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Androni-Giocattoli participe au Giro 2018 grâce à la Coupe d’Italie

Actuel leader de la Coupe d’Italie cycliste, Androni-Giocattoli est assurée de terminer première équipe. La dernière course, le Milan-Turin ne va rien changer au classement général. Ce sacre permet à cette formation de participer au Giro 2018.

Androni-Giocattoli au Tour d’Italie 2018

Un retour au premier plan ! Après avoir manqué les deux dernières éditions du Giro, Androni-Giocattoli va refaire son apparition à l’occasion du prochain Grand Départ prévu à Jérusalem, en mai prochain. Cette participation est due à un critère de performance remplie. En finissant première du classement par équipes de la Coupe d’Italie à l’issue de la saison cycliste 2017, elle décroche une invitation automatique pour ce Grand Tour. Les autres seront décernées par la RCS, société organisatrice de la prestigieuse course. L’avance est suffisamment conséquente pour ne pas se faire rattraper par ses plus proches poursuivants que sont Nippo – Vini Fantini et Wilier Triestina – Selle Italia, qui devront par contre encore attendre la décision finale.

Une régularité récompensée

En deux ans seulement, Androni-Giocattoli a parfaitement rebondi. Après plusieurs cas de dopage révélés dans cette équipe et des résultats décevants. Elle est revenue comme une place forte dans le cyclisme italien, grâce à une saison riche en succès. Cette année, c’est pas moins de 22 victoires décrochées et une deuxième place actuel au classement Europe Tour, qui concerne en priorité la seconde division. C’est aussi un effectif où quelques individualités se détachent. Francesco Gavazzi, Mattia Cattaneo et Egan Bernal sont tous classés dans les cinq premiers de la Coupe d’Italie. De quoi arriver avec des ambitions légitimes de victoire d’étapes sur le Giro 2018, malgré qu’un coureur de la qualité de Bernal file vers la Sky. C’est cette course de trois semaines qui indiquera tous les progrès enregistrées par Androni-Giocattoli.

Site de l’équipe

La BMC Racing Team choisit de licencier Samuel Sanchez

Déclaré positif après un contrôle anti-dopage avant la Vuelta 2017, Samuel Sanchez attendait avec impatience la contre-expertise. L’échantillon B a révélé un résultat similaire, et son équipe de la BMC n’a pas tardé à annoncer son licenciement.

Samuel Sanchez dans la tourmente

Un nouveau cas de dopage dans le monde du cyclisme. Il concerne un coureur qui avait été sacré champion olympique à Pékin en 2008. C’est Samuel Sanchez, dont l’échantillon B a confirmé le premier contrôle positif. Malheureusement pour lui, ce n’était pas un erreur, et c’est bien confirmé que l’Espagnol a utilisé un produit dopant pour améliorer ses performances. A son âge, 39 ans, c’est sans doute la fin de sa carrière. Une image surtout définitivement ternie par cette affaire, et un palmarès qui en prend un sacré coup. Comment croire maintenant ce coureur après tant de succès ? Beaucoup d’adversaires peuvent légitimement se sentir léser, car l’ancien coureur de la BMC aura triché pour parvenir à ses fins. Un sentiment de réel gâchis, alors que sa carrière semblait jusque-là parfaite et exemplaire.

https://twitter.com/mikaelcherel/status/915612692559351808

La BMC prend ses responsabilités

Après que l’échantillon B ait confirmé le contrôle positif de Samuel Sanchez, sa dernière équipe la BMC n’a pas tardé à rendre sa décision. Intransigeante à ce sujet, elle a purement mis fin au contrat de l’Espagnol, qui se retrouve logiquement sans équipe. Cette décision définitive suit celle prise avant le Grand Départ de la Vuelta 2017. A cet instant, Samuel Sanchez devait prendre le départ de ce Grand Tour. Mais à environ 72 heures de la première étape, la nouvelle consternante était tombée le concernant. Et déjà la formation américaine avait pris ses responsabilités en le mettant à l’écart, ce qui empêchait le coureur de prendre part à son tour national. Plus d’un mois et demi plus tard, le lien est complètement rompu. Le cyclisme continue sa lutte pour démasquer les tricheurs.

Fiche du coureur

Le Lituanien Raimondas Rumsas contrôlé positif et suspendu

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Fils et portant le même prénom que son père, Raimondas Rumsas (23 ans) a été suspendu de toutes compétitions cyclistes. En cause, un contrôle positif début septembre à une hormone de croissance.

Raimondas Rumsas pris pour dopage

On pourrait croire à une mauvaise blague ? Mais non, c’est bien la réalité. La famille Rumsas est une nouvelle fois liée au mot dopage, en une décennie d’écart. Cette fois, après Raimondas père, place au fils du même nom. Seulement 23 ans, mais déjà les mêmes manières utilisées, les plus détestables en ce qui concerne le sport de haut niveau, et particulièrement le cyclisme. C’est en Toscane, lors d’un contrôle hors compétition que le destin du Lituanien a basculé et pris malheureusement le chemin de son père. Mais comment pouvait-il en être autrement ?  Le résultat a été sans appel, il est positif à cause d’une hormone de croissance. Avec cette nouvelle révélation de la Corriere della Sera, cela montre bien que l’utilisation de produits dopants fait office d’habitude chez les Rumsas.

Une famille détestable

En plus, dans cette affaire, ce qui peut paraître aussi fou c’est que le coureur contrôlé positif, Raimondas Rumsas était dans l’équipe dirigée par son père. Impossible d’imaginer que l’ex 3e du Tour de France 2002 à l’époque avec la Lampre ne soit pas au courant. C’est même le quotidien italien qui révèle un fait effarant. « Les enquêteurs ont noté que des coureurs se déplaçaient régulièrement du chalet (où logeaient les coureurs de l’équipe) au domicile des Rumsas ». Un retour vers les pires années du cyclisme, mais pas si étonnant que ça en connaissant le lourd passif de Raimondas Rumsas. Décidément, on ne se refait pas. En y touchant une première fois, la famille a toujours gardé la main dedans. C’est un nouvel épisode noire de cette saga qui intervient seulement quelques mois après la mort de Linas Rumsas, l’autre fils victime d’un arrêt cardiaque.

Fiche du coureur

Breizh Espoirs la nouvelle formation de Fortuneo-Oscaro

Entièrement financée par Fortuneo-Oscaro, qui évolue en Continentale Pro (2e division), la nouvelle équipe Breizh Espoirs va naître. Elle permettra aux coureurs de la région bretonne de se montrer et d’envisager une participation aux grandes courses de leur catégorie.

