de la saison 2020. La prolongation qui vient d’être officialisé est valable pour deux ans supplémentaires.

Groupama-FDJ conserve Thibaut Pinot

Groupama-FDJ et Thibaut Pinot, c’est une collaboration qui va encore se poursuivre ! Commencée en 2010, elle va s’étendre désormais jusqu’à l’issue de la saison 2020. Dans cette période, le rôle de Pinot ne devrait pas changer. Incontournable leader dans les courses par étapes et plus particulièrement dans les Grands Tours, le Français compte retrouver le podium. Une performance réalisée une fois pour le moment en 2014 sur le Tour de France. Son dernier résultat marquant datant de l’année dernière sur le Tour d’Italie avec une quatrième place.

Cette prolongation de contrat est évidemment une marque de confiance importante de Groupama-FDJ, qui compte à l’avenir sur le Franc-Comtois pour effectuer de grands résultats. Son coureur de 28 ans arrive très certainement à maturité au niveau physique et de l’expérience pour s’affirmer comme un très sérieux outsider quand il s’aligne dans une course. A l’image de la Vuelta, qui s’élance ce samedi de Malaga et où aura un rôle prépondérant le coureur français. Outsider de cette édition, il peut tout à fait prétendre aux premiers rangs du général et effacer la déception légitime du Tour d’Italie où le podium lui tendait les bras jusqu’à la veille de l’arrivée.

https://twitter.com/GroupamaFDJ/status/1032266171628892160

Dylan Groenewegen domine la classique Veenendaal – Veenendaal

Après 191,5 kilomètres de course, Veenendaal – Veenendaal s’est conclu au sprint. Une issue parfaite pour Dylan Groenewegen (Team LottoNL-Jumbo) qui s’est imposé largement devant Wouter Wippert (Roompot – Nederlandse Loterij) et Sondre Holst Enger (Israël Cycling Academy). Il s’agit de la douzième victoire obtenue cette saison par le Néerlandais.

Dylan Groenewegen impérial à domicile

Comme une évidence ! Engagé sur cette semi-classique néerlandaise, Dylan Groenewegen a brillé à domicile. Au terme d’une course favorable pour assister à une arrivée groupée, c’est bien un sprint qui a eu lieu. Le meilleur scénario possible pour la LottoNL – Jumbo et son coureur expert de la dernière ligne droite, qui ne cesse de cumuler les succès lors de cette saison. Désigné grandissime favori, Groenewegen est allé obtenir un douzième succès et pourtant l’année est loin d’être finie. Preuve des derniers mois incroyables réalisés par ce dernier.

Un peu frustré après être reparti bredouille du BinckBank Tour, il a répondu de la meilleure manière et pas mis beaucoup de temps pour retrouver le chemin de la victoire. Depuis la fin de première semaine du Tour, soit il y a plus d’un mois, le Néerlandais n’avait pas levé les bras. La manière dont il a mis fin à cette série a été parfaite. Emmené parfaitement, Groenewegen a terminé le travail sans connaître le moindre problème. Ses deux plus proches poursuivants Wippert et Enger n’ont même pas été en mesure de l’inquiéter. Dans cette épreuve Veenendaal – Veenendaal, le leader de LottoNL-Jumbo est véritablement à l’aise. Sur les quatre dernières éditions, trois fois c’est lui qui l’a emporté (2015, 2016, 2018). Une domination presque sans partage.

https://twitter.com/wcstats/status/1032281786531737601

Arnaud Demare enchaîne sur le Tour du Poitou Charentes

Après avoir réussi à gagner la veille en ouverture du Poitou Charentes au sprint, Arnaud Demare (Groupama – FDJ) en a fait de même sur la deuxième étape. Le Français s’est de nouveau montré dominateur et le plus rapide dans l’emballage massive. Entre Segonzac et Melle sur 189 kilomètres, il a terminé devant Matteo Malucelli (Androni Giocattoli – Sidermec) et Hugo Hofstetter (Cofidis). Et conserve aussi sa première place au classement général.

Arnaud Demare double la mise au Poitou Charentes

Deux victoires en autant de journées ! C’est le bilan pour le moment parfait qu’affiche Arnaud Demare sur le Tour du Poitou-Chrentes. Certes, le Français est considéré comme le meilleur sprinteur du plateau de cette édition, mais il tient son statut. Dans la peau du grandissime favori et donc aussi de celui qu’il faut battre absolument, le coureur de Groupama-FDJ arrive à repousser la concurrence. Et de plus en plus loin. Déjà solide vainqueur de la première étape, aujourd’hui la marge creusé par le double champion de France a été encore plus conséquente.

C’est avec plusieurs longueurs d’avance qu’il s’est adjugé la seconde étape. Preuve de la belle forme du Français, qui restait auparavant sur une deuxième place à la Classique de Hambourg. En tout cas, il engrange le maximum de confiance en vu de la Classique de Plouay prévue dimanche prochain, un de ses grands objectifs de la dernière partie de saison. Mais s’imposer au général du Tour du Poitou Charentes pourrait également en devenir un. Solidement installé en tête, la journée de jeudi s’annonce décisive avec une course matinale de moins de 100 kilomètres où le triplé est envisageable. Mais surtout le chrono de presque 23 kilomètres l’après-midi devrait faire ressortir le nom du vainqueur final. Avec ses quelques de marge, l’occasion peut être belle pour Demare.

https://twitter.com/wcstats/status/1032279860457160704

Romain Bardet fait sa rentrée cette semaine sur le Tour d’Allemagne

Après un Tour de France pas totalement à la hauteur de ses attentes et terminé à la 6e place, Romain Bardet va reprendre la compétition au Tour d’Allemagne. Son équipe AG2R La Mondiale a confirmé sa présence du 23 au 26 août sur cette compétition, qui revient au calendrier après dix années d’absence.

La dernière partie de saison commence en Allemagne pour Romain Bardet

Quasiment un mois jour pour jour après le Tour de France, Romain Bardet va refaire son apparition en course. Le Français sera présent dans le peloton du Tour d’Allemagne, qui s’étale sur quatre jours entre jeudi et dimanche prochain. Si le résultat sera anecdotique en soi, ce sera sa première course qui va devoir lui permettre de monter en puissance jusqu’aux championnats du Monde, son grand objectif de la fin d’année. A l’occasion de cette épreuve, il mènera une formation AG2R La Mondiale, qui part avec six éléments dont fait partie Nico Denz, Alexis Vuillermoz ou encore Jan Bakelants.

