C’est en costaude qu’Anna van der Breggen (Boels-Dolmans) s’est imposée ce dimanche sur le Tour des Flandres. La Néerlandaise a disposé de ses adversaires à 27 kilomètres de l’arrivée et a fait la route en solitaire pour remporter ce Ronde. Elle devance sa coéquipière Amy Pieters et Annemiek Van Vleuten (Mitchelton-Scott). C’est sa deuxième victoire cette saison après celle sur les Strade Bianche.
Anna van der Breggen facile sur le Tour des Flandres
Magistrale ! Voilà comment définir la victoire d’Anna van der Breggen sur le Tour des Flandres. Dans un groupe de 10 coureuses, la Néerlandaise a décidé de prendre la poudre d’escampette à 27 kilomètres de la ligne d’arrivée. Un projet ambitieux qui aurait pu paraître risqué, mais pas pour elle. Tête baissée, Anna van der Breggen a construit petit à petit son avance jusqu’à compter 1’25 » d’avance. La Championne Olympique 2016 à Rio n’a même pas faibli dans les ascensions de l’Oude Kwaremont et de Pateberg qu’elle a englouti avec une grande facilité. Dans les 200 derniers mètres, elle a savouré sa victoire méritée. Derrière, c’est sa coéquipière Amy Pieters qui remporte le sprint du petit groupe de chasse. Annemiek Van Vleuten, victorieuse du Ronde en 2011, complète le podium.
Pour Anna van der Breggen, c’est le premier succès de sa carrière sur le Ronde et surtout son deuxième cette saison après sa victoire sur les Strade Bianche. Elle complète aussi un palmarès déjà bien garni et qui risque de s’étoffer encore. La Néerlandaise n’a que 27 ans, elle peut donc envisager les années à venir avec une certaine sérénité.
Il est l’un des hommes forts de l’équipe Cofidis. Christophe Laporte a été contraint à l’abandon sur les routes du Tour des Flandres 2018. Malade toute la nuit, le coureur français a jeté l’éponge à plus de 140 kilomètres de l’arrivée.
Christophe Laporte abandonne sur le Tour des Flandres
Comme lors de sa première participation, Christophe Laporte a de nouveau été contraint à l’abandon sur le Tour des Flandres. Le coureur de la Cofidis, malade toute la nuit, n’a pas eu la force de continuer et a posé pied à terre à plus de 140 kilomètres de l’arrivée. Leader de sa formation lors de la campagne flandrienne, Christophe Laporte était l’un des outsiders de la course. Quatrième à Gand-Wevelgem, de nombreux espoirs étaient placés en lui bien qu’il soit présent pour emmagasiner de l’expérience avant tout. Comme le relate Ouest France, le jeune coureur de 25 ans souhaitait surtout apprendre et développer sa puissance à travers cette deuxième participation au Ronde : « Ce sont des courses où il faut vraiment connaître comment elles se courent pour réussir. Et puis je dois aussi mieux encaisser les efforts intenses. »
Un début de saison tonitruant pour Christophe Laporte
Auteur de trois victoires cette saison, Christophe Laporte enchaîne les belles performances. Compétitif dès le début de la saison, il remporte une étape à Bessèges et deux au Tour La Provence. Cependant, son premier gros objectif de la saison reste les classiques flandriennes sur lesquelles il est désigné leader de la Cofidis. A Gand-Wevelgem, il a terminé au pied du podium derrière Peter Sagan (Bora – Hansgrohe), Elia Viviani (Quick – Step Floors) et Arnaud Démare (Groupama – FDJ). Une place prometteuse pour un coureur qui ne cesse de progresser.
Vidéo : Christophe Laporte victorieux au Tour La Provence 2018
Il s’agit de la dernière victoire de Christophe Laporte cette saison. Il avait devancé au sprint Pierre Barbier et Jonas Van Genechten.
La Bahrain Merida a décidé d’aligner une très bonne équipe sur le Tour du Pays Basque (du 2 au 7 avril) avec la présence de Ion et Gorka Izagirre ainsi que de Vincenzo Nibali. La formation bahreïnie jouera clairement le classement général et même la victoire finale.
La Bahrain Merida joue la victoire sur le Tour du Pays Basque 2018
Ça sera une équipe à suivre de près. La Bahrain Merida arrivera ce lundi au Tour du Pays Basque avec de sacrés arguments à commencer par les Ion et Gorka Izagirre. Les deux frères, qui évolueront à domicile, seront d’ailleurs les leaders de la formation bahreïnie sur cette course. L’année dernière Ion avait réussi a terminé sur le podium, à la 3e place comme en 2015. L’Espagnol arrivera sur ce Tour du Pays Basque avec de la fraîcheur et de la confiance. Sa dernière compétition remonte au Paris-Nice où il a terminé à la 4e place, juste derrière… Gorka. Ce dernier a réussi une jolie performance avec ce podium sur la Course au soleil comme sur le Tour d’Oman quelques semaines plus tôt. Comme son frère, il aura eu le temps de se reposer n’ayant participé à aucune épreuve depuis le 11 mars. En tout cas, les deux frangins ont hâte de commencer cette 58e édition du Tour du Pays Basque.
Ion Izagirre : « C’est une course spéciale, c’est la course à domicile ! Je me suis bien entraîné et je me sens bien. La route que j’aime avec autant d’ascensions que je connais bien : il y a aussi le contre-la-montre de 19km qui est complètement plat. J’ai essayé la route il y a un mois et je l’ai trouvé pas très technique mais très rapide. » The Izagirre brothers ready for the home race
Gorka Izagirre : « C’est la course que tous les jeunes basques rêvent de gagner. Jusqu’à présent, je suis satisfait de ma saison et des résultats obtenus au Tour d’Oman et à Paris-Nice. Je m’attends à une course très dure avec les deux dernières étapes où tout peut arriver. » The Izagirre brothers ready for the home race
En plus des frères Izagirre, la Bahrain Merida pourra compter sur Vincenzo Nibali. L’Italien va enchaîner avec le Tour des Flandres qu’il dispute ce dimanche. Sa dernière participation au Tour du Pays Basque remonte à 2009. À cette époque, le Requin de Messine avait terminé 9e. Pour sa troisième fois sur la course espagnole, il essaiera sûrement de jouer une victoire d’étape. Mais tout est possible avec lui.
Composition de la formation Bahrain Merida pour le Tour du Pays Basque 2018
Dimanche 1er avril ! Les organisateurs de la Grande Boucle ne sont jamais à court d’idées pour exposer au monde entier la vitrine de leur épreuve. Encore mieux que le Giro d’Italia 2018 qui partira de la ville de Jérusalem-Ouest, Le Tour de France 2024 s’élancera de la ville de Los Angeles ! New York avait ététimidement prononcée il y a quelques années, mais c’est bien de Californie que s’élancera la course de trois semaines la plus prestigieuse au monde. Une nouvelle qui va beaucoup déplaire à ceux pour qui la Grande Boucle ne doit en aucun cas sortir des frontières de l’hexagone.