Fortuneo-Oscaro a son équipe espoirs

Fortuneo-Oscaro voulait donner sa chance aux espoirs, c’est désormais chose faite ! Avec la création de Breizh Espoirs, un avenir radieux s’ouvre pour un nombre conséquent de coureurs. C’était la volonté d’Emmanuel Hubert, le manager de la formation professionnelle qu’il y ait cette création. Habitué à donner sa chance aux jeunes comme Elie Gesbert (22 ans), benjamin du Tour de France 2017, c’est une juste récompense. Et finalement le Conseil d’Administration du Comité de Bretagne a donné son aval pour que ce projet se réalise. L’entière participation financière vient de Fortuneo-Oscaro qui a offert toutes les garanties nécessaires pour mener à bien deux projets distincts, l’équipe professionnelle d’un côté et la formation de l’autre.

Pas une équipe réserve

Cependant, Breizh Espoirs n’a rien à voir avec une équipe réserve. Il s’agit plus d’une sélection régionale qu’autre chose. Les meilleurs coureurs de ce secteur géographique, en Bretagne, auront l’opportunité de porter ce maillot après avoir été détecté, mais ils resteront lié à leur club. Ce qui est une principale différence avec des équipes dites de réserve. Autrement-dit, c’est l’occasion de disputer les plus grandes courses du calendrier espoirs, notamment en France, avec en tête de liste, le Paris-Roubaix. Une réelle source de motivation pour n’importe quel coureur attiré par ce Monument du cyclisme. Des éventuelles performances de haut niveau pourraient par la suite permettre à des membres de l’effectif de décrocher un contrat professionnel. Là aussi, aucune restriction, le choix est libre. Le passage immédiat vers Fortuneo-Oscaro n’est pas du tout obligatoire. En passant comme néo-pro, il sera possible de se diriger vers une autre équipe. Peut-être que le nouveau Warren Barguil passera cette toute nouvelle structure, qui sait.

Site de l’équipe Fortuneo-Oscaro

Dernière course d’Alexander Kristoff avec Katusha-Alpecin

Après avoir fini le Sparkassen Munsterland Giro à la septième place, Alexander Kristoff en a terminé de sa riche saison 2017. Il vient aussi de disputer sa dernière course avec Katusha-Alpecin, avant de rejoindre UAE Team Emirates dès la saison prochaine.

La saison 2017 s’achève pour Alexander Kristoff

Alexander Kristoff chez Katusha-Alpecin, c’est fini ! Six saisons pleines d’émotions fortes, avec un nombre conséquent de victoires, dont quelques unes cette année. En grande forme surtout en seconde partie de saison, après le Tour de France, le Norvégien n’est pas passé loin d’une fantastique performance. Champion d’Europe à Herning (Danemark) en août, il a failli récidiver quelques semaines plus tard aux mondiaux. A domicile, à Bergen, l’idole de tout un peuple avec Edvald Boasson Hagen, a terminé à une frustrante seconde place, quelques centimètres de Peter Sagan, triple champion du monde. Une petite différence qui change tout à l’heure de faire le bilan.

Le Norvégien n’a pas réussi à atteindre ses objectifs lors du dernier Tour de France. Avec cinq tops 5, dont une seconde place à Vittel, Alexander Kristoff est resté placé sans décrocher la moindre victoire d’étape. Elle lu échappe depuis l’édition 2014 avec deux succès. Depuis, il repart bredouille à chaque Grande Boucle. Un manque évident pour un sprinteur qui fait parti du gotha mondial. Mais cette année, le coureur de la Katusha-Alpecin a quand même ajouté deux lignes à son palmarès sur des épreuves appartenant au World Tour. Vainqueur de la classique de Francfort en mai et de Londres en juillet, ces résultats viennent atténuer en partie la relative déception connue sur la plus grande course du monde.

UAE Team Emirates en 2018

Souvent placé, mais rarement vainqueur, voilà comment peut être décrit la saison cycliste 2017 d’Alexander Kristoff. Quatrième du Milan-San Remo, cinquième du Tour des Flandres, quatrième à Hambourg et deuxième à Plouay, le Norvégien est toujours aussi impressionnant sur les classiques d’un jour. Mais il lui manque quelque chose pour rendre ce palmarès encore meilleur. Dépassé dans la plupart des sprints dans les derniers mètres, un grand nombre de victoires lui filent sous le nez. La deuxième partie de saison un peu plus à son avantage peut lui permettre de partir sur d’excellentes bases en 2018. Avec un nouveau challenge avec l’équipe UAE team Emirates, et un maillot de champion d’Europe remporté de haute lutte, ça peut donner des ailes.

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Sylvain Chavanel fait son grand retour sur Paris-Gien-Bourges

Eloigné des compétitions cyclistes depuis la fin du mois d’août, Sylvain Chavanel refait son apparition ce jeudi sur Paris-Gien-Bourges. Le Français est complètement remis de sa fracture au scaphoïde attrapée au Tour du Poitou-Charentes.

Le retour attendu de Sylvain Chavanel

Il y a des retours qui font plaisir à voir ! C’est le cas de Sylvain Chavanel, qui va être l’une des attractions sans aucun doute de la classique Paris-Gien-Bourges, après tant de semaines d’absence. Elles n’étaient pas voulues, car c’est une blessure, plus exactement une fracture au scaphoïde qui l’a tenu éloigné aussi longtemps des courses. Le Français devait enchaîner les jours de compétition dans cette fin de saison, mais tout s’est arrêté assez brutalement chez lui. Lors du Tour du Poitou-Charentes, une chute l’a contraint à l’abandon et son programme s’est vu complètement modifié. Mais la bonne nouvelle, c’est de le revoir disponible avant que la saison 2017 ne s’achève, et c’était pas gagné d’avance.

Paris-Gien-Bourges en reprise

A 38 ans, forcément les retours deviennent de plus en plus difficile. Mais heureusement pour lui, la nature de la blessure n’était pas problématique pour la suite de sa carrière, car c’est certain que Sylvain Chavanel repart pour 2018. Après, personne ne sait. Mais en tout cas, le niveau de performance est toujours là, et même encore mieux que ça. Vainqueur d’une étape aux 4 Jours de Dunkerque, le coureur de la Direct Energie a lutté jusqu’au bout pour le classement général. Alors que sur le Tour de France, le Français est entré un peu plus dans l’Histoire en participant une dix-septième fois à la Grande Boucle. Mais surtout en n’y faisant très bonne figure, seul la victoire d’étape a manqué. C’est dire à quel point l’adversité doit encore se méfier de ce cycliste expérimenté, capable de surprendre sur Paris-Gien-Bourges. Et peut-être au bout une deuxième victoire en 2017.

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Quatre ans de suspension pour Stefano Pirazzi (Bardiani-CSF)

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Attrapé par la patrouille avant Tour d’Italie 2017 pour un contrôle positif à une hormone, la GHRPs, la sanction de Stefano Pirazzi est tombée. Elle est sans appel, l’Italien n’est plus autorisé à participer à la moindre course jusqu’au 3 mai 2021.