Pour Romain Bardet, le Tour d’Allemagne peut en tout cas s’agir d’un test intéressant au vu de l’adversité qui lui sera proposé. Geraint Thomas et Tom Dumoulin qui l’ont devancé lors de la Grande Boucle vont également reprendre sur ce même rendez-vous. De quoi rendre ce Tour d’Allemagne nouvelle version plus intéressant que jamais. Si cette course par étapes ne dispose pas de la classification WorldTour, elle peut compter tout de même sur un plateau de premier plan avec aussi Matej Mohoric, Marcel Kittel, André Greipel, Pascal Ackermann. C’est dire le niveau de la compétition. Et un bon rendement durant ces quatre jours de Romain Bardet serait une belle satisfaction et rassurant pour la suite des événements.

https://twitter.com/AG2RLMCyclisme/status/1031918852232204288

Groupama-FDJ emmené par son grimpeur Thibaut Pinot sur la Vuelta

Comme prévu, Thibaut Pinot prendra part au Tour d’Espagne, qui s’élance ce samedi de Malaga (25 août – 16 septembre). Son équipe Groupama-FDJ a communiqué ses huit coureurs engagés pour ce Grand Tour, dont le Français meilleur atout pour le général qui en fait partie. A noter aussi la présence de Marc Sarreau, autre coureur à surveiller, mais dans le domaine du sprint.

Thibaut Pinot, le leader de Groupama-FDJ pour le Tour d’Espagne

Viser les succès d’étapes et briller au classement général. Ce sont les deux objectifs qui attendent la Groupama-FDJ au cours des trois prochaines semaines sur la Vuelta. Pour postuler à une belle position à l’arrivée à Madrid, elle comptera évidemment sur Thibaut Pinot, qui fait de ce Grand Tour un grand objectif de sa fin de saison avec les championnats du Monde d’Innsbruck.

Après avoir connu une terrible désillusion au Giro l’avant-dernière journée alors que le podium semblait en bonne voie, le Français a cœur de se rattraper. Et cette fois-ci de tenir jusqu’au bout pour obtenir un très bon résultat. Présent sur le podium du Tour de France 2014, ce serait une belle performance de voir le Franc-Comtois à nouveau dans les trois premières places. un défi certes difficile mais pas inaccessible au vu de sa dernière prestation en Grand Tour. D’autant plus que la préparation s’est déroulée parfaitement du côté de la Pologne. Lors de cette course par étapes WorldTour, Pinot est allé décrocher une troisième place, seulement devancé par Kwiatkowski et Simon Yates. De quoi arriver confiant en terre ibérique. Les premiers jours seront assurément essentiels pour définir ses réelles ambitions.

Pinot, pas le seul atout de Groupama-FDJ

Outre Thibaut Pinot dans la montagne, il y aura également un autre coureur français qui aura à cœur de se montrer performant. Rudy Molard va doubler après avoir fait le Tour de France. Resté sur une prestation en demi-teinte sur la Grande Boucle, le vainqueur d’étape sur Paris-Nice a déjà démontré que des étapes difficiles pouvaient lui convenir. Tout comme Georg Preidler, qui a brillé dernièrement au Tour de Pologne en obtenant une victoire d’étape. Reste à savoir s’il arrivera dans le même état de forme. Bien armé pour les étapes de montagne et vallonnés, Groupama-FDJ le sera aussi pour les quelques sprints avec Marc Sarreau. Vainqueur à six reprises, il connaît sa meilleure saison depuis le début de sa carrière et la Vuelta pourrait confirmer un peu plus cette affirmation. Avec autant de belles cartes, les ambitions de l’équipe française ne peuvent qu’être élevées.

https://twitter.com/GroupamaFDJ/status/1031928394257195011

Jérôme Baugnies (Wanty – Groupe Gobert) s’adjuge le GP Stad Zottegem

Après 202,7 kilomètres de course, Jérôme Baugnies est allé décrocher la victoire finale dans le GP Stad Zottegem, une semi-classique belge disputée dans la province de Flandre-Orientale. Le Belge a pris le meilleur notamment sur Aime De Gendt (Topsport Vlaanderen-Baloise) et Lasse Norman Hansen (Aqua Blue Sport) qui ont complété le podium de cette épreuve.

Jérôme Baugnies lauréat du GP Stad Zottegem

Rarement récompensé, Jérôme Baugnies est cette fois-ci allé au bout pour signer un succès. Empochant le GP Stad Zottegem, il a décroché un sixième succès chez les pros, mais le premier de l’année. La dernière fois que le coureur du Team Wanty – Groupe Gobert avait pu lever les bras c’était déjà en Belgique. En août de l’année dernière, la course Druivenkoers – Overijse lui était revenu. C’est donc la fin d’une disette qui a duré un an.

A domicile, les Belges ont globalement brillé, car la deuxième place est également revenu à un de leurs représentants en la personne de Aime De Gendt. Et deux autres ont fini dans le top 10 : Kevyn Ista à la cinquième place et Kevin Deltombe à la septième. A noter que sur les quatre dernières éditions, c’est à chaque fois un coureur de ce pays qui s’est imposé. La belle série est toujours en cours.

Arnaud Demare s’impose sur la 1ère étape du Tour du Poitou-Charentes

En ouverture du Tour du Poitou-Charentes, Arnaud Demare (Groupama-FDJ) a assumé son statut d’immense favori. Le Français a imposé sa puissance pour dominer le sprint devant deux Italiens Matteo Moschetti (Trek-Segafredo) et Matteo Malucelli (Androni – Gioccatolli). Grâce à cette victoire, il est aussi le premier leader au classement général de cette édition.

Arnaud Demare gagne d’entrée au Poitou-Charentes

Comme une évidence ! Meilleur sprinteur au vu de la liste des engagés de ce Tour du Poitou-Charentes, Arnaud Demare a confirmé sur la route en disposant de l’ensemble de ses adversaires. Sur une première étape destinée aux sprinteurs, lui-même et son équipe Groupama-FDJ n’ont pas laissé filer l’occasion pour décrocher un succès. C’est le quatrième de la saison pour l’ex double champion de France.