Le Tour de France 2024 durera 25 jours au lieu de 23 habituellement
Diffusé en direct dans 190 pays, le Tour de France rassemble chaque année près de 4 milliards de téléspectateurs ainsi que plus de 13 millions de spectateurs sur le bord des routes. C’est une petite ville qui se déplace chaque jour pendant trois semaines. C’est aussi 600 médias qui couvrent l’événement, 2000 journalistes, photographes, consultants accrédités, 200 véhicules de la caravane publicitaire et le personnel qui la fait vivre à travers les 15 millions de cadeaux offerts au public. Mais elle attendra bien sagement le retour des coureurs sur le territoire français en 2024, car la logistique serait trop lourde pour traverser l’atlantique. Une nouveauté de taille sera aussi introduite pour cette édition. La Grande Boucle étendra sa durée de deux jours pour une récupération optimale des coureurs pour cause de décalage horaire. C’est bien à eux qu’il faut penser en premier dans ce genre de fantaisie à l’américaine. Attendons de voir la réaction des pour et des contre de ce Grand Départ de Los Angeles qui ne manquera pas de faire parler.
Les Jeux olympiques 2024 à Paris et le Tour de France aux États-unis
Le Tour de France 2024 restera trois jours sur le continent américain. Aucun nom de ville de départ ou d’arrivée n’a été avancé pour l’instant, seule la ville d’où il s’élancera est officielle. Los Angeles qui était candidate pour accueillir les Jeux olympiques d’été a laissé gagner Paris parce qu’elle ne voulait voir le président Donald Trump inaugurer les JO alors qu’elle était en résistance contre lui pendant la campagne présidentielle américaine, mais elle va tout de même s’offrir un joli lot de consolation et pas des moindres, accueillir le Tour de France 2024. Au vu de cette excentricité de la part des organisateurs, on se demande bien si un jour la Grande Boucle ne partira pas de la lune ou du fond des abysses ! Les coureurs sur leurs machines submersibles auront des allures de Capitaine Nemo dans vingt mille lieues sous les mers quand ils passeront une tenue de scaphandrier pour descendre au milieu des poissons multicolores qui les entoureront d’une danse qui rappellera celle d’une roue de vélo tournant sur elle même. Ceux-là ne seront pas en chocolat, mais pourront traiter de leurs bulles parlantes les organisateurs de cloches ! #PoissondAvril Bonnes fêtes de Pâques.
La Grande Boucle plus française que jamais pour l’édition 2018
A partir de 10 heures, dimanche 1er avril, retrouvez le direct live Tour des Flandres 2018 pour la 102e édition du second Monument de la saison cycliste. Les coureurs engagés sur cette classique longue de 266 kilomètres s’élanceront d’Anvers pour aller jusqu’à l’arrivée jugée à Oudenaarde. Vivez chaque instant du Ronde minute par minute et kilomètre par kilomètre avec notre direct commenté.
C’est l’un des grands événements de l’année ! Le Tour des Flandres est sans nul doute une des courses les plus mythiques du calendrier. Ne manquez rien du direct live de la course pendant les 266 kilomètres. Les plus difficiles monts pavés seront à franchir dont le Mur de Grammont, et l’enchaînement Vieux Quaremont – Paterberg dans le final. Toutes ces difficultés feront nécessairement la sélection dans un premier temps, avant que les meilleurs s’expliquent pour la victoire finale. A l’arrivée jugée du côté d’Oudennaarde, une victoire de prestige est en jeu.
Dix-huit difficultés répertoriées pour ce Tour des Flandres 2018.
Le Tour des Flandres, un Monument convoité
Remporter le Tour des Flandres est l’objectif d’une carrière pour de nombreux coureurs cyclistes ! Plus qu’une ligne au palmarès, c’est le fait d’avoir dominé l’une des courses les plus dures au monde qui rend la victoire encore plus spéciale. Un sentiment déjà vécu par les trois derniers lauréats Alexander Kristoff, Peter Sagan, et Philippe Gilbert, qui essaieront de doubler la mise ce dimanche. Mais pour y arriver, ils devront réussir à battre plusieurs autres prétendants à la victoire finale. Greg Van Avermaet, Oliver Naesen, Sep Vanmarcke, Tiesj Benoot, Niki Terpstra, Zdenek Stybar n’ont pour le moment jamais gagné ce Monument. Un manque qu’ils tenteront tous de combler, mais à la fin seul un d’entre eux sera désigné vainqueur du Ronde 2018.
Engagés tous les deux sur la 102e édition du Tour des Flandres, Sep Vanmarcke et Sebastian Langeveld ont scellé leurs avenirs respectifs pour les prochaines saisons. Membres de l’équipe EF Education First – Drapac, le Belge et le Néerlandais ont signé une prolongation de contrat qui les lient à la formation américaine jusqu’à la fin de l’année 2020.
Vanmarcke et Langeveld continuent chez EF Education First-Drapac
Une affaire qui marche ! Sep Vanmarcke et Sebastian Langeveld ont décidé de rester dans l’équipe EF Education First-Drapac, qui a annoncé une prolongation de contrat. Les deux coureurs se sont engagés pour une durée deux ans, soit pour les saisons 2019 et 2020. Jusqu’à cette période, leur avenir est définitivement bouclé. Une jolie opération pour la formation du World Tour qui réussit à conserver ses deux cartes maîtresses pour les classiques pavés du nord.
Arrivé seulement l’an dernier dans cette équipe, Sep Vanmarcke avait déjà réalisé un premier passage durant les années 2011 et 2012 avant de partir autre part. Mais cette fois-ci avec son renouvellement de contrat pour deux ans supplémentaires, c’est désormais une certitude que son aventure ici va se prolonger. Le leader de l’équipe sur les Flandriennes et notamment pour le Tour des Flandres est ravi d’avoir pris cette décision.
« Je me sens bien dans cette équipe. J’étais vraiment heureux de revenir en 2017. Quand l’équipe était en difficulté à la fin de la saison dernière (faute de sponsor), d’autres équipes ont montré qu’ils étaient intéressés pour m’enrôler, mais j’ai attendu parce que j’espérais vraiment que notre équipe obtienne un nouveau sponsor et puisse continuer. J’étais donc heureux quand c’était arrivé. J’ai donné ma confiance à l’équipe. Maintenant, l’équipe m’a donné la leur en m’offrant un nouveau jusqu’en 2020. Ça m’apporte beaucoup de motivation. » SEP VANMARCKE, SEBASTIAN LANGEVELD EXTEND WITH EF-EDUCATION FIRST-DRAPAC P/B CANNONDALE
Comme pour Sep Vanmarcke, Sebastian Langeveld est engagé jusqu’à la fin de la saison 2020. Un acte bien réfléchi par le Néerlandais qui se sent bien dans cet effectif, et n’avait pas besoin de changer d’air. Présent dans la même équipe de puis 2014, une relation de confiance s’est installée durablement dans le temps.
« J’ai été ici depuis 2014, et je pense que c’est une relation pour le long terme. Je suis vraiment heureux d’être là. Quand Jonathan Vaughters (manager de l’équipe) est venu avec l’idée de prolonger mon contrat pour deux années supplémentaires, j’ai dit oui absolument. » SEP VANMARCKE, SEBASTIAN LANGEVELD EXTEND WITH EF-EDUCATION FIRST-DRAPAC P/B CANNONDALE
Grandissime favori du Grand Prix Miguel Indurain 2018, Alejandro Valverde est allé chercher en solitaire un nouveau succès dans cette saison. C’est sa neuvième victoire en l’espace de seulement deux mois. Le coureur du Team Movistar s’est imposé devant Carlos Verona (Mitchelton-Scott) et Nick Schultz (Caja Rural).