Stefano Pirazzi suspendu pour dopage

Une décision exemplaire ! Les autorités antidopage ont annoncé leur verdict à propos des faits reprochés à Stefano Pirazzi, convaincu de dopage peu de temps avant le dernier Giro. Il sera suspendu pour quatre ans, c’st-à dire jusqu’en mai 2021, sachant qu’elle est démarrée depuis le 26 avril de cette année. C’est la date à laquelle l’Italien a été contrôlé positif. Le départ de la première étape du Tour d’Italie était le 5 mai, soit une dizaine de jours après cette révélation. Comme chaque année, il faisait de cette course son principal objectif de sa saison. Et ça lui avait déjà réussi par le passé, en gagnant une étape sur l’édition 2014. Mais cette fois-ci, Stefano Pirazzi a clairement dépassé cette ligne à ne pas franchir, sous peine de mettre son avenir de coureur professionnel entre parenthèse.

Une suite pleine d’interrogations

Que va faire l’ex-coureur désormais de la Bardiani-CSF ? C’est la principale question qui se pose, car son avenir s’inscrit vraiment en pointillé. Au terme de sa suspension, et si l’envie est de revenir, Stefano Pirazzi aura 34 ans, soit un âge plutôt avancé pour espérer au meilleur de sa forme. Mais encore plus difficile à réaliser après une telle période d’inactivité, car les entraînements ne peuvent remplacer en rien la compétition et les courses en peloton. Cette décision de le suspendre quatre ans signifie peut-être tout simplement une fin de carrière anticipée. Seul le coureur remis en question pourra apporter cette réponse lourde de sens pour n’importe quel sportif pris à défaut.

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Dopage mécanique. Robert Marchand utilise-t-il un moteur caché ?

De nos jours nous voyons de plus en plus de retraités en pleine condition physique. Cela est dû à leur moteur cérébral qui gère en grande partie leur joie d’exister. Alors, tout suit derrière ! Enfin presque. Ceux qui pratiquent le cyclisme comme activité principale lâchent en principe la vie des plus essoufflés. Regardez Robert marchand, il sème le bonheur et en plus il bat des records. Mais au fait, devons-nous nous interroger sur ses performances, qui bien qu’élogieuses pour le troisième âge laissent à penser qu’il vient de la quatrième dimension.

Robert marchand, je vous aime, c’est de l’amour mécanique

Après son titre de record de l’heure sur piste, 22.547km effectués sur le Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, j’avais rendu hommage à Robert Marchand en lui déclarant toute mon admiration dans mon article, Robert Marchand, l’homme qui valait 105 ans. Ce petit bonhomme m’émeut par sa vitalité contagieuse et sa simplicité de vivre une vie qui bien que mécanique et sans doute routinière, l’a fait dépasser les cent ans avec une facilité déconcertante. C’est ce que son image renvoie sur son vélo. Alors, oui Robert Marchand nous cache son secret de longévité. Dans sa bicyclette, sûrement pas. Dans les mystères de nos questionnements sur son âge et de sa force vitale au caractère pédalant, peut-être bien.

On ne triche plus à cet âge, on est en paix même électrique !

Il y a des âges que la société moderne et ses combattants de l’anti mémoire aiment oublier sans remords ni regrets. Ses disciples arrogants et peu téméraires à la fois préfèrent se rallier à la culture du jeunisme pour des raisons de rides trop existentielles sur le visage de leur peur mal maîtrisée. Robert marchand, lui, à certainement la frousse de ce qui l’attend de l’autre côté de la vie, mais ne le conscientise pas. Il aime le vieillissement et la mort à sans foutre royalement. Voilà toute la subtilité de l’évitement émotionnel dans un lâcher-prise grand plateau. Certains se mettent les doigts dans la prise pour essayer de survolter leurs journées sans grande lumière, d’autres prennent des boissons énergisantes inutiles pour convaincre les ressources physiologiques de leur corps de se dépasser, quant à Robert marchand, il consomme naturellement son inusable retraite à pleine dentelure électrisante. Elle est pas belle la vie !

Vidéo – Une belle interview. Pas celles où il passe pour une bête de foire

Fin de saison prématurée pour Sébastien Reichenbach

Aligné sur les Trois Vallées Varésines, Sébastien Reichenbach devait également participer à Milan-Turin et au Tour de Lombardie. Mais ce ne sera pas le cas à cause d’une fracture du coude diagnostiqué après sa chute. Sa saison est donc terminée, un gros coup dur pour la FDJ.

La saison 2017 de Sébastien Reichenbach s’arrête

Coup du sort pour la FDJ ! Alors que la journée semblait quasiment parfaite avec la deuxième place acquise par Thibaut Pinot sur les Trois Vallées Varésines, une mauvaise nouvelle est venue tout gâchée. C’est la chute, l’abandon et la fin de saison avortée de Sébastien Reichenbach, fidèle lieutenant du Franc-Comtois. Dans la course, le coureur est tombé au moment d’aborder le premier passage sur le circuit final. Le grimpeur n’a même pas pu jouer sa carte personnelle ou effectuer un travail d’équipier. Mais cette mésaventure a surtout des graves conséquences sur son physique, car c’est le coude qui est fracturé. Cette blessure nécessite plusieurs semaines de repos pour le Suisse. Il devait être d’une très grand aide au quatrième du dernier Giro dans la conquête de la victoire sur Milan-Turin jeudi, mais surtout au Tour de Lombardie samedi. Malheureusement, l’équipe française devra faire sans lui.

Gianni Moscon encore impliqué

L’affaire de Sébastien Reichenbach pourrait s’arrêter là, et se dire finalement que c’est chute comme il y en a souvent dans une saison, avec une opération à effectuer dans la foulée. Mais la chute subie par le Suisse de la FDJ serait de la responsabilité de Gianni Moscon, coureur de la Sky. Selon les dires de l’équipe française, l’Italien aurait eu un comportement dangereux, et que c’est lui le principal responsable. Une accusation lourde de sens, qui s’ajoute déjà à la mauvaise image entretenue par ce coureur. Il est important de rappeler que Gianni Moscon avait été écarté un temps par son équipe pour avoir tenu des propos racistes envers Kevin Reza au mois de mai dernier. Une sanction exemplaire n’est donc pas à exclure à propos de cet épisode évitable.

Fiche du coureur

Alvaro Hodeg rejoint la Quick-Step Floors en 2018

Intégré comme stagiaire depuis le mois d’août chez Quick-Step Floors, Alvaro Hodeg signe son premier contrat pour l’équipe belge. Le Colombien va passer les deux prochaines saisons avec ce maillot.