Dans une étape qui ne présentait pas de grandes difficultés, le peloton a su géré l’écart avec les cinq échappées de la journée. Présent notamment devant, Marc Fournier (Vital Concept) et Julien Antomarchi (Roubaix Lille Métropole) ont tenté de contrarier les plans des équipes de sprinteurs mais sans succès. Ils ont été repris à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée. Le scénario pressenti avant l’entame s’est finalement passé comme prévu. L’arrivée massive à Cognac après 192 kilomètres a bien eu lieu. Parfaitement emmené par ses équipiers, Arnaud Demare a rapidement pris le dessus au moment de lancer son effort final. Personne n’a été en mesure de l’inquiéter, ce qui débouche sur une victoire logique et sans grande surprise. Deuxième de la classique de Hambourg dimanche, le leader de Groupama-FDJ affiche une belle condition après le Tour de France. Un état de forme dont il pourrait encore profiter dès demain avec un nouveau tracé convenant à ses qualités.

https://twitter.com/wcstats/status/1031920700456611840

Tony Hurel redevient professionnel chez St Michel – Auber 93

Après un passage dans les rangs amateurs chez Sojasun Espoir, Tony Hurel va pouvoir à nouveau regoûter au professionnalisme. Le Français s’est engagé en faveur de la formation Continental (3e division) St Michel – Auber 93 pour la saison 2019. Un nouveau défi pour l’ex-coureur de Direct Energie.

St Michel – Auber 93 accorde sa confiance à Tony Hurel

Tony Hurel tient sa seconde chance ! Professionnel jusqu’à l’année passée chez Direct Energie dans l’équipe dirigée par Jean-René Bernaudeau, le coureur de 30 ans a dû refaire ses armes dans la catégorie amateur faute de pouvoir trouver un contrat. Depuis plusieurs mois, il porte avec succès le maillot de Sojasun Espoir. Gagnant notamment au passage une étape du Tour du Loir et Cher, du Tour de Bretagne. Ses différentes performances ont convaincu St Michel – Auber 93 de l’accueillir dans son effectif l’année prochaine. Dans le communiqué de l’équipe, le manager Stéphane Javalet compte d’ailleurs énormément sur lui.

« Lors de son retour chez les amateurs la saison dernière, Tony a su montrer une grande détermination, une envie forte et une motivation intacte. Sa pointe de vitesse et son expérience seront des atouts supplémentaires dans le groupe St Michel – Auber93 »

Du côté de Tony Hurel, c’est surtout une belle occasion à saisir. Repassé à l’échelon inférieur l’espace d’une année, la motivation est présente pour démontrer son niveau. Il attend avec impatience d’en découdre dans le peloton et faire les beaux jours de St Michel – Auber 93 qui le remet dans le chemin des pros.

« Après sept ans chez les pros, je m’étais donné une saison pour rebondir chez les amateurs. J’ai 30 ans, mais je suis encore jeune, j’ai l’envie. Durant la saison, j’ai échangé avec Stéphane Javalet et Stephan Gaudry, avec qui le courant passe bien depuis longtemps. Nous avions déjà été en discussion avant mon passage chez les pros en 2011. Je suis heureux de faire mon retour chez les pros à Auber. Je sais à quoi m’attendre, et je sais que j’ai le niveau. Je reviens pour jouer la gagne et reprendre du plaisir chez les pros. Mon état d’esprit colle bien avec celui de St Michel – Auber93 : simple et familial, et qui vit bien son vélo ! »

https://twitter.com/Auber93Cyclisme/status/1031883081622462464

Direct Energie recrute le Néerlandais Pim Ligthart pour deux saisons

Très active dans cette période de mercato, Direct Energie poursuit sur sa lancée en engageant un nouveau coureur. En provenance de la formation Roompot – Nederlandse Loterij, Pim Ligthart a signé un contrat qui le lie pour les années 2019 et 2020 avec l’équipe vendéene.

Direct Energie décide de miser Pim Ligthart

Direct Energie continue son marché chez les Néerlandais. Après avoir recruté Niki Terpstra (Quick-Step Floors) pour l’année prochaine, c’est désormais le transfert de Pim Ligthart qui vient d’être officialisé par la formation française. Coureur expérimenté de 30 ans, il s’est déjà illustré en remportant le titre de champion national en 2011 et aussi le Grand Prix Cycliste la Marseillaise en 2015. Evoluant actuellement au pays au sein de la Roompot -Nederlandse Loterij, quelques bonnes performances de sa part sont à noter cette saison. Troisième du classement général du Tour des Fjords, il a aussi terminé à une belle quatrième lors de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, qui marque généralement le premier week-end belge dans l’année cycliste.

D’ailleurs, c’est sur ce terrain des classiques pavés du nord que sera particulièrement attendu Ligthart dans sa nouvelle équipe. Son apport sera essentiel chez Direct Energie qui va compter désormais un coureur qui l’a déjà emporté dans des Monuments du cyclisme (Tour des Flandres, Paris-Roubaix) en la personne de Niki Terpstra. Dans toutes ces compétitions étalées entre la fin février et la première quinzaine d’avril, c’est davantage un rôle d’équipier qui l’attend. Mais sans nul doute que dans d’autres périodes de la saison, son esprit offensif pourra lui permettre de jouer sa carte personnelle. Après être passé par Vacasoleil, Lotto Soudal ou encore Roompot, ce sera sa première expérience en France. reste à voir si elle sera fructueuse. Elle est en tout cas très prometteuse et témoigne des ambitions de Direct Energie.

https://twitter.com/TeamDEN_fr/status/1031873641032630273

Aru et Martin dans la composition d’UAE Team Emirates pour la Vuelta

C’est avec deux leaders que l’équipe UAE Team Emirates va démarrer la Vuelta (25 août – 16 septembre). Fabio Aru et Dan Martin auront pour mission d’accrocher une très bonne position au classement général. Ils représenteront les meilleurs espoirs de leur formation pour cette 73e édition.

Aru, Martin, les deux principaux atouts d’UAE Team Emirates à la Vuelta

Si le Tour d’Italie et le Tour de France leur ont laissé un goût d’inachevé, UAE Team Emirates espère ne pas rester sur cette même impression lors de la prochaine Vuelta. Une course dans laquelle elle misera principalement sur ses grimpeurs pour atteindre les objectifs. En tête, Dan Martin sera un outsider sérieux pour le classement général. Huitième de la Grande Boucle et vainqueur au Mûr de Bretagne, l’Irlandais a affiché une belle forme au mois de juillet malgré quelques faits de course en sa défaveur. Ses qualités de puncheur-grimpeur pourraient aller à merveille avec le profil de la Vuelta, ce qui en fait un coureur à surveiller de près. Et qui a le profil pour embêter Nairo Quintana, Alejandro Valverde, Richie Porte, Thibaut Pinot ou encore les frères Yates.