Alejandro Valverde trop fort au Grand Prix Miguel Indurain
Comme une évidence ! Alejandro Valverde a de nouveau remporté une course en 2018. Cette fois-ci, l’Espagnol s’est illustré en dominant de main de maître le Grand Prix Miguel Indurain après 189 kilomètres de course. Vainqueur en solitaire, il a repoussé encore une fois la concurrence assez loin. Son dauphin Carlos Verona a terminé à vingt secondes, tandis que le troisième Nicholas Schultz a fini au-delà de la minute de retard. C’est dire la domination imposée par le coureur du Team Movistar, qui ne baisse pas d’un ton depuis la fin du mois de janvier. Tout simplement impressionnant.
Team Movistar dominateur, un leader à la conclusion
La course s’est véritablement jouée à la régulière et en deux temps bien distincts. A une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, Movistar a durci clairement le ton dans une difficulté provoquant d’énormes cassures, ce qui a fait exploser le peloton. En quelques instants, il est passé de quatre-vingt unités environ à seulement seize rescapés. C’est dire le rythme qui a été imposé par les équipiers d’Alejandro Valverde, qui en a ensuite profité.
Un temps parti à l’avant, les offensives de Robert Power (Mitchelton-Scott) puis de Carlos Betancur (Team Movistar) ne se sont pas avérés payantes, tout le contraire de celle de Valverde. Attaquant dans les quinze derniers kilomètres, seul Carlos Verona (Mitchelton-Scott) a réussi à prendre sa roue, mais un instant seulement. Avant les ultimes cinq milles mètres dans un faux-plat montant, le coureur de 38 ans a fait parler sa puissance et est parti seul vers la victoire. Une fois de plus, il a démontré qu’il était plus fort que jamais en 2018.
Vidéo – Le final du Grand Prix Miguel Indurain 2018
Dans un sprint qui s’est disputé entre cinq coureurs, c’est Jan Tratnik (CCC Sprandi) qui a été le plus costaud et qui s’est imposé sur la Volta Limburg Classic ce samedi. Le Slovène a très largement devancé son dauphin Marco Tizza (Nipo-Vini Fantini) pour glaner son deuxième succès de la saison. Jimmy Janssens (Cibel-Cebon) complète le podium.
Jan Tratnik a été le plus fort sur la Volta Limburg Classic
Il a tout simplement été le plus fort. Jan Tratnik n’a rien laissé à ses adversaires ce samedi sur la Volta Limburg Classic. Le Slovène l’a parfaitement joué tactiquement. Dans les 300 derniers mètres, il s’est placé juste derrière Jimmy Jansses qui se trouvait alors en tête dans le dernier virage avant la ligne d’arrivée. Dès la sortie de la courbe, Jan Tratnik a placé son accélération jusqu’à la ligne sans jamais réduire son effort. Au final il devance l’Italien Marco Tizza. Une victoire que le coureur de CCC Sprandi est allé chercher.
Parti dans une échappée composée au total de sept coureurs, il n’a jamais faibli. Encore mieux, il a tenté sa chance avec Oscar Riesebeek (Roompot-Nederlandse Lotorije) dans les 12 derniers kilomètres. Ce dernier a d’ailleurs lourdement chuté (voir vidéo ci-dessous) dans une descente en faisant un tout droit dans un virage assez serré et piégeux. Parti à la renverse, il ne s’est pas relevé se tenant la cuisse droite tout en grimaçant. Finalement repris, Jan Tratnik est resté dans ce petit groupe de cinq coureurs qui s’est joué la victoire finale. Et à ce petit jeu, le Slovène a été le plus costaud. C’est sa deuxième victoire cette saison après son succès sur le contre-la-montre individuel de la dernière étape de la Semaine Internationale Coppi e Bartali.
Vidéos – La terrible chute d’Oscar Riesebeek et les 14 derniers kilomètres de la Volta Limburg Classic 2018
Classement de la Volta Limburg Classic 2018 – Top 10
Auteur d’une belle campagne de classiques flandriennes, Jasper Stuyven sera l’un des quelques outsiders de cette 102e édition du Tour des Flandres. Leader de la formation Trek-Segafredo pour ce second Monument de la saison, le Belge de 25 ans tentera d’accrocher un résultat de premier plan, voire de postuler pour la victoire finale dans le meilleur des cas.
Jasper Stuyven en position d’outsider au Tour des Flandres
Au moment de prendre le départ du Tour des Flandres, Jasper Stuyven est un coureur qui peut prétendre à jouer les premiers rôles. Il a réussi à accumuler suffisamment de confiance grâce à plusieurs résultats solides dans les autres classiques flandriennes. Jusqu’ici, le Belge fait preuve d’une belle régularité, même s’il manque une victoire, voire même un podium. Sur les quatre premières courses World Tour disputées en Belgique, le coureur de Trek-Segafredo n’est jamais sorti du top 10. Cela représente une 4e place au Het Nieuwsblad, une sixième au GP E3 Harelbeke, une neuvième au Gand-Wevelgem et une dixième sur A travers la Flandre. Preuve que la forme est au rendez-vous au meilleur des moments. Mais ça signifie également qu’il ne va pas falloir se louper sur le Ronde. Ne pas être dans les dix premières positions serait une déception.
Pour le moment, le Tour des Flandres reste une course qui ne réussit pas à Jasper Stuyven. Ses quatre premières participations n’ont abouti sur aucun résultat probant. Mais cette fois-ci il l’aborde dans une toute autre dynamique. Jamais ses performances sur les épreuves précédant le Monument belge ont été aussi bonnes et aussi denses dans les premières positions. En plus, dans cette équipe Trek-Segafredo, il pourra compter sur un soutien de poids avec John Degenkolb. L’Allemand, qui s’est dit prêt à se transformer en équipier ce dimanche, visera davantage un résultat sur Paris-Roubaix.
#RVV18 "I think that with Jasper (Stuyven) we have someone who can finish it off, he will be our leader, that’s clear. For me, it’s important to have a good race Sunday, very intensive and very long, to be up there and then I will be ready for Paris-Roubaix.” – @johndegenkolbpic.twitter.com/mKpqBkEyBP
L’équipe Vital Concept va participer au premier Monument de son histoire, ce dimanche, sur le Tour des Flandres. Bryan Coquard, arrivé cette année dans la formation bretonne, sera son leader sur le Ronde.
Le premier Monument de l’histoire Vital Concept avec le Tour des Flandres
C’est déjà historique pour Vital Concept. La formation bretonne va goûter pour la toute première fois de son histoire aux joies d’un Monument avec le Tour des Flandres, qui a lieu ce dimanche. L’équipe dirigée par Didier Rous a été invitée sur cette 102e édition du Ronde fin janvier et sera donc aux côtés de très grosses équipes et coureurs. La course sera donc un grand moment pour Vital Concept. Pour emmener la formation française sur les routes Belges, c’est Bryan Coquard qui a été désigné leader. Le sprinteur tricolore aura donc un petit poids sur les épaules. Surtout, le Coq n’a participé qu’une seule fois au Tour des Flandres c’était l’année dernière où il a terminé à la 65e place. C’est d’ailleurs le meilleur résultat sur les sept hommes qui composent l’équipe bretonne pour le Ronde. Avant d’entamer l’épreuve ce dimanche, Bryan Coquard a eu des résultats contrastés.
À son aise sur le Sharjah Tour fin janvier, il avait fini 7e du classement général. Ensuite sur l’Etoile de Bessèges, il a eu un petit coup de mou et avait surtout levés les bras en l’air trop tôt sur la 2e étape remportée d’un cheveux par Christophe Laporte. Le Coq a finalement attendu la première étape du Tour d’Oman pour glaner sa première victoire de la saison devant un certain Mark Cavendish. La suite a été un peu plus mitigée pour le début des Flandriennes avec pour meilleur résultat une 13e place sur la Nokere Koerse. Sur le Tour des Flandres, il n’est pas vraiment attendu, les pavés n’étant pas sa spécialité. Mais pour le premier Monument de Vital Concept, nul doute que Bryan Coquard voudra bien faire et finir le plus haut possible dans le classement.