Alvaro Hodeg dans l’effectif Quick-Step Floors

Un nouveau pari sur la jeunesse ! Avec la signature d’Alvaro Hodeg, la Quick-Step Floors vient d’engager son quatrième coureur néo-pro pour la saison cycliste 2018. Le Colombien va faire donc parti de ces néophytes, qui vont connaître leur première saison complète dans le peloton international. Mais comme d’autres auparavant, il a fallu convaincre pour espérer être recruté par l’une des plus emblématiques formations au monde. Le Colombien termine déjà cette fin de saison dans le rôle de stagiaire, et commence à être intégré dans la liste de départ dans plusieurs courses. En quelques semaines, le jeune coureur de 21 ans en a effectué cinq, toutes en Belgique. Il s’agit de Desselgem Koerse, Grand Prix de Wallonie, Kampioenschap van Vlaanderen, Tour de l’Eurometropole, et Binche-Chimay-Binche. Un bon moyen de se confronter au haut niveau.

Un sprinteur talentueux

Alvaro Hodeg est avant tout un coureur rapide. Un Colombien se rapprochant davantage d’un Fernando Gaviria que d’un Nairo Quintana. Les sprints sont son terrain de prédilection, là où il réalise ses meilleurs résultats dans la catégorie des espoirs. Sur le dernier Tour d’Italie réservé aux moins de 23 ans et pas encore professionnel, ce jeune talent a remporté le classement des sprints intermédiaires. Une distinction toujours importante pour se démarquer de la concurrence. Mais son principal fait d’arme reste le dernier Tour de l’Avenir avec un succès d’étape. C’était lors d’une arrivée massive à Saint-Amand-Montrond qu’Alvaro Hodeg s’était montré le plus fort, en battant notamment au passage Kristoffer Halvorsen, champion du monde espoirs 2016. Une telle performance attire forcément et laisse augurer de belles choses pour la suite des événements.

Communiqué de l’équipe

Sam Bennett remporte à la photo-finish le Tour de Münster

En s’imposant sur le Tour de Münster (1.HC) l’Irlandais Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) a succédé à l’Allemand John Degenkolb (Trek-Segafredo) au palmarès du Sparkassen Münsterland Giro. Le coureur âgé de 26 ans a signé à la photo-finish son sixième succès de la saison cycliste 2017 et le dix-huitième depuis son début dans les rangs professionnel, en 2011.

Sam Bennett s’offre Greipel et Kitttel

Avec trois abandons successifs sur ses trois derniers courses (Bretagne ClassicBrussels Cycling ClassicGrand Prix de Fourmies) Sam Bennett était loin d’avoir « la pancarte dans le dos » au départ de Wadersloh. Pourtant, 198,7 kilomètres plus loin, à Münster, c’est bien le coureur de la formation Bora qui l’a emporté, à la photo-finish, dans un sprint à quatre. Au final, l’Irlandais s’est imposé face aux coureurs Allemands Phil Bauhaus (Team Sunweb), André Greipel (Lotto Soudal) récent vainqueur de l’Omloop Eurometropool et Marcel Kittel (QuickStep-Floors) respectivement classés second, troisième et quatrième. Le premier Français, classé dans le temps du vainqueur est Christophe Masson (WB Veranclassic Acqua Protect), 36e.

Ne rien manquer de l’actualité en direct des transferts 2017-2018

Classement du Sparkassen Münsterland Giro 2017 – Top 20

Rank BIB Rider Nation Team Age Result Points
1 13 BENNETT Sam
IRL
BORA – HANSGROHE 27 4:35:26 200
2 2 BAUHAUS Phil
GER
TEAM SUNWEB 23 4:35:26 150
3 43 GREIPEL André
GER
LOTTO SOUDAL 35 4:35:26 125
4 53 KITTEL Marcel
GER
QUICK – STEP FLOORS 29 4:35:26 100
5 62 GROENEWEGEN Dylan
NED
TEAM LOTTO NL – JUMBO 24 4:35:26 85
6 16 PELUCCHI Matteo
ITA
BORA – HANSGROHE 28 4:35:26 70
7 21 KRISTOFF Alexander
NOR
TEAM KATUSHA ALPECIN 30 4:35:26 60
8 134 JANS Roy
BEL
WB VERANCLASSIC AQUALITY PROTECT 27 4:35:26 50
9 104 LOOIJ Andre
NED
ROOMPOT – NEDERLANDSE LOTERIJ 22 4:35:26 40
10 197 TOFFALI Nicola
ITA
0711 / CYCLING 25 4:35:26 35
11 112 NOPPE Christophe
BEL
SPORT VLAANDEREN – BALOISE 23 4:35:26 30
12 73 KOCH Jonas
GER
CCC SPRANDI POLKOWICE 24 4:35:26 25
13 87 PORSEV Alexander
RUS
GAZPROM – RUSVELO 31 4:35:26 20
14 132 DUQUENNOY Jimmy
BEL
WB VERANCLASSIC AQUALITY PROTECT 22 4:35:26 15
15 145 KESSLER Robert William
GER
LKT TEAM BRANDENBURG 22 4:35:26 10
16 153 HALLER Patrick
GER
RAD-NET ROSE TEAM 20 4:35:26 5
17 26 POLITT Nils
GER
TEAM KATUSHA ALPECIN 23 4:35:26 5
18 113 PLANCKAERT Edward
BEL
SPORT VLAANDEREN – BALOISE 22 4:35:26 5
19 174 HUPPERTZ Joshua
GER
TEAM LOTTO – KERN HAUS 23 4:35:26 5
20 205 PORZNER Manuel
GER
TEAM HEIZOMAT 21 4:35:26

 

Retrouvez l’intégralité du classement du Tour de Münster 2017 sur le site de l’UCI

Jasper de Buyst (Lotto-Soudal) remporte Binche-Chimay-Binche

Dans le cadre de la dernière manche de la Napoleon Games (Coupe de Belgique), c’est Jasper de Buyst qui s’est imposé. A domicile, le Belge remporte Binche-Chimay-Binche devant Matteo Trentin et Tom Devriendt.

Jasper de Buyst vainqueur de Binche-Chimay-Binche

Un scénario parfait ! Cette journée a été idéale pour Jasper de Buyst dans la semi-classique belge Binche-Chimay-Binche. Sur un parcours qui emprunte des portions pavés, le Belge s’est montré à l’aise tout au long de la course. Jamais mis véritablement en difficulté, le coureur de Lotto-Soudal a terminé de la meilleure des manières en s’imposant au sprint devant Matteo Trentin. L’Italien était le grand favori au vu du scénario de course, mais la fin de saison commence sans doute à peser. Un peu moins pour le Belge qui fait le coup double en s’adjugeant le classement général final de la Coupe de Belgique. Un succès très important pour le coureur de 23 ans. La saison 2017 ne pouvait pas s’achever d’une meilleure façon pour lui.

https://twitter.com/avozgurozan/status/915232772565987328

Classement Binche-Chimay-Binche – Top 10

Jasper de Buyst vainqueur
Le dénouement de la Coupe de Belgique. Capture d’écran Pro Cycling Stats

Fiche du coureur

La très belle surprise française signée Alexandre Geniez

Au terme d’un final haletant, la victoire est revenue à un Français sur les Trois Vallées Varésines. Il s’agit d’Alexandre Geniez, coureur d’AG2R La Mondiale, qui devance au sprint Thibaut Pinot (FDJ) et Vincenzo NIbali (Bahrain-Merida). Un podium royal.