Peut-être moins attendu, Fabio Aru devra avant tout profiter de ce Tour d’Espagne pour se relancer. L’Italien qu connaît un moment très délicat dans sa carrière de coureur cycliste professionnel est en panne de résultats marquants depuis plusieurs mois. En 2018, le Sarde n’a jamais été en mesure de lutter avec les meilleurs. Si cela arrive sur la Vuelta, ce serait une jolie surprise pour celui qui est lauréat de l’épreuve en 2015. Mais les courses de préparation en vue de ce Grand Tour n’ont pas montré une possibilité de pouvoir briller en haut de la hiérarchie. Dixième du Tour de Wallonie et dans la foulée du Tour de Pologne, une victoire d’étape semble plus à la portée d’Aru, qui sauverait en partie sa saison avec un tel résultat. Cela reste à démontrer pour ces trois semaines très importantes pour lui à l’image de son équipe.

https://twitter.com/TeamUAEAbuDhabi/status/1031853304584826880

Adam et Simon Yates leaders de Mitchelton-Scott sur la Vuelta

Alignés chacun dans l’un des deux premiers Grand Tour de la saison (Giro et Tour de France), les frères Yates mèneront la formation Mitchelton-Scott à l’occasion du Tour d’Espagne. Dans cette course de trois semaines, il postuleront pour le classement général. Le champion d’Europe Matteo Trentin sera également présent.

Mitchelton-Scott aligne les frères Yates au départ du Tour d’Espagne

Mitchelton-Scott affiche ses ambitions. Après être passé tout près de la victoire finale au Giro, Simon Yates va tenter cette fois-ci de résister jusqu’au bout pour aller s’imposer sur la Vuelta. Le Britannique est l’un des principaux favoris de cette 73e édition. Son dernier Tour de Pologne fini à la deuxième place derrière Michal Kwiatkowski et avec une victoire d’étape en prime montre qu’il arrive dans de bonnes dispositions. Pour l’épauler, son frère Adam prendra part aussi à cette compétition. Lui aussi fera donc un deuxième Grand Tour cette saison. Moins en réussite sur la Grande Boucle, le Tour d’Espagne peut lui permettre de relever la tête et retrouver la forme du début de saison avec de bons résultats (une victoire d’étape sur Tirreno-Adriatico et le Critérium du Dauphiné).

Ce duo sera en tout cas l’une des attractions des trois prochaines semaines. Leur complémentarité pourrait faire des ravages dans la montagne même s’il reste à voir qui sera le leader désigné. Les premières étapes difficiles qui arrivent dès la première semaine décideront certainement du rôle de chacun. Pour les autres coureurs de cette formation, il est déjà connu. Et notamment pour le porteur du maillot de champion d’Europe Matteo Trentin, qui visera les succès d’étapes à l’image de l’an dernier. Il avait été l’un des coureurs marquants de la précédente édition. Impressionnant et affichant une très grande forme, l’Italien alors sous le maillot de Quick-Step Floors avait empoché quatre victoires. Si faire aussi bien s’annonce très compliqué, s’imposer au moins une fois serait déjà une belle réussite. Et il ne faudra pas oublier non plus Jack Haig, Michael Albasini ou encore Luka Mezgec qui ont déjà brillé dans le WorldTour par le passé. De quoi arriver avec de grands espoirs.

https://twitter.com/MitcheltonSCOTT/status/1031834437737172994

Nacer Bouhanni dans la composition alignée par Cofidis pour la Vuelta

A quatre jours du lancement du Tour d’Espagne, la formation Cofidis a dévoilé le nom des huit coureurs qui prendront part au dernier Grand Tour de la saison. A noter la présence remarquée de Nacer Bouhanni, qui n’avait plus pris le départ d’une course de trois semaines depuis le Tour l’année dernière. Et qui va avoir l’occasion de renouer avec le succès dans le WorldTour.

Nacer Bouhanni et Jesus Herrada pour mener Cofidis sur la Vuelta

Chasser les victoires d’étape. Tel sera l’objectif visé par Cofidis au cours de cette édition de la Vuelta. Sans véritable leader pour viser une excellente place au classement général, l’une des quatre formations invitées à participer à ce Grand Tour n’en reste pas moins ambitieuse. Avec Nacer Bouhanni dans ses rangs, elle pourra compter sur un coureur rapide sur les quelques arrivées destinées aux sprinteurs. Mais surtout sur quelqu’un qui a déjà brillé par le passé sur les routes espagnoles. Le Français s’était imposé à deux reprises en 2014. Une victoire cette année marquerait assurément son retour au meilleur niveau.

L’objectif sera similaire pour l’ensemble de ses équipiers dont Jesus Herrada. L’ancien champion d’Espagne, meilleur grimpeur engagé dans cette équipe, cherchera à s’imposer dans l’une des nombreuses étapes vallonnées ou montagneuses. Très régulier cette année, il ne lui manque qu’un succès pour rendre sa saison encore meilleure. Mais incontestablement la forme est là en ce qui lui concerne comme en atteste sa quatrième place obtenue aux championnats d’Europe à Glasgow. Capable de briller sur tous les terrains, un éventuel bon classement général de sa part n’est pas à écarter. Une place entre les dix et vingt premiers est envisageable selon les circonstances de course. C’est donc avec de jolies ambitions que Cofidis s’apprête à démarrer cette 73e édition.

https://twitter.com/TeamCOFIDIS/status/1031819038979239937

Yves Lampaert continue sa carrière chez Quick-Step Floors

Intégré à l’effectif depuis 2015, Yves Lampaert poursuivra au moins pour les deux prochaines saisons chez Quick-Step Floors, soit jusqu’à la fin de l’année 2020. Le champion de Belgique s’inscrit sur le moyen terme avec cette équipe qui lui a permis d’exploser au haut niveau.

Quick-Step Floors conserve Yves Lampaert

Pas de changement à l’horizon pour Yves Lampaert ! Le dernier double vainqueur d’A Travers la Flandre va continuer à porter le maillot de Quick-Step Floors en 2019 et 2020. Une belle opération réalisée pour la formation belge, qui est parvenue à conserver un coureur en pleine phase de progression. A 27 ans, il commence à prendre de plus en plus d’importance au sein de cet effectif. Ses récentes performances parlent en sa faveur. Porteur du maillot de champion de Belgique, il s’avère aussi comme un élément essentiel dans les classiques du nord. Pour le moment dans la peau d’un équipier précieux, le départ de Niki Terpstra et les années qui passent pour Philippe Gilbert et Zdenek Stybar vont certainement lui faire changer de rôle.