Composition de la formation Vital Concept pour le Tour des Flandres 2018
Pour sa toute première participation au Tour des Flandres, Wout Van Aert va déjà faire partie des coureurs les plus attendus au départ. Pas dans les favoris de cette 102e édition, le leader de l’équipe Veranda’s Willems – Crelan reste néanmoins un concurrent de taille.
Wout Van Aert découvre le Tour des Flandres
Rarement un nouveau venu sur le Tour des Flandres aura suscité autant de passion et de commentaires. C’est le cas en ce moment de Wout Van Aert, qui compte reproduire des mêmes performances hors du commun sur la route qu’en cyclo-cross. Triple champion du monde en titre de la discipline, cette saison marque définitivement le grand saut du Belge vers la route. Il s’apprête à réaliser sa première année complète dans le peloton professionnel, en remplissant certains objectifs. L’un d’entre eux est de faire un bon résultat au Tour des Flandres. Les classiques flandriennes sont pour le leader de Veranda’s Willems – Crelan un moment extrêmement important dans la saison. Les résultats décrochées jusqu’à la fin de cette période vont lui permettre de voir où il se situe dans la hiérarchie.
Jusqu’à présent, ces premières sorties sont plutôt encourageantes dont surtout celle de Gand-Wevelgem. Dans cette classique World Tour, le spécialiste du cyclo-cross a tenu la dragée haute aux meilleurs coureurs mondiaux sur les pavés. Terminant dans le premier groupe d’une course remportée par Peter Sagan, il a réussi à accrocher une place dans le top 10 (10e) au sprint. Une épreuve référence sur laquelle Van Aert peut s’inspirer pour le Tour des Flandres. Un résultat identique serait déjà une belle performance pour le jeune coureur de 23 ans, qui aura encore beaucoup d’autres opportunités. Mais comme il l’a montré sur les Strade Bianche avec sa formidable troisième place, le Belge peut se sublimer dans les grands rendez-vous. La marque des plus grands.
Faut-il comparer ce qui n’est peut-être pas comparable ? Ces deux monuments aux gènes communs sont séparés d’une semaine et sont aussi distants d’une imposante particularité. La nature de leur parcours tient de la platitude pavetée pour l’un et pour l’autre parsemé de montées courtes serties des mêmes cailloux aux angles arrondis pour Le Ronde remporté par Philippe Gilbert (Quick-Step Floors) en 2017. Dimanche 1er avril aura lieu la 102e édition du Tour des Flandres et huit jours plus tard la 116e édition de Paris-Roubaix. Plus dure ou moins dure à remporter, quand un coureur passe la ligne d’arrivée le premier de l’une de ces deux courses légendaires, une joie à nulle autre pareil s’empare systématiquement de ses émotions difficiles à retenir mêlées à la prise de conscience abstraite qu’il a inscrit son nom à son palmarès. Que dire si l’exploit est doublé.
Le Tour des Flandres ça monte crescendo en pourcentages
Comme s’il fallait rajouter de la difficulté à celle déjà présente sur le tracé de cette mythique classique flandrienne née en 1913, le parcours du Ronde Van Vlaanderen 2018 sera le plus long jamais emprunté depuis 2001 avec 266,5 kilomètres. L’enchaînement des monts pavés, du Lippenhovestraat à 1% jusqu’au Paterberg à 18 %, se chiffre à plus d’une vingtaine de difficultés dont le mythique Mur de Grammont et sont pour la plupart étroites en offrant un double enchaînement Vieux Quaremont, Paterberg. Cette élévation crescendo tout de grès vêtu fait toute la différence avec le tracé de Paris-Roubaix et donne peu de répit aux coureurs engagés sur le Tour des Flandres. Le mauvais temps qui devrait être présent dimanche sur le Ronde rajoutera de la dramaturgie à cette course qui mettra son terme à Oudenaarde. Les Forçats de la route épuisés n’auront qu’une envie dimanche soir, c’est d’aller se coucher en leur souhaitant Gute Nacht.
Paris-Roubaix c’est plat, mais ça secoue bien plus longuement
« L’Enfer du Nord » c’est une course qui angoisse beaucoup de coureurs pour sa dangerosité, car au fil de son déroulement elle monte en très forte intensité où la rapidité et la puissance doivent s’exprimer sur la cinquantaine de kilomètres de secteurs pavés. Pour l’édition 2018 ce sera 54,5 km pour 257 au total. Du gros braquet doit est disponible sur la cassette. Le Tour des Flandres c’est des répétitions de bosses pentues tout au long du parcours et un développement « plus souple » doit être adapté pour la circonstance. Malgré cela, une chose reste primordiale pour espérer remporter l’une des deux courses centenaires, le placement. Qu’il soit pour l’entrée dans la Tranchée de Wallers-Arenberg ou pour la montée du Paterberg, la tension à son comble ne doit en aucun cas troubler la concentration pour jouer des coudes et éviter la faute qui peut être irréversible. Pour cela il faut savoir frotter parmi les impondérables, toujours frotter pour avoir la chance de caresser Le Pavé en guise de trophée et le brandir sur le vélodrome de Roubaix.
Quatorzième de la dernière édition du Tour des Flandres, Yoann Offredo reste une sur belle prestation dans l’un des cinq Monuments du cyclisme. Avant cette 102e édition, il arrive sans grandes références, mais le leader de Wanty-Groupe Gobert aura à cœur de peser à nouveau sur la course.
Yoann Offredo, coureur protégé chez Wanty-Groupe Gobert
C’est la course qu’il attend avec le plus d’impatience ! Yoann Offredo n’a jamais caché son fort intérêt et même son amour pour le Tour des Flandres. C’est sans conteste l’un de ses moments forts de la saison. Le Français est ambitieux en ce qui concerne particulièrement les courses flandriennes. Pour le moment dans cette saison 2018, il est plutôt passé à côté, mais le Monument belge est réellement une course à part, qui exige d’autres qualités. Fort d’une sacrée expérience, Offredo avait signé ses meilleurs résultats en 2017 sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix pour ce qui est des classiques pavés. C’est dire à quel point le coureur de 31 ans est capable d’évoluer à son meilleur niveau quand le moment est de grande importance. Et cela peut forcément donner des idées pour cette année.
Si un objectif précis de résultat est difficile à prévoir, faire mieux que la 14e place acquise il y a douze mois serait déjà un signal positif. Cela va dépendre en grande partie du scénario de course. Malchanceux par exemple à Gand-Wevelgem, le Ronde doit se passer de manière idéale comme ce fut le cas lors de sa dernière participation pour prétendre jouer les premiers rôles. Invitée pour disputer cette classique prestigieuse, Wanty-Groupe Gobert pourra aussi compter sur d’autres coureurs pour tenter d’obtenir un résultat probant. Guillaume Van Keirsbulck, Frederik Backaert auront la ferme intention de briller sur un événement phare de la saison cycliste. Avec moins de pression que d’autres formations, l’équipe belge a tout à y gagner.
Cela n’était pas prévu dans son calendrier de courses, mais Bryan Coquard a décidé de s’aligner le Circuit de la Sarthe (du 3 au 6 avril). L’objectif du Français est de se préparer du mieux possible pour l’Amstel Gold Race le 15 avril prochain.