Les Trois Vallées Varésines sourit à Alexandre Geniez

Une première historique ! Jamais un Français ne s’était imposé sur la semi-classique italienne des Trois Vallées Varésines jusqu’à aujourd’hui. Mais cette absence tricolore au palmarès est réparé grâce à Alexandre Geniez. En délicatesse une grande partie de la saison, le coureur d’AG2R La Mondiale a surpris tout son monde dans cette course à seulement quatre jours du Tour de Lombardie. C’est sa troisième victoire en 2017 après une étape du Tour de Provence et du Tour de l’Ain. Mais celle-ci est sans aucun doute est la plus inattendue. Personne ne voyait le Français s’illustrait d’une telle manière.

La course s’est en plus décantée en costaud. Les meilleurs, en tout cas, les plus forts du jour, se sont expliqués dans la dernière ligne droite. Ils n’étaient que quatre, mais des sacrés noms. Diego Ulissi, Vincenzo Nibali, Thibaut Pinot, et Alexandre Geniez composaient ce quatuor de tête. Et finalement sur les tous derniers mètres, le dernier cité a réussi à devancer légèrement ses rivaux. La surprise est à la hauteur de la performance réalisée par le vainqueur d’étapes au Tour d’Espagne. Revenu dans le dernier kilomètre sur le duo Nibali-Pinot, qui avaient tout fait exploser auparavant, sa pointe de vitesse lui a permis d’inscrire son nom au palmarès.

https://twitter.com/BrainOnWheels/status/915227421963702272

En force au Tour de Lombardie

Evidemment les deux premières places trustées par des Français laissent rêveur pour le dernier Monument de la saison. Le Tour de Lombardie approche à grands pas. Il a lieu samedi et nos représentants sont en très bonne condition au moment d’aborder ce dernier grand rendez-vous de l’année. Et la meilleure manière d’y faire un résultat est de se montrer à son avantage sur les courses dites de préparation. C’est chose faite, et pas dans la demi-mesure. La France n’avait jamais connu le succès sur les Trois Vallées Varésines, alors encore moi un doublé. Alexandre Geniez et Thibaut Pinot ont fait plaisir, mais surtout ils sont prêts, et c’est ça le plus important.

Classement Trois Vallées Varésines – Top 10

GENIEZ Alexandre AG2R La Mondiale 4:49:08
PINOT Thibaut FDJ
3 NIBALI Vincenzo Bahrain Merida Pro Cycling Team
ULISSI Diego UAE Team Emirates
VILLELLA Davide Cannondale-Drapac Pro Cycling Team 0:07
OOMEN Sam Team Sunweb
MOSCON Gianni Team Sky
8 ARU Fabio Team Astana
MARTINEZ Daniel Felipe Wilier Triestina – Selle Italia 0:17
10 ALBASINI Michael ORICA-Scott 0:18

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Elie Gesbert reste jusqu’en 2020 chez Fortuneo-Oscaro

Après une première saison réussie chez les professionnels, les bonnes nouvelles s’enchaînent pour Elie Gesbert. Le très jeune coureur a prolongé son contrat avec son équipe Fortuneo-Oscaro pour les trois prochaines saisons, soit jusqu’à l’année 2020 incluse.

Elie Gesbert avec Fortuneo-Oscaro

Voici un sacré signe de confiance ! L’équipe Fortuneo-Oscaro tenait véritablement à cœur de garder dans son effectif le jeune néo-pro Elie Gesbert. Seulement 22 ans, mais déjà des très bons résultats signés pour un néophyte dans le peloton professionnel. Il en a pas fallu plus pour que la formation continentale pro prolonge ce coureur avec un contrat qui court jusqu’à la fin de l’année 2020. Le Français peut donc être totalement rassuré sur son avenir, et se concentrer uniquement sur l’aspect sportif. En ce qui concerne son équipe, elle ne pouvait pas se permettre de se séparer d’un tel talent encore en pleine phase de progression. C’est devenu l’un des coureurs phares de Fortuneo-Oscaro en seulement quelques semaines.

https://twitter.com/FortuneoOscaro/status/915203244934168577

Une saison accomplie

La formation française n’a pas attendu à lancer Elie Gesbert dans le grand bain. Ce dernier était le plus jeune au Grand Départ à Düsseldorf du Tour de France 2017. Tentant à quelques reprises sa chance dans des échappés, ce premier Grand Tour en carrière fut une belle réussite, même sans victoire. Dans le reste de la saison, il a connu à deux reprises le goût du succès. C’était sur le Tour de Bretagne, puis surtout sur le Tour du Limousin où il a confirmé toutes les espérances placées en lui après avoir vécu sa première course de trois semaines. Porteur du maillot jaune pendant trois jours, le Français a seulement perdu sa tunique de leader sur la dernière étape. Sa dernière apparition sur le Tour du Gévaudan, à la fin septembre, reste aussi satisfaisante avec une sixième place finale. Tout cela donne évidemment confiance pour démarrer 2018 sur le même rythme.

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Yoann Offredo prolonge deux saisons chez Wanty-Groupe Gobert

Membre de la Wanty-Groupe Gobert depuis le début de l’année, Yoann Offredo va encore continuer sa carrière dans cette équipe. A 30 ans, le Français resigne pour deux années supplémentaires avec l’équipe belge, jusqu’en 2019 inclus.

Wanty-Groupe Gobert conserve Yoann Offredo

Yoann Offredo reste en Belgique ! Quoi de plus logique après cette première année passée au sein de la Wanty-Groupe Gobert ? Le Français a réalisé une saison pleine et a retrouvé un très bon niveau. Devenu un coureur phare de l’équipe continentale pro belge, ses résultats probants parlent pour lui. Les premiers signes sont apparus dès le printemps avec en point d’orgue les deux classiques flandriennes phares du calendrier. Signant à deux reprises un top 15 sur le Tour des Flandres et le Paris-Roubaix, quatorzième à chaque fois, le trentenaire a pesé véritablement dans ces deux Monuments. Un retour au premier plan qui fait plaisir après une fin plus compliquée chez la FDJ, son équipe de cœur. La majorité de sa carrière professionnelle s’est faite dans l’équipe française, avec des débuts datant de 2007.

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A la découverte de la Grande Boucle

Le reste de sa saison a été marqué par sa première participation au Tour de France. Même à 30 ans dans une carrière cycliste, il peut avoir un début à tout. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette première expérience a été extrêmement bénéfique. Offensif, le Français s’est dévoilé aux yeux du très grand public et sa notoriété est grimpée en flèche en seulement quelques semaines. Une seconde participation consécutive n’est pas du tout à exclure, et pourrait être très probable, en cas d’invitation de la Wanty-Groupe Gobert. Cela reste la principale interrogation. En tout cas, Yoann Offredo s’est parfaitement relancé en 2017. En conservant cette dynamique, l’année à venir pourrait être encore plus aboutie.