Arrivant dans ses meilleures années, Lampaert pourrait devenir un sérieux client dans les Flandriennes. Mais ce n’est pas son unique terrain d’expression. A l’aise aussi sur le contre-la-montre, il a prouvé récemment avec sa quatrième place aux championnats d’Europe son niveau de compétitivité dans cet exercice. Et sans oublier sa capacité à être performant dans les Grands Tours. Comptant pour le moment trois participations, le Belge a déjà réussi à gagner une étape. C’était sur la Vuelta 2017 et sa dernière apparition sur le Tour 2018 s’était avéré positive avec notamment une troisième place acquise sur l’étape de Roubaix. Autant d’éléments qui laissent à penser que la collaboration entre Lampaert et Quick-Step Floors peut faire des étincelles à l’avenir.

Kilian Frankiny va intégrer l’effectif de l’équipe Groupama-FDJ

Membre actuellement de la formation BMC Racing Team, Kilian Frankiny va changer d’air dès la saison prochaine. Le Suisse de 24 ans vient de s’engager pour deux ans, soit jusqu’en fin 2020, avec la Groupama-FDJ, qui enregistre une nouvelle recrue dans ce mercato.

Groupama-FDJ mise sur le profil de Kilian Frankiny

Groupama-FDJ prend un accent suisse ! Après Sébastien Reichenbach, Steve Morabito déjà membres de l’effectif, et Stefan Küng qui s’est mis d’accord récemment pour un transfert, c’est au tour de Kilian Frankiny de renforcer le contingent helvète. Jeune coureur de BMC, il commence véritablement depuis l’an dernier à faire ses armes. Et s’il ne détient pas encore la moindre victoire chez les professionnels, il compte déjà à son actif deux participations à des Grands Tours que sont la Vuelta 2017 (abandon 16e étape) et le Giro 2018 (43e). Dans un communiqué publié par l’équipe française, le coureur concerné s’apprête à se lancer dans ce nouveau défi.

« La présence des deux coureurs valaisans, Steve Morabito et Sébastien Reichenbach a motivé ma venue au sein de l’équipe. On s’entraîne souvent ensemble pendant l’hiver et ils m’avaient vanté les qualités de la structure. Quand Marc Madiot m’a contacté, j’étais le plus heureux, a déclaré le jeune homme. Pour moi, la marque de fabrique de cette équipe est l’innovation. Ils cherchent à être à la pointe et leurs efforts payent ces dernières années. Je serai là notamment pour aider Thibaut Pinot, mais je pourrais aussi avoir mes libertés sur de plus petites épreuves. Je suis flatté de la confiance qu’ils m’accordent. Je me définis comme un pur grimpeur. Je viens de la même région que Steve Morabito, où l’on trouve de longs cols réguliers. C’est le terrain où je me sens à l’aise et où j’espère pouvoir faire parler mes qualités. »

Yvon Madiot s’est également prononcé sur l’annonce de cette venue. Il croit aux qualités de ce jeune coureur dont l’explosion au plus haut niveau n’a pas encore eu lieu.

« Kilian Frankiny a fait de très grosses performances dans le peloton amateur. Il a été contrarié ces deux dernières années par des blessures et quelques maladies. C’est un pari que nous faisons sur l’avenir. Nous voulons lui donner la possibilité de reprendre sa progression chez nous. Steve Morabito et Sébastien Reichenbach nous avaient dit que ce jeune coureur plein de talent avait besoin d’être relancé. Je suis sûr qu’il trouvera sa place dans notre collectif. »

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Mikel Landa forfait et absent au prochain Tour d’Espagne

Insuffisamment remis d’une fracture d’une vertèbre lombaire, Mikel Landa a été contraint de renoncer à la Vuelta, son Grand Tour national. Un retrait confirmé par son équipe de la Movistar, qui restait ces derniers jours indécise sur une éventuelle participation de son coureur.

Movistar fera sans Mikel Landa à la Vuelta

Un coup dur ! Espérant encore un rétablissement rapide de l’état de santé de Mikel Landa pour prendre part au Tour d’Espagne, Movistar devra finalement faire sans. Une déception pour cette formation, mais surtout pour le coureur concerné. Troisième du Giro 2015 ou encore quatrième du Tour 2017, l’Espagnol a prouvé ces dernières années sa compétitivité dans les courses de trois semaines. Une chose qu’il ne pourra pas démontrer à l’occasion de ce Grand Tour ibérique, qui démarre en fin de semaine (25 – 16 septembre).

Sa violente chute intervenue lors de la Clasica San Sebastian lui aura donc été bien fatale. Le 4 août dernier, durant cette classique World Tour, Landa est tombé à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée et a abandonné dans la foulée. Par la suite, une fracture d’une vertèbre lombaire avait été détectée. Depuis, une course contre-la-montre s’est lancée pour espérer prendre part à ce grand événement de la dernière partie de saison. Movistar l’avait intégré parmi les coureurs pré-inscrits pour la Vuelta. Mais ce n’est pas allé plus loin. Dans un communiqué, Eusebio Unzué, le manager de l’équipe espagnole a expliqué que ce n’était pas possible de l’aligner. Mais a précisé qu’une participation au Tour de Grande-Bretagne (2-9 septembre) reste une possibilité pour cumuler les jours de course dans l’optique des championnats du Monde (30 septembre).

« Entre la fracture au niveau de la zone lombaire et ses deux côtes fissurées, la douleur s’est combinée et l’empêche de disposer du temps suffisant pour se présenter à Malaga avec un minimum de forme »

https://twitter.com/Movistar_Team/status/1031450768719499264

Movistar va compter sur Valverde et Quintana à la Vuelta

En parallèle de l’annonce du forfait de Mikel Landa, Movistar a communiqué les noms des huit coureurs présents sur le Tour d’Espagne. Cette année, Nairo Quintana et Alejandro Valverde devraient se partager le statut de leader. Ils feront partie des principaux favoris à la victoire finale. Pour les épauler, il y aura notamment Richard Carapaz, qui s’était révélé lors du dernier Giro en mai. Quatrième du classement général final, l’Equatorien pourrait même s’avérer comme un redoutable client au podium. Reste à savoir quel sera exactement son rôle dans cette course. Andrey Amador, Imanol Erviti, Daniele Bennati, Nelson Oliveira, Winner Anacona sont les autres coureurs engagés au départ de la 73e édition.