Bryan Coquard au départ du Circuit de la Sarthe
C’est un choix réfléchit. Bryan Coquard se rajoute une course à son calendrier. Présent sur le Tour des Flandres ce dimanche, il devait ensuite poursuivre sur la Flèche Brabançonne (11 avril). Mais le Français en a finalement décidé autrement puisque qu’il va entre temps participer au Circuit de la Sarthe. Pourquoi ce changement ? Et bien il est simple. Didier Rous, le directeur sportif de Vital Concept, souhaite que son sprinteur soit le plus affuté possible pour une des grosses échéances qui aura lieu aux Pays-Bas.
« Bryan a prouvé par le passé que ce schéma lui convenait bien. Après avoir manqué Paris-Nice et Tirreno-Adriatico faute d’invitations, nous nous sommes rendus compte qu’il manquait à Bryan une course par étapes pour être fin prêt à l’Amstel. Cette année, les étapes du Circuit de la Sarthe sont longues -près de 200 km chacune- il n’y a ni demi-étape, ni contre-la-montre et Bryan n’hésitera pas à rallonger après les arrivées. Ce bloc de travail sera nécessaire pour être compétitif sur les 260 km de l’Amstel. Les dernières classiques belges lui ont permis de réaliser qu’il avait besoin d’accumuler les kilomètres et la confiance. » Le Coq s’invite à la Sarthe
Le choix est donc logique et devrait permettre à Bryan Coquard de se mettre en jambes et même d’envisager d’engranger de la confiance en s’imposant sur une étape du Circuit de la Sarthe. Dans tous les cas ce petit changement aura sûrement de grandes et bonnes répercussions sur la suite de la saison du Coq. Sur la course sarthoise, il a déjà gagner trois étapes dont deux l’année dernière. De quoi lui donner un surplus de motivation.
Le Tour du Pays Basque 2018 se déroulera du 2 au 7 avril. Au programme de la 58e édition de la course par étapes WorldTour, six étapes dont un contre-la-montre individuel qui cette fois-ci aura lieu lors de la 4e étape et non lors de la dernière journée de course. Les coureurs engagés s’élanceront de Zarautz et termineront six jours plus tard à Arrate. En 2017, c’était Alejandro Valverde (Movistar) qui s’était imposé pour inscrire son nom pour la première fois de sa carrière au palmarès.
Tout savoir sur le Tour du Pays Basque 2018
Le Tour du Pays Basque 2018 fait légèrement évoluer la course. En effet, les coureurs auront toujours droit à un contre-la-montre individuel. Mais à l’occasion de cette 58e édition, il ne sera pas placé lors de la dernière étape, mais lors de la quatrième. Un changement qui est tout sauf anodin car il permettra notamment aux meilleurs grimpeurs qui seraient mal placés lors du chrono de pouvoir se refaire lors des deux étapes qui auront lieu après. Surtout lors de la dernière étape et son arrivée en montée. Pour le reste du parcours, tout est quasiment pareil ou presque. Le parcours 2018 proposera de nombreuses ascensions qui ne seront pas très longues, mais extrêmement dures en termes de pourcentage moyen. Dans tous les cas, les écarts devraient être très serrés comme l’an dernier. Les cinq premiers se tenaient en 59 secondes. Le spectacle sera au rendez-vous.
Parcours de la Vuelta al Pais Vasco 2018 (2.WT)
2 avril – Étape 1 – Zarautz/Zarautz
Cette première étape du Tour du Pays Basque va offrir aux coureurs une entrée en matière intéressante. Au programme 162 kilomètres qui verra le peloton partir de Zarautz pour revenir au point de départ. Entre temps cinq difficultés : le col de Jaizkibel (2e catégorie – 8,8 km à 5,2% de pente moyenne), le col de Madiola (3e catégorie – 8,4 km à 4,2%), la montée de Garate Gaina (3e catégorie – 3,5 km à 6,2%), le col d’Aia (3e catégorie – 9,5 km à 3,4%) et enfin l’ascension d’Elkano Gaina (2e catégorie – 2,4 km à 9%). De quoi chauffer les jambes et de voir aussi les premières attaques se faire avec les premiers écarts. Deux sprints bonification auront lieu d’abord à Orio au kilomètre 91,7 puis à Zumaia au kilomètre 114,2.
La première étape sera longue de 162 km autour de Zarautz avec cinq difficultés.
3 avril – Étape 2 – Zarautz/Bermeo
Le deuxième étape entre Zarautz et Bermeo sera moins difficile pour les coureurs. Déjà elle sera moins longue que la veille avec 153 kilomètres à parcourir. Et il y a surtout moins d’ascensions. Quatre sont prévues. La première le Natxitua (3e catégorie – 3,3 km à 5,1% de pente moyenne) est assez courte et permettra d’échauffer le peloton avant la montée de l’Almika-Sollube (1re catégorie – 5,5 km à 6,6%) 50 kilomètres plus loin. Ensuite dans les 20 derniers kilomètres se présenteront le Jata (3e catégorie – 5,3 km à 3,6%) et le San Pelaio (2e catégorie – 4,6 km à 6,5%). De quoi donner des idées aux puncheurs. Deux sprints bonification à Kortezubi (kilomètre 78,4) et à Bakio (kilomètre 141) seront sur le parcours.
153 km au programme pour les coureurs entre Zarautz et Bermeo avec quatre difficultés.
4 avril – Étape 3 – Bermeo/Valdegovia
L’étape 3 entre Bermeo et Valdegovia est la plus longue des six jours de course sur ce Tour du Pays Basque avec 187 kilomètres à parcourir. Au programme trois ascensions dans la première moitié du parcours : l’Errigoiti (3e catégorie – 5 km à 4,8% de pente moyenne), l’Artxabalgane (3e catégorie – 4 km à 2,7%) et La Barrerilla (2e catégorie – 7,6 km à 5%). Ensuite les coureurs auront des petites montées dans la seconde moitié et aussi deux sprints bonification à Anuncita (kilomètre 114,8) et un autre au kilomètre 152,8.
La troisième étape est la plus longue de ce Tour du Pays Basque avec ses 187 km à parcourir.
5 avril – Étape 4 – Lodosa/Lodosa (CLM individuel)
Un contre-la-montre individuel a donc lieu à Lodosa pour cette étape 4, ce qui change des éditions précédentes où le chrono était placé lors de la dernière étape. Long de 19 kilomètres, il est très plat et très roulant. Il devrait créer quelques écarts entre les favoris qui ne sont pas tous à l’aise sur ce genre d’exercice.
La quatrième étape est un contre-la-montre individuel de 19 kilomètres de long.
6 avril – Étape 5 – Vitoria/Eibar
Belle cinquième étape en perspective entre Vitoria et Eibar. Longue de 163 kilomètres elle offre aux coureurs de bonnes difficultés. Avant de les entamer un sprint bonification à Bergara (kilomètre 96,5) aura lieu au pied de l’Elosua Gaina (2e catégorie – 8,1 km à 6,9% de pente moyenne). Ensuite une longue descente vers le second sprint bonification à Loiola (kilomètre 118,2) pour ensuite avoir les deux dernières ascensions de la journée qui vont s’enchaîner. D’abord avec l’Endoia Gaina (2e catégorie – 7 km à 5,1%) et 9 kilomètres plus loin l’Azurki Gaina (1re catégorie – 5,5 km à 7,6%). Le reste est une longue descente vers Eibar avec un léger replat sur les 10 derniers kilomètres.