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Patrick Bevin nouveau coureur pour la BMC en 2018

Après avoir passé ses deux dernières années avec la Cannondale-Drapac, Patrick Bevin joint la BMC, une autre équipe du World Tour. Son contrat avec la formation américano-suisse s’étend jusqu’à la fin de la saison 2018.

Patrick Bevin reste dans le World Tour

Premier Néo-Zélandais chez BMC ! Il s’agit de Patrick Bevin, actuel coureur de la formation Cannondale-Drapac. Présent depuis seulement l’an dernier dans cette équipe, c’est déjà le moment pour lui de changer d’environnement. Ce n’est que sa deuxième année dans le haut niveau du cyclisme mondial après quelques saisons dans de modestes formations. Depuis 2016, ses qualités de rouleur sont indéniables. C’est dans la plaine où il se sent le plus à l’aise et qu’il s’avère le plus utile pour mener à bien les objectifs de son équipe. Car avant tout, le coureur de 26 ans est un équipier précieux, cantonné à un rôle de rouler pour des leaders, et pas pour des éventuelles ambitions personnelles.

https://twitter.com/BMCProTeam/status/915154680694677505

Un recrutement bien réfléchi

C’est dans cette optique d’encadrer Richie Porte et Greg Van Avermaet, les deux symboles de la BMC, que va servir Patrick Bevin. Il est autant capable de participer à des courses d’un jour au printemps qu’à une épreuve longue de trois semaines. D’ailleurs, c’est exactement ce qui s’est produit cette saison avec une participation à Paris-Roubaix et au Tour de France, en accompagnant Rigoberto Uran jusqu’à la seconde place du général. Mais l’actuel champion du contre-la-montre de Nouvelle-Zélande pourrait jouer quelques étapes dans l’année 2018 si l’occasion se présente. Son début de saison est déjà fixé avec le championnat national et courir ensuite en Australie, certainement sur le Tour Down Under et la Cadel Evans Great Ocean Road Race.

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Julien Loubet (Armée de Terre) file chez Euskadi Basque Country-Murias

Présent dans des équipes françaises depuis le début de sa carrière professionnelle, Julien Loubet va changer de destination. L’an prochain, pour la saison cycliste 2018, le Français va rejoindre les rangs de la formation Euskadi Basque Country-Murias, en Espagne.

Julien Loubet coureur d’Euskadi

Au revoir la France, bonjour l’Espagne ! Julien Loubet (32 ans) a décidé de rejoindre le territoire ibérique pour la poursuite de sa carrière. Après avoir couru depuis 2006 pour des équipes, c’est l’heure du changement pour le Français. Il va porter le maillot d’Euskadi Basque Country-Murias en 2018, une modeste formation du monde professionnel, similaire à l’Armée de Terre. Elles évoluent tous les deux à l’échelon continental, et participent principalement au circuit UCI Europe Tour. Autrement-dit dans des courses de second rang, aucune majeure du calendrier.

Pour Julien Loubet, cela va être une totale découverte en rejoignant Euskadi Basque Country-Murias. Il sera le seul étranger à faire parti de cette équipe cycliste, qui est logiquement à dominante espagnol. Avec un certain nombre de jeunes qui sont là pour progresser, se montrer pour évoluer dans la hiérarchie. Et espérer un jour décrocher un contrat dans une équipe du World Tour. Au vu de son âge plutôt avancé, avec la trentaine passée, Julien Loubet va faire office de capitaine de route. Une mission cruciale quelle que soit le niveau de l’équipe dans laquelle on évolue. Le Français pourra également apporter tout son vécu à travers ses expériences chez AG2R La Mondiale, ou plus récemment Delko-Marseille et Fortuneo-Oscaro. En 2018 la nouvelle page de sa carrière va s’écrire hors de France.

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Huit coureurs pour l’équipe cycliste féminine Movistar en 2018

Quelques jours après l’annonce de la création d’une équipe féminine du côté de la Movistar, les noms de l’effectif sont connus. Pour la saison cycliste 2018, elles seront huit à défendre et porter le maillot de la formation espagnole.

Le Team Movistar dans le cyclisme féminin

Excellente nouvelle pour le cyclisme féminin ! La discipline continue de prendre de l’ampleur et d’attirer de plus en plus d’équipes à l’image de la Movistar. Connu comme une référence chez les hommes, elle va enfin se lancer dans la section féminine au niveau professionnel. Pour sa première saison dans le peloton international, huit coureurs à dominante espagnol composeront son effectif. En effet, elles sont six ibériques, et seront accompagnées par deux étrangères. La première est Malgorzata Jasinska venue de Pologne, tandis que la seconde est Aude Biannic, une française en provenance de la FDJ.

Certes, ce n’est pas une équipe très fournie avec huit représentantes, mais c’est plutôt logique sachant que ça va être leur première année. D’un autre côté, ce sont l’enchaînement des bonnes performances qui permettront d’augmenter le nombre de coureurs à intégrer la Movistar pour se développer encore davantage. Et comme le font déjà certaines formations tant chez les hommes que les femmes. La Sunweb et la FDJ sont les exemples les plus marquants, car ces deux sponsors portent de la grade importance pour le cyclisme féminin et masculin. A coup sûr, des exemples à suivre notamment la Movistar qui va faire son entrée à partir 2018.

Effectif Movistar pour 2018 : Alicia Gonzalez, Lourdes Oyarbide, Elder Merino, Aude Biannic, Malgorzata Jasinska, Mavi Garcia, Lorena Llamas, Alba Teruel

Site officiel de l’équipe

Tsgabu Grmay et Nicola Conci intègrent la Trek-Segafredo

En prenant dans son effectif, Tsgabu Grmay et Nicola Conci, la formation Trek-Segafredo finalise son mercato pour la saison cycliste 2018. C’est à la fois le choix sur une certaine expérience du World Tour, mais aussi sur un grand talent au niveau mondial.

La Trek-Segafredo annonce ses dernières recrues

L’après Contador se prépare ! Avec la perte d’un tel coureur, la Trek-Segafredo doit déjà penser à l’avenir. Le recrutement de Nicola Conci est loin d’être anodin. A 20 ans, il fera ses débuts dans le World Tour pour se confronter à l’élite du cyclisme mondial. Dans la catégorie des espoirs, il a terminé deuxième du dernier Baby Giro, course réservée aux mins de 23 ans. Ceci prouve le talent de ce jeune coureur dans les courses par étapes, mais cela reste bien sûr à confirmer. Tsgabu Grmay sera également dans la même équipe en 2018. Cet Éthiopien en provenance de la Bahrain-Merida possède déjà une petite expérience. A 26 ans, il est aussi déjà passé par MTN-Qhubeka, Lampre. Cette année, ce coureur a disputé le Tour de France et l’a terminé, le cinquième Grand Tour à son actif.