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La passe de deux pour van der Poel, le général pour Chernetski

La sixième édition de l’Arctic Race of Norway s’est terminée comme elle avait commencé. Mathieu van der Poel (Corendon-Circus) a largement dominé la concurrence pour s’adjuger un nouveau succès d’étape. Sondre Holst Enger (Israêl Cycling Academy) et Quentin Pacher (Vital Concept Cycling Club) ont complété le podium du jour. Au classement général, la victoire finale est revenue à Sergei Chernetski (Team Astana).

Victoire nette au sprint de van der Poel, Chernetski vainqueur final

Une démonstration ! C’est ce qu’a offert Mathieu van der Poel lors de la quatrième et dernière étape de l’Arctic Race of Norway. Les adversaires n’ont pu que prendre les miettes tant le Néerlandais a imposé sa loi. Dans un dernier kilomètre loin d’être plat, le vainqueur du jour n’a jamais montré de signes de faiblesse bien au contraire. Quand les pentes sont devenues moins sévères au moment de lancer le sprint, la différence creusée a été énorme. Développant une puissance assez exceptionnelle, il n’y avait plus aucun doute sur le sort et le dénouement de cette étape. Une victoire au niveau de la classe de van der Poel, qui a encore fait témoignage durant cette épreuve de quatre jours de toute l’étendue de son talent.

A l’image de cette ultime étape, cette édition aura été marquée par l’équipe Corendon-Circus. Formation de troisième décision, elle aura réussi à remporter trois quarts des étapes proposées. Seule la deuxième remportée par Colin Joyce (Rally Cycling) leur a échappé. C’est dire l’empreinte laissée par cette formation, qui a fait assurément parler d’elle. Cependant, cet incroyable bilan n’a pas été récompensé par le succès au général. Cette distinction est allée chez le Team Astana grâce à son coureur russe Sergei Chernetski. Très régulier en étant jamais sorti du top 8, cela lui a permis de prendre le meilleur sur le reste de ses adversaires. C’est seulement la deuxième fois qu’il termine une épreuve en vainqueur. La précédente fois, c’était déjà en Norvège, lors du Tour des Fjords en 2013. Décidément, un pays qui lui réussit.

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BinckBank Tour : l’étape pour Matthews, le général pour Mohoric

En clôture du BinckBank Tour, les cadors du classement général se sont expliqués sur l’étape reine de cette édition. Michael Matthews (Team Sunweb) a fini le plus fort sur la montée pavé de Geraadsbergen pour s’offrir le succès devant Greg Van Avermaet (BMC Racing Team) et Zdenek Stybar (Quick-Step Floors). Cette victoire n’a cependant pas suffi à l’Australien pour renverser Matej Mohoric (Bahrain Merida), qui gagne pour la première fois de sa carrière professionnel le général d’une course par étapes.

Michael Matthews a fait trembler Matej Mohoric au BinckBank Tour

Un final plein de suspense. Le classement général final du BinckBank Tour s’est joué jusque dans les derniers mètres de la dernière journée. Entre Matej Mohoric et Michael Matthews, seulement cinq secondes les séparent à l’issue des sept étapes disputées. Un écart très maigre mais pas si surprenant que ça. En tête, le Slovène devait s’attendre aux offensives de ses principaux adversaires repoussés à trente secondes et plus au classement. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Au forceps, le coureur de 23 ans a tenu jusqu’au bout son maillot distinctif de leader. Une performance remarquable car les autres n’ont pas calculé leurs efforts pour essayer de le distancer et faire la différence.

Dans la dernière heure de course, la course entre les plus costauds s’est déclenchée. Sur un parcours qui présentait notamment le Mur de Grammont et le Bosberg, les spécialistes des classiques flandriennes avaient de quoi déclencher les hostilités. Après que le rythme soit durci par les équipiers, Jasper Stuyven (Trek Segafredo), Tim Wellens (Lotto Soudal), Zdenek Stybar (Quick-Step Floors) et Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) ont fait partie des grands animateurs. Le Belge de l’équipe française a même fait plusieurs kilomètres seul en tête avant finalement de se faire rattraper par un groupe restreint.

L’écrémage s’est opéré tout au long de la journée et ils étaient peu nombreux à pouvoir se disputer la victoire d’étape. Dans le dernier kilomètre qui remontait, Matej Mohoric s’est porté en tête de groupe mais n’a pas pu suivre l’accélération de Michael Matthews et de d’autres coureurs. A la peine dans les derniers centaines, les secondes se sont égrainés rapidement entre lui et l’Australien qui a fait forte impression jusqu’à la ligne d’arrivée et revient à son meilleur niveau. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que l’épreuve connaisse un changement de leader. Les cinq secondes ont été en faveur du coureur de Bahrain Merida, qui signe là son plus grand succès en carrière. Mais celui-ci en appelle certainement d’autres.

Elia Viviani vainqueur de la Classique de Hambourg, Arnaud Demare 2e

A l’image des saisons précédentes, la Classique de Hambourg a découlé sur une arrivée groupée mettant aux prises les sprinteurs. A ce jeu-là, c’est cette fois-ci Elia Viviani (Quick-Step Floors) qui a eu le dernier mot. Le champion d’Italie en titre s’est imposé devant Arnaud Demare (Groupama-FDJ) et Alexander Kristoff (UAE Team Emirates). C’est sa deuxième victoire consécutive dans cette épreuve WorldTour.

Elia Viviani impérial sur la Classique de Hambourg

Une course maîtrisée à l’image de sa saison. Elia Viviani a de nouveau connu le succès en démontrant une incroyable aisance au sprint. Dominateur dans l’emballage final, il s’est imposé avec une belle marge sur Arnaud Demare et encore plus sur le reste de la concurrence. A noter que comme en 2017, les deux premiers de cette classique sont les mêmes et l’ordre est resté inchangé.

Réussissant à déjouer tous les pièges, le porteur du maillot de champion d’Italie continue de surfer sur son exceptionnelle spirale. Depuis le mois de janvier, le coureur de Quick-Step Floors a cumulé quinze succès. Personne d’autre n’affiche un tel bilan, c’est dire la période faste qu’est entrain de connaître l’un des meilleurs sprinteurs au monde.

Une fin de course animée

Avant d’arriver à ce sprint, le scénario offert par les coureurs a été assez classique. Une échappée de cinq hommes avec notamment le Slovène Grega Bole et l’Espagnol Ivan Garcia Cortina ont essayé de piéger le peloton mais sans réussite. Tout comme d’autres attaquants dans les derniers kilomètres qui ne sont pas parvenus à aller jusqu’au bout.