La cinquième étape est longue de 163 km et proposera aux coureurs le point culminant de ce Tour du Pays Basque.
7 Avril – Étape 6 – Eibar/Arrate
La sixième et dernière étape du Tour du Pays Basque 2018 est la plus courte (en dehors du chrono) avec ses 122 kilomètres de long, mais pas la plus facile. Si les écarts sont infimes au départ d’Eibar, nul doute que le spectacle sera au rendez-vous. Car il y a pas moins de huit difficultés répertoriées prévues sur cette journée de course dont une arrivée en montée en direction d’Arrate ! Dés l’entame les coureurs auront droit au Trabakua (3e catégorie – 3,2 km à 5,2% de pente moyenne). 10 kilomètres plus loin, le Gontzaraigana (3e catégorie – 3,6 km à 5,5%) se présentera. Pas de répit pour le peloton qui verra 7 kilomètres après le Bizkaiko Begiratokia (3e catégorie – 4,7 km à 4,8%) sur son chemin. Le Muniketa Gane (3e catégorie – 4 km à 6,4%) sera la dernière montée de la première moitié de course. La suite sera un peu plus dure avec l’Elgeta (2e catégorie – 4 km à 6,8%), l’Izua (1re catégorie – 4,7 km à 8,8%) et l’Urkaregi (3e catégorie – 5,9 km à 4%). Mais là où devrait se jouer la victoire d’étape et peut-être la victoire finale, c’est lors de la montée de l’Usartza (1re catégorie – 3,1 km à 12,7%). Situé à 3 kilomètres de l’arrivée, les favoris vont pouvoir se battre jusqu’au bout.
La sixième et dernière étape sera la plus courte avec ses 122 km à parcourir mais ne sera pas la plus facile avec ses huit difficultés dont l’ascension finale vers Arrate.
Avec plusieurs coureurs prétendants à la victoire finale au Tour des Flandres, Quick-Step Floors est sans aucun doute l’équipe à battre. Elle aura à cœur de conserver son titre sur ce Monument du cyclisme, qui avait été remporté l’année dernière par Philippe Gilbert. Le Belge va viser une seconde victoire consécutive ainsi qu’un cinquième Monument dans toute sa carrière.
Philippe Gilbert remet son titre en jeu sur le Tour des Flandres
Philippe Gilbert revient sur la terre de ses exploits ! Vainqueur grandiose de l’édition 2017 du Tour des Flandres en étant parti seul à 55 kilomètres de l’arrivée, le Belge va essayer d’inscrire à nouveau son nom au palmarès. Une deuxième victoire consécutive sur le Ronde serait une performance exceptionnelle, qui lui permettrait de rejoindre des coureurs auteurs d’un doublé tels que Fabian Cancellara et Tom Boonen. C’est dire l’enjeu pour le coureur de 35 ans, qui fait partie des favoris de cette 102e édition.
Pas vainqueur depuis le début de saison, il aura été tout de même rassurant sur son niveau de forme lors de ses dernières sorties. Et plus précisément encore sur les précédentes classiques flandriennes. Deuxième du GP E3 Harelbeke, le vainqueur de quatre Monuments dans sa carrière a fait une belle impression en menant une course d’équipe parfaite, ce qui a profité à Niki Terpstra. Derrière sur Gand-Wevelgem, Philippe Gilbert s’est cette fois-ci sacrifié pour favoriser les plans d’Elia Viviani au sprint, mais finalement terminé en seconde position. Au Tour des Flandres, le vainqueur sortant jouera logiquement davantage sa carte personnelle.
Quick-Step Floors, une impressionnante armada
Rien qu’avec un coureur du niveau de Philippe Gilbert, Quick-Step Floors peut être serein au moment d’aborder le Ronde van Vlaanderen. Mais il ne sera pas l’unique atout de l’équipe belge, qui pourra aussi compter sur Yves Lampaert, Niki Terpstra, Zdenek Stybar. Tous les trois sont tout à fait en mesure de lutter pour la victoire dans une course qu’ils n’ont pas encore remporté à ce jour. Quick-Step Floors fait figure d’épouvantail encore plus que les autres années. Cette saison, Le Samyn, Dwars door West-Vlaanderen, Nokere Koerse, Handzame Classic, Trois Jours de La Panne, GP E3 Harelbeke et A travers la Flandre ont été toutes les classiques belges remportées.
Le lendemain du Tour des Flandres auquel il participe, Michal Kwiatkowski s’attaquera au Tour du Pays Basque (2 au 7 avril). Le Polonais est un des coureurs les plus en forme du moment. Il fait d’ailleurs partie des favoris à la victoire finale de cette 58e édition.
Michal Kwiatkowski en pleine confiance avant le Tour du Pays Basque
S’il y a bien un coureur qui a engrangé un maximum de confiance, c’est Michal Kwiatkowski. Avant de s’attaquer au Tour du Pays Basque qui débute ce lundi, le Polonais a tout simplement dominé la concurrence. Double vainqueur d’étapes sur le Tour d’Algarve, le coureur de la Sky s’est aussi adjugé la victoire finale. Trois semaines après, sur Tirreno-Adriatico, il s’est une nouvelle fois imposé au général, mais sans victoire d’étape ce coup-ci. Cependant, il n’a pas réussi à se succéder à lui-même sur Milan-San Remo le 17 mars. Mais pas de quoi venir perturber Michal Kwiatkowski, qui semble très costaud cette année. Pour preuve, il va prendre le départ du Tour du Pays Basque le lendemain du Tour des Flandres auquel il participe aussi.
En plus de cette forme physique et de sa confiance, il peut s’appuyer sur ses précédents résultats sur la course basque. 2e en 2014 et 8e en 2015, il n’est pas novice sur ces routes. Par contre, aucune victoire d’étape à son compteur sur cette épreuve. Cela sera sans nul doute corrigé cette année. Le Polonais devrait pouvoir jouer le classement général surtout avec ses coéquipiers autour de lui, notamment un. En effet, David De La Cruz sera un excellent lieutenant pour Michal Kwiatkowski. L’Espagnol a terminé 4e en 2017 et a remporté une victoire d’étape cette même année. La formation Sky va donc sur le Tour du Pays Basque avec de grandes ambitions. La bataille avec la Movistar et consorts sera spectaculaire.
Composition de la formation Sky pour le Tour du Pays Basque 2018
Après 198 kilomètres de course sur la Route Adélie, manche comptant pour la Coupe de France, l’échappée a eu raison du peloton. Silvan Dillier (AG2R La Mondiale) a réglé un groupe de six coureurs se battant pour la victoire. Le Suisse s’est imposé devant Benoît Vaugrenard (Groupama-FDJ) et Justin Mottier (Vital Concept Cycling Club).
Silvan Dillier remporte la Route Adélie
Première victoire en 2018 ! Silvan Dillier est parvenu à débloquer son compteur avec AG2R La Mondiale grâce à un succès sur la Route Adélie. Parti dans l’échappée du jour, le Suisse ainsi que cinq autres coureurs présents à l’avant auront tenus tête au peloton jusqu’au bout. Dans les derniers kilomètres, c’était acté qu’ils allaient se disputer la victoire. A moins de cinq kilomètres du but, Silvan Dillier a porté une première offensive qui ne s’est pas avéré payante sachant que le Suisse a été repris aux environs de la flamme rouge. Mais le retour des autres coureurs échappés ne l’a pas impacté plus que ça pour le sprint final. C’est lui qui s’est révélé être le plus rapide, privant du même coup Benoît Vaugrenard ou encore Justin Mottier d’une belle victoire en coupe de France.