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Pas de Fabio Aru chez Trek-Segafredo

Annonçant la fin de son mercato, Trek-Segafredo fait taire une rumeur insistante et persistante depuis des semaines. Envoyé par certains dans cette équipe, Fabio Aru ne rejoindra donc pas cet effectif en 2018. Grimpeur reconnu, il suscite évidemment les convoitises sachant que son contrat chez Astana arrive à son terme. Cela signifie aussi qu’Alberto Contador ne sera pas remplacé dans cet effectif en ce qui concerne les coureurs du classement général dans les Grands Tours. La formation américaine fait une croix sur ce genre de coureur pour la prochaine saison. Annonçant sa décision après le Tour de Lombardie, cela enlève une possibilité à Fabio Aru, qui sait où il sera l’année prochaine. Le verdict va être bientôt levé.

Site officiel de l’équipe Trek-Segafredo

Mathieu Van der Poel toujours dominateur en cyclo-cross

Vainqueur de la manche d’ouverture du Superprestige de cyclo-cross, Mathieu Van der Poel poursuit sa domination dans la discipline. Porteur du maillot de champion des Pays-Bas et évoluant à domicile (Gieten), il s’impose devant Wout Van Aert, le champion du monde.

Une victoire en plus pour Mathieu Van der Poel

La grande classe ! Il n’a seulement 22 ans, mais Mathieu Van der Poel continue d’éclabousser de tout son talent le cyclo-cross. Vainqueur des deux premières manches de la Coupe du monde aux Etats-Unis, le Néerlandais a cette fois-ci enchaîné en Europe avec le Superprestige. C’est le tenant du titre de cette épreuve qui regroupe huit courses. L’an dernier, il en avait sept sur les huit. Un impressionnant total, seul l’étape de Spa-Francorchamps lui avait échappé. C’est parti en 2017 pour une domination du même genre, malgré la présence de Wout Van Aert, pourtant champion du monde. Mais même lui a été impuissant face à la puissance et surtout l’aisance sur le parcours de Mathieu Van der Poel. C’est simple, quand il est épargné par les soucis et que son physique est à 100%, le coureur de la Beobank-Corendon est imbattable.

A l’aise sur tous les terrains

La saison 2017-2018 de cyclo-cross est donc très bien entamée par Mathieu Van der Poel, qui ne pouvait pas rêver à un meilleur début. Cependant, il manque l’essentiel, ce maillot de champion du monde qui s’est toujours refusé à lui. C’est le dernier grand objectif dans cette discipline, sinon son palmarès est déjà très impressionnant. A 22 ans, c’est évidemment une pépite du cyclisme en général. Ses débuts sur la route sont convaincants. Est-ce si étonnant que ça ? Sur le Tour de la Mayenne disputé en juin, le Néerlandais a remporté deux étapes et empoché le général dans la foulée. Et dernièrement, le jeune coureur a décroché son premier succès sur une classique, A Travers le Hageland, le 5 août dernier. Des très belles promesses pour les mois, années à venir quelle que soit la discipline dans laquelle il s’illustre.

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Daniel McLay rejoint dès 2018 EF Education First-drapac

Présent depuis ses débuts comme professionnel, Daniel McLay va quitter la formation française Fortunéo-Oscaro. Il s’engage pour la saison à venir avec EF Education First-drapac, ex Cannondale-Drapac.

Daniel McLay dans les rangs EF Education First-drapac

Toute belle histoire touche à sa fin un jour. C’est ce qui arrive cette fois à la Fortunéo-Oscaro avec Daniel McLay. Sprinteur référence de la formation française depuis trois saisons complètes, le Britannique ne poursuivra plus l’aventure. L’équipe dirigée par Emmanuel Hubert perd sa carte maîtresse dans le sprint, et capable de rivaliser à certaines reprises avec les meilleurs mondiaux de la discipline. Évoluant en Continental Pro, dans la seconde division du cyclisme mondial, l’équipe va devoir faire sans lui et sans doute courir différemment dans certaines circonstances de courses. Pour Daniel McLay, c’est une belle progression. Il va connaître sa première saison cycliste en 2018 dans le World Tour.

Une séparation sans rancœur

Cette annonce du départ de Daniel McLay intervient seulement une journée après un énième succès apporté par le Britannique. En effet sur le Tour de l’Eurométropole, il s’est imposé dans un sprint en petit comité devant notamment Jimmy Turgis qui croyait avoir gagné. Mais c’était sans compter sur le sprinteur de 25 ans qui a fait les beaux jours de la Fortunéo-Oscaro entre 2015 et 2017. Et lui permettre de faire sa place ans le très relevé Tour de France. Sa meilleure performance reste à ce jour une troisième place décroché l’an dernier. Mais sans oublier sa Grande Boucle en 2017 avec trois tops 10. Malheureusement pour lui sans arriver sur les Champs-Elysées. En tout, c’est cinq victoires jusqu’à ce jour avec ce maillot, dont une manche de la Coupe de France PMU (GP de Denain), tellement importantes pour des formations françaises.

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Marko Kump s’engage un an avec la CCC Sprandi Polkowice

Membre cette saison du World Tour avec UAE Team Emirates, Marko Kump poursuit sa carrière avec la CCC Sprandi Polkowice. Le Slovène a signé pour une saison en faveur de la formation polonaise.

Marko Kump recrue de la CCC Sprandi Polkowice

Un an et puis s’en va. A l’image de sa carrière, Marko Kump ne sera pas resté très longtemps chez UAE Team Emirates. Son contrat pour la saison 2017 arrivant à son terme, le Slovène a décidé de changer d’équipe et de division. Présent dans l’élite du cyclisme mondial, le World Tour, il va le quitter pour l’échelon inférieur le Continental Pro (2e division). Son transfert en faveur de la CCC Sprandi Polkowice le lie jusqu’à la saison prochaine. C’est sa cinquième équipe différente pour les cinq dernières saisons. Passé par Tinkoff-Saxo, Adria Mobil, Lampre-merida, et UAE Team Emirates, Marko Kump va porter un autre maillot pour relancer sa carrière à 29 ans.

Retrouver la victoire

La saison cycliste 2017 a loin d’être aussi bonne qu’attendu. Il ne s’est pas imposé une seule fois, malgré quelques résultats intéressants. Sa meilleure performance reste la seconde place sur la classique de Bruxelles accrochée au sprint juste derrière Arnaud Démare. Le Slovène a également signé un top 10 sur la classique de Hambourg (8e), qui fait parti du World Tour. Coureur plutôt sprinteur, le principal but en 2018 va être de retrouver le chemin de la victoire, peut-être dans des courses moins relevées. Même si la CCC Sprandi Polkowice qui est en seconde division a participé cette année à plusieurs épreuves du World Tour, regroupant les plus prestigieuses de la saison cycliste. Et pourquoi pas voir Marko Kump briller dans ce nouveau contexte.