La fin de course ne s’est pas passée sans problème. Une chute à deux kilomètres du terme a écarté quelques concurrents de la victoire finale dont le champion d’Allemagne Pascal Ackermann (Bora Hansgrohe) qui est même allé au sol. Une déception pour celui qui pouvait prétendre inscrire son nom au palmarès et qui restait sur un beau Tour de Pologne (2 victoires). Une forme optimale que recherche toujours Peter Sagan. Présent dans le final, le Slovaque n’au pu faire mieux qu’une dixième place. Cela peut ressembler à une relative déception pour le triple champion du monde, mais au vu de l’impression dégagée par Elia Viviani, il fallait être dans un grand jour pour le battre. Quelque chose que personne n’a réussi à faire comme beaucoup de fois cette saison face à l’Italien.

Adam Toupalik débloque son compteur à l’Arctic Race of Norway

Au prix d’un bel effort dans le final, Adam Toupalik (Corendon-Circus) est allé remporter la troisième étape de l’Arctic Race of Norway. Le Tchèque qui a terminé en solitaire a devancé son coéquipier Mathieu Van der Poel et Sergei Chernetski (Team Astana). Troisième, le Russe demeure en tête du classement général à un jour de l’arrivée.

Corendon-Circus fait le spectacle sur l’Arctic Race of Norway

Corendon-Circus marque de son empreinte cette édition de l’Arctic Race of Norway ! Après Mathieu Van der Poel vainqueur de la première étape ce jeudi, un autre coureur de l’effectif s’est distingué. Il s’agit d’Adam Toupalik, qui est parvenu à aller au bout sans se faire rattraper malgré un final difficile. Moins connu que son équipier néerlandais, le Tchèque arrive également du cyclo-cross et a démontré qu’il ne manquait pas de talent non plus.

Présent pour jouer la gagne à la flamme rouge, Toupalik a décroché les derniers coureurs qui l’accompagnait dans les derniers centaines de mètres. Il est le seul que le groupe des favoris n’a pas pu rattrapé. C’est dire la performance réalisé par ce jeune coureur de 22 ans. Pourtant, derrière lui, la menace s’est faite de plus en plus pressante à cause de différentes attaques et le sprint qui s’est lancé ensuite. Mais l’écart était trop important pour lui contester la victoire. En plus pour ne rien gâcher à son plaisir et surtout à celui de son équipe Corendon-Circus, Mathieu van der Poel a pris la deuxième place à deux secondes. Un doublé exceptionnel pour une formation évoluant au troisième échelon international. Et ce n’est peut-être pas fini, car il reste une dernière étape qui peut aussi leur convenir.

https://twitter.com/ArcticRaceofN/status/1030853702381449216

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Niki Terpstra, le joli coup du mercato réalisé par Direct Energie

Après huit saisons passées au sein de la formation Quick-Step, Niki Terpstra ne sera plus dans cet effectif en 2019. Le Néerlandais s’est engagé en faveur du Team Direct Energie, c’est désormais acté depuis quelques jours. Un choix à la fois intriguant, mais aussi qui fait passer dans une nouvelle dimension l’équipe Continental Pro française dirigée par Jean-rené Bernaudeau.

Niki Terpstra débarque dans une équipe française

Niki Terpstra chez Direct Energie ! Qui aurait pu croire à une telle issue il y a encore quelques jours ? C’est quoi qu’il arrive l’un des transferts les plus marquants de ce mercato. Officialisant cette incroyable nouvelle jeudi, Direct Energie a fait assurément très fort en s’attachant les services d’un coureur réputé au niveau international. Grand spécialiste des classiques pavés, le Néerlandais a pris pour habitude de briller ces dernières années sur les Flandriennes. Vainqueur notamment de Paris-Roubaix en 2014 et le Tour des Flandres en avril derniers, il est l’un des rares cyclistes en activité à avoir lever les bras sur ces deux Monuments. C’est dire l’affaire réalisé par Direct Energie, qui n’est même pas présent encore dans le World Tour.

Installée en division Continental Pro (2e division), cette équipe est obligée de recevoir des invitations pour participer aux plus grandes épreuves. A n’en pas douter qu’elle n’aura aucun soucis à en obtenir avec l’arrivée de Terpstra dans ses rangs. En plus de Paris-Roubaix et le Tour des Flandres, c’est aussi une place qui vient d’être assurée pour le reste du calendrier belge (Omloop Het Nieuwsblad, GP E3 Harelbeke, A Travers la Flandre, Gand-Wevelgem). Autant d’épreuves où Direct Energie pourra postuler à la victoire avec un coureur de la dimension de Terpstra.

Un nouveau défi pour Terpstra

Du côté de Terpstra, ce choix peut paraître surprenant en quittant Quick-Step Floors, qui est la référence sur les classiques, pour aller vers Direct Energie. Mais impressionné dernièrement par le rendement de l’équipe française, le Néerlandais a décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure. Sa déclaration a été publié sur le site de l’équipe.

« J’ai été épaté par les Direct Energie cette saison durant les Classiques Flandriennes où les coureurs de l’équipe étaient systématiquement acteurs de la course. Damien Gaudin, Sylvain Chavanel et Adrien Petit ont fait partie des grands animateurs de la campagne belge. J’ai également retrouvé leur état d’esprit offensif sur le Tour de France : ça me plaît ! »

Et il ne faut surtout pas croire que le déclin du vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix s’amorce en rejoignant Direct Energie. Sa volonté est de gagner dans les grandes course sous ses nouvelles couleurs comme il l’a fait déjà auparavant.

« Je rêve d’apporter à Direct Energie une victoire de prestige sur une grande Classique. Et surtout, de décrocher une victoire d’étape sur le Tour de France : j’ai beaucoup tourné autour, rejoindre une équipe française sera peut-être le déclic ! »

Avec André Greipel qui va rejoindre Fortuneo Samsic et maintenant ce transfert de Niki Terpstra, les équipes françaises affichent leurs intentions et leurs ambitions. La saison 2019 s’annonce très intéressante pour celles-ci avec des coureurs qui auront pour mission de leur apporter des succès dans les courses les plus prestigieuses du calendrier. S’il est encore impossible de savoir l’efficacité que vont avoir ces recrues, le coup de projecteur est en tout cas indéniable.

Gregor Mühlberger surprend les favoris du BinckBank Tour

Vainqueur de la sixième et avant-dernière étape du BinckBank Tour, Gregor Mühlberger (Bora Hansgrohe) s’est offert un succès de prestige. Pour l’Autrichien, c’est son premier en World Tour. Il a été obtenu en solitaire avec quelques secondes d’avance sur Tim Wellens (Lotto Soudal) et Zdenek Stybar (Quick-Step Floors). Huitième aujourd’hui, Matej Mohoric (Team Bahrain Merida) reste solidement aux commandes du classement général.