Au départ de la 58e édition du Tour du Pays Basque, la victoire au classement général est l’objectif clairement visé du côté de chez Movistar. Un résultat qu’elle tentera d’atteindre avec Mikel Landa et Nairo Quintana, qui sont ses deux leaders désignés pour cette course par étapes du World Tour.
Landa et Quintana partagent le rôle de leader au Tour du Pays Basque
Un air de Tour de France va souffler chez Movistar ! A l’occasion du Tour du Pays Basque 2018 qui démarre ce lundi, l’équipe espagnole va aligner deux de ses trois leaders prévus pour la Grande Boucle en juillet prochain. Mikel Landa et Nairo Quintana vont être ensemble pour essayer d’atteindre un but commun, la victoire finale au classement général. Un objectif à la hauteur de leurs capacités. Reste à savoir qui sera le plus en mesure entre l’Espagnol et le Colombien de viser la première place. Mais à l’image du récent Tour de Catalogne, il n’est pas à exclure non plus que les deux coureurs de Movistar finissent sur le podium. Valverde avait gagné l’épreuve devant Quintana, leur offrant un somptueux doublé. Rééditer une telle prestation au Pays Basque serait une sacrée performance.
Depuis le début de saison, que ça soit l’un ou l’autre, ils sont bien lancés. Nairo Quintana s’est montré performant à la fois lors de la Colombia Oro y Paz et au Tour de Catalogne en terminant à la deuxième place du général. De quoi arriver confiant sur le Tour du Pays Basque, une épreuve qu’il a déjà remporté en 2013, avant de faire un podium en 2016. Mikel Landa n’a pas fait jusqu’à présent de tels résultats dans cette course espagnole, mais le 4e du dernier Tour de France fait aussi partie des favoris. D’autant plus que son début de saison est rassurant avec un Tour d’Andalousie encourageant (6e) et une victoire d’étape au Tirreno-Adriatico plus une sixième place au général pour conclure. Le Team Movistar a tous les atouts pour rester maître au Pays Basque, un an après Alejandro Valverde, et cette fois-ci absent.
Malchanceux l’année dernière sur le Tour du Pays Basque, Julian Alaphilippe retente sa chance en 2018. Le Français, leader de la Quick-Step, peut prétendre à bien figurer au classement général voire même jouer la victoire finale.
Julian Alaphilippe leader d’un groupe jeune sur le Tour du Pays Basque
Cette année sera t-elle celle du succès en terre basque ? Pour Julian Alaphilippe cela doit résonner dans sa tête. Le leader de la Quick-Step Floors doit être déterminé à vouloir réussir son Tour du Pays Basque cette année. Pour rappel, en 2017, tout s’est passé de travers pour le Français. Sur la 1re étape, alors à l’attaque dans les derniers kilomètres, il a vu une crevaison venir l’empêcher de remporter un succès qui semblait lui être destiné. Ensuite, une chute sur la 3e étape l’a très affaibli jusqu’à ce qu’il abandonne avant le départ de la 5e étape à cause de douleurs au genou. Bref, une édition a oublié pour le Montluçonnais qui aura la lourde charge cette année de mener un groupe plutôt jeune. À part Eros Cappechi (32 ans) et Pieter Serry (29 ans), le reste de la formation ne dépasse pas les 23 ans !
Julian Alaphilippe pourra s’appuyer sur une début de saison plutôt solide. 7e de la Colombia Oro y Paz, avec une victoire d’étape, il a ensuite terminé 4e du Tour d’Abu Dhabi. Il a néanmoins été moins en réussite sur Paris-Nice et n’a pas pu faire mieux qu’une 18e place au classement général. Une petite déception qui a dû être vite effacée par le Français. Sans Alejandro Valverde, il peut envisager un peu plus sereinement ce Tour du Pays Basque. Il faudra néanmoins faire avec Mikel Landa, Nairo Quintana ou encore Primoz Roglic. La concurrence sera rude, mais si la chance est avec Julian Alaphilippe, tout est possible.
Composition de la formation Quick-Step Floors sur le Tour du Pays Basque 2018
Dès sa deuxième participation au Tour des Flandres, Christophe Laporte est propulsé comme le leader de la formation Cofidis. Pour le Français, l’objectif va être de confirmer son beau début de saison, qui comprend la campagne des classiques flandriennes.
Christophe Laporte au Tour des Flandres dans la peau d’un outsider
Et si la belle surprise venait de Christophe Laporte ? Au départ du 102e Tour des Flandres, le coureur de Cofidis ne fait pas partie des plus sérieux prétendants à la victoire, cependant sa performance va valoir le mérite d’être suivie. Présent aux avants-postes sur ses deux apparitions cette année lors de courses flandriennes, il a fait bonne impression. Récemment seizième de A travers la Flandre, c’est surtout sa quatrième place lors de Gand-Wevelgem qui est à souligner. Dans cette classique, le Français a confirmé tous ses progrès entrevus durant cette saison, ce qui lui vaut d’être un coureur protégé au sein de son effectif depuis quelques temps. Raison supplémentaire de croire en ses capacités dans l’un des cinq Monuments du cyclisme.
En plus de cela, Christophe Laporte constitue très certainement après Arnaud Démare la meilleure chance française dans ce Tour des Flandres. Les résultats sur les courses de préparation le prouvent, il est l’un des deux tricolores le plus en mesure de rivaliser avec les meilleurs mondiaux. C’est dire le chemin parcouru par le coureur de 25 ans qui avait abandonné il y a un an pour sa première venue au Ronde van Vlaanderen. A part une sacrée malchance, le résultat devrait être tout autre pour cette édition. Après évidemment le scénario de course lui permettra d’envisager plus ou moins haut dans la hiérarchie.
Cinquième en 2015 lors de sa première participation au Tour des Flandres, Tiesj Benoot n’a jamais pu confirmer ce bon résultat par la suite. Il aura fallu attendre trois ans pour le voir remporter sa première victoire chez les pro sur les Strade Bianche. Le jeune belge, leader de Lotto Soudal, espère bien jouer les premiers rôles ce dimanche sur la 102e édition du Ronde.
Tiesj Benoot en outsider sur le Tour des Flandres 2018
Il lui aura fallu trois ans. Trois ans pour confirmer tout le bien que le monde du cyclisme pensait de lui. Tiesj Benoot a en effet défloré son palmarès chez les pros le 3 mars dernier sur les Strade Bianche. Une éternité pour le coureur de 24 ans qui avait laissé entrevoir de belles choses après sa cinquième place sur le Tour des Flandres en 2015. Mais lors des éditions suivantes, il n’a jamais réussi à terminer la course, à chaque fois pris dans une chute. Sur la 102e édition du Ronde qui se déroule ce dimanche, Tiesj Benoot, en plus de son rôle de leader de Lotto Soudal, sera aussi un outsider de poids. Il sera, à n’en pas douter, attendu et scruté par ses adversaires. En tout cas, le Belge arrive avec le plein de confiance.
Après son succès en Italie, le coureur de 24 ans a enchaîné avec Tirreno-Adriatico, où il a terminé 4e du classement général. Ensuite il a entamé sa saison sur les Flandriennes en participant à l’E3 Harelbeke. Résultat, une 5e place qui lui a permis d’engranger de la confiance. Mercredi, il s’est aussi montré sur les routes de À Travers les Flandres pour finir à la 7e place. Avant d’attaquer son 4e Tour des Flandres, Tiesj Benoot est donc prêt. Il ne faudrait cependant pas faillir car un mauvais résultat ne serait pas des plus commodes pour le jeune prodige belge a qui certains prédisent un grand avenir. En conférence de presse, il a expliqué ce qu’il devait faire s’il voulait gagner.