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Derniers réglages pour Vincenzo Nibali avant le Tour de Lombardie

Impressionnant sur le Tour d’Emilie, Vincenzo Nibali apparaît encore plus comme l’un des principaux favoris du Tour de Lombardie samedi. En pleine préparation pour ce dernier grand objectif de la saison, l’Italien semble être à son meilleur niveau en cette fin de saison.

Vincenzo NIbali vise le Tour de Lombardie

Cinq jours nous séparent du dernier Monument de la saison cycliste ! Il s’agit du Tour de Lombardie, une classique tant convoitée par les grimpeurs et habitués du classement général sur les Grands Tours. Cette année encore, le plateau risque d’être riche et les prétendants très nombreux pour viser la victoire finale. Mikel Landa, Tom Dumoulin, Rigoberto Uran, Thibaut Pinot ou encore Fabio Aru seront tous présents sur la ligne de départ. Des candidats sérieux pour succéder à Esteban Chaves, dernier lauréat, et absent cette année à cause de cette chute sur le Tour d’Emilie. Une course dans laquelle s’est illustré un autre favori potentiel : Vincenzo Nibali.

En très bonne forme sur le dernier week-end, l’Italien a démontré un niveau très intéressant. Bloqué par la présence de son coéquipier devant Giovanni Visconti, il était sans discussion possible le plus fort sur cette semi-classique italienne. Mais ce n’est que parti remise pour le transalpin qui garde comme principal objectif en tête le Tour de Lombardie. C’est la dernière grande épreuve de la saison, et qui fait rêver tant de coureurs. Le vainqueur des Grands Tours a quand même l’avantage certain de s’y être déjà imposé, en 2015, ce qui diminue nécessairement la pression. En plus pour lui rappeler de bons souvenirs, ce sera exactement le même parcours emprunté deux ans plus tard. Des signes qui pourraient lui refaire vivre le même scénario.

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Peaufiner la préparation

Avant de se lancer dans la classique des feuilles mortes, Vincenzo Nibali va s’aligner sur deux courses idéales de préparation. Ce mardi, il sera au départ des Trois Vallées Varesines avant d’enchaîner deux jours plus tard avec Milan-Turin. Une victoire lui ferait un immense bien pour arriver sur le Tour de Lombardie en pleine confiance. C’est juste ça qui lui manque depuis son retour à la compétition. Terminé à la quatrième place du général le Tour de Toscane, et à la deuxième du Tour d’Emilie, l’Italien tourne autour, mais il n’est pas très loin. Tous les signaux sont donc positifs au moment d’aborder cette dernière ligne droite de la saison 2017 pour celui qui a ajouté deux podiums de Grands Tours (3e Giro, 2e Vuelta) à son palmarès.

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David Gaudu meilleur jeune de la Coupe de France 2017

Décrit comme l’étoile montante du cyclisme français, David Gaudu s’est illustré sur l’ensemble de la saison en 2017. Particulièrement, sur la Coupe de France, qu’il termine en tant que meilleur jeune au classement général final. Rien que ça à seulement 20 ans.

David Gaudu en plein apprentissage

En avance sur les coureurs de son âge. C’est ainsi que l’on pourrait décrire le cas David Gaudu, professionnel depuis le 1er août 2016. Celui qui va bientôt fêter ses 21 ans, le 10 octobre prochain, gravit les étapes rapidement et avec succès. Bien installé au sein de la formation FDJ, le Français n’a pas mis beaucoup de temps avant de démontrer toute l’étendue de son talent. Surtout que ses performances sont réalisées sur des courses où l’adversité est forte et incontestable, comme la Coupe de France. Cette épreuve qui tient à cœur toutes les formations de l’Hexagone regroupe quinze manches disputées sur l’ensemble du territoire. Et se déroulent du mois de janvier-février à celui d’octobre. La régularité est le maître mot pour espérer être dans les premiers au classement général, comme l’a fait David Gaudu.

Une saison 2017 aboutie

Grâce à une deuxième place sur les Boucles de l’Aulne, une quatrième sur la Route Adélie et une septième sur le Tour de Finistère, David Gaudu a cumulé un grand nombre de points. Au total, il en a pris 74, ce qui lui assure une huitième place au final mais surtout la première du côté des jeunes. Concernant les coureurs de sa catégorie, le Français devance Thomas Boudat, Jérémy Leveau, ou encore Benoit Cosnefroy. C’est dire le niveau de la performance réalisée, sachant que les parcours ne conviennent pas totalement à ses purs qualités de grimpeur. Dans la saison, il s’est fait aussi remarquer dans le World Tour sur le Tour de Catalogne, sur le Tour de Romandie, et encore plus à la Flèche Wallonne en décrochant un premier top 10 (9e). Mais cela reste une année particulière avec un premier succès connu sur une étape du Tour de l’Ain, en compagnie de Thibaut Pinot. Très prometteur pour 2018, mais reste à confirmer.

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Simon Clarke renouvelle son contrat chez EF Education First-drapac

Présent depuis la saison passée dans l’effectif de la Cannondale, Simon Clarke vient de resigner un nouveau contrat de longue durée. L’Australien poursuit pour trois années supplémentaires sa carrière dans cette équipe rebaptisée Slipstream Sports.

Simon Clarke fixé sur son sort

Les négociations ont été fructueuses pour Simon Clarke. L’Australien qui arrivait à la fin de son contrat avec la formation Cannondale devait impérativement sceller son sort dans les semaines à venir. C’est ce qu’il a fait en s’assurant un avenir serein jusqu’à la saison 2020 incluse. Il n’aura plus besoin de trouver une formation d’ici là. Le coureur de 31 ans est lié désormais à la Slipstream Sports, ex-Cannondale, pendant trois années. Un choix qui satisfait bien entendu les deux camps. Jonathan Vaughters, le manager général ainsi que l’ensemble du staff comptait encore sur ce véritable capitaine de route dans cette équipe appartenant au World Tour. Un rôle important dans n’importe quelle organisation et que Simon Clarke endosse au vu de son parcours.

Une grande expérience à transmettre

Dans le World Tour depuis 2011, Simon Clarke engrange de plus en plus d’expérience sur les courses relevés du calendrier. Passé par Astana, mais surtout Orica-Scott et maintenant Slipstream Sports, il a été habitué à côtoyer des coureurs renommés, comme Rigoberto Uran cette année sur le Tour de France, terminé à la deuxième place. Cela s’ajoute à ses nombreuses participations sur les Grands Tours, notamment le Tour et la Vuelta 2017. Mais loin d’être uniquement un équipier modèle, l’Australien affiche quelques résultats prestigieux. Le Tour d’Espagne 2012 reste le sommet sans conteste avec une victoire d’étape mais surtout un maillot de la montagne décroché au final grâce à ses qualités de puncheur pour empocher les points aux sommets des cols. C’est dire que la Slipstream Sports n’avait pas intérêt à le laisser libre à un concurrent direct.

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