Gregor Mühlberger, vainqueur d’étape sur le BinckBank Tour

Les favoris ont décidément pas le dernier mot dans cette édition du BinckBank Tour. Après plusieurs étapes de plaine qui ont échappé aux sprinteurs, la première des deux journées jugées les plus difficiles n’est pas revenue à un favori du général. C’est Gregor Mühlberger, qui a pleinement profité du final pour filer vers la victoire. A deux kilomètres environ de l’arrivée, l’Autrichien a attaqué et a profité de l’observation entre Dylan Van Baarle (Team Sky), Tim Wellens et Zdenek Stybar. Prenant quelques secondes d’avance, il va réussir à les conserver jusqu’au bout. Peu habitué à s’imposer, c’est seulement la troisième fois qu’il connaît les joies de la victoire et la première fois en World Tour. Une très belle journée pour le membre de la formation Bora Hansgrohe qui fait en plus son apparition dans le top 10 (10e).

Matej Mohoric toujours leader

Porteur du maillot de leader depuis la fin de la 3e étape grâce à une échappée, Matej Mohoric s’avère un redoutable client. Le Slovène est toujours en tête à moins de 24 heures de l’arrivée, et peut légitimement croire en la victoire. Même si la dernière étape s’annonce comme la plus redoutable avec plusieurs secteurs pavés autour de Geraardsbergen, son avance est non négligeable. Avec 30 secondes sur son plus proche poursuivant Michael Matthews (Team Sunweb), tous les espoirs sont permis. Mais l’Australien tout comme son coéquipier Kragh Andersen, Maximilian Schachmann (Quick-Step Floors), Tim Wellens et d’autres, ils vont vouloir absolument inverser cette tendance qui leur est pour le moment défavorable. La dernière journée du BinckBank Tour ne manquera pas de piments.

Dernière étape pour Manzin, Edet gagne le général du Tour du Limousin

Une dernière journée au Tour du Limousin qui se termine en beauté pour le cyclisme français. Lorenzo Manzin (Vital Concept Cycling Club) a décroché sa deuxième victoire chez les professionnels en s’imposant devant Marco Canola (Nippo Vini Fantini) et le champion de France Anthony Roux (Groupama-FDJ). Au classement général final, c’est Nicolas Edet (Cofidis) qui a terminé en tête.

Lorenzo Manzin remporte la quatrième étape du Tour du Limousin

Un final en apothéose pour le clan tricolore ! Les Français qui ont été omniprésents à l’avant de la course lors des trois premières journées ont poursuivi sur leur lancée pour la quatrième étape du Tour du Limousin. Sur un tracé vallonné entre Bellac et Limoges à l’images des jours précédents, les coureurs n’ont pas calculé leurs efforts. Soit dans l’échappée ou dans le peloton, le rythme a été intense sans beaucoup de temps faibles. Une échappée de huit coureurs a essayé de résister le plus longtemps possible au peloton, mais malheureusement pour eux, il n’y a pas eu moyen d’aller au bout.

Présent dans le top 10 du général, Elie Gesbert (Fortuneo Samsic) a tenté sa chance à moins de dix kilomètres de l’arrivée, mais aussi sans réussite. Par contre, François Bidard (AG2R La Mondiale) a pu croire un moment en ses chances. Repris à quelques centaines de mètres de l’arrivée, cela s’est joué finalement au sprint. Une aubaine pour Lorenzo Manzin, qui a imposé sa puissance pour s’imposer devant Marco Canola et Anthony Roux, deuxième et troisième du classement final de cette 51e édition.

Nicolas Edet sacré

En parallèle de l’étape, le classement général restait indécis avec des faibles écarts. Les dix premiers se tenaient en une trentaine de secondes. De quoi donner des idées à de nombreux coureurs pour décrocher le graal. Mais il n’y aura pas eu de changements significatifs. L’équipe Cofidis s’est montré très solide dans la défense du maillot jaune de Nicolas Edet, qui n’aura pas tremblé. Le Français de 30 ans aura vécu deux dernières journées uniques dans sa carrière. En l’espace de vingt-quatre heures, il vient d’obtenir une première victoire pro et d’inscrire son nom au palmarès d’une course par étapes. Une issue parfaite et idéale pour fermer ce chapitre de la 51e édition du Tour du Limousin.

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Stefan Küng (BMC Racing Team) fait coup double sur le BinckBank Tour

Comme l’an dernier, le contre-la-montre individuel du BinckBank Tour a été remporté par Stefan Küng (BMC Racing Team). Le Suisse qui s’est montré dominateur sur les 12,7 kilomètres du parcours autour de Venray a repoussé la concurrence assez loin. Victor Campenaerts (Team LottoNL-Jumbo) et Soren Kragh Andersen (Team SUnweb), deuxième et troisième, ont terminé à quatorze et quinze secondes. Au classement général, c’est le vainqueur du jour qui en profite pour prendre les commandes.

Stefan Küng, impérial sur le chrono, prend le pouvoir du BinckBank Tour

Au-dessus du lot ! Sur ce contre-la-montre du BinckBank Tour comptant pour la deuxième étape, il y avait Stefan Küng et les autres. Très rapide sur l’ensemble du parcours, le Suisse s’est offert la victoire avec une belle marge. Si les écarts sont minimes à partir de la deuxième place, le coureur de BMC Racing Team a creusé un fossé avec son plus proche poursuivant. Entre lui et Victor Campenaerts qui reste tout de même sur un sacre européen la semaine dernière à Glasgow, quatorze secondes les séparent. C’est dire l’emprise qu’a eu Küng sur ses adversaires.

En plus de ce succès qui ne souffre d’aucune contestation, le Suisse peut se targuer d’être le nouveau leader de l’épreuve. Un statut qu’il avait déjà occupé en 2017 après avoir aussi remporté le chrono, son exercice de prédilection. Pour cette édition, il essaiera de faire mieux en essayant de résister jusqu’au bout au retour d’autres prétendants à la victoire finale au classement général, qui vont devoir désormais impérativement refaire leur retard. Mais avec un tracé d’ici la fin de semaine moins difficile que les années précédentes, Küng peut prétendre à rester au même rang dimanche soir. Tim Wellens, Greg Van Avermaet, Nikki Terpstra, Soren Kragh Andersen, Michael Matthews et d’autres devront tout tenter pour inverser la situation.

https://twitter.com/BinckBankTour/status/1029369585550721026

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