« J’aurai probablement besoin de finir en solo si je veux gagner, car la plupart des favoris sont plus rapides que moi. Je me sens vraiment bien. La situation est un peu différente maintenant que j’ai gagné Strade Bianche, parce que cela a enlevé la pression. Bien sûr, cela ne veut pas dire que je ne veux pas établir un meilleur résultat dans la Ronde. À l’E3 Harelbeke et sur À Travers la Flandre, j’ai prouvé que la condition est bonne et ce sera toujours le cas ce dimanche. Le Ronde est la course de mes rêves. Je veux le gagner depuis mon enfance. Nous roulons sur mon parcours d’entraînement et en tant que néo-pro, j’ai immédiatement terminé cinquième. Je suis prêt à y aller à fond dimanche ! » I’ll probably need to finish solo to win
Composition de la formation Lotto Soudal pour le Tour des Flandres 2018
La formation Groupama-FDJ va viser la victoire au Tour des Flandres avec son unique leader Arnaud Démare, qui est d’ailleurs la meilleure chance française pour cette 102e édition. Véritable adepte des classiques flandriennes, le porteur du maillot de champion national reste sur une troisième place encourageante acquise à Gand-Wevelgem.
Arnaud Démare face au défi du Tour des Flandres
Un deuxième Monument pour Arnaud Démare ? Le coureur de Groupama-FDJ a en tout cas un coup à jouer au Tour des Flandres dimanche. Dans cette course, il ne sera pas un immense favori tels que Peter Sagan, Greg Van Avermaet ou Philippe Gilbert, mais pas très loin derrière assurément. Le Ronde tout comme le Paris-Roubaix, sont deux grands objectifs de sa saison. La victoire est ce que recherche le champion de France à l’occasion des ces deux Monuments du cyclisme, afin de confirmer un peu plus sa stature internationale. Ces dernières sorties vont en tout cas dans ce sens. Troisième de Milan-San Remo et de Gand-Wevelgem, il est de ce fait un coureur à suivre de très près.
Auteur d’un début de saison solide au niveau des résultats, Arnaud Démare a les atouts pour être ambitieux sur une course telle que le Tour des Flandres, même si elle ne lui a jamais réussi jusqu’ici. Son meilleur résultat est pour le moment une 23e place en 2015. Loin d’être un problème pour le coureur de 26 ans qui pourra compter sur six équipiers qui vont tout faire pour l’aider à atteindre son but. Ses fidèles équipiers comme Jacopo Guranieri et Davide Cimolai seront à ses côtés un temps. A la fin comme tous les autres, le Français devra sans doute se débrouiller seul avec un avantage non négligeable sur les adversaires, sa vitesse de pointe. Ses qualités de sprinteur pourraient être un atout à Oudennarde pour succéder à Jacky Durand, dernier vainqueur tricolore en 1992.
La Bahrain Merida aimerait se renforcer pour l’année prochaine. La formation bahreïnie espère en effet pouvoir recruter Greg Van Avermaet, et peut-être même Wout Van Aert et Dylan Teuns.
Greg Van Avermaet, la priorité de la Bahrain Merida
Ce serait un sacré gros coup. La Bahrain Merida aimerait s’attacher les services de Greg Van Avermaet. Le vainqueur de Paris-Roubaix 2017 et Champion Olympique à Rio en 2016 semble avoir tapé dans l’œil de la formation bahreïnie. Il serait surtout un atout de poids pour les Classiques. Cette information, c’est le journal belge Het Laatste Nieuws qui l’a révélée ce jeudi. Une info crédible car, comme nous l’avons écrit il y a de cela quelques semaines, la BMC n’a toujours pas trouvé de sponsor pour 2019. L’équipe a demandé aux coureurs d’être patient, mais certains pourront commencer de discuter avec d’autres équipes. C’est le cas de Richie Porte qui pourra le faire dès le 1er mai. Pour Greg Van Avermaet, pas de deadline, mais cela n’a pas empêché Bahrain Merida et son directeur sportif, Rik Verbrugghe, de faire une proposition au Belge.
Avec un budget qui avoisine les 17 millions d’euros, Bahrain Merida pourrait proposer un très bon salaire à Greg Van Avermaet (3 millions d’euros environ). Il est vrai que l’équipe serait très costaude avec lui en plus dans ses rangs. Mais peut-être le serait-elle encore plus avec Wout Van Aert ? Car oui, le jeune belge serait aussi dans la liste de la formation bahreïnie, toujours selon le même journal. Il sera néanmoins plus difficile de le faire venir. Le triple Champion du monde de cyclo-cross a des exigences.
En effet, il souhaite avoir la possibilité de jongler entre route et terre, ce qui est le cas aujourd’hui dans sa formation Vérandas Willems-Crelan. Wout Van Aert est aussi très convoité comme l’avait révélé son agent au début du mois de mars. La Bahrain Merida en ferait donc partie et serait prête a attiré le jeune belge en lui proposant un très bon salaire, environ 1 million d’euros d’après Het Laatste Nieuws. De quoi laisser réfléchir même si aucune proposition n’a été formulée. Toujours au rayon des souhaits de la formation du golfe persique, Dylan Teuns est aussi dans son viseur. Le Belge est dans la même situation que son coéquipier Greg Van Avermaet à la BMC et pourrait peut-être se laisser tenter. Le marché des transferts risque donc d’être très mouvementé dans les mois à venir, affaire à suivre.
Après s’être reposé quelques temps, Nacer Bouhanni va revenir dans le peloton à l’occasion de la Roue Tourangelle, une manche de la Coupe de France qui se dispute ce dimanche 1er avril. Pour le Français, il s’agira avant tout de se rassurer après un mois de mars délicat.
Nacer Bouhanni au départ de la Roue Tourangelle
Repartir du bon pied ! Tel va être l’objectif de Nacer Bouhanni dans ce mois d’avril, qui va commencer pour lui sur la Roue Tourangelle. Aligné par l’équipe Cofidis, il sera l’une des principales têtes d’affiche de cette course d’un jour comptant pour la Coupe de France de cyclisme. Ça sera surtout sa première apparition depuis son retrait au Tour de Catalogne intervenu dès la fin de la première étape. Malade et loin d’être à son meilleur niveau, le Lorrain semblait en difficulté dans chacun de ses derniers sprints au Paris-Nice ou en Catalogne. Reste à voir maintenant si cette coupure lui a été bénéfique. La Roue Tourangelle permettra de savoir à quel niveau se situe l’un des meilleurs sprinteurs français.
Depuis pratiquement le début de saison, Nacer Bouhanni est en difficulté, ce qui se traduit par aucune victoire lors des trois premiers mois de compétition. La seule véritable éclaircie à l’heure actuelle est sa seconde place lors de la troisième étape du Tour de Dubaï, seulement battu par Mark Cavendish. Sinon, ce sont quelques désillusions qui s’enchaînent et notamment sa non-participation au Milan-San Remo. Une course qu’il rêve d’accrocher à son palmarès avant la fin de sa carrière. Pour ce qui est de la suite en 2018, le grand objectif du Français reste le Tour de France, une autre compétition qui se refuse à lui. A la différence des deux autres Grands Tours (Giro et Vuelta), il ne compte aucune victoire d’étape jusqu’à présent. Mettre fin à cette série ferait oublier en un instant les déconvenues récentes.
